Tous les jours, nous pratiquons la poésie sans le savoir. Quelquefois j'en note des bribes sur un carnet, petits morceaux d'irréalité échappés du quotidien. Dernièrement :
« Tu aurais vu comment je lui ai cloué le bec. »
« J'ai beau cliquer sur le bureau, la fenêtre ne veut pas se fermer. »
« On s'entend pas alors on crie. »
Charade :
Mon premier est un étudiant en médecine ainsi au sommet d'un amphithéâtre,
Mon second se compose des dernières lettres du journal,
Mon tout est un chant révolutionnaire.
(Victor Hugo)