AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Serge Ernst (144)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Zita, petite fille d'origine marocaine, ne vit pas comme la plupart des enfants de son âge chez ses parents mais à l'hôpital Le Goff. Déjà 9 ans qu'elle arpente les couloirs, 9 ans qu'elle occupe la chambre 612. Atteinte d'une sorte de leucémie, Boule à zéro comme on la surnomme, les différents traitements n'ayant pas épargné sa tignasse, n'en perd pas pour autant sa bonne humeur et sa joie de vivre qui anime les couloirs de cet étage. Même si parfois, le fait qu'on la prenne pour un garçon ne l'enchante pas. Aujourd'hui, c'est un peu la cohue. En effet, Boule à zéro va fêter son anniversaire dans la salle Yakari. Sans gêne (elle se sent un peu chez elle, quand même!), elle emprunte l'imprimante des infirmières pour tirer les cartons d'invitation. Aussitôt, elle sillonne l'étage à la recherche de ses invités pour le leur remettre. C'est ainsi qu'elle distribue aussi bien aux petits vieux, "Happy papy" ou "90 % coton", qu'à ses amis "Wilfrite", "Puzzle" ou "Made in China" ou qu'au personnel soignant. Malgré son air enjoué et gai, la jeune fille souffre terriblement de l'absence de sa maman. Elle ne vient plus la voir et ses appels téléphoniques sont trop rares. Et Boule à zéro fait des malaises dès qu'elle ressent profondément ce manque d'amour...



Evidemment, Zidrou et Ernst n'ont pas opté pour un sujet des plus joyeux. Des enfants à l'hôpital, tête rasée, subissant toutes sortes de traitements, y'a mieux pour nous divertir... Et pourtant... Le scénario est habilement mené, les dialogues sont percutants (notamment lorsque Zita écrit une lettre à Madame La Mort ou lorsqu'elle affuble ses amis ou le personnel de petits surnoms bien vus), le ton est subtil et Boule à zéro a le don de nous émouvoir et de nous faire sourire. Ce sujet douloureux est traité de façon subtile et sans larmoiement ce qui fait que ce premier opus est aussi bien destiné aux parents qu'aux enfants. Les situations prêtent à sourire même si certains sujets plus graves sont abordés tels que le manque d'amour maternel ou le racisme. Les planches de Ernst collent parfaitement à cette ambiance, un coup de crayon tout en rondeur et des couleurs pastel.

Un album qui trouverait sa place dans les salles d'attente des hôpitaux...



Boule à zéro, Petit coeur chômeur... Joli coeur...
Commenter  J’apprécie          420
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Suite à une preview des plus intéressantes, je me suis plongé dans cette nouvelle série, Boule à Zéro, clairement axée sur la maladie, l’enfance et l’acceptation de l’un par l’autre. Mon verdict est clair et simple : c’est une magnifique initiative que cette bande dessinée où l’humour, l’émotion et le vivre ensemble sont abordés par le bon bout de la lorgnette.

Zidrou nous livre un scénario des plus touchants et Serge Ernst l’accompagne de ses dessins ronds et tout mignons. L’accroche est tellement extraordinaire que la première partie apparaît comme quasiment parfaite. Zita est mignonne comme tout, on la comprend, on a envie de lui faire un câlin et de lui dire que tout va bien se passer, même si elle est bien plus lucide que n’importe qui sur son état et sur celui de ses connaissances à l’hôpital, qui est devenu sa vraie maison. La deuxième moitié de cette quarantaine de pages refond un peu les thèmes et les gags déjà abordés dans la première, ce qui est un peu dommage quand même et la fin est prévisible, mais le charme n’est pas rompu pour autant et l’ensemble se révèle être une très bonne surprise de cette année 2012, selon moi, au moins du point de vue de l’originalité du contenu. C’est d’ailleurs cela qui motive les cinq étoiles que je lui ai attribuées.

Une dernière remarque pour finir : merci aux éditions Bamboo d’avoir publié cette histoire originale et d’avoir tout fait pour qu’on la remarque (ça a marché pour moi !) et ce n’était sûrement pas simple devant les mastodontes des éditeurs de bande dessinée.



Commenter  J’apprécie          410
Boule à zéro, tome 4 : Madame La Mort

Dans les cuisines de l'hôpital La Gaufre, le chef Bocuse s'active. En effet, plus de 400 couverts sont à préparer pour ce midi. Il ne manque pas de rappeler à l'ordre ses deux commis et leur dit de faire attention car la directrice arrive. En fait, de directrice, il ne s'agit que de Zita, dit Boule à Zéro, qui vient faire son petit tour d'inspection en trottinette. Une halte chez Paco, le marchand de journaux mais surtout de bonbons et la revoilà dans sa chambre. Evelyne, son amie et voisine de chambre, est encore dans son lit. Apparemment, il n'y a pas de séance de protonthérapie aujourd'hui. Et pour cause, au même moment, sa maman se trouve dans le bureau du docteur et il n'a pas de bonnes nouvelles. Sa tumeur au cerveau augmente malgré les soins apportés et la jeune fille doit subir une opération dans trois jours...



Revoilà Zita, presque en pleine forme! Toujours de bonne humeur, enjouée et toujours partante pour faire des bêtises! Mais, voilà, son amie Evelyne doit subir une importante opération aussi décide-t-elle de la soutenir et de lui remonter le moral. L'on a plaisir à revoir de nouveau Zita dans ces couloirs blancs. Zidrou réussit encore à nous émouvoir avec ce quatrième volet qui se veut plus touchant et plus grave que les précédents. Il mêle à la fois joie et tristesse et traite habilement d'un sujet délicat, à savoir les enfants dans les hôpitaux, sans pathos mais avec justesse. Le dessin de Ernst tout en rondeur et les couleurs assez froides collent à cette ambiance.



A noter que 2000 albums ont été distribués aux enfants atteints de cancer ou de leucémie, en France et en Belgique.



Boule à zéro et une Madame La mort pas très gentille...
Commenter  J’apprécie          390
Boule à zéro, tome 3 : Docteur Zita

Zita déambule dans les couloirs à bord d'un tout nouveau modèle d'ambulance agréé par la ministère de la santé autrement dit une trottinette. Avec, en plus, un joli gyrophare bleu vissé sur la tête! De quoi donner de la vie et des sourires dans cet hôpital qui en a bien besoin. En effet, sa voisine de chambre se rend compte qu'elle commence à perdre plein de cheveux. Des poignées entières, dues à l'effet de la chimio. Madame "90° coton" vient d'être admise aux soins intensifs pour cause d'infarctus. Supermalade, rencontré dans l'ascenseur, va subir une ponction lombaire. Pour couronner le tout, le nouveau-né a un bec de lièvre... Pas réjouissant tout ça... Et pourtant, les sourires s'affichent, de bonnes nouvelles arrivent et Zita est toujours là pour remonter le moral des troupes!



Un troisième opus tout aussi touchant et empli d'humanité que les autres. La petite Zita, alias Boule à zéro, n'a rien perdu de son sens de l'humour et de sa verve. Cette fois, elle enfile carrément sa blouse blanche pour faire sa tournée des chambres. Pour qui a un petit coup de blues, elle est toujours là pour trouver les mots réconfortants et redonner le sourire. Zidrou réussit haut la main son pari de traiter un sujet aussi sensible. L'on est confronté de plein fouet à la maladie, aux traitements inhérents et à la mort. Le dessin de Ernst se prête parfaitement pour attirer l'oeil aussi bien des adultes que des enfants.



A noter 8 pages supplémentaires intitulées "La gazette de Zita" avec témoignages d'enfants malades, un conte de Mama Kigali et un dossier sur le cancer.



Boule à zéro, Docteur Zita reçoit tous les jours...
Commenter  J’apprécie          360
Boule à zéro, tome 2 : Le gang des crocodiles

Monsieur Granville se rend comme d'habitude dans la petite salle de sport pour dispenser son cours de gymnastique aux malades. Mais, aujourd'hui vendredi, il trouve la salle vide. Et pour cause: Mama Kigali vient leur rendre visite et leur conter une petite légende africaine. Tout le monde se réjouit de pouvoir assister à cette séance, que ce soit Zita, qui vient de fêter son 13ième anniversaire, Happy Papy ou bien encore le personnel soignant. Ce jour-là, elle vient leur narrer l'histoire de Zé, petite fille du peuple Bamalis, courageuse et intrépide. Orpheline, elle vit avec sa vieille grand-mère. C'est dans cette contrée africaine que vit également Mushangu, le terrible crocodile dont le bout de la queue était rouge. Mystérieusement, le petite fille tombe malade. Même le vieux sorcier du village ne trouve pas d'explication et encore moins un remède. Mais, selon une vieille légende bamalie, toute personne qui toucherait la queue du crocodile serait guérie. Zé aura-t-elle le courage de le faire?



Bienvenue à "La Gaufre" où Zita, fidèle au poste depuis 9 ans, sait nous accueillir comme personne. Toujours malade, cela ne l'empêche pas d'être de bonne humeur, de faire rire ses amis ou le personnel. Cette légende racontée par Mama Kigali pourrait bien donner des idées à cette bande d'estropiés. Zidrou, cette fois encore, ne s'apitoie nullement sur ces enfants malades. Bien au contraire, il leur donne un véritable souffle et leur courage et leur joie de vivre pourraient bien être contagieux. La grande force de cet album réside dans la justesse du propos, la tendresse et l'humour qui en résultent. Les personnages sont tous attachants, de part leur sensibilité et leur gentillesse. Le dessin d'Ernst, tout en légèreté, et les couleurs pétillantes siéent aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

Des aventures qui ne s'essoufflent pas... Rendez-vous pris avec Docteur Zita...



Boule à zéro, Le gang des crocodiles... j'adhère...
Commenter  J’apprécie          360
Boule à zéro, tome 3 : Docteur Zita

Zita, la (trop) petite leucémique de treize ans au crâne chauve et qui vit depuis neuf ans à l'hôpital "La Gaufre" à droit à un avancement ! (Non, hélas non...la mort la tient toujours dans sa ligne de mire...), deux "promotions" l'attendent en réalité, elles s'appellent "amitié" et "reconnaissance".

La mère de la camarade de chambre de Zita, immuablement égocentrique, odieuse et raciste, essaie d'imposer sa volonté à sa fille Evelyne, atteinte d'un tumeur au cerveau, mais les deux filles malades savent lui tenir tête (Ouais !!)

Par contre, mademoiselle Germaine, cliché parfaite de la vieille institutrice célibataire... nous quitte... c'est triste... enfin... jusqu'à son enterrement ! Si, au cimetière, vous ne pleurez pas...de rire !... c'est que vous êtes sans cœur.



Ernst et Zidrou ont gagné une fois de plus le pari de savoir aborder un sujet douloureux et préoccupant, avec humour et finesse...



(Un dossier de six pages sur le cancer infantile clôt la BD.)
Commenter  J’apprécie          350
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Zita se bat depuis neuf ans contre une leucémie, et depuis quelques temps son cœur lui joue aussi des tours. Sa maison, c'est l'hôpital " la gaufre " et son surnom c'est Boule à Zéro, eut égard à son petit crane malmené par les séances de chimiothérapie qu'elle préfère raser complètement. Samedi, elle a treize ans et elle a bien envie de fêter ça, alors elle parcourt les étages, lançant des invitations. Tout le monde sera le bienvenu, sauf peut-être Évelyne, sa voisine de chambre. Mais ce qu'elle espère plus que tout, c'est la présence de sa mère. Elle qui ne vient jamais en ces lieux, ça lui fait trop mal...

Mon avis : Je tiens tout d'abord à remercier la dernière édition de Masse Critique et les éditions Bamboo pour cette belle découverte que je partage avec vous aujourd'hui. Bien sûr, je m'étais portée volontaire pour recevoir cet album et le chroniquer, mais cela expose aussi au risque d'une éventuelle déception. Ici, nous sommes loin du compte. Cette bande dessinée, qui traite d'un sujet délicat et douloureux s'il en est, est empreinte d'émotions sans jamais tomber dans le piège du larmoyant, grâce à l'humour, la tendresse et l'espoir... Peut-être est-ce dû au fait qu'elle utilise le regard d'un enfant, sur lui-même, les autres et les événements. Elle est comme un message pour tous les malades mais aussi pour leurs familles que la maladie n'épargne pas non plus et qui se retrouvent souvent bien dépourvues et impuissantes... Elle dit tout fort, comme Zita, que tout le monde a besoin d'amour... sinon le cœur tombe en panne et la maladie gagne du terrain ! J'en veux pour preuve, ces malaises que Zita fait parfois, et qui sont l'expression de son manque : en effet, sa mère vient peu la voir, sous prétexte que ça lui fait trop mal de voir sa fille confrontée à la maladie. Elle parvient à susciter de façon admirable nombre d'émotions et de réflexions. Cet album fait montre de beaucoup de simplicité et de fraîcheur et il emploie des mots justes pour parler des maladies graves. Les dessins sont classiques, les couleurs pastel, les personnages représentent un véritable microcosme du milieu hospitalier. A noter, un découpage des planches en vignettes également classique, avec en haut les pensées de Zita qui s'adresse à la mort.

En conclusion, je peux dire qu'il s'agit d'une belle réussite pour un sujet aussi troublant et qu'il me tarde de voir paraître le second volume, prévu pour janvier 2013.

Avant d’en terminer avec ma chronique, j’ai envie de vous faire partager la dédicace de l’auteur, Serge Ernst :

« Je dédie cet album à toutes les Marine du monde.

Marine est la fille de mon ami Raymond.

En 1983, à l’âge de 4 ans, elle s’est battue contre un cancer.

Aujourd’hui, elle a 32 ans, elle est dynamique, belle, mariée

et se porte à merveille…

Je voudrais que cet album soit un message d’espoir

pour toutes les personnes concernées par cette maladie. »

Et parce que certaines causes me tiennent particulièrement à cœur, je vous communique une information :

« 2000 BD POUR LES ENFANTS ATTEINTS DU CANCER »

En janvier 2011, en vue de préparer sa documentation pour l’album Boule à zéro, Serge Ernst a l’autorisation de visiter le service oncologique de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse.

En voyant ces enfants atteints de cancer, de leucémie, il a l’idée de faire offrir la BD aux 2000 enfants hospitalisés en France et en Belgique touchés par ces maladies.

Bomboo édition, partenaire de l’opération, s’engage pour chaque BD offerte à en offrir une supplémentaire. Plusieurs associations répondent présentes pour monter ce projet et de nombreux donateurs privés se joignent à l’opération qui, finalement, est un succès avec plus de 2000 BD distribuées.

Si vous voulez en savoir plus, ou si vous souhaitez participer à cette opération, rendez-vous sur

www.2000BD.org

Public : Bande dessinée jeunesse qui ne manquera pas d'interpeler également les adultes.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteur, Serge Ernst, vous pouvez suivre cette adresse :

http://ernst-serge.blogspot.fr/

Vous y trouverez d'ailleurs un lien pour vous rendre sur son site.

Commenter  J’apprécie          190
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Voila une bande dessinée sur un sujet pas forcément simple à aborder, la maladie grave chez les enfants. Ici, Zidrou et Ernst s’en sortent très bien.



Boule à zéro est une petite fille malade et malade depuis longtemps, elle le dit elle-même l’hôpital est sa maison, ses pensionnaires et employés sont sa famille. Il s’agit donc d’un récit sur la maladie, sur la vie à l’hôpital et sur les relations pas toujours facile avec ses proches, les membres de sa famille. La maladie d’un enfant est une épreuve pour tous et qui peut épuiser bien des bonnes volontés, bien souvent chacun est poussé dans ces derniers retranchements. C’est ce qui en fait un sujet si difficile à traiter



Malgré cela, la bande dessinée réussie à rester drôle et légère sans pour autant passer à coté du sujet. Boule à zéro souhaite organiser un fête pour son anniversaire, bien sur, ce sera à l’hôpital, mais la petite fille veut tout de même une vraie fête et pour cela elle invite tous ses amis hospitalisés et le personnel. Touchés par cette attention, ils vont s’allier pour lui faire une belle surprise.Cette BD est drôle et touchante, et sans cacher les difficultés liées à la maladie et à la vie à l’hôpital, les auteurs évitent l’écueil des larmes faciles. Je la conseille donc largement à partir de 8 ou 9 ans, et juste que l’âge adulte.



A noter, le tome 2 devrait sortir en janvier 2013.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          170
Boule à zéro, tome 2 : Le gang des crocodiles

Zita vient de fêter ses treize ans à l'hôpital. Toujours fan d'oursons en gélatine, et toujours aussi pêchue, directe et attachante. Elle reste (bien) entourée des mêmes compagnons d'infortune - enfants malades et personnes âgées -, mais aussi du génial Dr Semoun et des infirmières. Une nouvelle attraction à l'hôpital occupe désormais petits et grands le vendredi : une conteuse africaine vient apporter un peu d'évasion et de magie...



J'attendais ce deuxième opus impatiemment, ayant été particulièrement charmée par le premier, à la fois émouvant et drôle sur un sujet ô combien délicat : les enfants hospitalisés.



Le ton reste le même dans cette suite.

Ni niaiserie ni misérabilisme, même si la gravité de certaines situations n'est pas édulcorée.

L'humour n'est jamais choquant, même quand il se fait noir. Faites confiance à Zita : chacun en prend pour son grade, et elle ne s'épargne pas non plus !

A nouveau de l'émotion, forcément.

Et puis un rappel important, esquissé subtilement et pas moralisateur : le soleil et l'activité physique au grand air sont des trésors inaccessibles à ceux qui sont confinés entre des murs.

Et enfin un graphisme de BD jeunesse très plaisant, où les personnages ont des regards particulièrement expressifs.



J'ai beau avoir été attentive et sensible à toutes ces qualités, cet album m'a beaucoup moins séduite que le premier : des longueurs sur le conte et une intrigue à laquelle j'ai eu du mal à adhérer - trop convenue ? Cela dit, cette légère déception ne m'empêchera pas de sauter sur la suite... début 2014.



MERCI à Babelio et aux Editions Bamboo pour cette opération Masse Critique BD.
Commenter  J’apprécie          160
Boule à zéro, tome 2 : Le gang des crocodiles

Porté par à une fraicheur, une spontanéité, et un humour particulièrement décapant et cette solidarité propre à ces endroits où il vaut mieux se serrer les coudes pour ne pas s’enfoncer davantage « Boule à zéro » fait bien plus rire que pleurer (même si certaines planches touchent aussi au cœur) et qui s’adresse aux enfants, pour les sensibiliser au quotidien de ces enfants lourdement atteints de pathologie, mais aussi à toute la famille.



Bravo à Ernst et au décidément formidable Zidrou pour aborder e thème de la meilleur des manières, à savoir avec des dialogues savoureux ( cette Zita possède une fameuse répartie) et de l'humour à revendre ( formidable scène de séance de gym au service pédiatrie) sans jamais verser dans le pathos ou le misérabiliste.



Formidable leçon de vie et d’espoir, cette série de BD pourrait bien être un excellent médicament.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          150
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Zita a 13 ans mais en paraît à peine 10. Sa vie, c’est l’hôpital. Elle y passe la majeure partie de son temps pour traiter cette leucémie qui ne veut pas la lâcher. Le centre hospitalier est sa maison. Elle connaît tous les médecins et les infirmières du service pédiatrique, les petits malades de son âge et les anciens qui logent dans les étages supérieurs. Pas une vie facile, certes, mais Zita tente de prendre les choses du bon coté. Le plus difficile, c’est l’absence de sa mère. Jamais cette dernière ne vient la voir. Pour la petite fille, cette situation est encore plus douloureuse que la maladie….



Ernst et Zidrou ont pris un très gros risque en choisissant de mettre en scène une enfant malade dans un service d’oncologie. Un sujet casse-gueule, diront certains. Et pourtant, le pari est réussi haut à la main. Pas de pathos, le parti pris de la légèreté et de la finesse rend l’histoire de Zita touchante. Le but n’est pas non plus de produire un reportage documentaire sur la vie des enfants malades mais plutôt de faire évoluer le regard que l’on porte sur ces enfants. Les auteurs ont choisi de traiter leur sujet en insistant sur l’humanité et la bonne humeur des personnels soignants. Autre point important, l’optimisme que gardent les malades malgré des situations parfois complexes. On pourra bien sûr reprocher à cette fiction de manquer de réalisme et de montrer un hôpital idéalisé, mais il était impossible de faire autrement pour provoquer chez le lecteur l’empathie nécessaire envers les personnages.



Boule à zéro est un projet porté par le scénariste Zidrou depuis des années. Refusé par de nombreux éditeur frileux, cette série franchement réussie au sujet pour le moins original a enfin trouvé la place qu’elle mérite dans les librairies grâce aux éditions Bamboo. Une lecture à partager en famille, sans aucune contre-indication.




Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
Commenter  J’apprécie          150
Les zappeurs, tome 1 : Complètement accros !

Je ne trouvais déjà pas ça très comique quand cette BD sortait en strips dans Spirou (et ça remonte à loin), je ne trouve toujours pas les aventures de cette famille accro à la télévision dignes d'intérêt.

Mais il faut dire que, en plus, ça a assez mal vieilli tant au niveau de la dynamique que du dessin.

Commenter  J’apprécie          110
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Du pur bonheur que cette BD pour la jeunesse (je dirai plutôt de 7 à 77 ans). Pourtant, le sujet est grave, puisqu’il s’agit d’une petite fille atteinte d’un cancer. Dans ce premier numéro elle déambule dans l’hôpital, pour y déposer ses invitations d’anniversaire : 13 ans. Dialogues et jeux de mots très drôles, parfois caustique. Les dessins et couleurs sont à croquer. Il y a un petit quelque chose du roman de Grand Corps Malade sur les sujets traités. Un 20 sur 20 pour Boule à zéro.
Commenter  J’apprécie          112
Boule à zéro, tome 2 : Le gang des crocodiles

Vous souvenez vous de Zita, cette petite fille de treize ans qui se bat depuis neuf ans contre une leucémie, et que nous avons rencontrée l'an dernier, alors même que depuis quelque temps son cœur lui jouait aussi des tours ? Sa maison, c'est l'hôpital " la gaufre " et son surnom c'est Boule à zéro, eut égard à son petit crane malmené par les séances de chimiothérapie qu'elle préfère raser complètement. Et si nous allions la retrouver pour de nouvelles aventures ? Il faut dire qu'aujourd'hui, comme tous les vendredis, c'est le jour du conte. Mama Kigali est à l'hôpital et raconte une vieille légende africaine selon laquelle une personne gravement malade serait guérie instantanément si elle parvenait à toucher la queue d'un crocodile... et ça, elle le fait comme personne, alors, on ne peut s'empêcher d'y croire, un peu...

Mon avis : Je tiens tout d'abord à remercier la dernière édition de Masse Critique et les éditions Bamboo pour cette belle découverte que je partage avec vous aujourd'hui. Bien sûr, je m'étais portée volontaire pour recevoir cet album, « Le gang des crocodiles » et le chroniquer, d’autant plus que j’avais déjà eu la chance de me voir attribuer le premier volume de cette série : « Petit cœur chômeur » il y a près d’un an. Cette bande dessinée, qui traite d'un sujet délicat et douloureux s'il en est, est empreinte d'émotions sans jamais tomber dans le piège du larmoyant, grâce à l'humour, la tendresse et l'espoir... Peut-être est-ce dû au fait qu'elle utilise le regard d'un enfant, sur lui-même, les autres et les événements. Elle est comme un message s’adressant à tous les malades mais aussi à leurs familles que la maladie n'épargne pas non plus et qui se retrouvent souvent bien dépourvues et impuissantes... Comme le précédent, même s’il est indéniablement moins fort, cet album fait preuve de beaucoup de simplicité et de fraîcheur et il emploie des mots justes pour parler des maladies graves. Ici, l’intervention de la conteuse est primordiale puisqu’elle sert d’élément déclencheur du reste de l’histoire. Mais elle permet aussi d’introduire des couleurs plus chaudes et contrastées que dans le numéro précédent, et de sortir un peu des teintes pastel témoignant du milieu aseptisé qu’est l’hôpital. Les dessins sont assez classiques mais rendent cependant des personnages très expressifs. A noter, un découpage des planches en vignettes également classique, avec en haut les pensées de Zita qui s'adresse à la mort ou tout simplement au lecteur. Il y a quelques clins d’œil au premier opus mais rien n’empêche de commencer la découverte de la série par celui-ci.

Avant de mettre un point final à ma chronique, et parce que certaines causes me tiennent particulièrement à cœur, je tiens à partager avec vous une information qui figure discrètement au verso de la page titre :

« 2000 BD POUR LES ENFANTS ATTEINTS DU CANCER »

En janvier 2011, en vue de préparer sa documentation pour l’album Boule à zéro, Serge Ernst a l’autorisation de visiter le service oncologique de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse.

En voyant ces enfants atteints de cancer, de leucémie, il a l’idée de faire offrir la BD aux 2000 enfants hospitalisés en France et en Belgique touchés par ces maladies.

Bomboo édition, partenaire de l’opération, s’engage pour chaque BD offerte à en offrir une supplémentaire. Plusieurs associations répondent présentes pour monter ce projet et de nombreux donateurs privés se joignent à l’opération qui, finalement, est un succès avec plus de 2000 BD distribuées.

C’est pourquoi Serge Ernst entame déjà les démarches pour renouveler cette opération avec le tome 2.

Si vous voulez en savoir plus, ou si vous souhaitez participer à cette opération, rendez-vous sur

www.2000BD.org

Public : Bande dessinée jeunesse qui ne manquera pas d'interpeler également les adultes.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteur, Serge Ernst, vous pouvez suivre cette adresse :

http://ernst-serge.blogspot.fr/

Vous y trouverez d'ailleurs un lien pour vous rendre sur son site.
Commenter  J’apprécie          111
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

L'humour est plutôt du genre journal de Spirou. Un peu facile, larmaloeil et beauf-léger. Le dessin tout aussi simple mais pas désagréable.

Je me dis juste que, jeune lecteur, c'est peut-être exactement ce dont on a besoin quand on vit la même situation.

(sinon on est déjà cynique et on se tourne vers Patients de Grand Corps Malade)
Commenter  J’apprécie          100
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Une jolie bande-dessinée pleine d'humour et de tendresse sur un sujet lourd : la vie d'une petite fille atteinte de leucémie qui est à l'hôpital depuis 9 ans et en parle comme de "sa maison".

Le matin et le soir, elle roule sur sa trottinette dans les couloirs et fait "sa tournée" apportant réconfort aux autres patients (une vieille dame, une femme dont le nouveau-né a un bec de lièvre... ).

Le graphisme et les couleurs sont chaleureuses (un peu pastel), pas de pathos.
Commenter  J’apprécie          100
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Boule à zéro, c’est une histoire drôle sur un fond très triste. Zita est malade, elle a une leucémie. Le lecteur va suivre cette fillette originale et pleine d’humour à travers l’hôpital qu’elle connaît comme sa poche : du vendeur de bonbons au bureau des infirmières, en passant par le service de gériatrie et les chambres des autres enfants malades, Zita, dite « boule à zéro », nous présente tous ses amis qu’elle connaît depuis longtemps maintenant : 9 ans qu’elle est malade ! Elle n’hésite pas à taquiner les patients et le personnel mais elle est tellement adorable qu’on lui passe tout. Mais toute cette espièglerie cache une maladie grave et des problèmes de cœur que personne n’arrive à déterminer : bizarrement, son cœur lâche lorsqu'elle a de fortes émotions. Et avec sa mère qui semble l’avoir oublié, elle n’en manque pas de fortes émotions !



Je regrette de ne pas avoir ouvert cette bande-dessinée plus tôt ! On m’en avait beaucoup parlé et je n’avais pas eu l’occasion de la lire, c’est maintenant chose faite (j’ai profité de cette édition pas chère pour l’acheter pour le CDI) et je pense déjà à acheter les autres volumes. C’est une très belle histoire, loin du pathétique que pourrait inspirer la maladie de Zita. On rigole beaucoup, et on pleure aussi (pour ma part, j’ai beaucoup pleuré !) Mais c’est surtout une belle BD, à lire !



A mettre dans les CDI de collège sans hésiter !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
Commenter  J’apprécie          100
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Voici un album découvert récemment, grâce à la collection Mille bulles de l'école des loisirs ( la série était auparavant parue chez Bamboo il y a quelques années) et qui a le gros atout de vous secouer et de vous faire énormément rire et sourire alors même, quand on voit le sujet sur le papier, il n y ’a pas de quoi faire s'écrouler de rire.



En effet, on y suit tout au long des 4 tomes parus ( je n'ai pour l'instant lu que les deux premiers), Zita , ado de 13 ans qui en a passé 9 à l’hôpital, à lutter contre une leucémie.( d'où le boule à zéro forcée du titre)



Zita va avoir 13 ans, mais on la pense plus jeune quand on la voit toute fluette dans son jogging rose. Ses cheveux sont tombés, aussi la surnomme-t-on affectueusement « Boule à zéro ». Elle souffre d’une leucémie coriace et vit à l’hôpital depuis neuf longues années. Sa mère ne vient presque jamais la voir et cela la fait souffrir, presque autant que sa maladie...suite de la chronique sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          100
Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur

Pas facile de s'attaquer au sujet de la leucémie chez les enfants, le pari est réussi car cette BD est vraiment très, très chouette.

Le sujet est triste certes, mais cette BD ne l'est pas (ou pas trop), elle est émouvante, drôle et j'ai passé un excellent avec Zita. J'aurai hâte de la retrouver dans le tome 2.



Zita met une sacrée ambiance dans ce service de l'hôpital, il faut dire que depuis le temps elle connaît tout le monde, elle organise même une petite fête pour son anniversaire.



J'ai aimé cette histoire car elle ne cache pas la dure réalité des petits malades mais montre aussi qu'il peut se passer de jolies choses et se faire de belles rencontres.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
Commenter  J’apprécie          100
Boule à zéro, tome 2 : Le gang des crocodiles

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Zita et sa bande de copains, tous hospitalisé pour longue durée. Même si ce second volume est moins fort que le premier, il y a toujours cet humour tendre, cette façon de traiter de sujets graves avec juste ce qu'il faut d'humour et de tendresse.

Et puis ce volume rend hommage aux contes et aux conteurs, ce qui ne gâche rien !
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Serge Ernst (463)Voir plus

Quiz Voir plus

L’étranger, d'Albert Camus

Où Meursault rencontre-t-il Marie Cardona le lendemain de l’enterrement de sa mère ?

dans une salle de cinéma
à l’établissement de bain du port
sur une plage aux environs d’Alger

10 questions
1309 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}