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Citations de Sébastien Didier (59)


Je savais que tu reviendrais un jour. Pour elle.
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Sébastien Didier
Dans la littérature , comme dans la vie , tout est une histoire de rencontres et de symboles.
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Pour vous donner un exemple, représentez-vous une idée comme l’une de ces pierres précieuses que l’on trouve au fin fond d’une mine. Combien de temps faut-il ensuite pour l’extraire de la roche, pour la nettoyer, la tailler et la polir ? Pour lui conférer son aspect définitif, celui qu’elle aura lorsqu’elle sera sertie sur sa monture ? Mais surtout celui qui lui permettra de révéler toute sa beauté et son potentiel ? Une idée, c’est ça. Quelquefois, ce n’est rien d’autre qu’une faible lueur dans la nuit de notre inconscient. Elle est là, tapie quelque part. Elle attend son heure. Et il suffit d’un détail dans la vie de l’écrivain pour que la lueur devienne aussi flamboyante que la lumière d’un phare. Et là, nous savons que c’est vers elle qu’il faut tendre.
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Sébastien Didier
Dans la littérature , comme dans la vie , tout est une histoire de rencontres et de symboles.
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La crise de la quarantaine l’avait cueillie au vol comme un crapaud gobait une mouche. De ce fait, elle remettait aussi en question beaucoup de ses anciens principes, notamment celui de ne pas prendre en considération les hommes bien plus âgés qu’elle pour une session de rattrapage. (Magali Marsault)
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Mais qui a dit que la seule chose dont on était sûr, concernant l’avenir, c’était qu’il n’était jamais conforme à nos prévisions ?
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Elle aurait dû tout lui dire depuis le début, bien sûr. Cachait-on ce genre de secret à l’homme que l’on aimait ? Au père de sa fille ? Non. Ils avaient fondé l’essentiel de leur relation sur la confiance, sur l’envie d’avancer ensemble et de maintenir un cap, comme une équipe. Et maintenant, seule dans sa BMW, à la nuit tombante, elle avait l’impression de le trahir, d’avoir rompu le pacte qui les unissait. Même si Marc, de façon involontaire, n’était pas totalement étranger à toute cette histoire. Lui … et le hasard bien sûr. Ou la destinée, appelez ça comme vous voulez.
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Le progrès a gavé nos cerveaux comme on engraisse des oies. La lecture est une porte ouverte vers un imaginaire d'une richesse folle. Mais c'est une course de fond qui nécessite un minimum d'investissement. Aujourd'hui les jeunes s'essoufflent au bout de dix mètres.
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Aujourd’hui le lecteur veut que l’histoire commence en dehors du livre !
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Qu'est-ce qu'un roman, sinon une part de soi que l'on accepte de dévoiler et d'abandonner ensuite ? Nous la livrons à des inconnus en leur disant : voilà qui je suis à cet instant. Et quelquefois, quelqu'un comprend ce message...
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Sandra releva la manche de son chemisier de quelques centimètres. La grande aiguille de la Rolex n’avait pas bougé. Ou si peu. Toujours bloquée à la verticale. Figée. Immobile. En tout cas, c’était l’impression qu’elle lui laissait. Que dans les dernières minutes de son attente le temps s’étirait à n’en plus finir et que même lui s’ingéniait à la décourager.
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Il en était venu à regretter l’époque bénie où l’on ne vous informait de rien. Personne pour vous faire culpabiliser d’aller boire un demi après le boulot ou d’en griller une après un bon repas. Qu’est-ce que ça changeait en réalité ? Tout le monde continuait à choper des saloperies dont on ne savait même pas prononcer le nom et passer l’arme à gauche dans la foulée. Alors, savoir de quelle belle mort il risquait d’hériter dans deux, cinq ou dix ans, il n’en voyait pas l’intérêt. (Jacques Belleville)
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L’histoire rattrape toujours celui qui l’écrit . Et la mort a toujours appellé la mort .
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Son instinct, mais surtout sa mémoire. Sa « fabuleuse mémoire » comme disait sa mère. « Dites quelque chose à Sandra, elle s’en rappellera toute sa vie », riait-elle entre deux gorgées de Long John. La mémoire, sûrement le seul héritage digne de ce nom reçu de cette famille de dingue, pensa-t-elle. Cette faculté à conserver et compartimenter chaque visage, chaque accent, chaque intonation, chaque expression dans la grande bibliothèque de sa pensée et à pouvoir y retourner le moment venu pour en exhumer un ouvrage oublié, même des années plus tard, avait bel et bien fait prendre à sa vie cette tournure frénétique. Il y a deux mois.
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Elle n’était pas encore sûre d’avoir pris la bonne décision. Allait-elle renoncer? Non, elle en avait trop fait désormais. Elle en savait trop. Mais pas assez. Car au final, pour une vérité établie, combien de déductions, de ressentis, de souvenirs…combien de brume pour un simple rai de lumière? Tout se bousculait dans sa tête, les questions ricochaient comme autant de boules dans un billard à mille bandes.
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Il y avait, dans ces lieux mystiques chargés d'histoire et de croyance, une propension si puissante au calme et au recueillement qu'elle vous enveloppait dès votre arrivée tel un baume réparateur. Marc était loin d'être un croyant convaincu, encore moins pratiquant...Mais dans cette enceinte où la foi débordait des murs; il le sentait. Quelque chose de plus fort, de plus grand, qui transcendait l'esprit et clarifiait la voie du savoir et de l'acceptation
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Contourner, biaiser, se cacher, piéger. Porter le masque. Il ne comptait plus ces moments de solitude dans lesquels il s’enfonçait dans une profondeur si abyssale des tourments de son âme qu’il pensait bien ne plus jamais pouvoir remonter à la surface. Il viendrait bien un jour où la bête larvée en lui n’accepterait plus d’être ainsi refrénée. Elle réclamait toujours plus, peinait à être rassasiée. Il était peut-être temps de commencer à trouver quelque chose qui puisse le catalyser, équilibrer ses pulsions, du moins pendant quelque temps.
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Quand vous avez présidé à la destinée de pays, quand vous avez acquis suffisamment d’argent pour ne plus savoir qu’en faire jusqu’à la fin de vos jours, quand vous avez tenu le sort de millions de personnes dans le creux de votre main, que leur vie était susceptible de changer selon la façon avec laquelle vous resserriez votre poigne, alors je vous le demande, qu’est-ce qui peut encore être excitant ?
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La mémoire, sûrement le seul héritage digne de ce nom reçu de cette famille de dingue, pensa-t-elle. Cette faculté à conserver et compartimenter chaque visage, chaque accent, chaque intonation, chaque expression dans la grande bibliothèque de sa pensée et à pouvoir y retourner le moment venu pour en exhumer un ouvrage oublié, même des années plus tard, avait bel et bien fait prendre à sa vie cette tournure frénétique.
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Marc passa à côté de son père comme on traverse un nuage de fumée. Il s’engouffra à l’intérieur de la maison.
- Lisa ?
D’un regard il jaugea le salon désert. L’Ipad était sur le canapé, là où sa fille se trouvait tout à l’heure. Il se dirigea vers le bureau, son pas gagnait en célérité, autant que sa voix en inquiétude.
- Lisa, tu es là ? Tu…
La porte s’ouvrit sur une pièce vide. En se retournant, il faillit percuter son père qui le suivait à la semelle.
- Putain, mais c’est pas possible ! Où est-celle ?
Robert secoua la tête. Ses yeux brillaient dans la semi-obscurité du vestibule.
- Je… Je ne sais pas. Je me suis assoupi devant la télé. Je ne comprends pas. Marco. Marco ?
Marc venait de repartir pour gravir quatre à quatre les escaliers menant à l’étage. Il arriva dans le large couloir qui desservait les chambres et l’espace bains. Robert s’aida de la rambarde pour rejoindre son fils. Il entendait les portes s’ouvrir puis se refermer. Autant de claquement suivis d’un silence pesant.
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