AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Séverine Lambour (41)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Claude Gueux

Claude Gueux est un brave homme mais son maigre salaire d’ouvrier ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille. Lorsque sa fille tombe malade et lui réclame à manger, son coeur l’emporte sur la raison. Il vole un pain pour sa femme et sa fille et deux bouts de bois pour réchauffer le modeste appartement. Il est attrapé et emprisonné à la prison de Clairvaux. Le directeur, Delacelle, semble le prendre sous son aile mais il n’en est rien. Lorsqu’un autre prisonnier, Albin, se lie d’amitié avec Claude et lui donne la moitié de sa ration chaque jour, Delacelle les sépare. Il ne sait pas ce qui l’attend…



Victor Hugo, dans son court roman, avait mis en scène ce personnage afin de faire réagir contre une société qui détenait des prisonniers dans des conditions effroyables, qui prônait la peine de mort… ce qu’il avait déjà écrit dans Le dernier jour d’un condamné. Séverine Lambour et Benoît Springer retranscrivent à la perfection, dans cet album, l’atmosphère voulue par Hugo. Il y a, au final, peu de paroles mais les dessins, les couleurs retranscrivent bien l’histoire. On ressort de cette lecture avec un sentiment de révolte, de la tristesse et de la compassion. C’est vraiment un très bel album et une adaptation littéraire très réussie.
Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          440
Claude Gueux

Scénario : Séverine Lambour

Dessin : Benoît Springer

Couleur : Séverine Lambour & Bennoît Springer



Je n'ai pas lu le roman de Victor Hugo dont est tiré cette BD, ce qui ne m'a pas empêchée de l'apprécier.

La pauvreté, la misère, la faim, Claude Gueux, le bien-nommé les a connues pour lui et sa famille. Pour un seul vol de pain et de bois, le voilà en prison. Quelle injustice !

Le dessin, très sombre, très sobre colle parfaitement au propos.

Une réussite.

Commenter  J’apprécie          330
Claude Gueux

Je ne connaissais pas l’œuvre originale de Victor Hugo qui est l'un des plus importants écrivains de la langue française. Le support BD m'a permis de réparer cette lacune. Il est vrai que je ne suis pas un lecteur de roman et d’œuvres littéraires mais j'adore la BD dont le format me convient parfaitement.



A l’origine, Claude Gueux est un fait divers que Victor Hugo a adapté dans une courte nouvelle pour dénoncer les conditions de détention au XIXᵉ siècle, la disproportion des délits et des peines. Le vol d'un pain pour sauver votre fillette de la famine pouvait mener droit en prison sans aucune considération des circonstances particulières. On doit protéger le bien du bourgeois. C'est encore vrai de nos jours.



Je me souvenais que dans une autre de ses nouvelles, le même Victor Hugo dénonçait la peine de mort avec plus d'un siècle d'avance sur Robert Badinter qui a finalement réussi à faire triompher cette idée remise en cause actuellement par certains intellectuels chroniqueurs surfant sur la vague du populisme.



Je dois bien avouer que j'aime beaucoup les valeurs véhiculées par Victor Hugo, ce génial dramaturge et poète du XIXème siècle. Il pose les bonnes questions à savoir comme une société peut amener un individu à commettre des crimes. Bien entendu, il ne faudra pas excuser tous les actes mal intentionnés mais s'interroger sur ce qui amène à la violence.



Dans une société où l'on privilégie les victimes, le directeur de prison recevrait un hommage national ainsi que des louanges de la part de chaque gardien pénitencier. Or, on découvre un être vil et malfaisant qui fait régner l'injustice pour conserver son pouvoir et autorité.



Alors, oui c'est court mais c'est démonstratif comme jamais. Il ne suffit pas d'un long roman mais de choses simples qui peuvent mener à une réflexion. L'efficacité sera de mise dans cette BD qui nous offre le meilleur de l’œuvre originel. Evidemment, cela demeure d'actualité dans un monde où on peut revenir en arrière à tout moment comme un cycle dans l'histoire.

Commenter  J’apprécie          150
Claude Gueux

Un très belle adaptation d’un texte de Victor Hugo tiré d’un fait divers réel.

Le dessin est comme le texte, d’une grande force, sobre et sombre.

Nous sommes face à un homme, un honnête homme, qui va commettre l’irréparable, tout d’abord voler pour nourrir sa famille, puis tuer, en quelque sorte pour ensuite lui même mourir dignement.

Le sort a mis cet homme dans une société sans scrupule qu’il se retrouve au banc de cette dernière. Est-il réellement coupable?

Telle est la question que nous pose Victor Hugo…

A lire

Commenter  J’apprécie          80
Je veux un chat !

Je veux un chat ! de Séverine Lambour pour le scénario et Lionel Larchevêque pour les dessins est une BD pour les enfants à partir de trois ans.



Les auteurs abordent une demande récurrente des jeunes enfants qui veulent avoir un animal à la maison…

« Dis, maman, je voudrais un chat. S'te plaît ! Allez dis, maman, un petit miaou. Promis, je m'en occuperai, je lui donnerai à manger, je lui nettoierai sa caisse. Si, si promis… »



Mon fils et ma belle-fille ont acheté ce petit album carré d’une vingtaine de page pour ma petite-fille qui, bien qu’elle n’ait encore que 21 mois, est littéralement fascinée par les chats… Ainsi, quand nous lui parlons au téléphone et surtout si nous avons un appel en vidéo, elle demande à voir nos chats…

Je l’ai feuilleté et commenté avec elle, naturellement, lors de notre dernière visite.

Personnellement, j’ai adoré les planches sans légende qui permettent d’imaginer l’histoire et de la faire varier au gré de notre fantaisie.



L’héroïne est une fillette à la physionomie espiègle, à la fois chipie et sympathique.

Comme ses exigences restent sans réponse, elle imagine qu’avec une baguette magique, elle peut convoquer tous les animaux dont elle rêve dans sa chambre. L’histoire devient onirique mais vire vite au cauchemar.

Mais attention ! Il y a peut-être vraiment un chat dans l’histoire !



Nous adorons…


Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          80
Claude Gueux

En 1830, Claude Gueux, un menuisier en mal de client n'arrive plus à nourrir sa famille. Devant la détresse de sa fille qui crie famine et crève de froid, il vole une miche de pain et deux morceaux de bois. Quand la maréchaussée se présente chez lui, il n'oppose aucune résistance et est enfermé au bagne. Le directeur le prend aussitôt en grippe et va jusqu'à le séparer d'un codétenu avec lequel il s'était lié d'amitié. Epuisé par les corvées, les mauvaises conditions de vie, avec à peine de quoi ne pas mourir de faim, Claude Gueux se rebelle et finit par tuer le directeur. Il finira guillotiné... Adapté d'un roman de Victor Hugo, ce réquisitoire contre la prison et contre la peine de mort, est un récit dur et sans concession mais porté par les dessins magnifiques de Benoit Springer, des couleurs entre gris clair et gris foncé, des cadrages intelligents et des visages pleins d'humanité et de détresse. Un album magnifique à lire absolument.
Commenter  J’apprécie          80
Claude Gueux

Une BD au visuel qui claque : grand format, grandes cases, ourlées de noir et paginées comme à la main avec des dessins au trait épais, sobres et expressifs, qui retracent parfaitement l’univers sombre, dur et tranchant du milieu carcéral. Les « gueules » des personnages donnent tout leur caractère aux principaux protagonistes de ce drame social, symbole de l’injustice d’une société bourgeoise où les mal lotis n’ont d’autres recours que le vol pour survivre. C’est celui de quelques bûches et d’un morceau de pain qui mène le héros éponyme derrière les barreaux de la prison de Clairvaux où le directeur Delacelle, vil manipulateur, œuvre en coulisse pour asseoir sa pleine autorité sur les prisonniers et s’assurer de leur servitude. Claude Gueux, colossal mais bon bougre, se lie d’amitié avec Albin. Ils ne demandent rien seulement d’égayer les jours gris en prison de quelques échanges amicaux. Delacelle, désireux de plier Claude Gueux à sa souveraineté, va s’employer à les séparer. Claude Gueux ne peut accepter cette injustice supplémentaire, non méritée, non justifiée de quelques mobiles et finit par basculer dans la violence, acculé comme une bête traquée à mordre pour ne pas rouler piétinée sous les talons de ses bourreaux.

Une belle réussite que cette mise en bulles de ce court texte de Hugo qui se suffit pourtant à lui seul. Les deux ouvrages peuvent tout à fait être lus en parallèle et donnés aux jeunes lecteurs toute sa dimension à ce fait divers d’époque qui pourtant n’a malheureusement pris aucune ride.

Commenter  J’apprécie          70
L'Alibi

Le principe est simple : une situation criminelle (ou pas) qui nécessite un alibi qui est présenté, avec comme conclusion "mes excuses" où le criminel (ou pas) explique les raisons de son geste. Des histoires sur quelques pages avec des alibis de toutes sortes.

10 histoires très différentes, intéressantes chacun à sa manière.

A lire par tout ceux qui apprécie les histoires avec des surprises, des retournements de situations. Bien fait. A lire.
Commenter  J’apprécie          70
Claude Gueux

Pendant l'hiver 1831, Claude Gueux, ouvrier menuisier à PAris n'a plus assez de commandes et, pour nourrir sa femme et son enfant, vole un jour un pain à l'étalage d'un boulanger.



Pour ce vol de 1francs 50, il sera emprisonné.



Force de la nature, il dépérit en prisons, faute de rations suffisantes. Il se prend d'amitié avec un autre prisonnier, Albin, qui bien plus fluet, lui cède suffisamment de sa ration de pain. Ainsi Claude survit ...



Jusqu'à ce que le directeur sépare les deux hommes. 



Sans raison.



Juste parce qu'il en avait le pouvoir ...



Un roman graphique aux tons sombres qui met superbement en images le texte où Victor Hugo s'éleva contre la peine de mort, contre une justice qui brise les faibles, contre une société qui ne permet pas de manger à sa faim.



Une belle découverte ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          70
L'Alibi

L'alibi, c'est le meilleur complice du coupable. Tu le prépares en amont, tu dois le préméditer en même temps que ton forfait. Un bon alibi, c'est peut-être l'assurance de rester innocent... je dis peut-être car ça se passe rarement comme tu l'avais prévu, n'est-ce pas ?

Après "Le crime parfait", précédent recueil de fictions policières, c'est autour de cette notion d'alibi qu'est construit le nouvel album collectif paru chez Philéas. 15 auteurs en proposent 10 variations: Justifier de sa présence à un autre endroit, axer les soupçons sur quelqu'un d'autre, justifier son acte...

J'ai retrouvé avec plaisir Richard Guérineau et Laurent Astier mais aussi Thierry Robin, Olivier Berlion ou encore Jeanne Puchol pour ne citer que ceux qui ont su attirer mon attention avec des récits surprenants et avec leur style graphique que j'affectionne particulièrement.

A noter que Anaïs Bon conclut, comme dans "Le crime parfait", chaque histoire avec un texte original qui analyse l'excuse du coupable. Et c'est souvent savoureux.

En bon fan de polar que je suis, cet album va trouver sa place juste à côté de "Le crime parfait" et avant le prochain car je suis sûr qu'on peut trouver d'autres thèmes, je me tiens à disposition de Philéas si besoin !
Commenter  J’apprécie          60
Cécile, Tome 1 : Charmante

Encore une histoire d'attirance qui ne se concrétisera point. Un chassé-croisé amoureux de plus basé sur une mauvaise interprétation des sentiments. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il y a quelques fois une telle discordance entre les êtres. A croire que les choses ne se font pas toujours comme on le souhaite. La réalité au quotidien peut être bien amère.



C'est le genre de choses qui m'agace et donc, une lecture sur ce thème ne m'apportera pas grand chose de positif. J'aime les histoires d'amour romantique qui se terminent autour d'un bon feu de bois au rythme d'une salsa brésilienne. J'aime la passion torride des chaudes nuits d'été caniculaires. J'aime quand cela bouge un peu dans un tourment de sentiments adéquats. Ici, on est aux antipodes de tout cela. En plus, il n'y a pas la moindre once de sexe à l'image d'un graphisme pourtant dénudé. Bienvenue dans la déprime la plus totale !
Commenter  J’apprécie          50
On me l'a enlevée

L'histoire est d'une grande banalité comme un fait divers très sombre. Je me suis demandé à quoi peut bien servir une telle bd. Ce n'est pas agréable comme sujet. On ressort d'une telle lecture un peu dégouté comme quand on entend une triste nouvelle aux actualités. Il y a tant de choses horribles en ce monde. Et il faudrait en rajouter une couche avec la bande dessinée. Bref, le sujet ne m'a pas séduit grandement.



Pour autant, c'est quand même un travail tout à fait honnête d'un point de vue objectif. On va suivre les commérages de voisinage dans un petit village où il se passe quelque chose de tragique. Le bar va être au centre des débats plutôt que de se focaliser sur la mère de l'enfant. Le titre est si évocateur qu'on en devine l'intrigue au premier coup d'œil.



On retrouve le style de l'auteur à qui on doit également «La Rebouteuse» ainsi que «Les Funérailles de Luce». Il y a toujours le microcosme du village au centre de toutes ces intrigues. J'ai bien aimé l'authenticité qui semble se dégager de chacune des scènes. La fin laissera un goût amer devant tant d'impuissance.
Commenter  J’apprécie          50
On me l'a enlevée

Lola un bébé de six mois a étrangement disparu lors d’une fête foraine. Mélanie sa jeune maman a eu quelques secondes d’inattention et cela a suffit pour que Lola ne soit plus dans sa poussette. Qui a pu bien commettre une chose pareille ? Serait-ce le nouveau du quartier qui n’inspire rien à personne ? Peut-être même la femme du gérant du bar-tabac qui n’arrive désespérément pas à avoir d’enfants ? Ou bien tout simplement Mélanie, la maman de la petite Lola, qui aurait inventé tout ce scénario car elle est jeune et n’arrivait pas s’occuper de sa fille ?! Autant de personnes qui peuvent être coupable et pourtant toujours pas de traces de Lola. Quand, comment et dans quel état de santé la petite fille sera retrouvée ?
Commenter  J’apprécie          50
La Rebouteuse

La lecture n'est pas mal mais pas extraordinaire également. On vit néanmoins une chronique rurale assez intéressante dans un bourg écrasé par le poids des secrets. Il existe encore des sorcières à notre époque qui donnent des potions guérisseuses ou anti-cocu. Et bien entendu, il y a plein de boutonneux pour croire au pouvoir de la rebouteuse.



Pour autant, notre sorcière mal-aimée se fait bien attendre tout au long de ce récit. Cette attente est bien loin d'être salvatrice. Au final, il ne se passera pas grand chose de vraiment palpitant. On est forcément un peu déçu. L'auteur des "Funérailles de Luce" avait pourtant matière à faire une histoire intéressante. La désillusion sera de taille avec une absence de dénouement tangible !



On se rabattra sur le côté champêtre de ce village où chacun règle ses comptes. On se croirait presque dans la réalité !
Commenter  J’apprécie          40
La Rebouteuse

Je crois que cet album est de ceux qui se développent à l'intérieur du lecteur quand on a refermé ce livre.

L'histoire apparemment simple est bien plus forte qu'il n'y parait et donne à réfléchir.

Cette rebouteuse qui n'arrive qu'à la fin de l'album est fascinante et la couverture s'éclaire quand on l'observe après avoir refermé la livre.

Évidemment, cela semble excessif, mais l'idée du cercle vicieux installé dans ce village est bien développée.

La narration monte en puissance, on découvre l'emprise de cette femme, on en vient à s'interroger sur ces croyances qui touchent tout le monde et qui sont encore présentes dans nos campagnes
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          40
On me l'a enlevée

Et bien j'ai aimé cette bande dessinée. Un peu perplexe au départ de cette histoire qui ne démarre pas vraiment. je me suis laissée emporter par cette ambiance de village de campagne, avec ses rumeurs, ses médisances. Le portrait qui est ici dressé des êtres humains n'est pas flatteur, mais est sensible et perspicace. J'avais vu venir la chute finale, mais elle ne m'a pas paru banale ou trop simple. Une bonne surprise donc.
Commenter  J’apprécie          40
Claude Gueux

Ce projet émotionnellement très puissant (on n’adapte pas Victor Hugo à la légère!) frise l’épure. Doté de très peu de textes, l’album porte essentiellement sur un découpage lent, répétitif mais extrêmement parlant, jouant sur les regards et les champs-contre-champs pour faire ressentir l’incompréhension d’un homme bon, calme, bon camarade qui assume sa faute (le vol de pains et de bois pour son fils et sa femme) en purgeant une peine qu’il ne conteste pas. Le cadrage suit Gueux à chaque instant et les planches ne visent pas le misérabilisme. Très fort pour croquer des visages réalistes, Springer apporte une matière à ses dessins par des estompes charbonnées. A la fois précis dans les décors et dans des gueules incroyablement expressives, il donne forme à la simplification documentaire que vise le texte original, comme un BRUT en format BD.[...]



Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
L'Alibi

Ouvrage collectif composé d'une série de nouvelles graphiques autour du concept d'alibi, c'est fatalement inégal. Il y a du très bon, et du franchement moins intéressant. Que cela soit graphiquement ou du point de vue du scénario.



Pas mal de nouvelles ont le même ressort ou point de départ. Le mari volage qui fait appel à une société d'alibis... mais se fait doubler par sa femme. Ou qui fait appel au bon pote... Souvent on est dans le polar noir façon années 40, à croire que le marivaudage et les alibis étaient monnaie courante, avec le privé à la Bogart (inconscient collectif, quand tu nous tiens).



On peut, cependant, louer les scénaristes pour réussir le plus souvent à claquer une chute au terme des quelques pages de l'histoire. Que l'on adhère ou pas, la chute est inhérente à la nouvelle.



Je pointerai Laurent Astier, Richard Guérineau, Robin... qui réalisent de très chouettes histoires.
Commenter  J’apprécie          20
L'Alibi

Collaboration commerciale - Produit offert dans le cadre de l’opération Masse Critique de décembre 2023.



Il s’agit là de ma première expérience en tant que lectrice de bande dessinée. Et quel livre !

J’ai beaucoup aimé découvrir ces courtes nouvelles, ainsi que les univers de chaque artiste. En effet, à chaque nouvelle, on change complètement de genre, que ce soit d’humour, de façon d’écrire mais surtout de dessins, qui sont propres à chacun. Sur les 10 nouvelles, seules deux m’ont moins convaincue car il ne s’agissait pas d’une direction artistique qui me plaisait. Mais malgré ces histoires très courtes (environ 10 pages en moyenne), j’ai beaucoup aimé les sous-entendus et les non-dits que laissent les dessins et qui permettent au lecteur de réfléchir au sujet des différents alibis.

Bref, un très bon travail de la part de l’éditeur d’avoir choisi de compiler ces histoires de ces artistes, au genre très différent mais pourtant complémentaire qui en fait un très bon recueil !

Je vous le recommande.

Commenter  J’apprécie          20
L'Alibi

Le Larousse propose deux définitions de l'alibi :



1. Circonstance ou fait invoqué par une personne suspectée, qui permet de prouver qu'elle n'était pas présente au moment où l'infraction a été commise : Fournir un alibi.



2. Raison alléguée par quelqu'un pour se disculper, pour prévenir le reproche, la critique ; excuse, prétexte.



Après “Crime parfait” les éditions Phileas remettent le couvert en proposant le même style de récit. 

En effet, les auteurs de cet album collectif vont proposer chacun une courte histoire en utilisant soit la première ou la seconde définition. Des récits dans lesquels les protagonistes vont s'en servir pour couvrir un crime ou se défendre contre une accusation. 

15 auteurs vont donc participer à ces 10 nouvelles. 

J'avais plutôt accroché au premier album du style mais cette fois-ci, cela a moins bien fonctionné sur moi. Il est difficile de proposer quelque chose de convainquant sur si peu de planches. Le scénario doit être court, efficace et avoir du punch pour que ce soit marquant. C'est ce dernier ingrédient qui me semble manquant. 

Néanmoins, j'ai apprécié retrouver les dessins d'Astier, Robin et Berlion qui sont toujours aussi agréables à visualiser. 
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Séverine Lambour (116)Voir plus

Quiz Voir plus

Le jeu des je, en chansons (1)

Qui chante : " J'ai 10 ans" ?

Jacques Brel
Thomas Dutronc
S. Gainsbourg/J. Birkin
Maxime Le Forestier
Renaud
Alain Souchon

13 questions
24 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteur , musique , chanson française , nostalgieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}