« Elle regarda dans ses yeux et elle sut qu’elle ferait tout ce qu’il voudrait. »
C’était la première fois que Kate se sentait aussi vivante, aussi loin qu’elle put se souvenir, certainement beaucoup plus intensément qu’en ayant du sexe avec Marc. Elle gémissait et se tordait, son corps répondant aux caresses de la langue de Paolo et à la sensation de ses propres doigts sur son clito. Le plaisir augmentait de seconde en seconde jusqu’à ce qu’elle réalisa qu’il n’y avait qu’une échappatoire. Elle voulait un orgasme, voulait ressentir le relâchement de cette tension qui croissait dans son corps et elle supplia Paolo de ne point s’arrêter jusqu’à ce que cela arrive.
M. Johnson se dirigea vers une commode, ouvrit un tiroir et en sortit une cravache d’équitation. A la vue de cette dernière, Candice se rappela immédiatement de s’être retrouvée pliée en deux et attachée sur cette table et elle se demanda si cette dernière allait être répétée. Le vieil homme se tint devant elle et se mit à tapoter le bout de la cravache sur sa poitrine. « Retire-le » dit-il. Candice tendit le bras derrière son dos et défit les crochets, puis elle fit glisser les bretelles pardessus ses épaules et laissa le sous-vêtement tomber au sol. La cravache caressa sa poitrine nue, ses lanières s’enroulant autour des tétons, les caressant et les excitant par la même occasion. Candice sentait ses mamelons durcirent et l’embout de la cravache les touchaient avec plus d’insistance. Chaque coup lui procurait une peine supplémentaire et elle cligna des yeux. Sa respiration se fit plus heurtée à mesure que s’accroissait la souffrance de ses tétons. M. Johnson activa alors la cravache sur son autre sein et donna un traitement similaire à l’autre téton. La respiration de Candice se fit encore plus lourde et le mélange de peine et de plaisir la fit haleter. La cravache s’abattit d’un coup sur ses nichons et la douleur aigüe lui arracha un hurlement. Ses yeux écarquillés virent les traces de rouge qui lacéraient sa peau douce. M. Johnson tendit le bras et passa ses doigts sur les traces. Il sourit largement tout en caressant du bout des doigts les traces. Son visage se fendait d’un grand sourire alors qu’il passait ses doigts sur les lacérations rouges. C’était un signe indubitable que la fille qui se tenait devant lui laisserait faire absolument tout ce qu’il désirerait, sans restriction. Et il ne désirait qu’une chose à présent : la dominer, la faire sienne, la soumettre entièrement à sa volonté. Le sentiment de pouvoir que cette décision lui conférait était incroyablement puissant.
M. Johnson se dirigea vers Candice et lui prit la cravache des mains et alla la raccrocher au mur. Cela l’amusait beaucoup de voir sa respiration s’accélérer, et sa poitrine se soulever en rythme. «Alors, est-ce que ma pièce vous plaît ?»
«Qu’est-ce que c’est exactement?» articula Candice dont la curiosité avait été piquée par la question de M. Johnson.
«Oh, c’est juste une petite salle de jeux que ma femme et moi avions l’habitude d’utiliser.» continua-t-il, «Elle adorait ce type d’équipement ?»
«Putain,» marmonna Candice dans sa barbe, puis, croisant le regard de M. Johnson, elle comprit que le juron était parvenu à ses oreilles. «Désolé,» continua-t-elle. «Cela semble un rien, un brin, clinquant, non ? Je me trompe ?»
Pour toute réponse, l’homme se contenta d’éclater de rire. Puis il dit, «C’est une manière de voir les choses, je suppose.» Il ajouta. «Certaines femmes aiment. D’autres pas.»
«Être disciplinée, vous voulez dire ?» demanda Candice d’une voix douce et calme.
M. Johnson rit de plus belle. «Vous me semblez bien intéressée tout d’un coup.» la taquina-t-il. «Voulez-vous essayer ?»
«Non,» protesta Hannah, rapidement, mais elle sentit des gouttes de sueur qui coulaient sur son front.
«Ma femme aussi avait l’habitude de protester comme cela» rit-il. Tendant le bras, il passa une main sur le front de Candice, essuyant la sueur qui perlait. «Elle aussi suait comme vous lorsque je l’amenais ici. J’ai comme l’impression que vous avez les mêmes inclinaisons qu’elle. N’ai-je pas raison ?»
Candice se sentit d’un seul coup extrêmement nerveuse. Elle sentit qu’elle tenait là l’opportunité de réaliser ses fantasmes de soumission et de masochisme, et elle se demandait si elle devait franchir la limite.
Etre prise par ce bel étalon la faisait se sentir merveilleusement bien, comme elle avait toujours attendu de se sentir toute sa vie et elle se donna totalement à lui, corps et âme. Elle commença à avancer sur les coups de reins, impatiente de ressentir la verge la pénétrer plus fort et cela la conduisit du plaisir à l’orgasme
Etre attachée et abusée était des choses qu’elle n’aurait jamais envisagé quelques semaines auparavant, mais le temps passé avec Paolo avait fait ressortir quelque chose de profondément enfoui en elle qu’elle s’était aperçu apprécié et dont elle ne pourrait plus se passer. Etre complètement sous le contrôle d’un maitre était meilleur que quoi ce soit de sa vie d’avant, et elle n’envisageait plus aucune autre manière d’avoir des rapports sexuels.
Il était plein de sous-entendus et elle savait que tout cela était en train de la mener droit vers quelque chose de spécial.