Nationalité : France
Né(e) à : Anneville-sur-Scie , le 01/10/1985
Né(e) à : Anneville-sur-Scie , le 01/10/1985
Biographie :
Dieppois de berceau et havrais d'adoption, Breton sur les bords, rêveur sur les genoux, le gaillard - arrivé trentenaire vers 2015 - se frotte conjointement à l'écriture de nouvelles et à l'incarnation de textes de théâtre, au sein de l'association la Manicle, sous la houlette de Patricia Uttley (comédienne et metteur en scène au Satellite Brindeau du Havre).
L'écrivaillon Foucourt remporte moult succès en concours de nouvelles et connaît sa première publication en 2016 grâce à l'éditeur Jacques Flament qui lui offre sa confiance dans le recueil « L'ennui » et le mêle à des auteurs tels que Verlaine, Baudelaire, Pessoa, Alain ou Nietzsche.
Il monte sur scène en 2017 dans le spectacle « Ah la la… la famille ! » pour interpréter le rôle de Jérôme dans la pièce de Carole Fréchette, « La pose », franc succès à guichet fermé.
Jardinier, paysagiste, marchand de vin, vendangeur, gardien de piscine, aujourd'hui agent du patrimoine, le bonhomme cumule les casquettes et les affiches de films noirs. Inutile de dire combien sa prose s'en ressent, toujours teintée d'une vérité des milieux qu'il touche de la plume, au plus près du geste et de l'homme, fétiche défenseur des petites gens.
Auteur sensible et comédien lunaire au sein de « la Troupe amochée », féru de gentils ratés et de figures bancales, maniant l'humour et l'émotion, Séverin Foucourt aborde l'écriture avec l'hypocondrie d'un Woody Allen, le désuet d'un Bourvil et l'accessible d'un Marcel Aymé.
severinfoucourt.wordpress.com
********************
* QUELQUES PRIX *
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Juin 2019 : Premier prix du concours polar des Ancres Noires, pour la nouvelle "Rejoue-la moi encore".
Mars 2019 : Troisième prix au concours de nouvelles de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, sur le thème de la "lettre épistolaire", pour la nouvelle "Patience, le temps n’est guère assassin".
Mars 2018 : Premier prix du concours de nouvelles de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, sur le thème "Histoires de femmes...", pour la nouvelle "Western Questions".
Mai 2018 : 2ème prix du concours de nouvelles du Tribunal de Grande Instance de Bergerac, pour la nouvelle "Western Questions".
Mars 2017 : troisième prix du concours de la ville de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, pour la nouvelle "Front impopulaire".
+ Voir plusDieppois de berceau et havrais d'adoption, Breton sur les bords, rêveur sur les genoux, le gaillard - arrivé trentenaire vers 2015 - se frotte conjointement à l'écriture de nouvelles et à l'incarnation de textes de théâtre, au sein de l'association la Manicle, sous la houlette de Patricia Uttley (comédienne et metteur en scène au Satellite Brindeau du Havre).
L'écrivaillon Foucourt remporte moult succès en concours de nouvelles et connaît sa première publication en 2016 grâce à l'éditeur Jacques Flament qui lui offre sa confiance dans le recueil « L'ennui » et le mêle à des auteurs tels que Verlaine, Baudelaire, Pessoa, Alain ou Nietzsche.
Il monte sur scène en 2017 dans le spectacle « Ah la la… la famille ! » pour interpréter le rôle de Jérôme dans la pièce de Carole Fréchette, « La pose », franc succès à guichet fermé.
Jardinier, paysagiste, marchand de vin, vendangeur, gardien de piscine, aujourd'hui agent du patrimoine, le bonhomme cumule les casquettes et les affiches de films noirs. Inutile de dire combien sa prose s'en ressent, toujours teintée d'une vérité des milieux qu'il touche de la plume, au plus près du geste et de l'homme, fétiche défenseur des petites gens.
Auteur sensible et comédien lunaire au sein de « la Troupe amochée », féru de gentils ratés et de figures bancales, maniant l'humour et l'émotion, Séverin Foucourt aborde l'écriture avec l'hypocondrie d'un Woody Allen, le désuet d'un Bourvil et l'accessible d'un Marcel Aymé.
severinfoucourt.wordpress.com
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* QUELQUES PRIX *
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Juin 2019 : Premier prix du concours polar des Ancres Noires, pour la nouvelle "Rejoue-la moi encore".
Mars 2019 : Troisième prix au concours de nouvelles de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, sur le thème de la "lettre épistolaire", pour la nouvelle "Patience, le temps n’est guère assassin".
Mars 2018 : Premier prix du concours de nouvelles de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, sur le thème "Histoires de femmes...", pour la nouvelle "Western Questions".
Mai 2018 : 2ème prix du concours de nouvelles du Tribunal de Grande Instance de Bergerac, pour la nouvelle "Western Questions".
Mars 2017 : troisième prix du concours de la ville de Gargenville, présidé par Caroline Sabre, pour la nouvelle "Front impopulaire".
Source : https://severinfoucourt.wordpress.com/
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Deuxième émission live facebook avec quatre auteurs de l'anthologie Nuits de Bretagne : Séverin Foucourt, Rose Morvan, Camille Salomon et Morwenna le Bevillon. Nous y abordons quatre nouvelles légendes : la sorcière Naïa, les korrigans, Yannig an Aod et les lavandières de nuit. Retrouvez le livre sur notre site : http://editionsluciferines.com/catalogue/nuits-de-bretagne/
Citations et extraits (15)
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"(...) A peine quarante-cinq ans et déjà veuf, abandonné au tiers de ma vie. C'est pas un âge pour être veuf. (...)"
Séverin FOUCOURT, Western Questions, in "Histoires de Femmes...", 2018, ville de Gargenville (p. 4).
Séverin FOUCOURT, Western Questions, in "Histoires de Femmes...", 2018, ville de Gargenville (p. 4).
"(...) Ah ces bambins ! Comment ne pas être tenté ?! Ces petits paquets qui défilent sous mes yeux sans s'arrêter. Ça donne envie de suçoter. Un seul. Rien qu'un seul. J'demande pas la lune. Y'a quand même pas d'mal à vouloir se faire plaisir. Ça n'mange pas d'pain ! (...)"
Séverin FOUCOURT, "Le désir et la passion selon Fénélon", dans L'ennui, collectif, 2016, Jacques Flament Editions (p. 63).
Séverin FOUCOURT, "Le désir et la passion selon Fénélon", dans L'ennui, collectif, 2016, Jacques Flament Editions (p. 63).
"(...) Comment tu veux qu'ils apprennent à vivre ces gosses-là ? N'auront jamais l'expérience de la vie. Ça en fera au mieux des midinettes, au pire des bobos... rien d'bien quoi ! (...)"
Séverin FOUCOURT, "Le désir et la passion selon Fénélon", dans L'ennui, collectif, 2016, Jacques Flament Editions (p. 63).
Séverin FOUCOURT, "Le désir et la passion selon Fénélon", dans L'ennui, collectif, 2016, Jacques Flament Editions (p. 63).
"(...) Dire que tu voulais un gosse, une ribambelle même, je me demande où t’aurais trouvé la place. T'as toujours fait attention à tes formes plates, dans ton alimentation et ton équilibre, ni un gigot ou un radis de trop, jamais de grignotage. Remarque, t'as pas vraiment le temps pour, quand on s'occupe d'une ferme, y a du boulot.
(...)"
Séverin Foucourt, Western Questions.
(...)"
Séverin Foucourt, Western Questions.
"(...) Saleté de guerre qui ne sert à rien, si ce n’est nous détourner de notre bon chemin, et embarquer des hommes dans les histoires des autres. (...)"
Séverin FOUCOURT, Vous reprendrez bien une tranchée ?, page 64.
Séverin FOUCOURT, Vous reprendrez bien une tranchée ?, page 64.
"(...) L’espoir est tout ce qui leur reste, alors donnez-en, c’est gratuit et empêche les rébellions. Persuadez-les que leurs hommes reviendront un jour, n’hésitez pas à être larmoyant voire ridicule, à faire vibrer la corde sensible, le peuple raffole des bons sentiments (...)"
Séverin FOUCOURT, "Patience, le temps n’est guère assassin", page 13.
Séverin FOUCOURT, "Patience, le temps n’est guère assassin", page 13.
« - Au fond, on ne peut pas vraiment leur en vouloir, ces bon Dieu de Bretons n’ont tout simplement pas eu la chance de naître Normands ! »
Séverin FOUCOURT, « Bon Dieu de lait tourné ! », in Nuits de Bretagne, 2020, éditions Luciférines (p. 111).
Séverin FOUCOURT, « Bon Dieu de lait tourné ! », in Nuits de Bretagne, 2020, éditions Luciférines (p. 111).
"(...) J’en n’ai rien à foutre que tu sois notre supérieur, gradé ou non, tu vas voir qu’en temps de guerre, de six à douze millimètres, on est tous logés à la même enseigne ! (...)"
Séverin FOUCOURT, Vous reprendrez bien une tranchée ? (p. 65).
Séverin FOUCOURT, Vous reprendrez bien une tranchée ? (p. 65).
"(...) je te tiens ma Suzanne, c'est le principal. Je t'ai entre mes mains calleuses, mes mains timides, mes mains qu'ont jamais osé toucher que la terre. (...)
Séverin Foucourt, Western Questions, 2018.
Séverin Foucourt, Western Questions, 2018.
Et, dans cette forêt du Trégor, il sentait monter le mal aux contes dans ses jambes. Il avait couru à la poursuite des vieilles boues et des pluies des grands bois : elles étaient là, contre sa peau d'hiver, plus noires et froides à mesure que la nuit tombait des nuages. La ronce des légendes semblait plus voraces encore : elle s'accrochait à son chemin pour le saisir aux lacets de ses chaussures et l'emmener moisir avec elle dans les fossés.
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