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3.6/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Mexico , le 26/01/1950
Biographie :

Sergio González Rodríguez est journaliste, écrivain et scénariste.

Il fut, entre 1985 et 1988, chercheur à la Direction des Études historiques de l’Institut national d’Anthropologie et d’Histoire, puis, de 1990 à 1992, conseiller à l’organisation des expositions du Conseil national pour la Culture et les Arts.

Auteur de plusieurs essais littéraires publiés au Mexique, en Espagne, aux USA, il reçoit en 1992 le prix Anagrama pour El Centauro en el paisaje, en 1993 le prix Lugar du meilleur scénario télévisé et en 1995 le prix national du Journalisme.

Cette même année, il rejoint l’université de Princeton (USA) après avoir été professeur de l’Institut de Recherche littéraire José Maria Luis Mora (1986-1995).

Boursier de la Fondation Rockefeller et du département d’histoire de l’Université Ibérico-américaine (1998-1999), Sergio González est actuellement conseiller éditorial et chroniqueur pour les quotidiens La Jornada et La Reforma, les revues culturelles El Angel, Siempre, Nexos et Letras libres.

Il est membre du Système national des Créateurs. Son roman La Pandilla cosmica a été finaliste du prix Herralde 2004.
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Source : .lekti-ecriture.com
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Du côté nord-américain de la frontière, on a également donné libre cours à toutes sortes de fictions délirantes, comme celle que reflète le film de Robert Rodriguez, Une nuit en enfer (...). Rodriguez transpose les vieux mythes hollywoodiens au Mexique, un territoire libre où tout type d'excès et de dispersions corporelles est permis. Des affaires louches et de grandes richesses y attendent les aventuriers les plus intrépides. C'est le pays des routes sans lois et des bandits caciques, de la violence illimitée où l'écho de l'anthropophagie démoniaque des Aztèques résonne encore. A ces images et à ces représentations stéréotypées porteuses de terreur dans la culture anglo-saxonne protestante, viennent s'ajouter la sombre légende de la culture hispanique et la barbarie mexicaine.
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L'absence d'un gouvernement digne de ce nom et la “para-légalité“ (ensemble de pratiques oscillant entre la légalité et l'illégalité étalées aux yeux de tous) apparaissent comme les emblème d'une fausse démocratie où le trafic de drogue est un facteur inhérent au système politique et non pas externe, ainsi qu'on a tendance à le dire ou à le croire.
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[ÉPILOGUE PERSONNEL]

J'ai la certitude que le destin ou la mémoire prévaudra sur le néant. En fin de compte, la vie de chacun est un défi mystérieux à tout ce qui nous survivra.
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L'État de droit au Mexique serait donc une fiction. 
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[VIVE LE NORD !]

Cet endroit est réservé aux individus graciles à l'ossature fine, au charme adolescent, à la peau mate. Ils sont soucieux d'entretenir un corps appelé à leur échapper dans un avenir si proche qu'on se demande s'il a jamais existé.
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La stratégie de domination masculine s'approprie le corps féminin tout en disposant de l'espace public.
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L'idée qu'en fin de compte, le trafic de drogue puisse être le symptôme d'un simple chaos est non seulement fausse, mais issue d'une série d'appréciations erronées dès le départ, qu'elles soient sociologiques, littéraires ou idéologiques. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le trafic de drogue implique l'existence d'un territoire cachée sous un apparent désordre vers lequel des intérêts géopolitiques, des impulsions économiques concertés ou soutenues par les Etats, les gouvernements, le capital et le pouvoir, qui ont recours à des procédés légaux auxquels se mêlent des pratiques illicites bien dirigés et rentables. La faiblesse et la corruption des institutions offrent une mine d'opportunité pour le commerce planétaire de la narcose comme principe de sociabilité. On planifie l'exploitation et on s'enrichit en plongeant des foules entières dans la consommation de stupéfiants.
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Ces vingt dernières années au Mexique, les activités des trafiquants de drogue devenant plus visibles qu'auparavant, l'utilisation des corps comme message s'est développée. Avant, ce commerce illégal demeurait silencieux et obscur, mais de nos jours, sa violence a donné naissance à des usages et même à des rites utilisant le sang des victimes. Des femmes à qui on arrache un téton en les mordant ou dont on découpe un bout de peau en forme de triangle. Des cadavres jetés dans une fosse, aspergés d'un mélange de chaux et d'acide qui accélère la décomposition. Des gens assassinés d'une balle dans le front, l'oreille ou la bouche pour désigner respectivement un traitre, un témoin indiscret ou un mouchard. Depuis peu, on inscrit sur le front des victimes la lettre "Z", signature d'une bande de délinquants qui ouvrent la trachée du mort pour en faire apparaitre la langue et pratique ainsi un forme d’exécution appelée "la cravate colombienne". Il y a aussi le "four" qui consiste à dépecer les corps et à jeter les restes dans un récipient rempli de pétrole auquel on met le feu. On peut également "fumer le mort" après avoir bourré une pipe de cocaïne et de cendres de la victime.
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Le vent aura tôt fait de soulever le sable très fin de Lomas de Poleo, effaçant toute trace. L'impression de vulnérabilité est très forte. Les pas sont gommés dans cette terre meuble qui repousse la mémoire. Avidité sans bornes et carence absolue se côtoient à Lomas de Poleo. Le jour de leur mort, les victimes se trouvaient entre ces deux extrêmes.
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« Le trait principal du futur est celui de l’ultraprédation, dans tous les sens du terme. »
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