Laissez Sébastien Didier vous surprendre avec ce nouveau thriller vertigineux.
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Je savais que tu reviendrais un jour. Pour elle.
Pour vous donner un exemple, représentez-vous une idée comme l’une de ces pierres précieuses que l’on trouve au fin fond d’une mine. Combien de temps faut-il ensuite pour l’extraire de la roche, pour la nettoyer, la tailler et la polir ? Pour lui conférer son aspect définitif, celui qu’elle aura lorsqu’elle sera sertie sur sa monture ? Mais surtout celui qui lui permettra de révéler toute sa beauté et son potentiel ? Une idée, c’est ça. Quelquefois, ce n’est rien d’autre qu’une faible lueur dans la nuit de notre inconscient. Elle est là, tapie quelque part. Elle attend son heure. Et il suffit d’un détail dans la vie de l’écrivain pour que la lueur devienne aussi flamboyante que la lumière d’un phare. Et là, nous savons que c’est vers elle qu’il faut tendre.
La crise de la quarantaine l’avait cueillie au vol comme un crapaud gobait une mouche. De ce fait, elle remettait aussi en question beaucoup de ses anciens principes, notamment celui de ne pas prendre en considération les hommes bien plus âgés qu’elle pour une session de rattrapage. (Magali Marsault)
Dans la littérature , comme dans la vie , tout est une histoire de rencontres et de symboles.
Elle aurait dû tout lui dire depuis le début, bien sûr. Cachait-on ce genre de secret à l’homme que l’on aimait ? Au père de sa fille ? Non. Ils avaient fondé l’essentiel de leur relation sur la confiance, sur l’envie d’avancer ensemble et de maintenir un cap, comme une équipe. Et maintenant, seule dans sa BMW, à la nuit tombante, elle avait l’impression de le trahir, d’avoir rompu le pacte qui les unissait. Même si Marc, de façon involontaire, n’était pas totalement étranger à toute cette histoire. Lui … et le hasard bien sûr. Ou la destinée, appelez ça comme vous voulez.
Dans la littérature , comme dans la vie , tout est une histoire de rencontres et de symboles.
Il en était venu à regretter l’époque bénie où l’on ne vous informait de rien. Personne pour vous faire culpabiliser d’aller boire un demi après le boulot ou d’en griller une après un bon repas. Qu’est-ce que ça changeait en réalité ? Tout le monde continuait à choper des saloperies dont on ne savait même pas prononcer le nom et passer l’arme à gauche dans la foulée. Alors, savoir de quelle belle mort il risquait d’hériter dans deux, cinq ou dix ans, il n’en voyait pas l’intérêt. (Jacques Belleville)
Sandra releva la manche de son chemisier de quelques centimètres. La grande aiguille de la Rolex n’avait pas bougé. Ou si peu. Toujours bloquée à la verticale. Figée. Immobile. En tout cas, c’était l’impression qu’elle lui laissait. Que dans les dernières minutes de son attente le temps s’étirait à n’en plus finir et que même lui s’ingéniait à la décourager.
Mais qui a dit que la seule chose dont on était sûr, concernant l’avenir, c’était qu’il n’était jamais conforme à nos prévisions ?
Le progrès a gavé nos cerveaux comme on engraisse des oies. La lecture est une porte ouverte vers un imaginaire d'une richesse folle. Mais c'est une course de fond qui nécessite un minimum d'investissement. Aujourd'hui les jeunes s'essoufflent au bout de dix mètres.