Sébastien Vastra

L'ile au trésor a du être le livre de chevet de tellement d'auteur qu'il est devenu une source intarissable d'inspiration. En voici une nouvelle adaptation par Sébastien Vastra.

Le scénario est bien, mais ne s'éloigne pas de l'histoire que l'on connait. Peu d'originalité donc; ce qui ne nous empêche pas de l'apprécier. Jim Hawkins y apparait comme un personnage attachant, on rêve avec lui de liberté et du large.

Le petit plus c'est le coté anthropomorphisme bien utilisé et les jolis dessins aux couleurs pastels.

Je continuerais bien le voyage moi, jusqu'à l'ile au trésor.

A bord de l'Hispaniola, Jim Hawkins apprend à être mousse aux cotés de Silver. le bateau vogue sur l'océan en direction de l'ile au trésor de Flint. Mais à son bord, la tension règne et la mutinerie n'est pas loin.



Sébastien Vastra continue son adaptation de l'ile au trésor avec le même talent que dans le premier opus. Si l'histoire est si célèbre qu'elle nous est connue, cette BD n'en reste pas moins des plus agréable à lire. Le scénario est bien rendu. Des moments où Jim apprend son travail de mousse, où il s'incorpore peu à peu à l'équipage, où son respect pour Silver grandit jusqu'à la trahison et à la mutinerie des pirates lorsque l'ile se profile à l'horizon. Une tension bien gérée.



Le graphisme est excellent. Les animaux utilisés comme personnages sont variés et extrêmement chouette à regarder. Cette galerie de pirates est vraiment sympa. Un anthropomorphisme bien réalisé le tout rehaussé par une belle colorisation.

Sébastien Vastra poursuit son adaptation du chef d’œuvre de Robert Louis Stevenson en bande dessinée avec ce deuxième album (« Sombres héros de la mer ») qui se révèle aussi beau et passionnant que le premier tome. Les bases de l’histoire sont posées, et tous les protagonistes sont désormais prêts à prendre la mer. Parmi eux, le jeune Hawkins est sans doute le plus anxieux, mais aussi le plus impatient : le voilà enfin en passe de vivre une véritable aventure ! A bord, la situation se révèle toutefois tendue entre les membres de l’équipage recrutés par Silver et les soldats de la marine qui exercent le commandement. Si tous sont conscients de devoir se tenir pendant la durée de la traversée, les plus avisés ont bien compris que les tensions risquent de s’exacerber une fois l’Hispaniola arrivée à destination. Surtout qu’il est question de mettre la main sur un trésor potentiellement faramineux, et que le charismatique Silver semble avoir en tête un tout autre plan que celui prévu… La bande dessinée suit les grandes lignes du roman d’origine dont les lecteurs seront ravis de revivre certains des épisodes les plus marquants : le voyage à bord de l’Hispaniola, Jim caché dans le tonneau de pommes et découvrant le double jeu de Silver, l’arrivée sur l’île et la rencontre avec Ben Gun… L’auteur prend également soin de développer les différents personnages qui possèdent des profils totalement différents. On assiste notamment à la complicité naissante entre Hawkins et le cuisinier Silver, qui décide de prendre sous son aile le jeune garçon pour qui la vie à bord d’un navire et ses désagréments représentent une nouveauté.



Les échanges entre le lionceau et son mentor sont également l’occasion pour Sébastien Vastra de nous exposer certaines des spécificités de l’époque, qu’il s’agisse de l’esclavage et de ses horreurs, on encore de la lutte hypocrite des autorités britanniques contre la piraterie. Le capitaine Roberts, l’Olonnais, Flint… : autant de grands noms évoqués par Silver et qui ne manqueront pas d’enflammer l’imagination du lecteur. Outre la qualité du scénario, on peut évidemment saluer la beauté des graphismes qui rendent véritablement hommage à l’œuvre de Stevenson. Le fait que l’auteur ait choisi de remplacer les hommes par des animaux anthropomorphes ne fait que rajouter un peu de sel à cette adaptation qui pourra ainsi sans doute toucher un plus large public (les ados semblent particulièrement réceptifs au concept). On pense évidemment à « Blacksad », non seulement parce qu’il s’agit de lions, de singes, de zèbres ou encore de poissons, mais surtout parce que, dans les deux cas, ces derniers sont représentés de manière très réaliste : à la fois très humains au niveau de leurs expressions faciales, ils n’en demeurent pas moins tout à fait conforme à leur nature animale dans leur comportement. Les scènes en mer sont également impressionnantes, et la tempête donne lieu à de magnifiques planches toutes en nuances de bleu. Il en va de même des évocations par Silver du passé glorieux des grands noms de la piraterie, à commencer par celui du capitaine Flint (un babouin aux traits marqués et à l’expression hantée) dont les rares apparitions, baignant chaque fois dans une inquiétante lumière dorée, se révèlent toujours aussi saisissantes.



Sébastien Vastra nous offre un deuxième album à la hauteur du précédent, et séduit autant par l’originalité de son scénario que par la qualité de ses dessins. Inutile de vous dire que c’est avec énormément d’impatience que j’attends la suite des aventures du lionceau Jim Hawinks ! Si vous êtes fan du roman de Stevenson, vous ne pourrez qu’apprécier l’hommage.
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Parmi les classiques de la littérature qui ne manquent pas d'adaptations de toutes sortes, on trouve sans aucun doute le célèbre « L'île au trésor » de Robert Louis Stevenson. Que ce soit au cinéma, à la télévision (la série « Black sails », notamment), en roman (Pierre Pelot propose une version SF du texte d'origine, Björn Larssson dédie un ouvrage à Long John Silver...), sans oublier bien sûr en bande dessinée (la série Long John Silver de Xavier Dorison est assez inoubliable), les personnages de Flint, du jeune Hawkins, de Billy Bones, et bien sûr de Long John Silver continuent de fasciner les lecteurs. Si toutes ces adaptations sont d'un niveau variable, celle de Sébastien Vastra vaut pour sa part incontestablement le détour. L'auteur reste dans ce premier tome très fidèle au texte initial que le découpage fait s'arrêter au moment du départ du navire Hispaniola vers l'île au trésor. Le début de l'histoire est donc parfaitement identique à l'original : le jeune Jim Hawkins aspire à prendre la mer mais doit aider la sienne à tenir l'auberge familiale. Le quotidien morne du gamin est toutefois interrompu lorsqu'un certain Billy Bones, un vieux marin bien abîmé par le temps et l'alcool, fait escale dans leur taverne. La fascination du garçon pour le forban ne fait que croître lorsqu'il apprend qu'il servait dans l'équipage du capitaine Flint, un pirate légendaire aujourd'hui décédé. Seulement ce que Billy Bones ne dit pas, c'est qu'il a profité de la mort du capitaine pour mettre la main sur la carte indiquant l'emplacement d'un formidable trésor. Trésor que ses anciens compagnons de bord entendent bien retrouver... Pas de grosses surprises au niveau de l'intrigue, donc, mais l'histoire est de toute façon suffisamment intéressante sans qu'il n'y ait besoin d'en rajouter.



L'adaptation de Sébastien Vastra est en revanche bien plus originale sur un autre aspect : la représentation des personnages. L'auteur opte en effet pour des animaux anthropomorphiques, en lieu et place des hommes, ce qui lui permet de jouer avec davantage de liberté avec ces figures emblématiques de la littérature. Toutes ont ainsi hérité d'un animal en rapport avec leur caractère ou un élément particulier de leur physique : Jim Hawkins est un fougueux lionceau, Long John Silver un singe retors, Billy Bones un morse doté de longues dents impressionnantes, le docteur Livesay un chien au visage avenant... L'auteur se plaît d'ailleurs à jouer habilement sur les mots afin de raffermir le lien entre le personnage et l'animal qui le représente, adaptant le texte en conséquence. L'idée est bonne, mais n'aurait pas eu autant d'impact sur le lecteur si les dessins n'avaient pas été aussi réussis. Particulièrement soignés, ceux-ci on un petit quelque chose qui ne sera pas sans rappeler aux amateurs de bande dessinée la célèbre série « Blacksad » (rien que ça !). On y retrouve le même soin apporté aux expressions et le même haut-degré d'anthropomorphisme qui permet tour à tour au lecteur de s'attacher à tel ou tel personnage, ou au contraire d'éprouver à son égard dégoût ou malaise. Les anciens camarades de Billy Bones sont ainsi représentés de manière fort inquiétante, qu'il s'agisse de Chien noir ou de Pew, tandis que Long John Silver se voit doter d'un regard avenant et ne se départit pas d'une expression qu'on ne peut s'empêcher de trouver sympathique, quand bien même on connaît la rouerie du personnage. L'auteur signe également de très belles grandes planches consacrées à des éléments clés du roman, qu'il s'agisse de la fameuse carte au trésor ou encore de l'histoire de Flint.



Sébastien Vastra signe avec ce premier tome des aventures de Jim Hawkins un album magnifique qui séduit avant tout par la qualité de ses graphismes mais aussi par l'astucieux remplacement des hommes en animaux. Une adaptation très recommandable, donc, que j'ai hâte de poursuivre avec la lecture du second tome.
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Une autre adaptation de l'Ile au trésor, pas original ? Pour ma part je en connais que le dessin animé la Planète au trésor (que j'aime beaucoup), alors j'avoue que pour moi ce n'est pas du vue, du revue te du réchauffer.



Cette version est très agréable. Déjà rien que pour les dessins vraiment sublimes à l'aquarelle rendant les paysages et les personnages réels et expressifs. Ces mêmes paysages qui nous font voyager et rêver, ces mêmes personnages sous les traits d'animaux variés et tellement humains.

On s'attache très facilement au jeune Hawkins, à sa mère, au Doc, à Trelawney et même au capitaine Smollet. De même qu'on redoute Chien Noir, qu'on a peur de Pew, qu'on se méfie de Bill Bones...

Et si la BD n'a pas révolutionnée l'histoire de Stevenson elle n'en reste pas moins prenante et palpitante. Surtout que je trouve que tout est bien écrit et bien amené.



Vous aurez compris, j'ai adoré ! J'ai hâte de découvrir la suite même si j'en connais les grandes lignes. D'ailleurs ça m'a donné envie de replonger dans le dessin animé. Pour me faire patienter^^

Excellente série animalière, qui nous fait voyager à bord de l'Hispaniola en compagnie du jeune mousse, Jim Hawkins, à la recherche du trésor du Capitaine Flint.

Mais si la cause est noble et conduite par Sir Trelawney, secondé par le docteur Livesay, les rumeurs de cette expédition ont déjà fait leur chemin dans les rues du port de Bristol.

Heureusement, Sir Trelawney a réussi à trouver un excellent capitaine en la personne de Smollet, un ancien de la marine royale.

Quant à l'équipage, on ne pouvait trouver plus expérimenté, grâce au maître coq Kong John Silver.

Hisser les voiles, il ne reste plus qu'à glisser sur les vagues en quête d'aventures !

C'est le dernier tome de cette merveilleuse adaptation de l'oeuvre de Stevenson. Silver révèle sa duplicité, mais en même temps il semble avoir eu un lien quasi paternel avec Hawkins. La lutte entre les officiers d'équipage et les pirates prend un tour épique avec l'attaque du fortin et l'on découvre la grotte où est caché le trésor. Cet album est graphiquement très réussi et fidèle à l'histoire et qui plus à son ambiance... Des bande dessinées de cette qualité, on en redemande.

A la vue de l'île au trésor de Flint, la mutinerie orchestrée par Silver à bord de l'hispaniolia a été rapide. Jim Hawkind et les siens ont pris refuge dans le fortin.



L'adaptation BD de l'île au trésor de Stevenson par Sébastien Vastra se termine donc avec ce 3e tome. Nous avons vécu là un beau moment d'aventure et de piraterie.

Dans ce 3e tome, sur l'île, les deux camps se lancent dans le jeu de piste laissé par Flint. Énigmes, jalons fait d'ossements, galeries souterraines pleines de pièges... vont mener jusqu'au trésor tant convoité.

Une lecture agréable agrémentée par des dessins impeccables. L'anthropomorphisme y est savamment utilisé sans se départir de l'expressivité et du mouvement. J'ai aimé aussi les décors de cette île sauvage baigné sous une très belle lumière

Dernier volume de ce magnifique triptyque qui m'aura bien fait voyager à bord de l'Hispaniola et découvrir l'île du Crâne, chère à Robert Louis Stevenson.

Une fois le pied à terre, les esprits se sont bien échauffés, et même Kong John Silver a bien eu du mal à contenir ses mutins.

Des errements qui ont permis au capitaine Smollet, à Sir Trelawney et au docteur Livesay d'organiser la défense face à ces pirates.

Mais à un contre trois, il va falloir jouer finement, à moins que la providence ne s'en mêle.

Mais l'île est maudite aussi, l'ombre du capitaine Flint semble faire partie du décors, et les surprises risquent de venir redistribuer les cartes.



Merci Sébastien Vastra pour cette magnifique série !

Voilà une bien belle adaptation de l'oeuvre de Stevenson, avec un graphisme de très grande qualité. Les représentations animales anthropomorphes sont très bien choisies et adaptées au caractère des personnages et les décors sont somptueux. Le découpage est dynamique en diable et le scénario bien respecté. On retrouve l'ambiance du roman de notre enfance.

Belle oeuvre !

l'Ile au trésor, en mode flamboyant.



Çà y est, nos aventuriers sont partis pour le nouveau monde, carte au trésor en main.

Avec bien sûr, une belle bande de pirates à bord…



Á l'image du premier opus, les dessins de Vastra sont superbes.

De même toujours, l'histoire nous surprend bien peu par son originalité, elle ne restera pas forcément dans nos mémoires.



C'est par contre très rythmé, une épopée de pirates, çà ne se refuse pas, et je lirais avec plaisir la suite !

(si elle arrive un jour, 3 ans de gestation entre les albums. Verra-t-on le 3è tome en 2021 ? Mystère...)

En passant devant cette BD regroupant les trois tomes de "Jim Hawkins" je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter.

D'abord parce que les illustrations m'ont immédiatement évoqué celles de "Blacksad".

Ensuite parce que Jim Hawkins signifie l'île au trésor, et que cette histoire de Stevenson fonctionne toujours sur nous.

Ces références impliquaient de fortes attentes : c'est bien beau de s'inspirer, encore faut-il se montrer à la hauteur !



Il faut le signaler tout de suite, Sébastien Vastra ne fait pas preuve d'une créativité débordante.

L'histoire est calquée sur "L'île au trésor" à quelques péripéties près, et le style des illustrations tellement proche de celle de Juanjo Guarnido que je suis étonnée qu'il n'y ait pas eu de problème de droits. D'autant que l'illustrateur espagnol est à peine évoqué dans les sources d'inspiration de l'auteur parmi beaucoup d'autres. Je n'ai rien contre Uderzo mais la filiation est moins évidente.



Heureusement, c'est bien fait. Très bien fait !

Mon loulou et moi nous sommes régalés à retrouver les grandes étapes du récit, et les illustrations sont magnifiques.

Vous avez envie d'évasion et d'aventure?



Alors sans hésiter, plongez dans la lecture de Jim Hawkins, magnifique roman graphique qui vous emmènera sur les flots à la recherche du trésor du Capitaine Flint, "diable des mers", ayant disparu sans dévoiler où il avait caché son butin.



Tout commence le jour où un vieux loup de mer, le capitaine Bill Bones, arrive avec son coffre dans l'auberge tenue par les parents de Jim Hawkins, un jeune adolescent rêvant d'aventure. En travaillant à l'auberge, tous les jours, Jim suit les histoires incroyables que Bones raconte, l'esprit embrumé par le rhum.



Ses récits de pirates, de trahisons, de trésors et de personnages inquiétants le font rêver et les confidences que le vieux Bones va lui faire changeront sa vie à tout jamais!



Ce récit inspiré des écrits de Stevenson est un régal!



Nous voguons sur les flots à bord de l'Hispaniola, à la recherche d'un des plus grands trésors jamais caché, en compagnie d'une bande de personnages tous plus atypique les uns que les autres.



L'anthropomorphisme utilisé pour donner vie aux personnages est très réussi et participe avec succès au dépaysement. On adore la compagnie de ces aventuriers au physique détonnant et inquiétant: gorille, loup, aigle, requin... Ils sont tous plus impressionnants les uns que les autres.



Les graphismes nous transportent dans un exotisme incroyable et on se laisse embarquer dès les premières pages, curieux de voir où les nombreux rebondissements vont nous mener!



Les couleurs choisies pour les paysages plongent le lecteur directement dans une atmosphère de mystère et de complot, où le danger et la violence sont sous-jacents.



Je me suis sentie complètement immergée dans cette histoire hors norme et j'ai passé un excellent moment, bercée par les flots, tourmentée par les divers coups de théâtre et grisée par l'aventure!



Un magnifique moment de lecture et d'évasion que je vous recommande chaudement!


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C'est vraiment un belle adaptation de l'oeuvre de Stevenson, avec des graphisme qui donnent un côté épique à cette oeuvre, des personnages zoomorphes très bien imaginés, avec des traits correspondant bien aux caractères. L'ambiance de l'oeuvre est très bien respectée., tout comme le scénario original. On retrouve avec grand plaisir cette histoire qui a bercé notre enfance.

Nouvelle découverte dans les adaptations de l’île au trésor:

les personnages sont tous des animaux. J'imagine bien les discussions pour choisir quel animal pour représenter untel ou untel. J'ai vraiment apprécié ce travail et ai trouvé les illustrations et interprétations judicieuses. De plus, si cette adaptation est, à mon avis, assez mature et sombre dans le dessin (influence de la saga Long John Silver ? ) ce qui rajoute de la noirceur qui m'a également plu.

Vite, la suite dès qu'il me sera possible de la lire !

l'Ile au trésor, style "blacksad".



Le chef d'oeuvre de Stevenson, revisité à la sauce anthropomorphe.

Jim est jeune, et rêve d'aventure. L'arrivée d'un marin ayant bourlingué sur toutes les mers du globe, et qui s'installe à l'auberge familiale, va bouleverser sa vie...



Un opus très plaisant visuellement, bien rythmé.

On regrettera simplement le manque d'originalité, une histoire vue et revue à de nombreuses reprises.



Pour les dernières adaptations, si "Long John Silver", surprenante et royale suite imaginée par Dorison et Lauffray, apportait un vrai supplément d'âme, si la version de Chauvel et Simon était ciblée sur un public plutôt jeune, on peine à définir ce qu'apporte de plus cette version.

Bien faite, certes, mais plutôt trop classique pour rester dans les mémoires.

J'avoue en avoir un peu trop soupé de L'île aux trésors de Robert Louis Stevenson beaucoup trop maintes fois adapté que ce soit au cinéma ou en bande dessinée notamment avec Long John Silver.



Malgré cette exaspération, il fait reconnaître que cette version mi-animalière est tout à fait réussie que cela soit dans la narration, le découpage ou la qualité du graphisme. L'auteur reste pourtant assez prêt de la version originelle sans aller dans toutes les fantaisies du genre.



L'originalité vient du côté anthropomorphique souvent utilisé en bande dessinée depuis le succès d'un certain Maus. Par ailleurs, le dessin assez soigné concourt à une bonne prise en main de ce roman d'aventure. C'est à la fois astucieux et magnifique au niveau du rendu.



Bref, c'est recommandable.

Ce deuxième tome réussit un bel exploit, il est, à mon sens, encore meilleur que le premier et la tâche n'était pas simple.

Le décor était déjà bien planté, mais là, après des semaines en mer, et son lot de péripéties, l'île du trésor de Flint est en vue.

Les esprits s'échauffent donc tout naturellement au sein de l'équipage de l'Hispaniola, en grande partie constitué des anciens pirates du... capitaine Flint en personne.

Kong John Silver va-t-il arriver à les contenir avant que la poudre ne parle ? Rien n'est moins sûr...

Jim Hawkins rêve d'aventures. L'océan lui tend les bras. Et lorsque le vieux Billy Bones vient mourir dans l'auberge familiale, sa vie va basculer. Tout le monde le sait, ce vieux loup de mer a caché son trésor quelque part. La carte retrouvée dans son coffre en est la preuve. La chasse au trésor peut commencer.



Mais si Jim ne désire pas tellement être riche, d'autres ne pensent qu'à ça. Le voyage vers cette île mystérieuse ne va pas être de tout repos. Et uen fois débarqué, reste à trouver l'emplacement du fameux trésor tout en empêchant d'autres, mal intentionnés, de le trouver plus rapidement.



Sébastien Vastra réalise une adaptation fidèle du roman de Robert Louis Stevenson. Fidèle et audacieuse. Il choisit en effet de donner à cette aventure célèbre un visage animal. Un véritable zoo pirate qui fait souffler sur ce récit un tourbillon d'aventures épique et emballant.



Impossible de résister à ces gueules sauvages brossées par le pinceau de l'artiste. Expressif et dynamique, le dessin nous ramène en enfance en nous plongeant dans le plus beau récit d'aventures qui soit, la mythique quête de l'île au trésor.



Pour moi qui n'avais jamais lu "Jim Hawkins", cette intégrale (accompagnée d'un cahier graphique et d'un ex-libris) arrive à point nommé ! 3 volumes regroupés et une histoire complète qui se dévore sans modération. A la vôtre !

Je n’étais pas très motivée pour livre cette bande-dessinée parce que j’ai conservé un très mauvais souvenir du roman l’île au trésor, du moins de la version jeunesse que j’ai lue. Finalement, je me suis forcée à l’ouvrir et ce fut une surprise de taille.



Tout le monde connaît l’histoire : Jim Hawkins aide sa mère à tenir l’auberge de l’amiral Benbow. Le jeune homme rêve de devenir matelot. Un jour, le capitaine Bill Bones prend une chambre, il y reste des semaines ou des mois, on ne sait pas trop. Il traîne les ennuis derrière lui : d’abord, Chien noir l’attaque, puis le terrifiant Pew lui amène la tache noire.

Bones meurt peu après, Jim et sa mère fouillent sa malle pour rembourser les frais de séjour du défunt et le héros prend un paquet, ils parviennent à se lettre à l’abri avant que les pirates ne débarquent pour faire la peau au capitaine.

Jim décide d’emmener le mystérieux paquet au docteur Livesay… ensemble, ils découvrent une carte au trésor et avec le magistrat Trelawney, les voici qui rassemblent un équipage afin de partir à la recherche du trésor du capitaine Flint.



Je ne m’attendais pas à ce que le récit soit si sombre. Il est semblable à mes souvenirs d’enfant lorsque je regardais le dessin-animé l’île au trésor ou les téléfilms du même nom. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Certaines scènes m’ont scotchée, notamment l’apparition de Pew que je trouve effrayant à souhait.



En ce qui concerne les personnages : habituellement, Jim Hawkins m’énerve. Peut-être parce qu’il est trop naïf et accorde trop facilement sa confiance, à la limite du petit toutou. Pas cette fois ! Je l’ai trouvé sympathique dans ce premier tome.

Les autres protagonistes passent bien. Je suis toujours partagée pour Livesay, d’un côté je l’apprécie, de l’autre je m’en méfie. J’aime bien Trelawney malgré qu’il soit un bavard patenté. Quant à John Silver, j’ai beau savoir que c’est un enfoiré fini, je ne peux pas m’empêcher de m’y attacher.



Les dessins sont superbes : les visages animaliers des personnages sont expressifs. Et les décors sont tout aussi réussis, j’ai aimé me perdre dans les détails. Les couleurs, dans les teintes sépia, se marient à merveille avec l’atmosphère. Je me suis laissée du temps pour détailler les planches et c’était un plaisir.

Et à la fin, on a droit à quelques pages d’illustrations, pour nous donner envie de découvrir les prochains.



C’est un coup de cœur pour ce premier tome.
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