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Citations de Serge Brussolo (1346)


Il dut s'avouer toutefois que l'armoire écarlate trônant au centre de la salle dégageait une étrange impression de force. On la devinait d'une inertie de pachyderme, d'une solidité d’écueil qu'aucune tempête ne déracinera jamais. On discernait en elle les signes distinctifs de la lignée des coffres-forts inviolables.
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— Ma petite chérie, lui avait murmuré le prof de création littéraire, l’Amazing Diet, c’est comme la pilule. Jusqu’à présent tu pouvais faire l’amour sans courir le risque de te retrouver enceinte, aujourd’hui tu vas pouvoir dévorer sans grossir. C’est ça, une femme vraiment libérée.
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Un jour ou l'autre vous serez violée, c'est inévitable lorsqu'une femme est mêlée à un conflit. Dites-vous bien qu'on ne meurt pas de ça. L'important c'est de survivre. De survivre à tous les préjudices. Celui-ci est mineur puisqu'il ne vous arrachera ni un bras ni une jambe. Vous avez choisi d'être soldat, cela implique que vous avez tacitement accepté d'être blessée à de multiples reprises. Pensez que ce qui est entré en vous est comparable à une balle, à un éclat d'obus. On vous l'a ôté de la même façon qu'un chirurgien de campagne vous sort un morceau de plomb du ventre. Considérez le viol comme une blessure légère. Une égratignure. Toute blessure qui ne vous empêche pas de tenir correctement un fusil doit être considérée comme bénigne. Vu ?
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Allez donc vous laver le cul avec votre thé ! gronda Adam. J'ai toujours eu horreur de cette pisse de bonne sœur !
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Les humains n'avaient pas de flair, c'étaient des bons à rien, de la viande ; de la viande qui parlait tout le temps.
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David, jeune homme mystifié par le monde de l'édition, se retrouve sans abri dans un Los Angeles divisé en deux mondes que tout oppose. Ceux du bitume et de l'asphalte devenus les proies de la faim, de la soif et de la violence urbaine vivent en effet dans les marges d'une société aisée qui se retranche derrière des buildings de verre et d'acier inaccessibles. Aidé par Ziggy, un jeune surfeur déchu, David survit tant bien que mal sans perspective d'avenir jusqu'au jour où il est amené à quitter la rue pour partir à la conquête des toits où la vie est réputée plus sûre sans toutefois être dénuée d'obstacles. Et le premier d'entre eux que David devra affronter est assurément sa peur du vide mais la détermination et la fougue de Ziggy lui permettront de dépasser ses peurs primaires pour se rapprocher plus assurément de l'homme brave et responsable qu'il se doit d'être pour évoluer et construire sa destinée. Inclus dans un gang de jeunes gens maîtres du territoire sur lequel ils ont posé les pieds, David et Ziggy connaissent dès lors une existence plus sereine, plus proche des horizons célestes et loin du macadam sur lequel ils ont frôlé la mort à de multiples reprises. Cependant, là-haut, la guerre des gangs fait rage et David et Ziggy se rendent bien vite compte qu'ils ont été recrutés pour jouer un rôle déterminant pour mettre un terme à ces conflits et c'est au péril de leur vie qu'ils se retrouvent condamnés à affronter le terrible Chien de minuit.

Dans ce très court roman d'anticipation, Brussolo esquisse le visage d'une ville américaine gangrenée par une soif du matérialisme alimentant les inégalités sociales entre les classes aisées et les pauvres. Le parcours de David, qui possède toutes les caractéristiques du anti-héros, ressemble à celui d'un roman initiatique et c'est avec plaisir et angoisse que nous suivons son évolution au fil des pages. Les personnages secondaires sont hauts en couleur et nous fascinent par la part de mystère qui nous empêche de savoir immédiatement s'ils sont foncièrement bienveillants ou malfaisants envers David. Ainsi, Ziggy nous intrigue par ces deux visages. Tour à tour mentor faisant preuve de sagesse et dont les bons conseils sont toujours à prendre et jeune homme perturbé traquant la femme parfaite pour l'assassiner, on ne sait, à l'instar de David, si on peut lui faire confiance. L'intrigue reste simple mais elle est efficace et le roman se lit incroyablement vite, en raison de sa brièveté et de sa faculté à nous inciter à tourner la page pour connaître la suite. Le seul regret subsiste dans la peinture trop rapide du Chien de minuit, personnage saisissant qui reste trop mystérieux et que l'on aurait souhaité plus complexe, plus développé. C'est toutefois un bon roman que je ne peux que conseiller tant il est intéressant et agréable à lire.
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David, jeune homme mystifié par le monde de l'édition, se retrouve sans abri dans un Los Angeles divisé en deux mondes que tout oppose. Ceux du bitume et de l'asphalte devenus les proies de la faim, de la soif et de la violence urbaine vivent en effet dans les marges d'une société aisée qui se retranche derrière des buildings de verre et d'acier inaccessibles. Aidé par Ziggy, un jeune surfeur déchu, David survit tant bien que mal sans perspective d'avenir jusqu'au jour où il est amené à quitter la rue pour partir à la conquête des toits où la vie est réputée plus sûre sans toutefois être dénuée d'obstacles. Et le premier d'entre eux que David devra affronter est assurément sa peur du vide mais la détermination et la fougue de Ziggy lui permettront de dépasser ses peurs primaires pour se rapprocher plus assurément de l'homme brave et responsable qu'il se doit d'être pour évoluer et construire sa destinée. Inclus dans un gang de jeunes gens maîtres du territoire sur lequel ils ont posé les pieds, David et Ziggy connaissent dès lors une existence plus sereine, plus proche des horizons célestes et loin du macadam sur lequel ils ont frôlé la mort à de multiples reprises. Cependant, là-haut, la guerre des gangs fait rage et David et Ziggy se rendent bien vite compte qu'ils ont été recrutés pour jouer un rôle déterminant pour mettre un terme à ces conflits et c'est au péril de leur vie qu'ils se retrouvent condamnés à affronter le terrible Chien de minuit.

Dans ce très court roman d'anticipation, Brussolo esquisse le visage d'une ville américaine gangrenée par une soif du matérialisme alimentant les inégalités sociales entre les classes aisées et les pauvres. Le parcours de David, qui possède toutes les caractéristiques du anti-héros, ressemble à celui d'un roman initiatique et c'est avec plaisir et angoisse que nous suivons son évolution au fil des pages. Les personnages secondaires sont hauts en couleur et nous fascinent par la part de mystère qui nous empêche de savoir immédiatement s'ils sont foncièrement bienveillants ou malfaisants envers David. Ainsi, Ziggy nous intrigue par ces deux visages. Tour à tour mentor faisant preuve de sagesse et dont les bons conseils sont toujours à prendre et jeune homme perturbé traquant la femme parfaite pour l'assassiner, on ne sait, à l'instar de David, si on peut lui faire confiance. L'intrigue reste simple mais elle est efficace et le roman se lit incroyablement vite, en raison de sa brièveté et de sa faculté à nous inciter à tourner la page pour connaître la suite. Le seul regret subsiste dans la peinture trop rapide du Chien de minuit, personnage saisissant qui reste trop mystérieux et que l'on aurait souhaité plus complexe, plus développé. C'est toutefois un bon roman que je ne peux que conseiller tant il est intéressant et agréable à lire.
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Les vieux ouvriers prétendaient qu'en réalité les paravents avaient longtemps servi à dissimuler les débauches du maître, et que c'était le foutre et non l'amidon qui raidissait la toile jaunâtre tendue sur leurs cadres.
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Les squelettes ont toujours froid, souffla Shagan, ils ne rêvent que de se procurer une nouvelle enveloppe. S'ils nous aperçoivent ils nous arracheront les muscles pour s'en faire un costume.
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un brocanteur du port vendait une paire de gants de cuir ayant appartenu à un pirate-écorcheur, chaque doigt était en fait formé d'une peau de pénis soigneusement tannée et dont le prépuce avait été cousu à son extrémité...
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Une silhouette monstrueuse courait entre les dunes aplaties, à la lisère de la lande. A contre-jour, dans la lumière rouge du soleil mourant, on avait l'impression de voir s'approcher un géant à quatre bras, et dont le ventre s'ornait de pesantes mamelles, rebondissant au rythme de sa course. L'être mesurait trois mètre de haut, et chacun de ses pas laissaient une profonde empreinte dans la terre sablonneuse du chemin.
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La mode était aux hommes ouvertement violents et dangereux, Al Capone, Bugsy Siegel… Les femmes les adoraient.
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Un faux duel c’est comme un coït interrompu, ça vous laisse frustré.
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Elle fait penser à ces fleurs exotiques dont le parfum, trop capiteux, finit par donner la nausée.
Elle est là, sur l’écran, belle… et déjà décomposée, incapable de se mouvoir comme le ferait une femme vivante. On dirait une noyée essayant de voyager incognito aux pays des humains.
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« Pas de panique ! intervint Nazdrava. Ce sont de simples dessins. Des dessins mobiles… une sorte de papier peint évolutif si vous préférez. Tout ce que vous verrez ici est constitué de nanoparticules en mouvement. »

Il n’y avait ni ascenseur ni escalier. On grimpait dans les étages par des pans inclinés semblables à ceux utilisés par les Égyptiens lors de la construction des pyramides.

« Ça pourrait signifier que les créatures qui vivaient là n’avaient pas de jambes, grogna Akenôn, et qu’elles rampaient à la façon des limaces. Voilà qui expliquerait ces courbes molles, cette absence d’angles droits, de rectitude. C’est un monde mou, affaissé… Un monde d’invertébrés.

— Allons ! souffla David, gardons-nous des conclusions hâtives. Attendons de voir le reste. »
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Ce furent les miaulements qui réveillèrent Anouna.
Les miaulements chats, et l'odeur du sang.
D'instinct, dans les brumes du sommeil, elle sut qu'on attaquait la caravane à la faveur des ténèbres. Elle demeura figée sur sa natte, emmitouflée dans la couverture qui la protégeait fort mal du froid glacial de la nuit du désert. Sa première réaction fut l'incrédulité, et elle essaya de se convaincre qu'elle rêvait. Pourquoi s'en prenait-on à eux alors que les chameaux ne transportaient que des chats dans des paniers ? Une centaine de félins aux prêtres zélateurs de la déesse Bastet à Boukaris ? C'était absurde. Généralement, les pillards convoitaient des marchandises autrement plus précieuses.
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Il était comme les autres: une bête de troupeau s'extasiant sur l'architecture de l'abattoir vers lequel on la pousse...
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Une interrogation poignante lui déchirait la poitrine, l'amenant au bord de la panique : fils d'un couple de marionnettes, connaitrait-il un jour le secret de la vraie vie ?
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Je déteste les mômes, ça pisse, ça chie, ça dégueule ! Ca se vide par tous les bouts ! C’est mou, ça me donne envie de taper dedans dès que j’en vois un…

(Naufrage sur une chaise électrique)
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Le temps avait passé, si vite, trop vite, comme toujours passe le temps dès qu’on cesse d’avoir l’oeil sur lui.
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