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Critiques de Shane Jones (26)
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

En général, j'aime bien les trucs originaux, qui sortent de l'ordinaire... Mais qu'elle déconvenue avec ce conte.



Je suis sans aucun doute passée a côté... En fait je n'ai pas trop compris ou voulait m'emmener l'auteur. Je ne suis jamais rentrée dans l'histoire.



Ce conte est assez noir, tortueux, trop sans doute. Même si on retrouve un côté poétique parfois dans l'écriture.



Sans doute aussi parce que la (ma) vie actuelle est plutôt dans des tonalités foncées, et que j'avais besoin de voir des choses en couleurs.

Un conte sans doute lu au mauvais moment .



Par contre si je n'ai pas été réceptive, il faut reconnaître que ce petit livre est magnifique. J'ai également apprécié les graphismes qui ponctuent le récit.



Je remercie Babelio et les éditions La Croisée pour cet envoi
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Ouvrage reçu dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée, je tiens tout d'abord à remercier babelio et les éditions la croisée pour l'envoi de ce magnifique ouvrage.

Oui, réellement magnifique en tant qu'objet d'ailleurs car relié, petit format cartonné et relié et illustré, bref une véritable oeuvre d'art à lui tout seul à tel point que je suis d'abord tombé sous le charme de l'objet-livre et que je me suis dit, avant même de le découvrir, qu'il fallait à tout prix que j'en aime également la teneur. Alors, certes, au départ, déception car ce conte est cruel (comme la majorité des contes d'ailleurs à leur origine) et que je ne comprenais pas exactement là où l'auteur voulait conduire son lecteur). Puis deuxième déception lorsque je ne comprenais pas le lien entre les différents personnages mais une fois que j'en ai eu compris le principe, alors là, je me suis régalée.



Cet ouvrage m'a un peu fait pensé aux écrits de Mathias Malzieu que j'aime beaucoup dit dit en passant avec sa manière de commencer ses

pages (il n'y a pas de chapitres) par un titre surligné en gras qui la plupart du temps est aussi le début d'une phrase. Je m'explique : ne vous étonnez pas si vous débutez une page ainsi "La fille qui sentait le miel et la fumée" (titre) "s'assit par terre..." (début de la phrase en court. Notre héros s'appelle Thaddeus et celui-ci va se battre non pas contre un méchant (comme cela est généralement le cas dans les contes) mais contre Février qui ici n'est pas un moi mais une saison à lui tout seul et plonge généralement les gens dans la mélancolie, surtout depuis qu'il dure à n'en plus finir et surtout, que les enfants du village disparaissent les uns près les autres. A la disparition de sa fille Bianca puis plus tard de son épouse Selah, Thaddeus sait qu'il doit agir mais comment s'y prendre...Il aurait fallut s'envoler dans les cieux mais en Février, plus rien ne vole...



Un conte cruel au départ certes (mais...je ne vous en dirai pas plus), assez étrange il est vrai mais qui au final, m'a enchanté, même si il aura fallu du temps ! Un livre que je recommande d'avoir dans sa bibliothèque car il est vraiment de toute beauté, un bon cadeau à offrir mais pas à n'importe qui...à quelqu'un qui saura en apprécier la valeur et saura, comme moi, je l'espère, se plonger dans la teneur du texte et en apprécier toute la beauté et la morale qui va avec (même si une fois encore, j'ai eu un peu de mal mais cela valait le coup de persévérer !

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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

C'est à chaque fois avec la même émotion que je découvre, dans ma boîte aux lettres, les livres que Babelio me permet de lire grâce aux masses critiques.



Parfois, j'hésite à m'y inscrire, ne sachant pas trop si l'histoire est faite pour moi. Lorsque Babelio m'a proposé de lire cette histoire, je n'ai pas hésité un seul instant, attirée par le titre, la couverture élégante, et la quatrième de couverture annonçant un univers proche de celui de Tim Burton et Edward Carey.

En déballant le paquet, j'ai été surprise de découvrir un tout petit livre ressemblant étrangement à un album jeunesse. Son format carré, les lettres dorées sur fond noir, le graphisme délicat et soigné pourraient en faire un objet précieux pour de petites mains.



Mais ce livre ne s'adresse pas aux enfants. Les nombreuses ellipses narratives, le caractère décousu au début de l'histoire, déroutent et rendent le récit complexe, mystérieux, intrigant.

Ce conte sombre et cruel plonge le lecteur dans un lieu étrange et austère, familier tout autant que merveilleux, dans lequel malgré tout, il perd vite tous ses repères. Enveloppé dans un grand manteau de neige et de glace, saisi par la froidure de l'hiver, il avance à l'aveugle.

J'ai pris mon temps pour apprivoiser le texte, relisant certains passages, parfois plusieurs fois.



Se dessine petit à petit un monde triste, sombre, insécure, tout de blanc vêtu, dominé par une seule saison, l'hiver.



« Dis-moi que tout ne va pas finir par la mort.

Que tout ne finit pas par Février.

Des fleurs sauvages mortes,

enroulées autour du cou d'un bébé qui pleure. »



L'écriture, agréable, offre un magnifique contraste entre douceur, onirisme et cruauté.



*

Imaginez un petit village niché au milieu de collines verdoyantes et ensoleillées.

Imaginez des champs cultivés, pleins de récoltes à venir.

Imaginez le murmure des ruisseaux, le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les arbres, les parfums champêtres et les rires d'enfants.

Imaginez-les heureux, sous un soleil éclatant, dévalant les collines, un cerf-volant à la main.

Imaginez les hommes portant des masques d'oiseaux, maîtres du ciel, à bord de montgolfières bigarrées.



« Mon père m'avait réveillée tard dans la nuit pour me montrer le soleil. Il m'avait portée jusqu'au bout de la colline et m'avait dit de regarder à l'horizon, vers les pins. Mon père avait essuyé la neige de mes cils, et il était là, une petite bille lumineuse derrière la cime des arbres.

C'est le soleil, avait dit mon père, et avec un peu de chance il fera fondre la neige et viendra l'été.

J'avais cru que les oiseaux s'étaient envolés avec une lanterne qu'ils avaient déposée dans la cime des arbres, pour moi c'était exactement à cela que ça ressemblait. »



Maintenant, imaginez Février étendant ses bras puissants de neige et de glace pour étreindre de sa puissance cet endroit autrefois coloré et lumineux où il faisait bon vivre.

Imaginez-le, répandant sa morosité et ses ténèbres en même temps que sa blancheur spectrale pour punir les habitants d'avoir osé voler dans le ciel.

Imaginez maintenant ce paysage drapé de mille nuances de gris, devenu stérile, figé dans le silence et le gel.



« Des ours bruns ont été vus en train de boutonner leurs manteaux en peau de biche en prévision des températures glaciales. »



Imaginez Février, abattant tout ce qui vole, les montgolfières comme les oiseaux, la lumière comme les rires des enfants.

Imaginez ces villageois envahis par de sombres pensées, piégés par le froid de l'hiver, vivant sans soleil et sans chaleur.

Imaginez maintenant leur tristesse, leur colère et leur inquiétude lorsque Février leur vole leurs enfants, les uns après les uns, les emportant malgré leur vigilance, dans sa demeure.



« Je regarde le ciel, les vagues grises déferlantes. Je suis épuisé et fou de la disparition de ma fille, ça me remue au plus profond de moi-même. Je casse une branche d'arbre. Je la fais tourbillonner en grands cercles avant de l'envoyer vers le ciel.

Elle s'envole bien plus haut que je ne l'aurais pensé, et volant de plus en plus haut, déchire une jambe de nuage, puis descend en flèche pour creuser un trou dans l'épaule d'un autre nuage.

Dans le premier trou, on voit une paire de pieds pendant du bord. Dans le deuxième trou, on voit un homme arpentant une pièce sombre. »



Ce récit parle de guerre et de résistance menée par quelques habitants du village contre Février.

Quels stratagèmes vont-ils imaginer pour se libérer de sa domination, le faire reculer et lui reprendre tous ceux qu'il a emportés ?



*

Ce bel album a tous les éléments classiques d'un conte de fées moderne : dans cet univers imaginaire et surnaturel, le héros doit affronter l'hiver et surmonter des épreuves afin de retrouver son enfant.

Comme dans tous contes, cette histoire est porteuse d'une morale, elle éclaire notre monde et révèle des vérités complexes sur la nature humaine autour du courage, de notre capacité à agir pour rendre notre monde meilleur, mais aussi malheureusement, de notre pouvoir de nuisance.



*

Les illustrations de la dessinatrice russe Anastasia Kardachova, la dimension sociale non négligeable, la pulsation, le rythme de l'écriture imprégnée de musique donnent à ce récit toutes les allures d'un conte russe. La personnification de Février rappelle Morozko, le roi de l'hiver, l'incarnation du gel dans les contes traditionnels russes.



Pour mieux nous faire partager les émotions des personnages, un véritable travail a été effectué sur la mise en page, les polices d'écriture, la taille des lettres, le graphisme et les couleurs.



*

Les contes de fées ont bercé mon enfance et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai renoué, le temps d'une lecture, avec ce genre littéraire que je lis désormais rarement.

Conte fantastique, récit choral, poèmes en prose, « L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais finir » étonne par son style, la beauté de sa langue riche en images, en sonorités et en couleurs. Un premier roman touchant, un joli conte d'hiver empreint de poésie et de mélancolie, à lire pendant les longs mois d'hiver, bien au chaud au coin du feu, avec, en fond sonore, le bruit réconfortant du bois qui craque.

Une jolie découverte.



*

Un grand merci à Babelio, aux éditions la croisée et l'auteur Shane Jones qui ont eu la gentillesse de m'offrir ce beau cadeau.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Le récit intemporel, s'installe dans un petit village où l'hiver ne veut plus s'en aller.

La lumière baisse, le soleil n'apparaît plus. La neige tombe sans arrêt. Les habitants entrent dans une profonde tristesse.

Février semble être le responsable de tous ces méfaits qui vont tellement loin que des enfants commencent à disparaître, que l'air ne soutient plus les ailes des oiseaux.

Les prêtres clouent de mystérieux messages dans la ville.

Le groupe des Masques d'oiseaux décide de se révolter en partant en guerre contre Février. Sans armes classiques, avec des ruses et beaucoup d'ironie.

Des éléments imaginés, des personnages symboliques nous rappellent qu'on est bien dans un conte .

L'auteur, Shane Jones a un style inattendu. le texte est parsemé d'illustrations étonnantes.

Un récit cruel, mais poétique à la fois.

En lisant les renseignements sur les premières pages, je vois que le conte a été édité en 2009 aux USA, traduit en plusieurs langues, en français en Suisse en 20213 .

Les éditions La Croisée de la présente édition de novembre 2022 ont révisé la traduction.

Le livre est un très bel objet à la couverture noire et dorée.

Aucune page n'est numérotée.

Une découverte qui m'a fait rencontrer une ambiance inhabituelle peuplée d'êtres inventés par l'imagination de l'auteur.

Les illustrations d'Anastasia Kardashova méritent vraiment le détour et contiennent quelques surprises.



Merci à Babelio et aux éditions La Croisée pour m'avoir permis de rentrer dans un univers particulier.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Ma première impression fut positive devant ce petit conte pour adultes au joli format carré, avec des pages illustrées et du papier de qualité.

Mais très vite, j’ai déchanté.

Tout d’abord parce que dès le début, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, qui est tortueuse, souvent incompréhensible et très noire, voire malsaine par moment, bien que comportant de jolies phrases poétiques.

Les illustrations sont assez petites et n’ont parfois pas grand rapport avec le texte, ce que je déplore.

Mais mon reproche principal c’est que je n’ai pas compris grand chose à cette histoire qui se passe dans un endroit où l’hiver n’en finit plus, où la tristesse a envahit les esprits, où les enfants disparaissent et où tout ce qui a un rapport avec le vol (les montgolfières, les cerfs-volants, les oiseaux etc…) est désormais interdit.

Beaucoup de phrases sont totalement incompréhensibles et on ne comprend pas bien où l’auteur veut nous emmener, en ce qui me concerne, il ne m’a emmené nulle part, car même si j’ai lu le livre du début à la fin, je suis restée totalement hermétique à son univers.

Je remercie Babelio et les éditions La Croisée pour cet envoi.

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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

🏮Chronique🏮



…Et arrive, Novembre.

C’est sans doute préférable à Février…

Ça aurait pu commencer par la jolie formule presque magique de « Il était une fois… », mais en fait ce conte, nous emmène plus loin.

Il nous emmène là, où les montgolfières ne volent plus, là où l’hiver n’en finit plus.

Et t’as beau chercher partout, la lumière et l’ardente, que tu n’y arriverais qu’à saisir que de la mousse et de la tristesse…

Plus rien n’envole, tout s’enneige…

Tout semble préférable à Février, même la guerre. Parce qu’il faut bien résister.

Il faut résister au froid, aux trous dans le ciel, aux abeilles mortes, aux humeurs noires, à la tristesse installée…

Le temps est maussade, les gens aussi, et Février continue sans cesse, de prendre et d’arracher, de s’infiltrer et de kidnapper, de refroidir et de pétrifier…

Tu sais comme le gris est tenace, comme l’hibernation est facile, et pourtant, les oiseaux veulent encore voler, les montgolfières s’élancer, les petites filles continuer d’écrire l’espoir partout…

Alors c’est vrai, qu’il n’y a pas de magie, pas de fumée sans feu, il n’y a qu’une saison interminable, mais pousser la porte de cet imaginaire, c’est rencontrer des êtres masqués, des mal-(in)nommés et de la poésie à la lisière de nos émotions…

Tu sais très bien, que le vent peut revenir, mais pas tout seul, il faut l’aider, l’accompagner, l’encourager…Y croire peut-être, comme un.e enfant qui sentirait le miel et la menthe…

Fabriquer ensemble, des boîtes-à-lumiere.

Trouver des remèdes à l’inertie…

Et puis, arrive Novembre, et je voulais juste vous partager une petite pépite qui descend des nuages, je voudrais qu’elle tombe jusqu’à vous, aussi délicatement qu’un flocon, dans vos mains…Tout est préférable à Février, certes, mais si vous alliez jusqu’à lui, alors peut-être que comme moi, vous croirez encore, malgré la lumière qui s’éteint, aux ballons qui flottent dans le ciel…

J’ai lu et adoré L’histoire de l’Hiver qui ne voulait jamais finir, de Shane Jones.



Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions La Croisée de leur confiance et l’envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Voilà un très bel objet livre, joliment relié, aux illustrations étonnantes et aux tonalités sombres comme son contenu.

Ce « conte hivernal » tel qu’il est qualifié avait tout pour me plaire, la beauté de l’objet et la référence à Tim Burton bien sûr.



Hélas, j’ai eu beau persévérer, l’histoire trop décousue à mon goût aura eu raison de ma motivation et je suis passé complètement à côté. Je me suis perdu entre les personnages, entre leurs mésaventures et le peu d’intérêt que tout cela a suscité en moi.



Un joli cadeau de Noël à offrir mais plutôt à des lecteurs exigeants qui n’ont pas peur d’affronter la terrible morsure de l’hiver et une histoire pas vraiment facile d’accès…

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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Sur la 4ème de couverture de ce bel objet est écrit "OVNI littéraire, ce conte poétique et illustré nous transporte dans un univers à la noirceur fantastique, à la croisée des oeuvres de Tim Burton et d'Edward Carey". C'est ce qui m'a séduite tout de suite, moi qui aime beaucoup l'un comme l'autre. J'ai cependant été déçue par cette lecture, même si je lui trouve d'indéniables qualités.



D'abord, je salue le travail de la maison d'édition La Croisée sur ce livre : petit format carré, papier épais de qualité, une très belle couverture et une mise en page soignée.



Je salue aussi le travail de l'illustratrice, Anastasia Kardashova. Ses vignettes à l'encre, réhaussées de couleurs à dominance de bruns et jaune, illustrent parfaitement la folie poétique qui se dégage du texte, tout en s'en détachant suffisamment pour laisser l'imaginaire du lecteur opérer.



C'est par l'histoire que j'ai été déçue. J'ai aimé la poésie des mots, la touche de noirceur, le grain de folie, la tendresse affleurante. Mais je n'ai pas trouvé, comme dans les oeuvres de Tim Burton ou Edward Carey, de liants qui auraient pu donner un sens global à l'ouvrage. Les personnages sont pour la plupart effacés, "brouillés". On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi. Les morts ne le sont pas vraiment, les vivants non plus, les noms changent, les lieux aussi. Et au final le lecteur ne sait plus ce qu'il lit...
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Parlons tout d'abord de l'objet livre, petit livre presque carré, relié et doté d'une superbe illustration d'Anastasia Kardashova, il est aussi empli de dorures sur fond noir, à l'intérieur, l'histoire est accompagnée d'illustrations diverses représentants les scènes que nous lisons, mais attention ce n'est pas un livre pour enfant, bien au contraire.

Le travail éditorial est juste magnifique.

Le récit en lui-même est un "conte fantastique".

Difficile à appréhender lors des 20 premières pages, un élément déclencheur vous donnera ensuite la clé de compréhension du texte qui est vraiment écrit d'une manière inhabituelle, comme un exercice de style. Mais ne vous y trompez pas, une fois le fil du récit compris, vous partez pour un excellent moment de lecture avec de l'amour, de la peur, de l'entraide et de la mélancolie dans un décors gothique à souhait.

Je vous invite vraiment à lire ce conte si vous n'avez pas peur de vous aventurer dans l'inconnu et l'étrange avec une ambiance à la Tim Burton.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Ce petit livre offre à première vue, une histoire qui pourrait paraître pour les enfants, la couverture, le format et les nombreuses illustrations dans le livre, et pourtant dès que j’ai commencé la lecture c’est un conte plus complexe qu’il n’y paraît, s’adressant plutôt aux adultes. L’univers bien qu’il soit paré d’un beau manteau neigeux il est plutôt triste et glacial comme l’hiver, l’onirisme ne rime pas forcément avec la poésie mais ici oui, les belles tournures de phrases, Thaddeus et sa quête pour retrouver sa famille est belle et honorable je trouve, il y a aussi une pointe de fantastique, pile ce que j’aime, ni trop ni trop peu. Le récit est plutôt noir mais laisse aussi sa place à la beauté, des paysages, des personnages, de l’écriture.

Le résumé sur la couverture dit de ce livre que c’est un OVNI, je suis assez d’accord avec ce terme, on a un mélange des genres, et je ne saurais trop comment le décrire en quelques mots. Encore une fois la complexité par rapport à l’aspect enfantin du livre peut créer une déception chez le lecteur mais moi, c’est ce qui m’a plu. J’adore les contes (pour enfants ou adultes) mais par-dessus tout j’adore être surpris par mes lectures et d’entrée de jeu, ce livre cache très bien son jeu. J’ai beaucoup aimé ce contraste présent dans tout le livre, entre les belles phrases mais avec la noirceur de ce qu’elles désignent.

Je pense qu’il n’y a pas besoin d’être un initié en contes pour apprécier ce livre, qu’il n’y a pas non plus besoin d’être un très bon lecteur pour comprendre la morale de l’histoire mais je pense qu’il ne faut pas avoir peur d’être déstabilisé, je pense vraiment que c’est le genre de livre « ça passe ou ça casse » tant il est particulier.

Moi j’ai aimé et je remercie Babelio et les éditions La croisée pour la découverte et l’envoi du livre, c’est toujours un grand plaisir de découvrir, de s’étonner, d’aimer ou pas le livre n’a que peu d’importance car je suis un grand explorateur littéraire et que le voyage soit bon ou mauvais, au moins j’ai eu une expérience unique et dont je me souviendrais. Merci encore !

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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Février est là et plus rien ne va. Rien de pousse, rien n'a le droit de voler, le désespoir guette. Alors les habitants s'organisent pour survivre et surtout faire partir Février.

Et puis au fur et à mesure, une autre histoire apparait, une explication...

Je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé ce roman-conte. En revanche, j'ai beaucoup aimé la forme irrégulière de ce livre. Elle s'adapte aux personnages et à leur état d'esprit, à leurs actions.

Les illustrations sont douces et poétiques, et ponctuent le texte en réjouissant l'oeil.

Merci à Babelio et aux éditions La Croisée pour cet envoi et leur confiance.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

C'est un très bel objet, petit, relié avec une jolie couverture et un titre évocateur. Néanmoins dès les premières pages j'ai su que je n'allais pas aimer.



L'histoire semble simple pourtant : un village vit depuis des centaines de jours un long et douloureux hiver. Tellement bien que les gens se désespèrent et que plusieurs enfants disparaissent. Une rébellion se met en place tout doucement.

L'histoire semble simple et pourtant elle est loin de l'être. Ce récit se veut être un conte pour adulte. J'ai dû passer totalement à côté car je n'ai rien compris. Que ce soit dans la formulation des phrases, dans l'intrigue, quasiment tout en fait. C'est sombre, parfois violent. Je ne vois absolument pas les références qui font penser à du Tim Burton ou du Edward Carey honnêtement. C'est sûr que l'auteur a dû avoir une sacré imagination pour créer un truc aussi dément. J'ai trouvé le tout absurde du début à la fin. Pour moi un conte doit être facile à lire, compréhensible par tous et là ce n'est pas le cas. Je n'ai pas réussi à lui trouver de morale par ailleurs...



Je remercie néanmoins Babelio et l'éditeur de m'avoir permis de découvrir ce livre grâce à une masse critique privilégiée.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Dans un village, l’hiver semble bien décidé à ne pas s’arrêter malgré les tentatives des habitants pour le faire cesser. Les enfants commencent à disparaitre, la guerre est déclarée. C’est à peu près les seules choses que j’ai comprises de ce texte. J’ai lu une succession de phrases sans jamais rentrer dans l’histoire. J’aurai lu une liste de courses ça m’aurait fait le même effet à cause du style d’écriture qui n’était absolument pas pour moi. Je ne suis pas spécialement adepte des textes avec une grande quantité de figures de style et malheureusement ici c’est un florilège de figures de style en tout genre. Un autre aspect qui n’a pas facilité la lecture pour moi est lié au choix de mise en page. Certains intitulés de chapitres sont de vrais titres mais régulièrement ce sont en fait les débuts de la première phrase du chapitre.

C’est un très bel objet livre et pour les personnes sensibles à ce style d’écriture, c’est une histoire à tenter.

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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Un bel objet livre qui m'a laissée perplexe.

Pourtant j'aime les contes et le thème de celui-ci me tentait beaucoup avec cette idée d'hiver sans fin.

Mais si j'ai trouvé l'écriture très poétique et si j'y ai bien retrouvé l'aspect conte (avec l'idée que cela se prêterait bien à une lecture à voix haute au coin du feu) je n'ai rien compris à l'histoire et je me suis perdue dans les personnages.

Une expérience de lecture mais j'ai l'impression d'être passée complètement à côté.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

J’ai eu envie de lire ce roman dès que j’ai vu la présentation de l’éditeur et la magnifique couverture.

J’ai découvert cette maison d’édition que je ne connaissais pas et c’est une belle découverte. J'ai bien aimé ce conte pour adulte.

Cet un bel objet livre. Ce petit format « édition illustrée, 14 x 16, impression couleur, couverture cartonnée, fer à dorer » précise l’éditeur. Les illustrations à l’intérieur donnent un relief supplémentaire au texte.

Lorsque j’ai ouvert le livre la première fois la composition avec titre et texte bref d’une page j’ai cru qu’on pouvait le lire comme de petits « tableaux », ce n’est pas du tout le cas. La parole est donnée à plusieurs personnages ainsi on a plusieurs focales ce qui permet une immersion encore plus complète puisqu’on a l’impression d’être au milieu de tous ses gens. Le titre prend alors toute son importance puisqu’il permet de se repérer. Le changement de focale donne des changements de rythme qui peuvent surprendre.

Le conte va nous emporter dans un lieu, dont on ne connait ni le nom ni l’époque, où les montgolfières jouent un rôle important. L’aspect aérien complète conte onirique. Très vite cela va partir en vrille lorsqu’un dictateur nommé Février va interdire tout ce qui vole et prolonger l’hiver. Au début c’est un peu perturbant cette histoire de nom puis on est tellement pris dans histoire qu’on l’intègre rapidement.

On passe très vite aux thématiques de la forêt (arbres, hiboux , mystère…) et la terre ce qui augmente le côté sombre et mortifère, ajouter à cela les disparitions... On associe souvent la forêt à des couleurs sombres, pourtant ici la neige persistante donne un blanc angoissant.

L’eau est ici sous forme de neige persistance qu’ils veulent fondre, l’eau est aussi cause de noyade…

On suit en particulier la famille de Taddeus, Selah et leur fille Bianca. Leur vie bouleversée par cette nouvelle façon de vivre, la résistance qui s’installe. Puis, cela vire au drame…

Shane Jones va monter graduellement jusqu’à ce que la résistance se transforme en guerre.

On retrouve la thématique de la guerre et ses exactions causés par ce régime dictatorial. Cela fait écho à certaines de mes lectures récentes.

Je remercie Babelio et les Éditions de la Croisée pour cette découverte.


Lien : https://latelierderamettes.w..
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Tout d’abord, j’admets qu’il présente bien, ce petit livre. J’étais tout excitée et impatiente de le lire à sa réception grâce à Babelio (merci !). Petit format, couverture cartonnée, dorures, jeux typographiques, illustrations étranges… ça, associé aux noms de Tim Burton et Edward Carey, je partais confiante.



Ce qui, parfois, est une erreur.

Parce que je suis complètement passée à côté de ce livre qualifié à juste titre d’OVNI littéraire.



Il avait pourtant bon nombre d’atouts pour me plaire. L’étrangeté des débuts ne me déplaisait pas, l’univers onirique et original était particulièrement dépaysant et le côté sombre et un peu macabre – à base de disparitions, morts d’enfants, pendaisons… racontées d’un ton assez détaché, voire léger – était assez envoûtant. Cette poésie, cette cruauté de conte (desquels on retrouve également des symboles et un certain schéma narratif), cette personnification de l’hiver, ces personnages en lutte contre plus grand qu’eux, ces illustrations – trait fin et couleurs chaudes – empreintes de douceur et de bizarrerie… vraiment, ça aurait dû marcher.



Sauf que cet univers est beaucoup trop difficile à saisir de mon point de vue. L’histoire est nébuleuse, confuse, les personnages me sont restés mystérieux jusqu’au bout et l’étrangeté a fini par me perdre. Je l’avoue, je ne savais pas à quoi m’en tenir, je ne savais pas où on allait, je ne sais pas ce que raconte ce conte étrange. J’ai rarement été aussi désorientée face à un livre !



Un livre qui ne laisse clairement pas indifférent, un livre qui me laisse perplexe tant je suis capable de lui trouver des qualités sans pouvoir néanmoins dire avoir aimé… Peut-être qu’une relecture serait appréciable, qui sait. En attendant, je ne peux dire si je vous le recommande ou pas : à vous de vous faire votre avis !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Je ne remercierai jamais assez Babelio ! Je découvre à chaque fois de jolies pépites et je ne les remercierai jamais assez pour ça !



Je suis heureuse d'avoir pu lire et découvrir cette histoire. J'ai directement été attirée par la couverture et le résumé, curieuse de découvrir l'histoire et la beauté que contient cette œuvre ! D'ailleurs à la réception j'ai eu une belle surprise, c'est un petit format version toc toc (qui est beaucoup trop mignon d'ailleurs).



C'est un conte qui se dévore lentement car, nous sommes plongés dans un récit mystérieux, compliqué mais prenant et addictif. C'est un récit qui nous laisse sur un chemin de neige haut d'au moins 1 mètre sans même nous offrir de quoi marcher plus vite. C'est un récit aussi froid que l'hiver qui nous pousse à avancer sans jamais savoir où nous mettons les pieds.



Plus j'avançais dans l'histoire plus je la découvrais sombre et triste. Tout ça dans une saison qui ne laisse pas indifférent, l'hiver.



Je ne veux pas vous parler de l'histoire en elle-même puisqu'elle va si vite à lire mais en même temps elle doit s'apprécier à 100%. Je ne veux pas vous spoiler ni même vous offrir un bout de cette sombre histoire mystérieuse.



En tout cas, j'espère vous avoir donné envie puisque je vous recommande vivement cette histoire.
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

J'ai été attirée par cette jolie couverture avec quelques arabesques et une police de caractère dorée. C'est un conte pour adulte et un bel objet, petit format, très agréable à prendre en main. La mise en page est soignée, avec de nombreuses illustrations et des effets typographiques.



L'histoire est étrange, sombre avec des passages cruels. J'ai trouvé le récit un peu décousu et complexe à appréhender, avec quelques longueurs. Ce qui m'a le plus gênée, c'est que je ne suis pas toujours parvenue à saisir le sens de l'histoire, à comprendre vraiment ce qui se passait.



Une grande place est laissée à l'imaginaire avec beaucoup de petits détails, créant une atmosphère très particulière à laquelle je ne suis pas insensible.



Du fantastique, de la poésie, une belle écriture mais malgré son originalité, il m'a manqué quelque chose pour vraiment accrocher à cet univers hivernal, qui avait tout pour plaire. J'aurais aimé que le charme opère.



J'adore les ambiances un peu étranges, les OVNI littéraires, mais je suis restée à distance ici, un peu engourdie par ce sombre hiver.
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Je suis Février

Il faut le lire pour vous ouvrir cet univers, ce roman hors norme sur le fond et la forme, qui est à la fois une fable d'aventure, un conte cruel, une guerre sans merci, mais aussi une oeuvre sur l'oeuvre elle-même, sur l'auteur, l'inspiration et l'écriture. C'est à la fois léger et complexe, emportant et déroutant, tordu et pourtant très logique, totalement paradoxal mais extrêmement bien construit, et véritablement génial
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L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais..

Il est difficile de vous parler de ce livre car je vous le dis d'entrée, je n'ai rien compris. Je vais commencer par le positif et essayer de poser des mots sur mon ressenti.



J'ai aimé l'idée de départ avec l'hiver qui n'en finit pas, les habitants qui se révoltent et organisent la résistance pour finalement partir en guerre. Ils utilisent tous les moyens pour faire fuir l'hiver.



La jolie couverture avec des dorures, un papier de qualité, la typographe et les illustrations en font un livre-objet superbe. Il est tout petit, carré avec une couverture hardback. Je ne suis pas fan de toutes les illustrations, mais elles collent bien à l'histoire et à cet univers glauque.



L'appellation OVNI littéraire de la quatrième de couverture est on ne peut plus appropriée. C'est un conte fantastique pour adulte, cruel, parfois violent et très noir. Le début c'est bien passé, c'est étrange mais il y a un je ne sais quoi d'accrocheur. Mais très vite, je ne vois plus où l'auteur veut nous amener. Il est parti dans plein de directions, dans son monde, et moi je suis restée sur place, totalement perdue.

L'écriture est très particulière, saccadée et je suis restée hermétique à sa poésie. Ca devient vite incompréhensible. Je n'ai pas vu de référence avec Tim Burton ou Edward Carey et je n'ai pas vu de morale non plus. Ou si il y en avait une, j'imagine que je ne l'ai pas comprise.

L'auteur à une imagination débordante c'est certain, mais je n'ai pas du tout accroché à son univers.



Je suis passée allégrement à côté de cette lecture nébuleuse, à laquelle je n'ai pas compris grand chose, et qui m'a laissée déconcertée et perplexe.



Pour terminer par une note positive, voici un des rares extraits que j'ai apprécié.



"Je voulais t'écrire une histoire de magie. Je voulais des lapins qui sortent des chapeaux. Je voulais des montgolfières qui t'emportent jusqu'au ciel. En fin de compte, cela n'a été que tristesse, guerre, cœurs brisés. Tu ne l'as jamais vu, mais j'ai un jardin au fond de moi."
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