Serais-je la seule à m'être terriblement ennuyée à cette lecture.
J'aime beaucoup l'humour juif, et apprendre à connaître la culture juive, qui m'est assez étrangère, et je m'attendais à une lecture agréable.
Au début, j'ai trouvé ça assez drôle.
Mais de + en + ennuyeux au fil des pages.
Branlette et fumette à toutes les pages, j'ai l'impression qu'il écrit tout le long la même chose. Dommage, ça promettait, mais eu du mal à le finir.
Si je suis allée jusqu'au bout, c'est uniquement parce que je n'avais emporté que ce livre.
Et mieux vaut une lecture agaçante que pas de lecture du tout !!
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Un livre très amusant mais sur un sujet très sérieux ! Toute l'histoire du héros porte sur sa relation à la religion, juive, sa terreur de Dieu. Cela passe par des phases de révoltes pendant lesquelles il enfreint le Shabbat.....et des phases d'obéissance. Mais dans tous ses actes, il est persuadé que Dieu est présent, intervient et fait en sorte que tout ce qu'il souhaite rate lamentablement. C'est pourquoi, il le provoque pour tester sa réelle puissance. Des scènes décrites de manière hilarantes.
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Une découverte étonnante de cette religion vue de l'intérieur.
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Un retour à la case départ dans un jeu de l'Oye, avec “Maman pour le dîner”?
Il était une fois…
Une famille Can - Am, qui à la mort de la matriarche, revient sur ses rêves d'intégration dans un monde qui refuse de l'accepter ou qui s' y refuse par repli sur soi.
Au commencement était la Mère. Phallique qui, dans sa grandiloquence élabore une politique bien singulière d'une guerre mondiale des gonades
“La stratégie est de baiser et nos armes sont les bébés.”
Douze guerriers, censés se reproduire et dominer pour perpétuer le cannibalisme, couteau de la rédemption oblige.
Mudd la reine de la propagande, est la figure du désordre, l'inconscient psychique du Matriarcat.
Nommée “Boue”, elle doit son nom au bouillon de culture douteux que seule sa vanité peut contenir.
Notre peuple prêchait- elle, a inventé la roue! le couteau! le livre! le feu! Alors qu' ils balancent leur mère au fin fond des fosses répugnante [...] Ils livrent leurs proches aux vers, à la vermine, aux asticots. Et on serait des sauvages?" ++
Onclissime, “le mal sentant de la foi “ un taciturne qui, sous son habit de sorcière, distille sans réserve, sa “science sans conscience”. le religieux boucher qui se gave de la "Dive Chair" humaine jusqu'à en être malade.
Les enfants doivent l' originalité de leurs noms à Rabelais (Troisième, Quatrième et Cinquième livre) et Zéro, l'exclue. Des garçons, dont on raconte à chacun la naissance “miraculeuse” et qui portent l'histoire surréaliste du vieux pays, cette terra incognita dont on entretient le souvenir... Bam, bam, bam
“Mudd, examinait ses enfants en quête d'empoisonnement culturel ou d' infection morale et en fonction des symptômes, elle décidait quelle histoire administrer, à quelle fréquence et sous quelle forme.”
"C'est l'histoire d'horreur de nous!" disait Mudd
“ du choix de la liberté, de la volonté, des possibles. Fin” pensait Septième.
Comme conditionnement, on ne peut plus, elle aura au moins lu, “Le meilleur des mondes” d' Aldous Huxley.
Il serait d'actualité de dire que c'est une une parfaite intégriste. Un dieu vivant. La vache!
Elle exerce son narcissisme jusqu'au bout s' érigeant en la statue du commandeur dans le jugement dernier de sa progéniture. Les traitres, les déserteurs et autres, tout le monde a sa part de l'ignoble à digérer, même morte.
“Une séance chez le psy à 300 dollars par semaine, depuis 27 ans , quatre cent vingt et un mille dollars, voilà ce que ça m'a coûté pour repartir du bon pied. Recommencer, pour revenir à la page blanche. Voilà ce qu'elle me doit” ironisait Premier
Aujourd'hui Mudd se meurt. L'ogresse, entourée des petits poucets et du Petit Chaperon Rouge, piqûre de rappel au rituel du sacrifice du prépuce comme expiation de l'Oedipe chez Freud que Shalom affectionne.
Les garçons vont devoir transgresser le tabou de l'inceste en régressant jusqu' au stade primitif, pour échapper à la castration et recouvrer le Moi, la conscience identitaire dont c'est bien ici, le sujet.
Il y a là, le mythe de la caverne, de l'ancien des anciens, l'arche de Noé, l'image de Ouy Dire et de Napoléon dans Onclissime, Ulysse avec les sirènes dans le voyage de Julia et Julius, l'île de l'outre entre autre, avec les whoppers (sans salade) soulignant le paradoxe avec les vestiges du Peuple cannibale visibles dans le quartier.Pantagruel / .
Mais, fondre les essais de Montaigne dans les aventures de Pantagruel, compresser des siècles de littérature humaniste et existentialiste, dans un "conte" ... Shalom!
Satire sur tout ce qui bouge!
Je remercie Babelio pour cette narRation gargantuesque!
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J'ai passé un bon moment avec ce roman plein d'humour et d'absurde qui nous rappelle l'indicible de la Shoah.
Ce roman m'a énormément fait penser aux anciens films de Woody Allen où le cynisme est roi, en effet dans L'espoir cette tragédie il n'est pas bon être optimiste, au risque d'être comparé à Hitler !
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amusant sans plus: on est plus dans le style potache que dans le style écrivain On sent l'envie de faire rigoler sans trop écorcher la religion le soir à la veillée ça peut amuser les anciens qui doivent penser "il faut bien que jeunesse se passe" Pas bien méchant même un peu cucul
Cela rappelle d'ailleurs "Portnoy et son complexe" de ROTH, qui lui était plus grivois et débauché et plus introspectif et bien mieux écrit. Œuvres de jeunesse pour les deux ,rébellion de mise, de bon ton qui permet de passer un moment agréable mais qui ne restera pas dans les annales de la littérature (peut-être la juive...)
Plus intéressant il serait opportun de lire "L'année ou j'ai vécu selon la bible" de Jaccobs plus humoristique et pédagogique; un roman mâtiné d’expérience autobiographique
Passons à autre chose.
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Anne Franck dans ton grenier!
L'héroïne du Journal aux 32 millions d'exemplaires vendus est devenue une vieille dame acariâtre mais touchante, qui tente d'écrire un deuxième livre dans le grenier de notre héros. Et c'est dur. Pensez, après un tel carton littéraire! Surtout, elle met du bazar dans la vie de Salomon, et les catastrophes s'enchaînent...
Après La Lamentation du prépuce, un récit autobiographique salé sur son enfance dans une communauté juive orthodoxe, Shalom Auslander s'essaie au roman. C'est décapant, ironico-trash, pas politiquement correct et absurde comme il faut. Mieux, ce roman a une vertu inattendue: faire passer Anne Franck du statut d'icône à celui de Tatie Danielle. L'humain, cette tragédie, pourrait dire Salomon...
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Rien que le titre fait se froncer quelques sourcils dans les transports en commun !!!! Désopilant, impie, ce roman autobiographique évoque l'enfance de l'auteur dans une communauté juive américaine ultra-orthodoxe, la distance prise avec sa famille une fois devenu adulte...et la question du moment lorsque son épouse lui annonce sa grossesse: que faire si c’est un garçon???
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La fameuse lamentation du prépuce!! Encensée par les critiques, je voulais surtout lire cette histoire pour me plonger dans ce rapport si particulier à la religion, ou comment celle-ci peut-elle nous bouffer la vie?
En définitive, j'ai appris plein de choses sur la religion Juive, tout en étant souvent sidérée... Le récit est parfois longuet, notamment pendant la longue description des catégories d'aliments, on perd parfois le fil de l'histoire. Mais l'humour de l'auteur fait qu'on avance malgré tout. Une lecture qui ne laisse pas indifférent au final, quelque soient vos idées et orientations.
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ce livre ne représente pas du tout l'image que l'on pourrait avoir d'un juif orthodoxte, j'ai finalement compris qu'il pouvait aussi etre comme tout le monde! finalement j'ai beaucoup rit! et je comprends mieux la religion juive! que du bon!
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Voilà un livre irrévérencieux, drôle et touchant ! Avec un sujet pas forcément amusant au départ : les aventures d'un type, Shalom Auslander (oui, comme l’auteur), qui fait mille et un efforts pour se défaire d'une éducation religieuse omniprésente et lourdement culpabilisante, mais qui a bien du mal à s'en dépêtrer... C’est pourtant le sourire aux lèvres, l’éclat de rire jamais loin, que le lecteur voit le narrateur négociant dur dur avec Dieu à chaque moment de sa vie, que ce soit pour manger une nourriture interdite, se permettre des pensées ou des gestes «impurs », ou prendre cette difficile décision : fera-t-il faire circoncire son fils … ?
Cette histoire rafraîchissante contient en outre un élément formel particulièrement réussi : l'alternance, dans la narration, entre l'enfance puis l'adolescence du narrateur et sa vie d'adulte, au moment où sa compagne et lui attendent un bébé. Un vrai plaisir de lecture!
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J'ai beaucoup ri en lisant ce roman; le narrateur a grandi dans une famille juive, et il se rebelle contre Dieu, décide de ne plus y croire, à ses risques et périls...Son manque de foi lui fait imaginer les pires scénarios catastrophes autour de lui... Un roman plein d'humour
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