Nationalité : France
Né(e) à : Dax , 1964
Né(e) à : Dax , 1964
Biographie :
Serge Perez (né en 1964 à Dax) est un auteur français de littérature de jeunesse.
Ses parents pieds-noirs espagnols, rapatriés en France, s' installent dans le sud-ouest où son père travaille en gare de Dax. Ils donnent naissance en 1964 au petit Serge Perez dans cette même ville, leur troisième enfant.
Durant sa jeunesse à Saint-Paul-lès-Dax, aux bancs de l'école Serge préfère l'herbe rase des terrains de rugby.
Au début de sa carrière littéraire ce sont des textes en forme de chansons qu'il écrit. Carnets en spirales dans la valise il monte à Paris. Malgré ses efforts le succès n'arrive pas. Il présente, en vain, la veille de sa mort, à Serge Gainsbourg, ses textes-chansons.
Après huit ans de vie nocturne, de galères, travaillant comme barman dans un casino, lassé, il rentre sur ses terres.
Serge retrouve le rugby et l'équipe réserve du SPS. Il travaille dans une librairie à Dax.
Il a envoyé ses textes à un romancier, homme trop discret pour désirer être nommé qui lui conseille d'écrire un roman.
Grâce à cet écrivain (qu'il n'a jamais pu remercier car il a perdu toutes traces de lui) le premier roman, "Les oreilles en pointes" est publié en 1995, à l'école des loisirs où il trouve place dans la liste des 55 livres essentiels de ce même éditeur qui l'encourage à continuer. Son deuxième roman, "J'aime pas mourir" paraît en novembre 1996. Les autres suivent...
Les livres de Perez sont édités pour la plupart dans des collections destinées aux jeunes lecteurs. Ils méritent un plus large public, en réalité il écrit pour tous. Serge Perez nous montre des personnages aux blessures profondes de l'âge des deux-chevaux. Une souffrance telle que la communication est impossible, où les amitiés de hasard deviennent des fenêtre rêvées donnant sur un improbable bonheur. Serge dit que ses livres ne sont pas autobiographiques.
Depuis 1997, il vit à Saint Barthélémy aux Caraïbes. Il n'est pas isolé. Deux frères, ainsi qu'une cousine y résident.
Quelques petits boulots pour vivre correctement et continuer à écrire dans un décor de carte postale, un ordinaire pas commun pour un auteur pas ordinaire.
+ Voir plusSerge Perez (né en 1964 à Dax) est un auteur français de littérature de jeunesse.
Ses parents pieds-noirs espagnols, rapatriés en France, s' installent dans le sud-ouest où son père travaille en gare de Dax. Ils donnent naissance en 1964 au petit Serge Perez dans cette même ville, leur troisième enfant.
Durant sa jeunesse à Saint-Paul-lès-Dax, aux bancs de l'école Serge préfère l'herbe rase des terrains de rugby.
Au début de sa carrière littéraire ce sont des textes en forme de chansons qu'il écrit. Carnets en spirales dans la valise il monte à Paris. Malgré ses efforts le succès n'arrive pas. Il présente, en vain, la veille de sa mort, à Serge Gainsbourg, ses textes-chansons.
Après huit ans de vie nocturne, de galères, travaillant comme barman dans un casino, lassé, il rentre sur ses terres.
Serge retrouve le rugby et l'équipe réserve du SPS. Il travaille dans une librairie à Dax.
Il a envoyé ses textes à un romancier, homme trop discret pour désirer être nommé qui lui conseille d'écrire un roman.
Grâce à cet écrivain (qu'il n'a jamais pu remercier car il a perdu toutes traces de lui) le premier roman, "Les oreilles en pointes" est publié en 1995, à l'école des loisirs où il trouve place dans la liste des 55 livres essentiels de ce même éditeur qui l'encourage à continuer. Son deuxième roman, "J'aime pas mourir" paraît en novembre 1996. Les autres suivent...
Les livres de Perez sont édités pour la plupart dans des collections destinées aux jeunes lecteurs. Ils méritent un plus large public, en réalité il écrit pour tous. Serge Perez nous montre des personnages aux blessures profondes de l'âge des deux-chevaux. Une souffrance telle que la communication est impossible, où les amitiés de hasard deviennent des fenêtre rêvées donnant sur un improbable bonheur. Serge dit que ses livres ne sont pas autobiographiques.
Depuis 1997, il vit à Saint Barthélémy aux Caraïbes. Il n'est pas isolé. Deux frères, ainsi qu'une cousine y résident.
Quelques petits boulots pour vivre correctement et continuer à écrire dans un décor de carte postale, un ordinaire pas commun pour un auteur pas ordinaire.
Source : Wikipédia et http://www.poncon.com/
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Citations et extraits (6)
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Bonjour, Théo, j'ai été heureux de voir, en parcourant ton message, que je me suis fait un nouvel ami, cela me comble de joie.
Alors il fallut partir, partir, et pour de bon, partir sans savoir la direction, sans savoir où aller, sans rien savoir sinon que le voyage serait long, très long et que ceux qui étaient partis ne seraient de toute façon pas ceux qui arriveraient.
Jeanine avait vite compris, ce n'était pas la première fois qu'une bombe ou une mine sautait sur la plage pendant les marées d'équinoxe. Pendant les marées d'équinoxe la mer montait plus haut, creusait plus profond le pied des dunes, les rongeait, les bombes étaient presque visibles comme des noisettes sur le ventre d'une tablette de chocolat, presque. Jeanine plaqua ses mains contre son visage.
" - Mon Dieu! Jacky! Mais ne restez pas là les enfants, dit-elle en retrouvant ses esprits de vieille cuisinière tannée par la vie, vous allez remonter au centre et rester en salle de jeux, allez, allez. "
" - Mon Dieu! Jacky! Mais ne restez pas là les enfants, dit-elle en retrouvant ses esprits de vieille cuisinière tannée par la vie, vous allez remonter au centre et rester en salle de jeux, allez, allez. "
Je m’aperçois que la vie que j’aurais aimée n’est pas possible, elle aurait mal fini de toute façon, ça ne sert à rien de s’inventer des histoires, ça ne sert à rien de penser à hier, de regretter, d’imaginer demain aussi, ça ne sert à rien, à rien, à rien du tout, ça ne me fait pas même du bien, je gagne du temps, je le sais, à rêver, à imaginer une vie meilleure, je gagne du temps, je grignote ce qui reste à grignoter, je prends à la vie ce qui me reste à prendre, je picore les miettes dans une assiette vide, j’espère, mais dans le fond… […] À quoi bon alors, à quoi bon dites-moi…
Ma mère prit dans ses bras Jocelyne que la tempête n'amusait plus du tout tant elle se ramassait et on suivit mon père en rang bien serré. La première porte lui résista, la seconde aussi, tout comme la troisième, à la quatrième il aurait juré qu'on conspirait.
" - Mais nom de Dieu, tout est fermé.
- Ben oui, et on n'est pourtant pas pas dimanche.
- Bon écoute Françoise, au lieu de dire des conneries pareilles tu ferais mieux d'aller voir de l'autre côté s'il y a quelqu'un. Allez, donne-moi la petite et va voir si j'y suis. "
" - Mais nom de Dieu, tout est fermé.
- Ben oui, et on n'est pourtant pas pas dimanche.
- Bon écoute Françoise, au lieu de dire des conneries pareilles tu ferais mieux d'aller voir de l'autre côté s'il y a quelqu'un. Allez, donne-moi la petite et va voir si j'y suis. "
Le bonheur, il était là, comme de la tristesse qui me souriait…
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