Cependant, la nuit, il ne pouvait s’empêcher de retourner dans le cloaque de la tranchée, et surtout à ces heures où sur la route pilonnée le temps s’était installé, immuable, immobile dans le fracas des explosions. Les obus au-dessus de sa tête ronflaient, mauvaises guêpes acharnées à le poursuivre, fouillant le sol à sa recherche, encore et encore. Les geysers des explosions le recouvraient de terre, de pierres, de fer, à croire que de leur tambouille renversée dépendait le sort de la guerre.