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Critiques de Séverine de La Croix (299)
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Le pou qui n'aimait pas les cheveux

C'est la rentrée, pour Anatole, en CM1. C'est un pou, mais un pou qui n'aime pas les cheveux. Faut pas pou-sser!





Anatole vit sur la tête de Mathieu, aux cheveux coupés super court.

Mais quand le garçon met une casquette, Anatole ne voit rien.





Il aime aussi bondir sur la tête de Margot, mais c'est difficile avec la distanciation sociale, (sauf quand les enfants se font des bisous!)





Mais, Margot avec ses longs cheveux, se fait des shampoings et Anatole reçoit des casquettes d'eau. Et puis du démêlant, quel supplice!

Le pou en balbutie, un cheveu sur la langue...





Alors, le pou va chez Diane. Avec les cheveux crépus de la petite fille, il "fait du toboggan pendant des heures! "

Mais il se retrouve souvent emberlificoté, quand Diane se fait des tresses.

"Au secours!"





Et quand Anatole va sur la tête d'Antoine, celui ci utilise un sèche-cheveux et des tonnes de gel.

Figé le pou!





Olivia?

Elle adore les bigoudis et Anatole se retrouve saucissonné. Pou-aah!





Mais un matin, 2 SCF "sans chevelure fixe" (des é-poux) sautent sur la tête de Coralie, puis sur celle de Margot.

-Des poux dans ma classe? Hurle Anatole.

2 énormes poux mal élevés (qui tombent comme un cheveu dans la soupe?) qui jurent, pètent, crachent et font du trampoline.

Ah, il ne faut pas toucher à un seul cheveu de Margot!





Anatole chasse les intrus, avec de la pou-dre anti-moustiques. Aaaah!

Faut pas chercher des poux, à Anatole!





Margot se plaint à sa maman qui utilise un peigne électrique, pour sa puce...

Pauvre Anatole, il a reçu une décharge électrique!

Il ne va pas couper les cheveux en quatre et fuir...





Mais voilà la solution, une tête chauve sans un seul cheval. (Ben oui, un cheval, des cheveux !)

Il va sauter sur la tête du directeur...





C'est une histoire tirée par les cheveux, non?

Car ensuite, il y a eu le maître d'école, le cuisinier et enfin un minou: "Le chat qui n'aimait pas les poils" du même auteur ...
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La maîtresse qui n'aimait pas les élèves

Armande, la maîtresse n'aime pas les élèves (si elle a un masque, c'est pour l'empêcher de mordre les enfants!)



-Les enfants, c'est épuisant! On ne court pas, on tient le bâton, afin de respecter la distance, on doit se laver les mains. Et surtout, on ne joue, à la récréation, que dans son rond dessiné à la craie, sur le sol.

Je suis peiné de voir les gosses, chacun dans leur rond...😟



Ah, cette craie qui crisse sur le tableau... Et la pagaille, lors des repas ("la choucroute dans les cheveux, y en a marre!")...

Ou encore quand les enfants vomissent partout, après s'être gavés, à la fontaine de chocolat...



Lors d'une sortie, Armande a failli oublier derrière elle, un petit Théo (qui n'écoutait pas) .Voilà la solution!



Armande essaie de perdre les élèves, dans la forêt. Mais, Théo a attrapé un fil du pull-over de la maîtresse, pour pouvoir la retrouver...

Le lendemain, elle fait venir un magicien, afin de faire disparaître les enfants.

Un grand nuage de fumée ! "Hourra, tous les enfants ont enfin disparu !" Oui mais...



Plus de problèmes avec:

-Il n'y a que des "Emma", ici?

-Moi! Fait un petit.

-Tu t'appelles Emma ?

-Emmamadou, maîtresse !



-Vous êtes pénibles, heureusement que c'est l'heure de la sieste!

- Si c'est toi qu'es fatiguée, maîtresse. Pourquoi c'est à nous d'aller faire la sieste? Maxence, 4 ans.



- Tu n'es vraiment pas gentille aujourd'hui, Lila.

- Toi aussi, t'es pas gentille. En plus, t'es pas belle, et t'es vieille!

- Tu sais, on vieillit tous.

- Pas moi! Toi, tu vieillis. Moi, je grandis! Lila, 5 ans.



- Léo, ce n'est pas possible. Tu ne sais plus quelle bêtise inventer.

- Si, si, j'en connais encore. Léo, 5 ans.
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Le chat qui n'aimait pas les poils

Il est un peu chat-griné, Eusèbe un matou très poilu.Les poils et lui, ils ne sont pas félin pour l'autre... même s'il aime les chat-touilles.

Ne pas lui en parler, ni le caresser à rebrousse-poil.Chat le met de mauvais poil...



"Quand il fait sa toilette, ces maudits poils restent bloqués sur sa langue, dans sa gorge... (D'où l'expression, un chat dans la gorge? ) Et après la pluie, au secours, Eusèbe ressemble à un" ....rat mouillé? ( A bon chat, bon rat...)



"Avez vous vu un chat sans poils sur sa queue "( je parle de sa queue touffue, hein! ) à cause d'un chewing-gum? ...

Eusèbe n'est pas un "poltron-minet" quand il doit se débar-rat-ser de ses poils avec le rat-soir... Mais, on dirait un hérisson quand les poils repoussent.

"Quand il saute du toit, enveloppé de scotch comme une momie, il tombe sur une poubelle "pleine de... chat-letés, et une affiche pour...



Comment chat se termine, vous donnez votre langue au chat?

Aah, vous avez un poil ou un cheveu dessus! Cet album, ch'est pas du pipi de chat, avec ses chat-rmants dessins rigolos. Chat-lutations. RRRR RRR RR
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Le poisson qui n'aimait pas l'eau

Arête ! Ne me regarde pas avec ces yeux de merlan frit!

"Un poisson s'attaque aux baigneurs de la Côte d'Azur, à Leucate et dans l'Aude." France3.fr le 02/08/20. C'est le baliste commun🐟. Les "petites" dents de la mer?





Alexine n'aime pas l'eau, ni... les baigneurs, les requins🦈, ou la pollution! Un réel poison...

"Alexine est une grosse dormeuse. Son doudou (un 🐬) calé entre ses nageoires, elle fait des beaux rêves."





Elle ne veut plus de prédateurs, de courants marins, ou de contact avec les raies électriques, et de rencontres avec des hommes-grenouilles🐸.





En déménageant en Équateur, elle a cru mourir de chaud et au Pôle Nord, elle était devenue un poisson surgelé...





Une mouette a attrapé Alexine, et l'emporte dans les airs. Mais, elle s'échappe.

-Voilà la solution ! Il faut vider l'océan...





La suite? Je serai muet comme une carpe. C'est un billet qui finit en... queue de poisson!
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Prométhium

Nous ne réglons pas le problème de l'impact de l'homme sur l'environnement avec les énergies renouvelables, nous le déplaçons seulement…



A toutes les personnes fières de leur voiture électrique, heureuses et confortées dans leur choix vis-à-vis de la planète, lisez cette BD. Et si vous n'êtes pas convaincus, ou si vous voulez aller plus loin, plongez dans « La guerre des métaux rares » de Guillaume Pitron.

Cette BD s'inspire librement de cet essai brillant. Elle constitue un bon préambule avant d'aller plus loin. En une centaine de pages et quelques dialogues percutants, elle parvient à bien mettre le doigt sur les défis qui sont les nôtres alors que nous amorçons un virage énergétique de grande ampleur dans le cadre de notre transition énergétique basée sur les énergies renouvelables. Ce récit permet de prendre ce virage sans optimisme béat et en étant conscient de ses enjeux, de ses limites et de ses dangers, dangers de plus en plus rendus publics par ailleurs.



Le récit est un récit d'anticipation légère puisque nous sommes en 2043. A force de volontarisme et de coopération internationale les Accords de Paris de 2015 sont intégralement appliqués, les pays ayant été acculés, au pied du mur, dans les années 2030. La planète est désormais 100% green. Plus une goutte de pétrole n'est utilisée, plus un seul gramme de charbon n'est brulé. Panneaux solaires, éoliennes et voitures électriques font partie du quotidien de tous.

Ce qui peut sembler être un doux rêve est en réalité un nouveau cauchemar. Car pour fonctionner, ces énergies renouvelables nécessitent énormément de métaux rares (et de terres rares) dont l'extraction nécessite beaucoup d'énergie ; actuellement, cette extraction des métaux rare indispensables à nos énergies renouvelables, aux batteries de nos voitures électriques, est fondée sur les énergies carbonées (la pollution est passée d'une pollution d'usage à une pollution de l'extraction). Nous imaginons que l'extraction d'une quantité autrement plus importante qu'aujourd'hui de métaux rares se fera dans ce cadre sans pétrole et sans charbon sur la base d'énergies renouvelables…les métaux rares et leur extraction sont bien la clé du nouveau paradigme énergétique. A moins de trouver un matériau de synthèse permettant de les remplacer…



L'ouvrage se focalise sur un métal rare, qui est plus exactement une terre rare, le prométhium. Peut-être est-il nécessaire d'expliquer la différence entre les métaux rares et les terres rares. Je reprends quelques lignes de mon retour sur l'essai « La guerre des métaux rares » : Les métaux abondants comme le fer, le cuivre, le zinc, l'aluminium, par exemple, coexistent avec une famille de métaux rares. Ces derniers sont donc associés aux métaux abondants, mélangés à eux dans l'écorce terrestre mais dans des proportions souvent infimes, d'où le terme de rareté utilisé. Ils représentent ainsi une toute petite production annuelle et sont de ce fait relativement onéreux.

Le must du must en matière de métaux rares sont les terres rares (les terres rares sont donc une famille de métaux rares). Elles ont en effet de stupéfiantes propriétés électromagnétiques, optiques, chimiques, catalytiques. le prométhium en fait partie. Émetteur de particules béta, il est très radioactif. Son nom vient de Prométhée, titan de la mythologie grecque qui a volé le feu sacré de l'Olympe pour le donner aux hommes. N'oublions pas cependant que Prométhée sera soumis au supplice de Zeux, condamné à rester enchaîné éternellement à un rocher tandis que chaque jour, un aigle viendra dévorer son foie…à méditer.



En suivant Salem, chasseur expérimenté à la solde de l'une des plus grandes compagnies d'exploitation de métaux rares, le récit met en valeur de façon très claire et pédagogique l'impact de cette extraction systématique et sauvage sur les populations locales, sur les paysages, sur la pollution qu'elle engendre alors que des millions de mines légales et illégales criblent la surface de la terre répandant d'énormes quantités de produits chimiques dans les sols. Nous le suivons du Sud de la Malaisie, en passant par l'Himalaya puis sur une île construite, sur les traces des derniers gisements de prométhium qui est la terre rare la plus convoitée. La problématique centrale est la finitude des ressources. Cette rareté est d'ailleurs sources de trafics, de corruption et de spéculation. Et d'extraction sauvage aussi bien dans les fonds marins que dans les chaines de montagne, polluant tout par la même occasion via la chimie que ces recherches nécessitent.



Autrement dit, nous avons les mêmes personnes à la tête de ce capitalisme « vert », les mêmes méthodes de management. Les mêmes logiques de profit. Un monde plus vert, certes, mais au prix de nouvelles pollutions, d'un capitalisme toujours avide de profit sur le dos des populations les plus fragiles et démunies et au prix de nouvelles problématiques.



"Il faut que tout change pour que rien ne change, c'est ce que disait Tancredi dans le Guépard de Visconti. le commissariat à l'énergie atomique est devenu le commissariat aux énergies alternatives, CEA, mêmes initiales. La BP, British Petroleum, est devenue la Beyond Petroleum".



L'espoir provient d'un couple de chercheur au Nord-Est de la Sibérie qui fait une découverte focalisée sur un matériau de synthèse qui pourrait remplacer les métaux rares et donc tout changer…découverte que nous imaginons gênante pour ces grandes puissance du capitalisme vert.



Le dessin est en noir et blanc, agréable, clair tout en étant de facture assez classique, ce qui permet de placer le message avant le graphisme qui sert l'histoire avec fidélité mais sans grande valeur esthétique j'ai trouvé.



En conclusion, Prométhium est une BD pédagogique et très claire sur les enjeux de la transition énergétique que nous commençons à amorcer. Elle permet de bien cerner ses enjeux et ses limites. Notons que le nucléaire n'est pas appréhendé sauf très rapidement, par le biais d'un personnage féminin, habitante d'un petit village de l'Himalaya, qui explique la dépendance au prométhium de son peuple du fait du rejet du nucléaire, « le champignon atomique symbolisant trop l'apocalypse ». Part belle est faite à la recherche et l'innovation, seule voie de salut pour trouver une façon de se passer d'un matériau dont l'extraction non seulement engendre de nombreux problèmes mais n'est pas illimitée.



Merci à Babélio et aux éditions Massot pour l'envoi de ce livre en masse critique. J'ai été ravie de le gagner car j'étais curieuse de voir comment l'auteure, Séverine de la Croix, allait mener son récit d'anticipation sur la base de l'essai de Guillaume Pitron qui m'a beaucoup marquée. C'est une jolie réussite !

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La petite souris qui n'aimait pas les dents

Une question que je me posais depuis longtemps : mais que fait la petite souris avec toutes ces dents qu’elle vient chercher le soir sous les oreillers ? Maintenant je sais ! Elles construisent des édifices... Le problème, c’est que notre héroïne n’aime plus récolter des dents, elle doit vieillir, son chargement devient trop lourd, les quenottes sont de plus en plus noires, les chat la prennent pour une friandise... Ne serait-t-elle pas en train de nous faire un Burn out ?



Et voilà en plus, la fée des dents qui vient la voler ! Elle tente bien de trouver quelques intermédiaires qui pourraient travailler à sa place, mais ils ne sont pas très fiables ! Elle demande donc au vent de souffler pour expédier des lettres aux enfants. Ils seront désormais invités à apporter eux-mêmes leurs dents à la petite souris, mais une nouvelle fois, le vent souffle où il veut ! Et nom d’un chicot pourri ! la petite souris n’est pas au bout de ses surprises !



En voilà un beau petit album plein d’humour et d’illustrations comiques. Livre testé sur les enfants de six ans (justement ceux qui perdent leurs dents), succès garanti !
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Le doudou qui n'aimait pas les enfants

Regardez Lucette doudou en train de souffrir, sur la couverture, dans les bras de Camille, toute heureuse!





Lucette aime entendre les histoires du soir, mais la petite fille bave dans les oreilles de Lucette, en suçant son pouce

"Berck, c'est dé-goû-tant!"





Elle lui éternue dessus et l'emmène patauger dans les flaques et le doudou se retrouve ensuite, dans la machine à laver.

Lucette, t'es sale!

- "Bloubloubloubs"..

Ensuite, on suspend Lucette doudou sur un fil de linge, par les OREILLES!

" Et si un loup ou pire, un ogre rôdait ?"





Lucette a eu une patte coincée dans une porte, les oreilles entremêlées, et sa jolie petite queue arrachée.

Camille et Yvan, le grand frère, se disputent souvent et Lucette est alors écartelée. Camille tire par une oreille et Yvan tient les pattes!

Crac, Lucette perd une oreille...

Aïe, ça doit faire mal!

Dur dur d'être un doudou...





Mais, Lucette en a assez, il va s'évader. Des cordes attachées entre elles, le doudou descend du lit et tente de sortir par le garage.

Mais, OUPS, il se retrouve devant Simba, le chien de garde de la famille, qui lui fait plein de léchouilles...

Puis le lendemain, enrobé de suie, Lucette doudou se fait courser par une pie, lors de sa seconde tentative d'évasion !





Après un autre passage par la machine à laver, Lucette a encore une idée, il se cache dans le cartable de Camille. Il en sortira quand Camille quittera la maison...





Mais, malheur!

Lucette qui n'aime plus les enfants, se retrouve alors dans... la cour de récré, au milieu de plein de gamins! Que va-t-il arriver au doudou?





Une histoire amusante et tendre à lire à deux. Vous pourrez pousser des cris, à vous tordre de rire: Aïe, ouille, houyouiyouille...!





Allez y, pensez à toutes les bêtises de vos enfants, vos plaintes n'en seront que plus convaincantes!

"Non, ce n'est pas une serpillière

Ce n'est pas moi qui l'ai mis par terre

C'est pas un machin plein d'trous

C'est mon doudou". Anne sylvestre.
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Au milieu de la foule

C’est avec Mado et Laszlo que l’on ouvre le bal, dans le quotidien de ces trentenaires colocataires aussi mal dans leur peau que des ados. Ils sont aide-soignants, au grand dam du père de Lazslo qui rêvait d’une carrière plus ambitieuse pour son fils. Mais Lazslo aime ce qu’il fait, aime ces contacts emphatiques avec les résidents de l’Ehpad, même si le temps compté des soignants autorise de moins en moins la proximité et les minutes volées pour le bien-être de ces personnes si seules . Quant à Mado, son travail au bloc opératoire lui fait découvrir qu’elle possède un don terrifiant : elle ressent le danger imminent qui menace les patients qu’elle touche.



Autour de ces deux-là gravitent d’autres personnages attachants, comme Agnese, qui malgré les années ne se lasse pas d’utiliser son pouvoir de séduction (et ça à l’Ehpad, ce n’est pas très bien vu), sa fille Barbara, et un mystérieux flic, beau comme un dieu et qui croise le chemin de Mado, un peu plus souvent que le hasard ne le voudrait.



Le roman se construit autour de ces destins, à peine et qui ne demandent qu’une petite étincelle pour se construire.



On n’est pas loin du feel good. Beaucoup de bons sentiments et quelques drames. La lecture n’est pas désagréable, mais il est peu probable qu’il subsiste grand chose à distance. Lecture d’été par excellence.



#Aumilieudelafoule #NetGalleyFrance


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Le Père Noël qui n'aimait pas les cadeaux

Après la petite souris qui n’aimait pas les dents, voici le père Noël qui n’aimait pas les cadeaux. Et cet album de la série « qui n’aimait pas » prend actuellement la première place dans ma liste pour ce qui est de l'humour et je le recommande d’autant plus que je l’ai testé sur les enfants qui en redemandent. Pourquoi donc un tel succès ?



D’abord parce que le père Noël présenté sur la couverture est très attirant : il semble pourtant de bien mauvaise humeur, mais on devine que cette mauvaise humeur est la conséquence de ses multiples mésaventures.



On rira d’abord des essais infructueux de notre père Noël pour envoyer les cadeaux sans avoir à passer par la cheminée d’où il sort une peu sale, et que certains cadeaux conséquents lui font râper les fesses contre les parois du conduit de cheminée et déchirent son pantalon ! (et là : hurlement de rire des enfants !).



Question emballage des cadeaux, c’est parfois délicat, quelques illustrations nous le feront comprendre.



Question distribution, ce que je ne savais pas et que je viens d’apprendre : le Père Noël est distrait, et les cadeaux parfois inappropriés (imaginez un bébé qui reçoit un blouson de loubard).



Et il y a le cheptel à gérer, les rennes ont parfois des difficultés pour se mouvoir on dirait ! Et ils ne comprennent pas tout ce qu’on leur demande ces bécassous de rennes ! (je cite).



Bon ! ben il trouvera bien une solution, ayons confiance.



Les illustrations valent vraiment le coup d'œil, elles me rappellent les dessins animés de Tex Avery.



Très drôle cette série , peut-être devrais-je suggérer aux auteurs de nous concocter un autre album, par exemple, le babéliote qui n’aimait pas les livres, ça pourrait faire son effet !



Si vous cherchez une idée de cadeau, n'hésitez pas, bien que saisonnier, ce livre plaira !
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La maîtresse qui n'aimait pas les élèves

Armance est une maîtresse incroyable : elle n’aime pas les élèves qui font crisser les craies sur le tableau (ça, ça n’existe plus de nos jours, ou très peu !), qui refont la peinture de la classe à chaque séance d’art plastique, qui font exploser les mélanges des expériences, qui se rendent malades pendant la visite de la chocolaterie et restituent le trop-plein d’estomac dans le car, bref, Armance en a marre, alors elle va essayer de faire disparaître les élèves, mais c’est qu’ils sont résistants les bougres !



Heureusement, notre enseignante a plus d’un tour dans son sac ! mais elle s’apercevra rapidement, et c’est l’instant tendre du livre, que finalement, c’est bien triste une classe sans élèves...



Un tantinet caricatural (surtout quand le lecteur est une maîtresse), mais rions, rions, et faisons rire les enfants qui aiment les histoires basées sur des événements et avec des personnage qui font partie de leur vie quasi-quotidienne. Faisons rire les enfants avec des situations cocasses et des illustrations comiques à souhait. A lire aux débutants, abordable pour les 7-8 ans.
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Le chat qui n'aimait pas les poils

Eusèbe, le chat, n'aime pas ses poils. Il tente désespérément de s'en débarrasser, mais rien ne semble durable ; les poils repoussent. Jusqu'au jour où Eusèbe trouve la solution radicale, qui présente néanmoins quelques inconvénients...



Un conte sur l'insatisfaction : le chat n'est pas heureux de ce qu'il est, de ce qu'il a, et cherche à changer. Mais est-il plus heureux quand le changement devient définitif ? Une belle leçon à méditer...



J'ai trouvé le graphisme des premières pages un peu agressif. C'est à la fois du au dessin et à la couleur bleu dominante. Il s'adoucit un peu ensuite.



Le texte est éclairant : entre ce qu'on veut et ce qu'on arrive à faire, il existe une distance. Mais est-on plus heureux quand on parvient à l'effacer définitivement ?



Beaucoup de sujets de discussion avec les enfants autour de ce livre...




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Vegvisir, tome 1 : Le Clan de Sif

Une nouvelle série post-apocalyptique où les personnages sont à l’honneur et chacun est présenté au fur et à mesure du premier tome de Vegvisir : le clan de Sif. On s’attache à eux dès le départ.

Dans un univers où la nature a repris ses droits, différents clans survivent.

Si certains sont très humains et se sont crées un mode de vie en harmonie avec la nature, d’autres sont en mode survie sans pitié. Il y a aussi les Lutéciens armés jusqu’aux dents qui gardent une tour. Une altercation aura lieu.

Comme d’habitude c’est très manichéen, il y a les sacrifiés et les chefs qui ont sauvé leur peau au moment de l’âge obscur.

Les dessins sont magnifiques et dans ce premier tome l’accent est mis sur une famille, une naissance et un rassemblement des clans.

Pour l’instant on ne sait pas trop ce qu’il se passe avec les Lutéciens.

Par contre on a très envie d’en savoir plus sur les clans, leur mode de vie et ce que vont devenir les personnes car de retour au village une surprise de taille les attends.

Un tome accrocheur par ses dessins, ses couleurs et son scénario que je vais suivre avec le plus grand intérêt. De la croix, Chimisso et Fabris nous offrent un bel opus d’une grande qualité à mon sens .

Un grand merci aux éditions Delcourt et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.

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Vegvisir, tome 1 : Le Clan de Sif

"Le clan de Sif" est le premier tome de Vegvisir qui, comme expliqué au tout début de l'album, est un symbole sacré qui protège et guide. Les événements se déroulent en France, en 2052. Il y a deux types de population : les Lutéciens, qui vivent plus ou moins comme nous actuellement ; et les Skolls, qui vivent en harmonie avec la nature, dans des habitations simples fournies en énergie solaire, se déplaçant à cheval et chassant avec des armes d'un temps très anciens (arcs, piques, couteaux, etc). La paix règne entre les deux peuples, mais elle est très fragile. Néphaël, son frère Jyll et son amoureux Nott, tous trois du clan de Sif, découvrent, lors d'une partie de chasse, que l'une des leurs a été tuée par des Lutéciens. Jyll, qui l'aimait, a voulu se venger. Ayant mis en péril la paix entre les deux peuples, il sera jugé lors du Grand Rassemblement des Skolls...



Ce premier tome est en fait une introduction, nous permettant de faire connaissance et de se familiariser avec les personnages les plus importants, et d'apprendre le mode de vie des Skolls. On ne s'ennuie pas, tout se déroule d'ailleurs très vite, car il y a très peu à lire et uniquement des dialogues. Les événements s'enchaînent, on est donc mis d'entrée de jeu dans le bain et on a tôt fait de comprendre le contexte et l'environnement dans lesquels évoluent les personnages.



L'intrigue est intéressante et appétente. C'est assez stéréotypé : on différencie facilement les "gentils" des "méchants", même chez les Skolls. Les personnages, par ailleurs, manquent un peu de profondeur, du fait certainement que l'ensemble se déroule très vite. Mais je suis facilement et rapidement rentrée dedans, et ai eu immédiatement envie de connaître la suite. Malheureusement, il va me falloir attendre la sortie du second tome pour en savoir plus, le premier nous abandonnant sur un évènement sur le point d'offrir un sacré tournant à l'histoire.



Les graphismes, que je suppose numériques (mais je n'en suis pas sûre, n'étant pas experte dans le domaine), nous en mettent plein les mirettes. Comme sur la couverture, qui représente d'ailleurs le moment fatidique pour Jyll, c'est coloré, très détaillé, sans jamais être surchargé. On constate une certaine finesse dans les traits, il y a également de jolis jeux de couleurs sur certaines planches. L'environnement, la végétation, les décors qui entourent les personnages sont très réussis. Et numériques ou pas (?), les dessins sont très beaux et collent parfaitement à cet univers que j'ai pris plaisir à découvrir.



Lue dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour la sélection et l'envoi de cette bande dessinée, à cheval entre la fantasy et la science-fiction, qui est pour moi une belle découverte mais qui me laisse sur ma faim... Vivement le tome 2 !

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La princesse qui n'aimait pas les princes c..

Merci à Babelio et aux éditions "Splash !" pour ce livre reçu dans le cadre de la "Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte".



La princesse Albertine, héritière du royaume n'est pas tout à fait une princesse comme les autres. La jeune demoiselle n'aime pas du tout les princes charmants. Pas de chance pour elle car ils la poursuivent sans relâche. Et voilà que son père, le roi, lui demande d'en choisir un en vue d'un futur mariage. Impossible d'avoir la paix ! Que faire ? Trouver LA solution qui lui permettra, enfin, d'être définitivement débarrassée de tous ces princes charmants. Pas aussi simple que ça ...



Sympathique petite histoire se moquant avec humour des contes de fées traditionnels. L'univers est coloré et drôle. Les personnages ont vraiment une bonne bouille .

Lu avec ma fille de 6 ans :

- "Comment as-tu trouvé l'histoire ?"

- "Super ! On peut la relire ?"

Tout est dit ! Ce livre est clairement adopté ! :-)







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Les mensonges ne meurent jamais

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre, et j'avoue qu'il ne m'a pas déçue. Au début, cela commence comme une histoire d'amour. Manon, va a une fête d'anniversaire chez sa copine Cécile et rencontre par hasard un homme plus âgé qu'elle, et en tombe éperdument amoureuse. Manon est mariée mais peu importe pour elle, elle suit cet inconnu qui habite juste à côté...Elle voit par hasard, sur sa boîte aux lettres qu'il se nomme Olivier. Au moment où ils s'apprêtent à s'aimer un magnifique feu d'artifice éclate...

Le chapitre suivant, Nicolas, le mari de Manon va au commissariat car sa femme a disparu...le polar peut commencer...

Je n'en dirai pas plus sur l'histoire que je vous laisse découvrir.

Ce qui m'a plu dans ce livre c'est la façon de conter cette histoire. On passe invariablement du présent au passé. La date du jour est le 17 octobre 2013 et on passe allègrement quelques jours auparavant jusqu'à une trentaine d'années en arrière. De beaux portraits des personnages y sont décrits, du plus gentil au plus impitoyable. Dans cette famille noble et riche, les mensonges et les secrets de famille sont une seconde nature.

Un petit bémol tout de même, la fin est un peu rapide à mon goût et le suivi des personnages qu'ils vont devenir est un peu bâclée, mais ce n'est que son premier roman, et un peu d'indulgence s'impose...

Séverine de la Croix est une auteure vraiment talentueuse. Ce livre est son premier roman, mais elle a écrit auparavant des livres pour la littérature jeunesse.

A recommander absolument...bonne lecture si le coeur vous en dit...
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Les tutos de Lila, tome 1 : #moncorpsetmoi

J'ai reçu cet album via l'opération Masse Critique jeunesse début novembre 2021.

Je suis enseignante-documentaliste en collège, attachée à fournir à mes élèves collégiens et collégiennes les documents les plus ouverts, fiables, les plus respectueux de leurs libres choix, les plus éloignés injonctions traditionnelles faites aux jeunes, garçons (virilité) ou filles (féminité).

Les Tutos de Lila #moncorpsetmoi ne fera pas partie de mes recommandations aux parents d'ados. J'émets même plusieurs mises en garde face à son contenu, même s'il a par ailleurs des qualités indéniables de vulgarisation scientifique (le chapitre 1 "qui suis-je ?" m'a l'air bien fichu en ce sens).

C'est au Chapitre 2 sur la puberté que ça se gâte. J'ai commencé à écarquiller les yeux à la page 23, où les autrices encouragent les jeunes filles à peine pubères à se soumettre à un examen médical approfondi (allant jusqu'à la palpation mammaire) chez un gynécologue, présenté comme "spécialiste du corps des femmes" (non, leur spécialité est l'appareil reproducteur). En réalité, hors pathologie, aucune visite chez un gynécologue n'est nécessaire avant 25 ans (selon la haute autorité de la santé) et la première consultation par rapport à la puberté, la croissance mammaire, la survenue des règles peut aussi bien être effectuée chez un.e médecin généraliste ou, mieux, un.e sage-femme. Aucune palpation mammaire n'est nécessaire pour "vérifier que tout va bien". On dirait une mise en condition pour préparer les jeunes filles à une vie de docilité et d'examens médicaux invasifs injustifiés.



P. 25 et p. 26, on tente de rassurer les lectrices sur l'aspect de leur poitrine avec cet argument dangereux : de toute façon, il y a toujours la chirurgie esthétique/réparatrice. Vive la libération des diktats sociaux... Et puis, Lilas qui semble obsédée tout le long du bouquin par ses seins trop petits, et qui se console en disant "d'abord, c'est très vulgaire, les gros seins !". La lectrice complexée par son développement mammaire trop précoce ou trop important à son goût se prend ça et en fait quoi ? Apprendre aux ados à faire du bodyshaming sur les corps opposés à leur complexe, ça c'est de l'éducation.



On lit en filigrane dans ce bouquin que les sein ne servent qu'à allaiter, et que l'ultime définition de la féminité c'est de pouvoir porter la vie.



La p. 27 est hyper malsaine, où il est dit aux filles que voir sa fille grandir et devenir une femme est très dur pour un papa et qu'il faut le rassurer. Non mais non, quoi. Il a fait un ou des enfants et a eu +10 ans pour se préparer à ça. L'ado doit gérer la charge de sa puberté et de son adolescence dans son propre corps/sa propre tête, pas prendre soin de son parent qui est un adulte. Là encore, on est dans un stéréotype sexiste qui en dit pas son nom, de charge émotionnelle pesant sur les femmes pour adoucir les émois des messieurs.



P. 30, il y a quelques imprécisions anatomique (inversion gauche/droite sur le schéma du bas), confusion entre "clitoris" et "gland du clitoris".



Dans l'ensemble, il faut supporter le vocabulaire puéril employé pour prendre de la distance avec le sujet, comme s'il était normal d'être gênée (gygy pour gynécologue, nénés pour seins, foufoune pour vulve, zizi pour pénis...).



P. 34, l'autrice perpétue une idée reçue sur une corrélation entre l'acné et une alimentation grasse. Ceci n'est en réalité étayé par aucune étude.



p.35, toute la classe de Lila et Lila elle-même se moquent de la prof qui a des poils apparents sous les aisselles. En contradiction avec le texte qui dit qu'on peut choisir de retirer ou non ses poils (mais on vous colle quand même une illustration complexante pour éclairer votre choix).



P. 37, encore une inexactitude : "quand il est régulier, le cycle menstruel dure 28 jours".

Non.

C'est juste une MOYENNE. On peut avoir un cycle régulier qui dure 26 ou 33 jours. Pas la peine de courir chez un gynéco parce qu'on ne fonctionne pas comme l'indiquent les livres et les manuels de SVT. 28 jours est une durée MOYENNE, pas une norme.



p. 39 "dans de nombreux pays, dont le nôtre, la domination des hommes sur les femmes a cessé". Wouah !! Je veux savoir de quel pays il s'agit pour m'y installer tout de suite !!!



p. 41 je SALUE et j'applaudis des deux mains la présentation de diverses protections périodiques. Il y a 15 ans, j'ai appris à ma collègue infirmière scolaire l'existence des coupes menstruelles, aujourd'hui, on en trouve dans les supermarchés. Et dans les livres mainstream pour ados. Tant mieux !



Je pourrais m'attarder encore longtemps... La partie sur la santé m'a laissée perplexe tant elle semble ésotérique (les maladies s'expliquent par les émotions, corrélaire de "il suffit de le vouloir pour guérir"...). Et à la fin, injonction à porter du maquillage, à appliquer de la crème hydratante (à 12 ans ? sérieusement ?). Bref, j'ai pris beaucoup de notes et non, non, je ne recommande pas cet ouvrage, même si j'ai lu deux ou trois bonnes choses dedans.

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Vegvisir, tome 1 : Le Clan de Sif

Derrière une couverture sombre, se cache dans ce premier tome de Vegvisir, un album graphiquement très réussi aux couleurs éclatantes faisant penser à l'univers graphique d'Avatar.

Dans ce récit post-apocalyptique, nous sommes dans une France vieille d'une trentaine d'années de plus où une grande partie de la population a été décimée. Dans cet univers où la nature a repris le dessus, subsistent des humains vivant en clans. Les Lutéciens plus proches des humains du monde d'avant et les Skolls, proches de la nature vivent dans une paix relative jusqu'au jour où une Skoll est retrouvée assassinée.

Graphiquement et scénaristiquement, Vegvisir nous en met plein les yeux et même s'il est destiné à un public "Young Adult", cet ouvrage possède tous les atouts pour plaire aux "vieux ados" que nous sommes encore longtemps après. Je n'ai qu'une hâte, surtout après le cliffhangher final, lire la suite.
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Vegvisir, tome 1 : Le Clan de Sif

Livre lu dans le cadre d’un partenariat Masse Critique Babelio/Delcourt.



Tout d’abord, je tiens à remercier vivement Babelio et les éditions Delcourt de m’avoir proposé de participer à cette édition spéciale de Masse Critique qui m’a permis de découvrir un titre vers lequel je ne serais probablement pas allée autrement! Que l’expérience soit concluante ou non, je trouve toujours intéressant et stimulant de sortir un peu de sa zone de confort et de ses habitudes de lecture!



En l'occurrence, ma première impression à la réception de “Vegvisir” fût très bonne. A une époque où la pénurie sur les matières premières et notamment sur le papier est préoccupante, j’ai trouvé le soin et la qualité d’impression apportés à cette édition particulièrement remarquables! La couverture est épaisse, comme molletonnée, et donc très agréable au toucher. Concernant le choix de l’illustration, il n’y a rien à dire, le rendu est superbe et donne le ton quant au contenu de la bande dessinée. J’ai été surprise également par le poids de l'ouvrage. Je m’attendais à un format standard, de type “De Cape et de Crocs”, tournant autour de 47 pages, or la bande dessinée comporte 72 pages, de quoi faire durer le plaisir encore plus longtemps!



L'histoire, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, se déroule en France, dans un futur proche. On comprend tout de suite que le monde tel que nous le connaissons a disparu, ne restent que des vestiges de notre civilisation: carcasses de voitures, villes détruites recouvertes de végétation, routes défoncées… La nature a repris ses droits et une catastrophe nucléaire semble être à l’origine de tout ça. L’homme, comme toujours, a dû s’adapter à ce nouvel environnement et l’humanité s’est divisée. D’un côté, des clans se sont créés, réunis sous la bannière des Skolls, tentant de vivre en harmonie avec la nature et en paix les uns avec les autres… Et de l’autre, la population, appelée les Lutéciens, tente de maintenir ses acquis technologiques et vit barricadée derrière une frontière protégée par des hommes armés. Des Lutéciens, nous découvrirons peu de choses dans ce premier tome puisque nos trois protagonistes appartiennent au clan de Sif, mais une altercation entre ces deux vestiges de la civilisation laisse entrevoir des rapports tendus et pour le moins fragiles…



Avec cette introduction, nous allons davantage faire connaissance avec le peuple Skoll. Par le biais de Nott, de Syam et de la colère de Jyll, qui réclame vengeance suite à la mort de sa compagne Oksana, nous allons découvrir comment ces peuples sont parvenus à survivre dans ce nouveau monde, quelles sont les règles qui les régissent et quels rapports ils entretiennent avec les différents clans. Un tome d’ouverture qui met en place le décor, mais dans lequel on apprend beaucoup de choses et qui, surtout, nous donne envie d’en apprendre encore plus, ce qui est plutôt bon signe!



Je ne suis pas experte pour parler des illustrations et de leurs techniques (on dirait que c’est du dessin numérique tant c’est flamboyant??), tout ce que je peux dire ici, c'est que je les ai trouvé absolument superbes, notamment les scènes de nature, extrêmement fournies et détaillées. Le dessin permet de nous immerger immédiatement dans l’atmosphère de la bande dessinée. Les couleurs sont juste incroyables, très vives et lumineuses, avec une multitude de contrastes. Les personnages sont de toute beauté eux aussi. Que ce soit la finesse de leurs traits ou la minutie de leurs tenues dans lesquelles chaque élément compte pour identifier les différentes tribus. Bref, des dessins vraiment très soignés, riches en détails et qui permettent de reconnaître plus facilement les différents personnages, qui sont par ailleurs nombreux!



En résumé, on peut dire que c’est un partenariat réussi car j’ai été tout à fait emballée par cette lecture, dont le final me laisse malheureusement sur ma faim… A quand le deuxième tome???
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Au milieu de la foule

Je remercie chaleureusement Les éditions du Rocher pour l'envoi, via net galley, du roman : Au milieu de la foule de Severine De la croix.

Mado, 36 ans, n’est pas une aide-soignante comme les autres : lorsqu’elle touche les gens, elle sent leurs déséquilibres intérieurs. Ce don, elle fait tout pour le dissimuler, sauf à son colocataire et ami, aide-soignant lui aussi, Lazlo.

Ces deux-là se disent tout, partagent tout, malgré leur différence. Mado est une idéaliste avec un tempérament de feu qui défend la cause animale, Lazlo, un éternel ado de 33 ans un peu désabusé que Mado materne.

Ce pouvoir caché fragilisera-t-il leur amitié ?

Lazlo parviendra-t-il à grandir et à se réconcilier avec son père qui le rabaisse sans cesse ?

Et qui est Issa, ce mystérieux policier qui vole à plusieurs reprises au secours de Mado ?

Au milieu de la foule est un très joli roman, mélange de feel-good et de fantastique... avec un peu de romance :) Un mélange des genres qui est, ma foi, très réussi.

J'ai beaucoup apprécié les personnages de Mado et Lazlo. Je me suis rapidement attaché à eux. Ils ont des failles et c'est cela qui les rend si touchant.

Mado a un don qu'elle a du mal à exploiter. Il est vrai que le dévoiler c'est se heurter au scepticisme de nombreux esprits cartésiens ! Et ce genre d'esprits, la terre en est peuplée...

Quand à Lazlo, sa plus grosse faille... c'est son père ! Il n'arrive plus à le comprendre, chaque semaine leur rendez-vous est une confrontation.. Cela changera t'il un jour ?

Heureusement, Mado et Lazlo, colocataires, peuvent compter l'un sur l'autre. Même si à un moment leur amitié risque d'être mise à mal à cause du don de Madeleine.

J'ai également apprécié les personnages qui gravitent autour de nos deux héros, que ce soit Issa, le mystérieux policier, ou une vieille dame attachée à Lazlo.

Au milieu de la foule est un très joli roman dont la plume toute en sensibilité de Severine De la croix m'a charmée.

Nous avons là toute une galerie de personnages attachants, des thèmes importants tels que l'amour, l'amitié, l'écologie et même la cause animal. A aucun moment l'autrice ne m'a perdue, au contraire elle m'a captivé de la première à la dernière page.

Je suis vraiment ravie de cette lecture, à qui je mets cinq étoiles.
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Le Livre d'Ayla, tome 1 : La Rune des deux ..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée La Rune des deux mondes, premier tome de la série Le Livre d'Ayla.

En l'an 1558 naît Ayla.

Ce n'est pas un bébé ordinaire car c'est la fille d'une créature magique nommée Mogaï et d'un humain.

Sa tante Octavie les trahit juste après avoir assisté à sa naissance.

Elle a vu l'esprit du cheval, le totem du bébé, sortir du ventre de sa mère en même temps qu'elle et cela la terrorisa. Alors, elle les a dénoncé comme sorcières.

Jeanne, la sage-femme, l'a sauvé et élevé comme sa fille. Elle lui a appris à l'aider pendant les accouchements.

Mais un jour la jeune fille se met en danger et doit quitter le village.

Elle part en quête du monde de sa mère, auprès des Mogaïs.

La Rune des deux mondes est un premier tome très prometteur.

Ayla est une jeune fille très sympathique. Une orpheline qu'on a envie de protéger.

Malheureusement, elle s'est mis en danger à deux reprises et va devoir se sauver pour éviter d'être arrêter en tant que sorcière.

A cette époque là, si on pense que vous pratiquer la sorcellerie.. on vous exécute !

Alors, elle fuit et va chercher à en savoir plus sur ses origines, sur les Mogaïs.

J'ai beaucoup aimé l'univers crée ici, les créatures magiques que sont les Mogaïs, les totems..

Un univers qui fait un peu penser au chamanisme.

Un univers magique très bien pensé, qui m'a charmé.

Les illustrations et la colorisation sont très jolies. J'ai apprécié ma lecture même si je n'ai pas eu de coup de cœur.

La Rune des deux mondes est un premier tome que je vous recommande, j'ai hâte de lire la suite :)

Ma note : quatre étoiles.
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