À hauteur du Cirque d’hiver, la place se profila à l’horizon. L’agitation était palpable et la fébrilité gagna les rangs de la Garde, un mélange de trac et d’inquiétude car la rumeur qui parvenait à leurs oreilles détonnait avec la fête qui leur avait été promise. Des banderoles, des drapeaux rouges et noirs s’agitaient dans les brumes de chaleur que le bitume exhalait, des huées perçaient l’air touffu aux abords de la place. Sur ordre du commandant, le cortège ralentit son allure. Des badauds continuaient de saluer. On vit le président disparaître dans la berline. Le toit se referma. Seule une main présidentielle réapparut sur le côté gauche du véhicule.
Il n'y a rien de pire que de ne pas savoir, même si longtemps j'ai voulu croire le contraire ; quitte ensuite à tourner la page, si le père ne vaut rien de bon.
La troupe des ramasseurs n'était pas seule à arpenter les allées du parc. Des actifs zélés commençaient leur journée par une courte séance de training, sans s'étonner une seconde de la présence de ce vieil homme arc-bouté au milieu des grandes pelouses, la barbe au ras du sol.
L’absence a été longue et la joie des retrouvailles se lit déjà sur leur visage
L'histoire s'interrompt là, reste à imaginer une suite.