Parfois, à trop traîner le soir, tout libraire doit très précisément ressentir cette peur bleue là, la peur que le papier le prenne et que le carton l'avale, qu'à force de les fréquenter, d'y baigner à longueur de journée, à force d'en humer les modules et de le rendre à bras-le-corps, il finisse par se confondre à la chose. Que voulez-vous, toute profession a ses petites phobies...