Murad II n’était pas réputé pour sa mansuétude et il aurait pu nous faire exécuter, mon frère et moi. Mais il s’était pris d’affection pour Radu et reportait sa soif de vengeance sur moi. Lorsqu’on me fit traverser la cour pour atteindre la tour, mon cœur battait très fort car j’ignorais le sort qui m’attendait. A l’heure où j’écris ses lignes, je suis un vieillard que lequel les siècles n’ont guère de prise… Mais le je dis sans hésiter, j’aurais préféré qu’il me tue.