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Citations de Sébastien Jullian (47)


Même arrivé à l'âge adulte, aucun être humain n'échappe à ses cauchemars d'enfant. Ils forment une passerelle vers notre passé, nos remords et nos peurs les plus profondes.
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La paix intérieure n'est parfois qu'un reflet dans le miroir du monde qui nous entoure, n'est ce pas ?
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Les hommes n'auront jamais la maîtrise de ce dont l'Homme est capable.
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Je ne sais pas déterminer ce qu'est Dieu, s'il existe et sous quelle forme, s'il est seul ou accompagné. Ce que je pense, c'est que notre monde et la définition de notre existence sont bien plus complexes que ce qu'on nous explique au catéchisme ou dans les livres de science.
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L’autre est là pour tenir sa promesse. La pièce est
exiguë, fade, sans la moindre personnalité. C’est encore plus humiliant de crever dans un endroit pareil. Sa lame se balade, elle trace son chemin en prenant la peine d’écorcher ce qui la dérange sur son passage. De quoi déclencher quelques petits cris sourds, assourdis par le bâillon. Trop serré pour laisser glisser les gémissements, mais pas assez pour arriver à les étouffer. Tout est bien calculé, rien n’est laissé au hasard. Ce sera long, pénible, un long chemin de croix. Une deuxième vie qui commence. La porte de l’enfer n’est sans doute plus
très loin. Le sixième cercle est prêt à l’accueillir.
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Mon corps gardera à jamais les traces de ce que ces
quatre-là m’ont fait ce soir. Je sens la haine monter en moi, je ne peux contrôler mes tremblements. Ce n’est pas un rêve ni un souvenir. Ça ne sortira jamais de ma tête même s’ils brûlent en Enfer sous mes yeux.
Dans ma coquille, j’attends et je saigne.
Papa, maman, sachez que je vous aime.
Mon frère, il ne reste plus que toi.
À ceux qui subissent la vie. À tous ceux qui luttent. Restez forts. Battez-vous.
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La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est cruelle, tape sur les faibles là où ça fait mal lorsqu'ils ont le dos tourné. Qui sera capable de les protéger et de rendre les coups ?
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Quelques mots, presque rien. Des clés qui claquent sur la table. Le portemanteau qui vibre. Les talons des bottes qui giflent le sol. La porte qui libère le silence de l’indifférence. Gilles est dehors. Il respire à pleins poumons l’air pollué de sa ville. Plus rien ne lui paraît exceptionnel. Il se retrouve enfermé au milieu de gens ordinaires. L’agressivité de ceux qui le regardent lui rappelle à quel point ils sont insignifiants. À moitié en vie, délirant, perdu et avec un seul endroit où aller.
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La voix d’Émilie semblait embaumée par le dépit et l’exaspération. Son regard noyé dans un chagrin à dix mètres de profondeur. Gilles continuait de fixer sa cigarette et sa tasse sur laquelle figurait l’image de son fils alors nouveau-né. Il imaginait Durand, mort étouffé en entendant la pelle creusant le sol et la terre qui peu à peu recouvrait son corps figé par les liens et la peur. Il aurait sans doute aimé être le bourreau… ou peut-être simplement la victime. Jouir du crime ou se soulager de sa propre mort. Succomber à la folie ou accepter de se rendre à la vie. Il fallait qu’il parte de cet appartement pour retrouver les siens. Il se sentait étranger parmi les étrangers. Les liens du sang sont parfois ceux qui déchirent le peu d’amour qu’il reste en vous. Un homme ne change pas, il vieillit.
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Ce type faisait peur. Les joues creusées, des yeux injectés de sang qui laissaient ressortir des cernes couleur pourpre. Mal rasé, sale et puant l’alcool ; un clochard. À croire qu’il avait dormi dans la rue. Exténué, mort de fatigue, il n’avait plus la moindre lucidité. À plusieurs reprises, il s’était endormi sur la table, et après quelques filets de bave déposés, s’était brutalement réveillé. Il paraissait possédé, comme si un fantôme venait lui chatouiller l’oreille pour le faire sursauter.
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"Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui
est à Dieu".
Cet imposteur qui a créé le monde mais laisse le diable le diriger n’aura pas ma faveur. Je n’ai pas besoin de lui pour donner un sens à mon action. Elle est légitime. La cruauté qui l’accompagne également. N’en déplaise aux moralistes qui me jugeront comme un bourreau sadique et immoral. Je suis devenu cette bête à sept têtes et dix cornes qui monte de la mer. J’ai tout pouvoir de domination. La question n’est plus de les forcer à se soumettre, mais de punir.
Ce sentiment de justice sauvage qui m’anime est sur le point de se refermer.
Il reste une dernière étape. Demain.
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J’ai attendu ce moment si longtemps. Je suis là, partout, j’erre où tu ne peux voir. Je ne suis pas venu pour te faire souffrir, je ne suis pas venu seulement pour te tuer. Je suis venu te regarder mourir…
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Relisez vos notes, jeune homme. Maintenant, si vous le voulez bien, je souhaite partir. Ce bureau sent le renfermé. Vous avez tous besoin d’une douche et d’un bon déodorant.
— Ça, c’est dit ! Je vais demander à un des agents de faire le nécessaire. Je ne sais pas s’il faut vous dire merci d’avoir répondu à nos questions ?
— Dites simplement au revoir. Si vous n’êtes pas joli, tâchez au moins d’être poli comme dit le proverbe.
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Je m'appelle Andy, j'ai dix ans et demi. Je crois que je suis un garçon malheureux. Mais personne n'y peut rien. Personne ne peut m'aider, ni maman, ni Mouchy, ni la maitresse, ni Ben qui n'est plus là. Je vais devoir attendre d'être grand, attendre de trouver une solution au problème.
Le problème, ce n'est pas moi. Le problème, c'est Fred.

Zut, je l'entends rentrer. A bientôt, alors.

Juste une dernière chose...
Le problème, ça a toujours été Fred.
Le problème, c'est que quand Fred est ici, avec moi, je ne suis plus Andy.
Je suis "petite merde".
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Les plus faibles, même s'ils arrivent à vivre avec leur différence, la paient cash devant le mépris cruel des imbéciles heureux.
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Au fond, l'important n'est pas de savoir quelle est la réponse, l'important c'est d'éliminer la question.
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L'humanité nage dans un monde où tout est désormais sous contrôle. Seules quelques personnes conservent la tête en dehors de l'eau. Les autres survivent par respiration artificielle.
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"Cela prendra des semaines, des mois ou des années. Mais un jour je reviendrai pour toi et je te déposerai moi-même dans ton tombeau. A compter de ce jour, apprends à vivre avec la peur. Ma vengeance débute ici et maintenant. Elle porte un nom: le talion"
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Je te laisserai en liberté pour que ta démence soit ta dernière cicatrice. Une brûlure irréversible lorsque ton univers partira en fumée.
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L'éternité n'est qu'une souffrance de plus...
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