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2.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sébastien Mannheim est poète et écrivain.

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Bibliographie de Sébastien Mannheim   (1)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
La larme sur votre visage, a longtemps marqué la peine
Je n’y étais pour rien, j’en étais la victime.
Si la mort, de ses entrailles sans poids, rejoint enfin la Seine
Aux côtés de votre deuil, si c’était en une rime

Puisque vous y croyiez, à l’enfer en couleur
Je n’enlève rien au mal, n’enlève rien. Oui madame.
Mais vous y étiez, vous avez vu la lueur
Du poète disparu, celui dont on s’inspire, dont on fit un drame

Tes os ne sont plus en poussière, ils existent
Ton corps est à nouveau debout, oui tu marches
Je n’y suis pour rien. Ma prière n’était point le christ
Celui qui ressuscite, de la haut, perché sur son arche

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la femme est un ruisseau qui se déroule au fil du temps et au fil de la beauté qui l'illumine
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Poème faisant partie du second recueil

Je me souviens…



Je me souviens du passé,
D’un temps qui ne revient plus
D’une femme que j’avais oubliée
De quelques poèmes que j’avais lus.

Je me souviens de sa voix
Des mots qu’elle me disait
De son amour pour moi
Et des choses que j’oubliais

Je me souviens de ses yeux
Des regards qu’elle me portait
En regardant les cieux
Son amour me parvenait

Je me souviens des instants
Des choses partagées
Je me souviens de ces moments
Où l’on s’aimait à s’embrasser.
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Erosion, effeuillage, et altitude
Voici les charmes de la falaise
Montaison, chaleur et longitude
Les charmes de la braise

S’échappant du cratère, encore en fusion
Aussi du plus profond, à chaleur tempérée
Jouant des couleurs, des flammes en liaison
Joignant au ciel, la maladie d’un immigré

Qui sort de sa tanière, là où il vécut jadis
Voyant en un soleil, lumière et chaleur.
Pense à ces années, à ta vie en abscisse
Qui se termine aujourd’hui, par le plus grand des malheurs

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Je vois cette terre

Je vois cette terre face à moi
Et je vois cette femme dont les bras
Sont long et vieux comme une épave
Dont l’état, à chaque instant s’aggrave

Je vois cette terre inspirer et expirer
Des milliers de fois par jour, se mettre à douter
Sur son accroissement ultérieur
Elle se voit vivre, et pourtant elle se meurt

Mais nul ne le sait et ne saurait dire pourquoi
Car personne ne s’intéresse à son état
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Camille vient d’arriver chez moi. Quelle surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. En tout cas, je suis super content. Je descends maintenant l’escalier quatre à quatre pour aller la rejoindre. Je suis arrivé en bas, et je ne peux m’empêcher de la prendre dans mes bras. Je sens déjà son parfum que j’adore. Un parfum qui me rappelle, euh… vous savez, cette odeur de fleur... euh, oui la rose, c’est bien de cette fleur dont il s’agit, et d’ailleurs son visage est aussi beau qu’une fleur.
Je la fais maintenant monter les escaliers, et je la laisse passer devant, prenant la peine de lui prendre la main pour l’amener devant moi. Elle arrive maintenant à l’étage, qu’elle ne connait point encore. Je vais donc pouvoir lui faire faire la visite de mon univers, en espérant qu’elle appréciera. Et je commence bien sûr par ma chambre, que j’ai tendance à appeler « quartier général » de mon monde. C’est en effet là que sont stockés tous mes livres, mes plumes, mon encre de chine, et mes cahiers, ceux où j’écris et où je verse mes émotions, comme on verserait l’eau dans les jardinières autour de la maison. Et en entrant dans la chambre, Camille ressent toute l’atmosphère littéraire dans laquelle je me berce, jour après jour.
Et elle ne met pas longtemps à ouvrir l’étagère où sont stockés mes livres pour en choisir un, et commencer à le feuilleter. Je n’ai même pas eu le temps de voir de quel livre il s’agissait, tellement la vitesse de saisie fut importante. Je pense qu’il s’agit d’un livre de Freud, vu la couleur de la couverture et l’épaisseur du livre. Oui c’est ça, c’est bien de psychanalyse dont il s’agit. En effet, Camille s’est arrêtée sur un passage qui m’a beaucoup marqué à l’époque où je l’avais lu.
Ce livre que j’avais acheté lors d’un salon du livre, et que j’avais réussi à faire dédicacer par l’auteur, après quelques minutes d’attente devant le stand, étant arrivé après certaines personnes qui étaient encore là, à payer ce qu’elles devaient et à montrer le stylo, voulant faire comprendre à l’auteur qu’il devait leur dédicacer.
Un livre, mais pas seulement. C’était une œuvre, un message, un langage, une parole, bref, tout un tas de choses mais pas qu’un simple livre comme à l’accoutumée. Il y avait dans ce livre tout un tas d’images à découvrir à partir de mots, parfaitement employés.
En tournant la dernière page, j’étais même ému. Les larmes coulaient de mes yeux, mais elles n’avaient pas la même valeur que celles qui coulèrent après avoir quitté Camille, non. Ces larmes avaient une signification de soulagement. Un soulagement d’être passé à travers les épreuves que j’aurai dû endurer durant la lecture, car certains passages étaient vraiment difficiles. Certains passages étaient une douleur de l’esprit qui me rappelait ce que j’avais enduré plus jeune, dans l’au-delà.









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En un sourire, ô belle lune s’allumant
Elle séduit l’homme, devant elle se trouvant
Alors, prise de main, il y a l’affection.
Exprimer, prouver, aimer, le tout d’une fusion

De regards, d’yeux rêvant à la nuit
Où la femme, lentement, se déshabille.
Place alors, à la beauté d’un corps, sous les mains masculines
La caressant tendrement, l’embrassant j’imagine

Dort femme, avant que l’ange ne t’enlève
Te sublimer est son but, sa mission première
Te couronner sera la chute, d’une longue prière
D’une longue attente, devant le corps qu’elle réserve

Au chanceux t’attendant, sous un drap de lin
S’endormir, pour passer le temps, laissant sur ses mains
Le parfum, la vague, la vie entière,
D’une femme aussi belle, sublimant sa crinière.



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Poème du second recueil

D’où reviennent les morts, pour nous parler d’ici ?
Et leurs âmes et leurs corps, où vivent-ils aujourd’hui ?
Sur un lit, dans la chambre, on ne voit plus rien d’eux
Sauf là-bas, l’énergie, qui s’empare des lieux

Qui dessine en nos pieds, la silhouette défunte ?
Qui reprend après nous, nos mains et nos empreintes ?
On voyait aux fenêtres, une femme vêtue
D’un drap blanc ou d’un châle, nous étions attendus

Près des murs, chambre rouge, dans le noir des nuits
Se baladait le chat, de maitresse Lucie
Morte en 800, revenue de nulle part
Elle habite aujourd’hui, dans ce triste manoir

Qui dessine en nos murs, le visage du christ ?
Qui battu la nuit, pour y mettre son œuvre ?
Un homme, une femme, un fou, un artiste
Ce n’est pas une erreur, il s’agit d’un chef d’œuvre.






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Je l’imagine

Je l’imagine, rayonnante un soir.
Je l’imagine, faisant les trottoirs.
Elle est présente dans mon esprit

Malgré tout, elle n’existe pas
Elle est présente, cette fille
Pourtant, elle ne vivra

Pas plus longtemps que quelques jours
Dans mon âme encore et toujours.
Je l’imagine, présente dans mon cœur

Apportant chaque jour un peu plus de bonheur.
Je l’imagine, belle comme un soleil
Défiant des yeux, un train d’oseille

Finalement, l’imaginer ou l’oublier
Peut-être vaudrait-t-il mieux la laisser passer.
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Ton plumage est frais, doux et coloré
Tu es mon oiseau, je dois t’apprécier
Perché sur ta branche, tu observes au loin
Collines, montagnes, villes, et trains

Près des fleurs, aux parfums parfaits
J’entends ton cri, parvenir en une seconde
Sur tes pattes, tu es le signe d’un monde
Qui au fil du temps, devient mon espace secret

Je vois en toi, le signe d’un paradis
Où toi seul volerai, de tes ailes onctueuse
Je t’admire, je te hais, je suis alors saisi
D’un amour pour toi, m’apportant bonheur et voix amoureuse
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