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Critiques de Shalom Auslander (175)
La lamentation du prépuce

Serais-je la seule à m'être terriblement ennuyée à cette lecture.

J'aime beaucoup l'humour juif, et apprendre à connaître la culture juive, qui m'est assez étrangère, et je m'attendais à une lecture agréable.



Au début, j'ai trouvé ça assez drôle.

Mais de + en + ennuyeux au fil des pages.

Branlette et fumette à toutes les pages, j'ai l'impression qu'il écrit tout le long la même chose. Dommage, ça promettait, mais eu du mal à le finir.

Si je suis allée jusqu'au bout, c'est uniquement parce que je n'avais emporté que ce livre.

Et mieux vaut une lecture agaçante que pas de lecture du tout !!

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La lamentation du prépuce

Un livre très amusant mais sur un sujet très sérieux ! Toute l'histoire du héros porte sur sa relation à la religion, juive, sa terreur de Dieu. Cela passe par des phases de révoltes pendant lesquelles il enfreint le Shabbat.....et des phases d'obéissance. Mais dans tous ses actes, il est persuadé que Dieu est présent, intervient et fait en sorte que tout ce qu'il souhaite rate lamentablement. C'est pourquoi, il le provoque pour tester sa réelle puissance. Des scènes décrites de manière hilarantes.
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La lamentation du prépuce

Une découverte étonnante de cette religion vue de l'intérieur.
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La lamentation du prépuce

Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des Hommes. Mais l'enfance peut commettre bien des ravages. Elevé dans la plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle de Dieu et une paranoïa aiguë. Trente cinq ans que dure cette relation complexe, faite d'incompréhension et de terreur. Alors a l'adolescence, Shalom s'est rebellé: il mange des aliments qui ne sont pas casher, lit des livres pornos et il attend le châtiment divin, mais rien. Aujourd'hui la grossesse de sa femme le laisse désemparé car il est partagé entre le désir d'émancipation et sa peur de ce Dieu tout puissant. Et reste la question la plus angoissante : quel sort doit il réserver au prépuce de son enfant ?

Attention ceci est un livre très drôle sur la religion juive orthodoxe , a ne pas mettre entre toutes les mains. Seul un écrivain juif peut écrire un livre aussi irrévérencieux sur sa religion. Il nous décrit un Dieu dont le but est de faire souffrir les hommes , un Dieu rancunier et vachard. Il nous montre comment il a souffert entre un père alcoolique et brutal, une mère rigide et les longs jours de shabbat où il ne doit rien faire. On voit aussi un homme qui n'arrive pas a se débarrasser de son enfance et de sa religion.

C'est un livre que Dieu et ses traditionalistes n'aimeront pas mais, n'étant ni l'un ni l'autre, j'avoue avoir ri a la lecture de ce livre et même mettre un peu reconnu dans cet adulte qui essaie avec plus ou moins de bonheur a tourner le dos a son enfance et qui coupe les ponts avec sa famille et belle famille pour vivre sa propre vie. je me reconnais aussi dans ce père inquiet pour son bébé qui vient plusieurs fois dans la nuit vérifier qu'il respire.








Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Maman pour le dîner

Un retour à la case départ dans un jeu de l'Oye, avec “Maman pour le dîner”?



Il était une fois…

Une famille Can - Am, qui à la mort de la matriarche, revient sur ses rêves d'intégration dans un monde qui refuse de l'accepter ou qui s' y refuse par repli sur soi.

Au commencement était la Mère. Phallique qui, dans sa grandiloquence élabore une politique bien singulière d'une guerre mondiale des gonades

“La stratégie est de baiser et nos armes sont les bébés.”

Douze guerriers, censés se reproduire et dominer pour perpétuer le cannibalisme, couteau de la rédemption oblige.



Mudd la reine de la propagande, est la figure du désordre, l'inconscient psychique du Matriarcat.

Nommée “Boue”, elle doit son nom au bouillon de culture douteux que seule sa vanité peut contenir.

Notre peuple prêchait- elle, a inventé la roue! le couteau! le livre! le feu! Alors qu' ils balancent leur mère au fin fond des fosses répugnante [...] Ils livrent leurs proches aux vers, à la vermine, aux asticots. Et on serait des sauvages?" ++



Onclissime, “le mal sentant de la foi “ un taciturne qui, sous son habit de sorcière, distille sans réserve, sa “science sans conscience”. le religieux boucher qui se gave de la "Dive Chair" humaine jusqu'à en être malade.



Les enfants doivent l' originalité de leurs noms à Rabelais (Troisième, Quatrième et Cinquième livre) et Zéro, l'exclue. Des garçons, dont on raconte à chacun la naissance “miraculeuse” et qui portent l'histoire surréaliste du vieux pays, cette terra incognita dont on entretient le souvenir... Bam, bam, bam

“Mudd, examinait ses enfants en quête d'empoisonnement culturel ou d' infection morale et en fonction des symptômes, elle décidait quelle histoire administrer, à quelle fréquence et sous quelle forme.”

"C'est l'histoire d'horreur de nous!" disait Mudd

“ du choix de la liberté, de la volonté, des possibles. Fin” pensait Septième.

Comme conditionnement, on ne peut plus, elle aura au moins lu, “Le meilleur des mondes” d' Aldous Huxley.

Il serait d'actualité de dire que c'est une une parfaite intégriste. Un dieu vivant. La vache!

Elle exerce son narcissisme jusqu'au bout s' érigeant en la statue du commandeur dans le jugement dernier de sa progéniture. Les traitres, les déserteurs et autres, tout le monde a sa part de l'ignoble à digérer, même morte.

“Une séance chez le psy à 300 dollars par semaine, depuis 27 ans , quatre cent vingt et un mille dollars, voilà ce que ça m'a coûté pour repartir du bon pied. Recommencer, pour revenir à la page blanche. Voilà ce qu'elle me doit” ironisait Premier



Aujourd'hui Mudd se meurt. L'ogresse, entourée des petits poucets et du Petit Chaperon Rouge, piqûre de rappel au rituel du sacrifice du prépuce comme expiation de l'Oedipe chez Freud que Shalom affectionne.

Les garçons vont devoir transgresser le tabou de l'inceste en régressant jusqu' au stade primitif, pour échapper à la castration et recouvrer le Moi, la conscience identitaire dont c'est bien ici, le sujet.

Il y a là, le mythe de la caverne, de l'ancien des anciens, l'arche de Noé, l'image de Ouy Dire et de Napoléon dans Onclissime, Ulysse avec les sirènes dans le voyage de Julia et Julius, l'île de l'outre entre autre, avec les whoppers (sans salade) soulignant le paradoxe avec les vestiges du Peuple cannibale visibles dans le quartier.Pantagruel / .



Mais, fondre les essais de Montaigne dans les aventures de Pantagruel, compresser des siècles de littérature humaniste et existentialiste, dans un "conte" ... Shalom!

Satire sur tout ce qui bouge!

Je remercie Babelio pour cette narRation gargantuesque!



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La lamentation du prépuce

Ce livre est audacieux dans le sens où il pourrait choquer toute personne qui croit en Dieu quel que soit sa religion.

Pour une personne comme moi qui ait toujours vécu dans la religion et dans la foi (sans jamais j’espère tomber dans l’extrémisme), certaines phrases de l’auteur frisent l’hérésie quand il se met à prendre Dieu à parti, à l’insulter, ou même faire de la provocation inutile.

J’imagine que l’auteur a eu une éducation stricte, presque oppressante avec notamment le respect strict du Sabbat, des règles alimentaires et d’hygiènes contraignants, un milieu social composé uniquement de gens comme sa famille étant donné qu’il est allé dans une école où l’enseignement est accès essentiellement sur la Torah. J’imagine tous les tourments qu’il a dû subir, l’image presque barbare qu’il a de la religion et de Dieu. Dieu incarne pour lui une créature vengeresse qui a pour objectif de lui mettre un maximum de malheurs sur la tête.

Bien sûr le sujet est traité avec humour et dérision. L’auteur exagère de temps à autre mais dans l’ensemble ce livre a pour but de critiquer copieusement la communauté juive extrémiste et orthodoxe.

Le style d’écriture est léger, ironique mais avec une tendance pour l’auteur à se prendre pour le centre du monde. A croire que Dieu n’a de yeux que pour lui et qu’il n’attend qu’un faux pas de Shalom pour l’accabler de malheurs ! Si le début du livre augurait quelque chose de drôle, la répétition des scènes et du même schéma narrateur a fini par me lasser mais j’ai préféré le lire jusqu’au bout pour m’en faire une idée précise.

Pour conclure, ce livre m’a choqué en raison de l’abondance de blasphèmes de l’auteur.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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L'espoir, cette tragédie

J'ai passé un bon moment avec ce roman plein d'humour et d'absurde qui nous rappelle l'indicible de la Shoah.



Ce roman m'a énormément fait penser aux anciens films de Woody Allen où le cynisme est roi, en effet dans L'espoir cette tragédie il n'est pas bon être optimiste, au risque d'être comparé à Hitler !
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La lamentation du prépuce

amusant sans plus: on est plus dans le style potache que dans le style écrivain On sent l'envie de faire rigoler sans trop écorcher la religion le soir à la veillée ça peut amuser les anciens qui doivent penser "il faut bien que jeunesse se passe" Pas bien méchant même un peu cucul

Cela rappelle d'ailleurs "Portnoy et son complexe" de ROTH, qui lui était plus grivois et débauché et plus introspectif et bien mieux écrit. Œuvres de jeunesse pour les deux ,rébellion de mise, de bon ton qui permet de passer un moment agréable mais qui ne restera pas dans les annales de la littérature (peut-être la juive...)

Plus intéressant il serait opportun de lire "L'année ou j'ai vécu selon la bible" de Jaccobs plus humoristique et pédagogique; un roman mâtiné d’expérience autobiographique

Passons à autre chose.
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L'espoir, cette tragédie

Anne Franck dans ton grenier!

L'héroïne du Journal aux 32 millions d'exemplaires vendus est devenue une vieille dame acariâtre mais touchante, qui tente d'écrire un deuxième livre dans le grenier de notre héros. Et c'est dur. Pensez, après un tel carton littéraire! Surtout, elle met du bazar dans la vie de Salomon, et les catastrophes s'enchaînent...

Après La Lamentation du prépuce, un récit autobiographique salé sur son enfance dans une communauté juive orthodoxe, Shalom Auslander s'essaie au roman. C'est décapant, ironico-trash, pas politiquement correct et absurde comme il faut. Mieux, ce roman a une vertu inattendue: faire passer Anne Franck du statut d'icône à celui de Tatie Danielle. L'humain, cette tragédie, pourrait dire Salomon...
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La lamentation du prépuce

Récit autobiographique où l’auteur profite de sa prochaine paternité pour régler ses comptes avec une éducation rigide et orthodoxe qui n’aura eu comme effet que de l’éloigner de la religion et de ses préceptes. Avec humour, il explique que, dès son plus jeune âge, ses actions sont accomplies de façon à provoquer la colère de cet effrayant Dieu présenté tant par ses parents que par ses rabbins successifs comme n’étant bonté, générosité et tolérance que pour ceux qui suivent, à la lettre, les précèptes de la religion juive. Ce qui a le don de l’agacer. Mais ce n’est pas le pire. Ce qui provoque la colère de Shalom vis-à-vis de ces commandements, c’est le caractère franchement absurde de bon nombre d’entre eux. Il s’évertuera donc à les contourner ou à les modifier en fonction de ses envies. Et de ses croyances.



L’humour présent dans ce livre manque sensiblement de piquant. On sourit à l’évocation de certains souvenirs mais on ne peut que regretter que l’auteur ne pousse pas plus loin cet humour iconoclaste. On apprend par contre beaucoup de choses sur les préceptes qu’un juif désireux de vivre selon les Lois Divines se doit de suivre. Et ils sont nombreux et rarement compréhensibles pour un non initié. A ce propos, en refermant le livre, on se félicite de ne pas avoir à vivre en s’en inspirant.


Lien : https://unecertaineculture.w..
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La lamentation du prépuce

Vous êtes-vous déjà demandé quel pouvait-être le quotidien d'une famille juive ultra-orthodoxe ? Pouvez-vous imaginer quel impact ce type d'éducation peut avoir sur le psychisme d'un enfant ? D'ailleurs, connaissez-vous vraiment les rites de cette religion ? (...)
Lien : http://tagrawlaineqqiqi.word..
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La lamentation du prépuce

Rien que le titre fait se froncer quelques sourcils dans les transports en commun !!!! Désopilant, impie, ce roman autobiographique évoque l'enfance de l'auteur dans une communauté juive américaine ultra-orthodoxe, la distance prise avec sa famille une fois devenu adulte...et la question du moment lorsque son épouse lui annonce sa grossesse: que faire si c’est un garçon???
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La lamentation du prépuce

La fameuse lamentation du prépuce!! Encensée par les critiques, je voulais surtout lire cette histoire pour me plonger dans ce rapport si particulier à la religion, ou comment celle-ci peut-elle nous bouffer la vie?

En définitive, j'ai appris plein de choses sur la religion Juive, tout en étant souvent sidérée... Le récit est parfois longuet, notamment pendant la longue description des catégories d'aliments, on perd parfois le fil de l'histoire. Mais l'humour de l'auteur fait qu'on avance malgré tout. Une lecture qui ne laisse pas indifférent au final, quelque soient vos idées et orientations.
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La lamentation du prépuce

ce livre ne représente pas du tout l'image que l'on pourrait avoir d'un juif orthodoxte, j'ai finalement compris qu'il pouvait aussi etre comme tout le monde! finalement j'ai beaucoup rit! et je comprends mieux la religion juive! que du bon!
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La lamentation du prépuce

Voilà un livre irrévérencieux, drôle et touchant ! Avec un sujet pas forcément amusant au départ : les aventures d'un type, Shalom Auslander (oui, comme l’auteur), qui fait mille et un efforts pour se défaire d'une éducation religieuse omniprésente et lourdement culpabilisante, mais qui a bien du mal à s'en dépêtrer... C’est pourtant le sourire aux lèvres, l’éclat de rire jamais loin, que le lecteur voit le narrateur négociant dur dur avec Dieu à chaque moment de sa vie, que ce soit pour manger une nourriture interdite, se permettre des pensées ou des gestes «impurs », ou prendre cette difficile décision : fera-t-il faire circoncire son fils … ?

Cette histoire rafraîchissante contient en outre un élément formel particulièrement réussi : l'alternance, dans la narration, entre l'enfance puis l'adolescence du narrateur et sa vie d'adulte, au moment où sa compagne et lui attendent un bébé. Un vrai plaisir de lecture!
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La lamentation du prépuce

J'ai beaucoup ri en lisant ce roman; le narrateur a grandi dans une famille juive, et il se rebelle contre Dieu, décide de ne plus y croire, à ses risques et périls...Son manque de foi lui fait imaginer les pires scénarios catastrophes autour de lui... Un roman plein d'humour
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Attention Dieu méchant

Très bon livre, 14 nouvelles grinçantes dans un univers burlesque, où Dieu, tour à tour poulet géant, client irascible d’une agence de pub ou maître de deux hamsters beckettiens, semble avoir pour seul objectif le malheur des hommes. Pour en goûter tout le sel, il faut aimer l’humour juif. Shalom Auslander s'attaque avec ferveur au sujet qu'il préfère : Dieu. Et au passage d'écorcher sans ménagement les juifs et le judaïsme.
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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La lamentation du prépuce

Le sujet est grave, mais le ton est léger, léger ! Une lecture facile donc, mais aussi une lecture intéressante en ce qu'elle donne à voir le tiraillement d'un jeune homme élevé dans un milieu austère et confronté à une culture occidentale permissive. Un récit sans concession, mais extrêmement divertissant du fait de son traitement complètement loufoque.



Shalom Auslander oscille entre farce et émotion avec une habileté déconcertante. Il est tour à tour drôle, désespéré, corrosif, lubrique, inquiétant - mais drôle avant tout. Pour le dire autrement, La Lamentation du prépuce m'a fait l'effet d'un numéro d'équilibriste parfaitement exécuté. Hautement recommandé à ceux qui aiment rire utile !
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La lamentation du prépuce

"Désacraliser le Shabbat, c'est comme violer les six cent treize commandements de la Torah" (Rabbi Blowfeld)



Le moins que l'on puisse dire, c'est que son éducation dans un milieu juif orthodoxe strict a laissé des traces dans le cerveau surchauffé et paranoïaque de Shalom Auslander, le héros du roman.

Comme il est maintenant marié et bientôt père, ses craintes quant à la grossesse et l'accouchement deviennent obsessionnelles, et, grande question, circoncision ou pas? Au long de grands discours adressés à un Dieu vu comme méchant et vengeur, il se rebelle, revient en arrière, promet, négocie, etc... C'est extrêmement fou et drôle, un peu pitoyable parfois. Lui aurait-on caché les passages où les mots amour et pardon sont utilisés?



Il faut lire comment il réussit à regarder un match un jour de shabbat (théoriquement interdit, mais le jour du shabbat pratiquement tout a l'air interdit...) et sa première expérience de nourriture non casher. On baigne complètement dans les références religieuses ( assez expliquées quand même), avec en prime un petit séjour en Israël et des prières réelles ou virtuelles au Mur des lamentations...
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Attention Dieu méchant

Attention Dieu méchant est un recueil d’histoires très courtes qui traitent des affaires de Dieu, du judaïsme et de l’attachement, parfois loufoque, de l’homme à la religion.



Tout au long de ces 14 nouvelles, Dieu prend tour à tour les traits d’un homme d’affaires égoïste et froid ou encore d’un être las des humains, fatigué de faire tourner le monde. Il fait même une apparition comme poulet, ne se souciant que de sa litière et ses graines. Dans la catégorie animaux, je vous invite à lire En attendant Joe, (ma préférée), où l’on fait la connaissance de deux hamsters pour qui le monde se limite aux barreaux de leur cage et à la main qui les nourrit. Un oubli de la part de leur maître entraîne le doute pour l’un et conforte l’autre dans sa foi sans borne. Très bons dialogues de la part de ces deux rongeurs assorti d’une excellente chute.



L’homme n’est pas en reste. Souvent dépeint comme intégriste dans sa foi, il cherche à devenir le juif parfait. Nous en aurons la démonstration dans La guerre des Bernstein où Mr Bernstein, se défait de tout ce qui peut le détourner du paradis. Plan savamment et patiemment saboté par une épouse rebelle.



Vous l’aurez compris Attention Dieu méchant c’est un mélange curieux d’humour caustique, parfois irrévérencieux, probablement scandaleux sans jamais faire dans le trash ni le vulgaire.



Par contre, 155 pages pour 14 nouvelles, pas besoin de faire de calculs, c’est un peu court pour développer l’absurdité des situations et amener le lecteur à pousser sa réflexion plus loin.

Pour en discuter c'est par ici...
Lien : http://www.valunivers.fr/200..
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