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Critiques de Shannon Messenger (1330)
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Gardiens des cités perdues, tome 1

Pour me réconcilier avec la littérature jeunesse.





Premier tome d’une série de 7 (pour l’instant, depuis 2012 en VO, un par an) et deux nouvelles.





Sophie 12 ans est spéciale. Seule, sans amis, télépathe, mémoire photographique, surdouée et perdue dans le monde tristement humain. Blonde mais aux yeux marrons. Mais c’est normal qu’elle ne se trouve pas à sa place. C’est une elfe. Cachée parmi les humains, on la ramène dans le monde des elfes, et même là, elle est spéciale et promise à de nombreuses aventures, avec ses nouveaux amis dans son école spéciale pendant qu’un complot international se joue, mettant en jeu l’avenir de l’humanité et celui des elfes.





Le schéma désormais classique de l’humain.e ordinaire mais talentueux.se qui se retrouve plongé.e dans un univers fantastique dont il.elle est le héros (et il va quand même en classe).

En dehors de ma première tentative d’écriture inclusive, on notera que c’est à nouveau une fille le personnage principal. Lectorat cible, nos chères têtes blondes (brunes rousses…) ne rêvent plus d’être des princesses mères au foyer avec beaucoup d’enfants. Et c’est tant mieux.

Un peu de romance adaptée (12-13 ans), les beaux garçons restent un sujet de conversations chez nos gentilles demoiselles. Un livre bien plus ancré dans la réalité contemporaine qui se rapproche plus d’un Tara Duncan que d’un Harry Potter.





Au titre des reproches, on pourra regretter les efforts un peu superficiels pour rendre son monde parfait, végétarien (mais les légumes ont un goût de cheeseburger), « tout le monde est égaux » (mais certains sont plus égaux que d’autre), tout le monde est riche (mais il y a quand même des nobles et des ouvriers, limite lutte des classes sociales). Tout le monde est immortel (pas de surpopulation ? ) Tout le monde il est gentil et il n’y a pas de criminalité (mais il y a quand même les bons gros connards de service (au conseil des elfes de surcroît)).





J’ai adoré ce premier tome qui me réconcilie avec la littérature jeunesse. Un engouement que je n’avais pas retrouvé depuis les livres de Rowling et Audoin-Mamikonian. Une écriture moderne, fraîche, entraînante et des aventures palpitantes, pleines de surprises sur des sujets variés regroupant un peu tous les mythes et légendes (elfes gnomes et licornes, mais pas les urbaines, j’ai pas encore vu de vampires ou de loups garous)





A conseiller absolument à vos enfants, petits ou grands et à vous aussi, nostalgiques d’une certaine époque plus insouciante pour nous replonger en enfance avec Sophie Foster.
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Gardiens des cités perdues, tome 2 : Exil

Second tome de la série, plus mature, plus noir.







Sophie Foster poursuit sa nouvelle vie chez les elfes, coincée entre le cygne noir, les rebelles, le conseil, l'école de FoxFire, ses grands pouvoirs (qui impliquent de grandes responsabilités), et tout ce qu'on attend d'elle. Qu'elle fasse des miracles bien sûr...



A 14 ans, pensez-donc, elle est déjà opérationnelle pour sauver toute la société des elfes.





Azkaban est enfoncé.  l'Exil, prison des elfes est bien plus glauque et franchement bien plus flippante. Comment une société immortelle et pacifiste se retrouve bien prompte à briser des esprits (qui me semble être un traitement bien plus inhumain ou inelfien que la simple peine de mort).



Une société sois disant égalitaire, mais avec des nobles, du peuple voire la masse (la populace). Pas facile de construire son utopie Mme Messenger...



Avec ce tome on saute de la pierre philosophale à direct les reliques de la mort. Bien plus sombre, essentiellement axé sur les pouvoirs mentaux des elfes et un animal surprise en bonus... Un.... (c'est pour le côté sympa et jeunesse). L'école est reléguée au second voire troisième plan.





Un second tome addictif, bien qu'un peu long à démarrer, mais très plaisant. On se laisse gentiment (n'oublions pas quand même que c'est de la littérature jeunesse) emporter par les intrigues et on a hâte de voir ou savoir où tout cela va nous mener. J'aime bien cette série. La preuve ? Je suis en train de lire le tome 3.
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Gardiens des cités perdues, tome 1

Un premier tome très envoûtant qui ne vous laisse pas indifférent.



Sophie est une jeune fille qui vit chez les humains depuis de nombreuses années mais elle ne s'est jamais sentie à sa place. À l'âge de 5 ans elle commence à entendre ce que les gens pensent et se sent encore plus différente des autres enfants. Mais sa vie va changer le jour où elle va rencontrer Fitz qui va lui apprendre qu'elle est une elfe et que sa place n'est plus dans ce monde qui est une cité interdite pour des gens de sa condition. Elle va se sentir plus à l'aise dans ce nouveau monde mais des questions subsistent : qui est-elle ? Pourquoi ne se rappelle-t'elle pas son passé alors que des bribes de souvenir lui revienne ? Beaucoup de questions restent en suspend...



C'est avec simplicité que Shannon Messenger nous transporte dans son univers fantastique mais surtout celui des elfes. Son écriture est fluide et nous empêche de nous déconnecter de l'histoire.

La beauté des elfes est bien mise en avant ainsi que la simplicité de leur vie mais surtout sans ego surdimensionné.

J'ai beaucoup apprécié que la relation de Fitz et de Sophie ne devienne pas une relation amoureuse dans ce premier tome comme la plupart des auteurs font. Shannon nous laisse le temps de connaître chacun des personnages en ne créant entre eux que des liens d'amitié, ce qui nous donne envie d'en savoir plus et de poursuivre notre lecture sur le prochain tome.

Sophie reste une jeune fille attachante pour qui on peut ressentir un peu de peine quand elle doit abandonner sa famille et faire le choix qu'ils l'oublient pour qu'ils puissent continuer à vivre. On ressent bien le rejet qu'elle subit face aux humains à cause de son Don mais on est heureux pour elle qu'elle trouve sa place dans le monde des elfes. Elle qui n'a jamais utilisé de magie, va se retrouver au sein d'une école où il n'y a que des prodiges et va apprendre différents cours ayant attrait à l'exploitation de ses pouvoirs et elle va se révéler être une excellente élève.

J'ai bien aimé aussi la relation avec ses nouveaux tuteurs qui ont perdu leur fille et qui ont peur de s'attacher à Sophie. La relation semble totalement réelle au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

Elwin, le médecin a un rôle qui me plait bien avec une bonne touche d'humour qui nous fait sourire a de nombreux moments.

Au niveau de ses amis je pense attendre d'en savoir un peu plus avant de pouvoir m'en faire un avis définitif même si Dex ressort en tête pour moi quand à l'attachement qu'on peut ressentir.

Sophie se retrouve avec un mentor qui a mon goût n'est pas assez exploité mais peut-être le sera-t-il dans les tomes suivants.

J'ai hâte aussi de voir une confrontation entre Sophie et Bronte qui la déteste au plus haut point et qui va quand même devoir l'entraîner sur son nouveau pouvoir.



De nombreux secrets subsistent et on a hâte d'en découvrir les tenants et aboutissants.

C'est avec joie que je poursuivrais sur le deuxième tome et je recommande vivement ce roman ou la magie elfique est omniprésente.
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Gardiens des cités perdues, tome 1

J’ai beauuuuucoup aimé Gardiens des Cités Perdues, j’ai eu un gros coup de cœur inattendu pour ce roman qui m’a vraiment apporté tout ce que je recherchais en littérature fantasy jeunesse et que je ne retrouvais plus depuis des années. L’auteur nous offre une intrigue prenante, des personnages très attachants et une histoire toute en émotions avec son lot de moments tristes, le tout très bien dosé et joliment écrit.





J’ai enfin retrouvé ce qui me manquait depuis la fin de Harry Potter. Je précise que je ne vais pas faire de comparaison, l’histoire de JK Rowling étant ce qu’elle est, il serait réducteur de comparer les deux sagas. Mais je pense qu’il y a beaucoup de chances pour que les lecteurs de Harry Potter trouvent leur bonheur à la lecture de Gardiens des Cités Perdues. Les personnages sont tous détaillés, nuancés, personne n’est trop parfait ou foncièrement méchant. Il y a un vrai travail sur l’histoire de chacun, qui donne une profondeur aux relations qui se tissent et donc à toute l’histoire. Tous les personnages secondaires sont intéressants, au moins autant que le personnage principal. On a vraiment envie d'en savoir plus sur eux et de continuer à les suivre, et la qualité des dialogues les rend vraiment réels... Je ne sais pas comment l'expliquer. Il y a ce même esprit de communauté que l'ont retrouvait vraiment dans l'univers de JKR qui fait que l'on prend plaisir à lire sur chacun des personnages et j'ai beaucoup apprécié ce point.





Et bien sûr, Sophie est un excellent personnage principal, intelligente, gentille et surtout pas naïve ou effacée. Dès le début du roman, on découvre une jeune fille attachante bien qu’un peu paumée. Et pour cause, elle a douze ans, une mémoire photographique hors norme, elle s’apprête à passer le bac. Elle s'ennuie et n'arrive pas à s'adapter dans une classe où on la voit comme un petit monstre. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle se voit elle même, elle qui entend les pensées des gens qui l'entourent depuis qu'elle a cinq ans. Elle se sent donc bien seule, jusqu'au jour où elle rencontre Fitz, un jeune homme d'une quinzaine d'années qui semble pouvoir repousser son pouvoir et surtout, qui le possède lui aussi. Très vite, il lui apprend la vérité. Elle n'est pas humaine et elle doit le suivre.





Elle découvre alors un nouveau monde et nous avec elle, abandonnant son ancienne vie derrière elle. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est que l’auteur ne tombe pas dans le cliché récurent que l’on trouve dans tous les romans jeunesse : Les parents méchants, morts ou absents, qui facilitent grandement le départ à l’aventure du héros. Non, ici Sophie vit une vraie vie de famille dans laquelle elle est heureuse et son départ forcé est déchirant. L’héroïne n’a que douze ans et doit quitter ses parents pour vivre dans un monde où elle ne connait rien ni personne, avec une famille qui n’est pas la sienne. Ce choix de l’auteur lui permet de nous offrir quelques moments extrêmement touchants, qui m’ont mis les larmes aux yeux plusieurs fois (non je mens, j’ai pleuré comme une enfant). Je ne m’attendais pas à être aussi touchée par l’histoire de Sophie et de sa famille d’accueil, qui j’en suis sure, en émouvra plus d’un.





L’intrigue principale est amenée en douceur, ce tome servant surtout à présenter le monde dans lequel Sophie va évoluer. Et quel monde ! J’ai grincé des dents à la lecture du mot « elfe » mais très vite j’ai accepté l’idée tant elle est bien présentée par l’auteur. Et surtout, j’ai adoré l’école où Sophie suivra des cours tous plus intéressants les uns que les autres. J’ai aussi apprécié que Sophie rencontre des difficultés, qu’elle ne soit pas la meilleure dans tout ce qu’elle entreprend, même si elle possède quelques qualités exceptionnelles qui en font un personnage très intéressant. Elle a aussi du mal à s’adapter à sa nouvelle vie de famille, au mode de vie de son peuple d’adoption, à l’attitude de certains qui ne sont pas ravis qu’elle ait rejoint leur univers… Dont des professeurs guère sympathiques qui ne lui facilitent pas les choses.





Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé me plonger dans ce nouvel univers, bien structuré, crédible et très intéressant. Un sans-faute de la part de l’auteur, qui réussit l’exploit de présenter une histoire mettant en scène une école de magie sans tomber dans le cliché ou le déjà vu, et surtout, en arrivant à se démarquer de la saga incontournable du genre. De plus, le style de l’auteur (ou la traduction) est très agréable, accessible sans être enfantin. Dès huit, neuf ans mais aussi pour les adultes en manque d’émerveillement, de magie et d’une jolie histoire du genre.





La couverture, semblable à celle de la version originale, est très réussie et en adéquation avec le roman. Le format du livre et la qualité du papier sont les mêmes que pour les autres romans de la maison d’édition Lumen, qui n’a déjà plus rien à prouver, et m’ont amplement satisfaite. Même dans l’apparence, je ne trouve rien à redire sur Gardiens des Cités Perdues !





J’ai vraiment hâte d’avoir la suite entre les mains, qui j'espère confirmera mon coup de cœur pour cette saga qui je pense va devenir incontournable ! Je ne serais d'ailleurs pas étonnée qu'elle soit adaptée au cinéma, étant donné l'univers très graphique qu'elle présente. Et je serais ravie d'aller le voir, d'ailleurs. N’hésitez pas à vous lancer, quel que soit votre age, dans l'aventure des Gardiens des Cités Perdues !
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Gardiens des cités perdues, tome 3 : Le grand..

Troisième tome de la série. Sombre encore.





Poursuite de nos jeunes trublions elfes dans leurs pérégrinations. Seuls contre tous ou presque et évidemment Sophie n'est pas la dernière à mettre joyeusement les pieds dans le plat au risque de déclencher la guerre avec les ogres. On en demande vraiment beaucoup à des ado dans une société censément immortelle.





Dans la ligne directe du second opus, on pourra d'ailleurs reprocher à ce livre un manque d'histoire particulière. C'est juste la continuité du tome 2, le fil rouge de la série, mais il manque résolument une histoire dans l'histoire.

Je viens de le finir et je serais bien en peine de différencier les deux.

De plus, je lui reprocherais un manque de rythme. A part les 30 dernières pages, j'ai trouvé le récit un peu trop linéaire.

Sophie Foster est un peu pénible, mais bon, si les ado écoutaient leurs aînés, cela se saurait, et s'ils le faisaient on n'aurait pas de bouquin. (D'autant que décidément, les dirigeants de ce monde elfique si parfait semblent bien incompétents).





Ceci étant, le fil rouge reste très intéressant à suivre et je continue à apprécier l'univers de Mme Messenger qui se densifie et se complexifie au fil des épisodes. La lecture est agréable, divertissante ( à défaut d'être instructive). Que la longueur des critiques négatives soit plus importante que celle des positive ne doit pas faire croire que je n'ai pas aimé. le tome 4 reste dans la PAL.
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Gardiens des cités perdues, tome 1

C'est bien connu, il y a le monde des humains et il y a celui des elfes. Mais pour nous, le monde des elfes est né de l'imaginaire. Et s'il existait vraiment mais demeurait oublié des humains par souci de sécurité ? Après tout, d'où nous viennent toutes ces légendes et ces mythes qui fleurent bon la magie et l'enfance ?



Sophie Foster, 12 ans, lycéenne surdouée, va découvrir l'existence de ce monde caché. Un monde qui est le sien finalement puisqu'elle n'est pas humaine.

On ressent, à cet instant-là, la terrible blessure de Sophie lorsqu'elle doit quitter son foyer qui, jusqu'à la rencontre avec un elfe nommé Fitz, était le sien. Bien sûr, elle s'est toujours sentie différente, emplie des pensées intimes des autres qu'elle intercepte, alors qu'elle aurait préféré ne rien entendre, ne rien savoir de ce qu'on pouvait penser d'elle et de ses capacités hors normes. Mais, trouvera-t-elle sa place dans le monde des elfes ? Réussira-t-elle à combler la perte de sa famille humaine ? Et surtout, saura-t-elle pourquoi elle a vécu ainsi chez les humains ?

À découvrir...



Un roman divertissant et fascinant. Les émotions des personnages et tous les détails de ce monde nous font oublier tout le long de la lecture que ce monde n'est qu'imaginaire. Une belle évasion dans une histoire d'aventure bien ficelée, aussi ingénieuse qu'Harry Potter, sans lui ressembler pourtant.



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Gardiens des cités perdues, tome 1

Depuis le temps que j’entends parler des Gardiens des cités perdues (en bien, bien sûr), il était temps que je me fasse ma propre idée. Les couvertures sont très sympathiques et avec les avis positifs, c’était la seule chose que je connaissais à propos de la série. Une sorte de blind test, un plongeon tout en confiance. Et bien m’en a pris, car j’ai adoré ce premier tome et je vais même attaquer le second dans la foulée.



J’ai beaucoup aimé le fait que l’on soit dans l’action dès le départ. Pas de chichi, pas de fioriture, nous attaquons avec Sophie, notre héroïne, un périple dans un monde qui lui est aussi inconnu qu’à nous. Et c’est, je pense quelque chose qui permet d’affronter cet univers fantaisie avec sérénité, sans passer par une phase de description trop longue qui risque de perdre le lecteur. Nous apprenons en même temps que la jeune fille ce qui permet de s’identifier à elle et d’encore plus facilement s’attacher (bien que je n’avais pas réellement besoin de cela pour l’adorer). J’ai tout de même eu cette impression de vitesse. Comme si tout s’enchaînait sans aucune pause et c’est un peu déconcertant. Dynamique et efficace, mais déconcertant tout de même. Cela n’a pas gâché ma lecture, cependant. Personnellement, je m’y suis fait très vite.



Sophie, comme notre Harry international, se retrouve donc plongée dans un monde inconnu et mystérieux où malgré les apparences, le danger rôde. Elle a sa place chez les elfes mais elle se sent tout de même à de nombreuses reprises étrangère à tout cela. Elle est en équilibre entre le monde elfique et humain, cherchant de nouveaux repères, tout en gardant ses anciens. C’était un bon choix de la part de l’auteur et j’ai adoré cette recherche d’équilibre, tout comme la vision de Sophie. Elle accepte sa nature mais elle ne veut pas non plus renier les humains. Je n’ai à aucun moment ressenti un sentiment de supériorité chez la jeune fille. Elle est droite dans ses baskets et veut simplement faire ce qui est juste, et cela malgré tout ce qui peut lui arriver. Une jeune héroïne comme je les aime.



La tentation est pourtant très grande. Les elfes sont un peuple puissant avec des pouvoirs et des connaissances immenses. Nous découvrons un monde très sympathique qui donne le tournis, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Si les elfes se sentent supérieurs aux humains, il n’en reste pas moins qu’ils sont aussi empreint aux mêmes erreurs que nous. Une « chance » qui nous permet de ne pas être trop dépaysé. Que ce soit à l’école, où Sophie se fait des amis mais aussi des ennemis, ou bien chez elle, nous sommes face à des situations « normales ». Il y a bien entendu le grand mystère qui plane au-dessus de Sophie et un soulèvement d’anarchistes pour pimenter tout cela mais les Gardiens des cités perdues est aussi un roman qui parle à tout à chacun.



Côté personnages, il y a de quoi faire. Sophie est juste adorable. Elle n’est pas parfaite, certes, mais cela fait aussi son charme. J’adore sa façon de prendre les choses comme elles viennent ainsi que sa naïveté. J’avais un peu peur que son âge, douze ans, soit un peu ennuyant mais pas du tout. Elle est très mature et dégourdie. Ses amis ne sont pas en reste. Elle s’entoure très vite et très bien de jeunes gens adorables avec des personnalités très différentes mais tout autant attachantes. Un groupe que j’ai hâte de voir évoluer. Keefe reste mon petit chouchou. Sa désinvolture ne laisse pas indifférente. Côté adultes… J’ai moins été charmée. Le mentor en télépathie de Sophie est très sympa mais pas assez exploité pour se faire une réelle idée. Les parents adoptifs de la jeune fille ainsi que les parents de Fitz sont trop lisses. Le médecin de l’école par contre tire son épingle du jeu ! Drôle et compréhensif, il a très souvent été un petit rayon de soleil durant ma lecture. Même si pour nos jeunes héros, le voir moins souvent serait certainement bénéfique.



La société elfique, quant à elle, a beaucoup de défauts. Et c’est sûrement parce qu’ils se veulent parfaits que cela ressort énormément. Tous ces secrets aussi sont enquiquinants à souhait. Je sais que cela fait partie de l’intrigue et qu’ils sont nécessaires mais quelque fois, je me dis que les gens créent leurs propres soucis en voulant cacher certaines choses ou en se voilant la face pour sauver les apparences. Néanmoins, cela nous garantit pour la suite pas mal d’actions, ce dont je ne vais pas me plaindre.



Un premier tome qui a su tout de suite me charmer avec un vrai dynamisme, une histoire prenante, de jeunes personnages attachants et débrouillards ainsi qu’une intrigue principale bien mystérieuse qui attise la curiosité. Je suis charmée et j’espère l’être tout autant par la suite.

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Gardiens des cités perdues, tome 1

208 critiques. Ce serait donc un gaspillage de vous raconter l'histoire une fois de plus. C'est un livre pour jeunes de plus de 12 ans mais comme pour Tintin, les adultes de tous âges l'adorent.



Sophie, l'héroïne de cette saga, après avoir vécu 12 ans sur La terre retourne chez elle, c'est à dire chez les elfes. Elle y retrouve un monde idyllique avec des demeures aussi luxueuses que des châteaux. Tout en cristal, en or et en argent et les pierres précieuses que les breloques sur la terre.



Ce ne serait pas suffisant pour retenir notre attention sur plus de 500 pages. Alors pourquoi ce roman a-t-il autant de succès? L'héroïne est très attachante. Comme beaucoup d'ados, elle est rejetée, considérée comme un monstre. Mais contrairement aux souffre douleurs, elle leur est supérieure et elle a des amis.



Sophie apprend à devenir une elfe dans une institution où ceux qui ont des talents spéciaux comme la télépathie ou l'empathie apprennent à développer ce talent et d'autres...



Sophie connaît de nombreuses aventures toutes plus ou moins longues et plutôt dans le "moins longues" qui donne un rythme nerveux à ce roman. Toutes ces aventures se superposent à une trame à plus long terme, à savoir que Sophie a été créée par le Cygne noir pour une raison inconnue, que cette société n'est peut-être pas aussi idyllique qu'elle ne le paraît, qu'elle est peut-être figée depuis des millénaires et que sa pire crainte est le changement.



Mais il y a tellement d'aventures différentes, de découvertes d'amitiés et de petits conflits entre les différents personnages que cette trame de fond ne nous obsède pas.



Comme pour Harry Potter, c'est le genre de saga qui nous donne le goût de la lecture et la persévérance de lire un roman de plus de 100 pages.



Tout comme je l'ai dit pour les Chroniques lunaires, si j'enseignais encore je laisserais traîner quelques exemplaires du premier tome sur mon bureau et je les prêterais aux élèves intéressés.



Un roman jeunesse très apprécié par les adultes.

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Gardiens des cités perdues, tome 2 : Exil

Cela ne m’arrive pas souvent, mais j’ai enchaîné avec le tome deux directement, et je vais poursuivre avec le trois. Un très bon signe car cela veut dire que je ne me lasse pas des aventures de Sophie et que l’auteur parvient à maintenir son rythme.



Encore une fois, il se passe pas mal de choses, et le sentiment de « précipitation » que j’avais eu dans le premier tome se fait de nouveau ressentir. Cela ne me dérange pas même si de temps à autre, je trouve qu’il y a une sorte de facilité qui découle de cet effet. Le récit n’en reste pas moins palpitant et très intéressant. Nous en apprenons autant sur Sophie que sur le monde des elfes et j’ai la vague impression que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.



Dans Exil, nous retrouvons donc notre jeune héroïne qui tâche de reprendre une vie normale après son enlèvement. Pas évident, mais grâce à ses amis et ses parents, elle reprend le dessus. Jusqu’à ce qu’un événement dramatique touche l’un de ses proches. Un nouveau périple commence, tout en s’imbriquant dans les autres intrigues en cours. Le tout est bien mené et nous laisse des indices par-ci, par-là, mine de rien. Tout est lié et même si l’on arrive pas encore à voir l’ensemble du tableau, on se doute rapidement que cela va être assez épique quand les derniers tomes sortiront. Et c’est le genre de chose que j’apprécie énormément. Un univers complexe et riche qui ne cesse de nous surprendre.



Sophie reste bien entendu au centre des événements. Elle est la clé de tout et ses pouvoirs ainsi que sa création sont le mystère à résoudre. Un fardeau bien lourd à porter pour la jeune fille. Elle est d’un courage exemplaire et a une force de caractère inouïe. Cependant, j’ai du mal avec son « existence » même. J’entends par là que ses créateurs se sont clairement « amusé » à la créer pour qu’elle serve leurs objectifs. Ils disent qu’elle a le choix mais franchement… c’est dur à voir pour de nombreuses raisons. Et en même temps, cela rend notre héroïne encore plus attachante, tout en soulevant des problèmes d’éthiques et de libre arbitre. Je n’ai qu’une envie, voir Sophie se rebeller.



Parlons maintenant des petites choses qui ne m’ont pas tellement plu dans ce tome. La trame principale est très chouette, dans l’émotion et l’action. Rien à redire à ce niveau-là. Là où par contre cela a un peu coincé : les personnages. Ce n’est pas grand-chose, car j’ai tout de même choisi de mettre en 4.5/5 au roman mais… Silveny pour commencer. L’alicorne (une licorne ailée) m’a exaspérée au possible. Elle a son utilité, certes, mais je ne sais pas, je n’ai pas du tout accroché. Fitz se montre injuste au possible envers Sophie. Il a ses raisons que l’on peut comprendre, mais la violence avec laquelle il gère cela… Difficile à accepter. Dex/Fitz/Keefe : mais pourquoi les trois garçons sont obligés d’en pincer pour Sophie ! C’est d’un ridicule à certains moments. A la rigueur, deux d’entre eux, mais là même si l’on voit que Sophie a une préférence, je trouve que l’auteur donne trop d’importance à la jeune fille avec ce choix, alors qu’elle est déjà au centre de toutes les attentions. J’aurais préférer une vraie amitié avec Dex par exemple, franche et sans ambigüité.



J’ai ma préférence pour Keefe, personnellement. Le garçon a une personnalité forte, un humour absolument génial, et il cache tellement de choses derrière sa bonne humeur qu’il est celui que je trouve le moins lisse. J’aime beaucoup Dex et Fitz mais le premier a clairement le rôle du bon copain, tandis que le second fait trop « premier de la classe ». Nos héros sont jeunes et ils ont d’autres soucis en tête mais j’espère que ce sera aussi un pan de l’histoire qui sera traité et bien traité.



Un second tome très réussi donc avec son lot de réponses, sans pour autant tout nous révéler. Les mystères sont toujours de mise.

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Gardiens des cités perdues, tome 7 : Réminiscen..

Ma note d’un sur cinq ne laisse aucun doute sur mon ressenti, et j’avoue être assez dépitée de ce retournement, moi qui aimais pourtant beaucoup les Gardiens des cités perdues. Mais arrivé à un tome sept, le lecteur s’attend à de l’action et des avancées significatives, pas à s’ennuyer du début à la fin. Je pense sincèrement que Réminiscences est une histoire que Shannon Messenger a écrite pour se faire plaisir et non pas pour faire avancer les choses. Certains y trouveront peut-être leur compte, mais pour ma part c’est le clap de fin de pour cette saga. Je lirais les spoilers par curiosité, mais c’est tout.



Il est très rare que je mette une aussi mauvaise note à un roman, et clairement ce qui va suivre ne va pas être positif. Je suis très déçue de finir une aventure de la sorte, frustrée aussi de se manque d’avancée, de ces situations qui se répètent mais encore plus de ce qu’il s’est passé dans Réminiscences. 300 pages de convalescence. 200 pages d’entrainement. 50 pages de Silveny (ce qui a sauvé ma lecture). 50 pages d’un peu d’action mais avec un schéma toujours et encore répété. Aucune avancée. Vraiment aucune. Et je ne parle même pas des répétitions sur certains éléments, de quoi lever les yeux au ciel : Fitz en colère contre son frère qui hurle à tout va, Keefe qui se sent coupable, Sandor qui ne se sent pas à la hauteur, Sophie qui rougit pour un rien, les insinuations sur Keefe et Sophie… Non, tout simplement non.



Tous les éléments de ce tome auraient pu être agrémentés dans un autre avec quelques passages par-ci, par-là. Même la partie « psychologique » de Réminiscences (et je mets bien psychologique entre parenthèses) n’apporte rien. On sait que Fitz et Sophie se tournent autour, on sait que Keefe ne se sent pas à la hauteur, on sait que les Invisibles sont des saligauds, on sait que Sophie va tous nous sauver, on sait que Fintan va encore vouloir manipuler nos héros. Moi, ce que je voulais, c’était du nouveau, voir plus loin que tout ce que l’on avait déjà en main. Et j’ai eu cette impression continue que l’on tournait en rond encore et encore, sans que l’histoire gagne en maturité qui plus est. Toujours les mêmes choses, toujours les mêmes erreurs.



Oui, ma patience a atteint ses limites. Fitz en colère durant 600 pages qui se montre désagréable au possible avec tout le monde, ne prenant pas en compte les sentiments de ses proches… Je n’apprécie vraiment pas ce que Shannon Messenger a fait de ce personnage. Je ne comprends même pas comment elle peut encore dire qu’il soit le meilleur ami de Keefe. Et son comportement vis-à-vis de Sophie est pour moi toxique. Les intrusions dans son esprit, les coups de colère, le manque de considération, les crises de jalousie… Non. L’intrigue autour d’Alvar n’avait aucun sens aussi. Et si prévisible… Alors qu’il y avait pourtant à creuser à ce niveau-là. La convalescence de nos héros n’aboutit au final à rien. Peut-être juste pour introduire l’hydrombre. Et encore. L’entrainement est vite mis à la trappe. Et la fin… Nos jeunes héros sont encore une fois manipulés par les Invisibles (mais où sont les adultes et notamment le Cygne noir ? Mystère…). Ce qui veut dire encore une défaite et aucune avancée sur le plan des grands méchants. Le flou total.



Et quant à la « révélation » de la fin… qui se veut probablement comme une sorte de cliffhanger pour attiser notre curiosité, m’a laissé de marbre. A quoi s’attendait-on franchement ?



Je suis un peu en colère… je l’avoue. Car j’aimais cette saga et je la trouvais originale et très riche, avec des personnages attachants. Mais ici, ce n’est même plus du tirage de corde pour moi. Encore une fois, nous en sommes au tome sept. Il y a trop de questions en suspens, trop d’intrigues pour ne pas donner aux lecteurs de quoi attiser sa curiosité et comprendre où l’auteur veut nous amener. Je n’ai rien contre les états d’âme et les amourettes mais là, je m’attendais à beaucoup plus, surtout vu les derniers tomes. Au revoir Sophie. J’espère sincèrement que tes aventures te conduiront vers une fin heureuse, mais ce sera donc sans moi.

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Gardiens des cités perdues, tome 4 : Les invi..

Après avoir englouti les trois premiers tomes de la saga, j’avais décidé de faire une pause pour éviter l’overdose. Et puis avec la sortie imminente du tome sept, je me suis dit qu’il était tout de même temps de reprendre les aventures de Sophie. Et dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié ce tome quatre même si certaines choses me chagrinent un peu.



Un petit peu perdue au début, j’ai rapidement retrouvé mes marques cependant. J’avoue que certains personnages secondaires sont restés flous, mais cela n’a pas dérangé ma lecture au final. J’ai donc resauté dans le train des Gardiens des Cités perdues et plus particulièrement dans le wagon du Cygne Noir. Cela faisait un petit moment que je voulais en apprendre plus sur cette organisation. Elle est au centre de tout, et pourtant, le mystère perdurait. Et là, l’auteur nous offre pas mal de réponses. Pour moi, ce tome est d’ailleurs une passerelle qui finit de poser pas mal de bases pour vraiment entrer dans le vif du sujet. Une bonne chose et en même temps sûrement ce qui a été pour moi une légère déception. Mais j’y reviendrais.



Nos jeunes héros se retrouvent donc embarqués dans l’organisation et font aussi face à leur exil. Quand on sait qu’ils ont entre treize et seize ans, cela est tout de même un gros choc pour eux. Sans compter les trahisons qu’ils ont subi, les séparations douloureux avec leurs familles mais aussi les doutes qui les assaillent. Du point de vue émotionnel, c’est les montagnes russes. Et j’avoue qu’en fonction des caractères de chacun, l’auteur parvient vraiment bien à retranscrire cela. Elle pousse même le développement de ses personnages encore plus, en exploitant au maximum tout ce que les adolescents ont pu vivre dernièrement.



Ce tome est aussi l’occasion de découvrir Exilium, l’école qui accueille les fauteurs de trouble, le peuple des gnomes, la cité des ogres et deux nouveaux personnages qui auront vraisemblablement une place importante dans l’histoire. Et ce ne sont que quelques révélations majeures. Dans l’ensemble, j’ai été très satisfaite de toutes ces nouveautés. Les gnomes sont vraiment un peuple intéressant et complexe avec une relation vis-à-vis de la nature qui est symbiotique et qui pousse encore plus le message écologique des romans. Ravagog est comme on peut se l’imaginer, même si je m’attendais à quelque chose de plus effrayant. Les deux nouveaux personnages sortent du lot, ce qui n’était pas forcément évident vu que l’on a déjà un groupe de jeunes héros assez large. J’ai bien accroché et j’espère qu’ils seront plus développés par la suite.



J’en viens à Exilium maintenant… qui en un sens est probablement la base de mes petites déceptions avec ce tome. Je me faisais une toute autre idée de cette école. Elle a bien entendu ce côté glauque, et dérangeant mais en fin de compte, on y trouve pas vraiment cette ambiance à la Serpentard ou à l’école de sorcière de Sabrina (si vous avez vu la série de Netflix). Et puis nos héros arrivent à s’en sortir sans trop de peine et même à révolutionner le tout. Et là, cette facilité à pouvoir changer et rendre positif presque tout… c’est gênant. Il y a de plus un côté parfois « enfantin » qui ne colle pas vraiment avec l’histoire. Et cela se répète à plusieurs moments dans ce tome quatre. J’en viens en fin de compte à ne même plus avoir peur pour le groupe de Sophie. Et cette tension, même si elle est quelque fois dure, manque cruellement, alors qu’elle pourrait donner plus de point de d’ampleur au récit.



Après, cela ne m’a pas empêché d’aimer Les invisibles. Mais j’espère que ces petits points négatifs s’effaceront dans les prochains tomes, que je vais lire dans la foulée parce que maintenant que certains événements ont eu lieu, j’ai l’impression que les choses vont pas mal bouger.

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Gardiens des cités perdues, tome 3 : Le grand..

Un tome trois beaucoup plus sombre que les deux précédents. Une évolution naturelle qui met en avant la face cachée des Cités perdues mais encore plus l’écran de fumée derrière lequel les elfes se terrent depuis bien longtemps. Un tournant que je trouve très intéressant surtout qu’il est présenté dans un roman young adult. Ce n’est pas un sujet que les jeunes générations appréhendent encore dans sa globalité mais avoir un aperçu, et cela même dans un monde imaginaire, donne à réfléchir. Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? Mais encore plus important : l’âge a-t-il vraiment de l’importance quand on décide de prendre les choses en main ? Ce ne sont que deux thèmes abordés dans un très large éventail depuis le début de l’histoire mais je trouve qu’ils se répercutent de façon tellement vive avec ce que nous vivons en ce moment.



Sophie est donc de nouveau face à une pléthore d’événements qui vont la conduire à des choses décisifs. Le Conseil lui demande de guérir l’un des criminels les plus dangereux de leur monde, tandis qu’un groupe de rebelles sèment la pagaille, sans oublier un peuple allié qui ne semble plus vouloir se montrer si amical que cela envers les elfes. Vous pensez que cela fait beaucoup ? Ce n’est que le début surtout lorsque Sophie fait malencontreusement un très mauvais choix. En clair, pas une seconde de répits, mais alors pas une seule, et plus on avance dans le tome, plus l’oppression augmente et il m’est arrivé de me demander si le troisième tome allait avoir une issue, disons, clémente. Exil avait pas mal joué avec mes émotions, mais là, nous atteignons un autre niveau.



Et je ne m’en plains pas du tout. Pour deux raisons en particulier. Déjà pour les thèmes abordés, comme je l’ai déjà dit. Jusqu’à présent, l’auteur n’épargne rien, ni personne. Tout n’est pas blanc ou noir, chacun a sa part de fautes dans ce qui arrive. Un gouvernement qui fait l’autruche, des dysfonctionnements multiples dans la société elfique, une vision de la vie qui n’a pas du tout évolué, du racisme même s’il est déguisé, des trahisons allant même jusqu’à toucher les familles de nos héros… Et le summum : s’en prendre à une adolescente pour cacher ses erreurs. Le bouc émissaire de trop et la venue d’une toute nouvelle émotion pour moi dans ma lecture de la saga : l’indignation totale. Ce qui m’amène à mon deuxième point : les émotions. La saga Des gardiens des cités perdues me touche beaucoup et cela depuis le début. Elle arrive à me faire ressentir de nombreuses émotions et à me faire vibrer. Je rentre dans l’histoire, je ne peux plus la lâcher et les personnages ne sont pas en reste. Je les aime énormément.



Pour moi, Sophie n’est pas la seule héroïne du roman. Elle est certes au centre, mais Fitz, Keefe, Dex et Biana ont tout autant leur place. Les jeunes gens évoluent énormément, décident de leur destin, font des faux pas mais ils restent fidèles à eux-mêmes, et veulent que leur monde change. Ils sont, en quelque sorte, les prémices de cette révolution qui tardait à se mettre en place. Je suis toujours moyennement fan des histoires d’amour mais pour le reste, les relations entre les personnages s’intensifient, prennent plus d’ampleur et de profondeur. Et cela est aussi valable avec les adultes.



La fin ne nous laisse pas présager de temps mort et je doute que nos héros couleront des jours paisibles, mais il y a un engagement et une volonté qui galvanisent la trame et la rendent encore plus palpitante. Une sorte de toile d’araignée qui dévoile petit à petit ses ramifications. Du très bon travail encore une fois.

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Gardiens des cités perdues, tome 5 : Projet P..

J’essaye d’espacer un peu mes lectures des Gardiens des cités perdues pour éviter l’overdose. Avec une saga qui va dépasser les huit tomes, je préfère être prudente car souvent, dans ces cas-là, on assiste à un rallongement de l’intrigue pas réellement nécessaire. Et c’est déjà un peu le défaut que je trouve ici.



Depuis leur retour à Foxfire et le départ de Keefe au sein des Invisibles, nos amis essayent tant bien que mal de retrouver une vie normale. Mais la guerre qui se profile et la menace latente des ogres rendent les elfes nerveux. Des mesures exceptionnelles sont prises, et un sommet est organisé. Mais cela empêchera-t-il réellement la chute des Cités perdues ?



Shannon Messenger parvient à maintenir le rythme avec Le projet Polaris. Je ne peux pas lui enlever cela. Elle parvient à rendre le récit dynamique, en faisant succéder les situations à haute teneur émotionnelle et les révélations. J’ai lu le roman avec grand plaisir même si pour moi, il est clairement un entre-deux. On y retrouve autant le côté fantaisie et merveilleux, que toute l’ambiance mystérieuse et un peu anxiogène de l’intrigue principale. La politique et la diplomatie rendent le tout plus adulte, tout en gardant quelques petits éléments d’humour et de préoccupations adolescentes. C’est un bon équilibre.



Si nos héros sont quelque peu aidés par les adultes, il n’en reste pas moins, que ce sont eux qui mènent la barque et sont au centre des révélations ainsi que des avancements cruciaux contre les Invisibles. J’aime beaucoup le fait qu’il y ait plein de petites choses et des événements autant passés que présents qui se reconnectent pour nous donner une vision plus globale du plan des Invisibles, même si le tout est encore assez flou. C’est un peu comme mener une enquête et chaque détail compte. Les faux-semblants sont aussi monnaie courante, rendant parfois le récit plus vague et installant une ambiance plutôt paranoïaque.



Cependant, et même si j’ai passé un très bon moment, j’ai aussi trouvé qu’il y avait de nombreuses répétitions : dans les scènes, les réflexions et les situations. On en vient à retrouver les mêmes schémas, et si l’auteur essaye de nous montrer que ces personnages principaux sont matures, c’est quelque chose qui parfois est loin d’être le cas. Les doutes constants de Fitz et Sophie concernant Keefe, leur flirt qui ne mène à rien, leur désobéissance… Quelques fois, je lève les yeux au ciel, et j’ai envie de les secouer. Je sais qu’ils ont entre 14 et 16 ans, mais l’auteur essaye de nous vendre des adolescents dont la maturité est un atout, et j’ai l’impression, très souvent, qu’ils n’apprennent pas réellement de leurs erreurs.



Je ne suis pas de la team Fitz… Cela y joue peut-être. Il est trop lisse, trop colérique, trop impulsif, et cette manie de toujours vouloir être collé à Sophie finit par m’exaspérer un peu. Keefe est beaucoup plus complexe et profond, et sa quasi non présence dans Le projet Polaris s’est faite ressentir pour moi. Je comprends son choix et cela va parfaitement avec son caractère, mais il apportait cette touche d’humour et permettait de détendre l’atmosphère quand les choses n’allaient pas. Sophie est toujours adorable, bien qu’elle stagne du point de vue de son évolution. J’espère que dans les prochaines tomes, elle parviendra à aller de l’avant, surtout au vue des derniers événements.



Un tome réussi malgré les quelques défauts que je souligne. L’intrigue prend une tournure plus complexe et surtout plus critique laissant les ennemis sur une victoire. Il y a de nombreux secrets qui sont mis à jour et d’autres qui nous narguent, et la fin du Projet Polaris laisse entrevoir encore bien des surprises. Je croise très fort les doigts pour un petit regain d’intérêt au niveau des personnage par contre.

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Gardiens des cités perdues, tome 1

"Gardien des cités perdues"

Un livre dont j’ai entendu parler : "C’est génial, il faut que tu le lises !". Bon alors je l’ai lu. L’histoire est bien tournée et je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que ce serait moins bien...



Ce livre narre l’histoire de Sophie, une jeune fille de 12 ans qui est en 1ere je crois. Elle est spéciale car elle a :

-des yeux marrons

-Une mémoire photographique,

-Elle est télépathe depuis ses 5 ans,

-surdouée car sauter autant de classe, c’est dur !,

-Elle n’a aucun(e) ami(e).

Un jour, alors qu’elle s’enfermait dans son monde avec une paire d’écouteurs, un garçon aux yeux bleus de son âge l’interpelle. Fitz. Ils sympathisent et Sophie apprend qu’elle n’est pas humaine. Elle ne l’a en fait jamais été. C’est une elfe recherchée depuis 12 ans. Elle était "une création" d’une rebellion elfe : le Cygne Noir. Fitz l’emmène alors chez les elfes. Jusque là, elle y allait seulement quelquefois après les cours (ou pendant en séchant). Mais un jour, après que le conseil des elfes l’ait acceptée, elle doit quitter sa famille pour vivre parmi les siens.



Là-bas, elle a des tuteurs qui l’adoptent carrément, Gardy et Edaline (je les trouve hyper sympa, je les adore !), des nobles chez les elfes grâce à leur pouvoir.

Mais pendant ce temps, le Cygne Noir veut la reprendre. Son avenir, ses examens, sa famille (nouvelle et ancienne), ses amis, le pays des elfes et elle sont en danger... une seule chose à faire, agir.



J’ai été déçu pour certains moments car c’est répétitif le tribunal et les règles enfreintes. 3 fois. J’ai sinon adoré le concept que l’on soit en même temps qu’elle aux cours, colles et chacun des moments à une importance. J’ai aussi bien aimé le fait de l’école (je ne me souviens plus du nom), que l’on voit comme elle et que les images soient toujours là dans notre tête.

J’ai aussi bien aimé que Elwin agissent toujours et soit là pour Sophie. J’adore surtout comme il est toujours en permanence calme et joyeux !

Voilà les points qui ont fait remontés ma note mais elle reste à 4,5 étoiles car Shannon Messenger a mis trop de passages devant le tribunal.



Merci d’avoir lu jusqu’au bout et bonne lecture !
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Gardiens des cités perdues, tome 2 : Exil

Attention à ceux qui n'ont pas lu le premier je préfère prévenir que vous risquez des spoils.





Depuis que le conseil a décidé que Sophie pouvait rester et continuer sa scolarité à Foxfire et que ses exactions seraient notées dans son dossier mais considérées comme punition effectuée, la vie de Sophie a pris un nouveau tournant.



Depuis son enlèvement par les hommes en noir, beaucoup de choses ont changé. Outre ses nouvelles dispositions telle la Polyglottie ou l'Instillation la voici pourvue d'un garde du corps gobelin. Elle, qui n'aime toujours pas être dans la lumière, n'a hélas pas le choix que d'accepter ces conditions. Elwin l'a même dotée d'un nouveau Nexus pour être sûre de ne plus la voir s'évaporer à son prochain saut lumineux.

La rentrée approche et tout est plutôt calme. Même le Cygne noir semble l'avoir mis en veilleuse. Pourtant Sophie cherche encore et toujours dans ses souvenirs ce qui aurait pu y être implanté. Elle ne veut pas être une marionnette que l'on manipule et gardé son libre arbitre.



De plus , l'annonce de leur mort a été un véritable traumatisme pour beaucoup. Et lorsque Sophie découvre sa propre tombe au jardin des Errants c'est le choc. Car la mort en tant qu'humains elle connaît mais elle imagine helas ce que cela a dû être pour ses nouveaux proches elfes et surtout pour ses tuteurs Ena bien éprouvés par la mort de Jolie. C'est là qu'elle va découvrir un merveilleux cadeau fait par amour par Eraline et Grady ainsi que le prochain indice du Cygne noir et pouvoir repartir en croisade pour son passé.



Les relations de Sophie évoluent tant avec ses amis qu'avec ses tuteurs. De nouvelles sensations semblent aussi la traverser et nous allons la suivre avec d'autant plus d'impatience que l'indice que le Cygne noir lui a de nouveau laissé rend Alden inquiet, ce qui nous laisse présager des aventures et des découvertes hors norme.



Ce tome va être particulièrement important pour nous, lecteurs et pour Sophie car il va nous permettre de découvrir des bribes du secret du passé de celle-ci.

Là encore, nous allons suivre avec plaisir et compassion tout le panel d'émotions qu'elle va subir: douleurs, tristesse, espoir, trahison, inquiétude ou culpabilité.

Dans le même temps nous en apprenons aussi plus sur la société elfique, ses croyances, ses espoirs, ses peurs aussi et surtout les risques de ce que peut engendrer la culpabilité.



Au niveau personnage j'avais hâte de voir évoluer leurs relations à tous et éventuellement d'en voir de nouvelles se faire et se défaire. Je n'ai pas été déçue.



Un personnage secondaire du 1er tome va être mis en avant de par son humour, son air jovial et sa verve, vous l'avez reconnu il s'agit de notre Empathe favori : Keefe.

Ce jeune homme qui, dessous des airs bravaches et une certaine insolence, cache une brisure qui nous émeut. Sa relation avec Sophie va se développer au grand dam de Dex. Mais il lui sera toutefois plus tard d'un certain soutien dans l'adversité.



Dex qui, lui aussi, depuis l'enlèvement a connu quelques changements puisque le voici Technopathe. Pourtant il rejette ce pouvoir et le cache. Pour lui pouvoir inutile, il va petit à petit grâce à ses amis apprendre à le voir autrement. Et on augure une utilisation particulièrement distrayante lorsque l'on imagine en doublon avec Keefe.

Deux garnements en puissance lâchés dans la nature?? Sauve qui peut!!



Fitz, Biana ,Alden et Della seront encore très présents dans ce tome. Ils sont un peu la 2ème famille elfe de Sophie et de plus Alden est un bon conseiller pour elle dans ses recherches de la vérité. Il l'empêche de se mettre en faute vis à vis du Conseil et la soutient même s'il lui cache toujours quelques éléments, qui, nous le verrons ici sont importants.

Un événement grave va cependant troubler cette sérénité et cette relation qu'ils entretiennent. Et par la même occasion nous en apprendre là encore plus sur les événements du passé, Prentice, Jolie et le Cygne noir.



Mais surtout ses anciens tuteurs, Grady et Edaline sont, définitivement,cette fois devenus ses parents adoptifs.

Elle les aide de son mieux à Havenfield grâce à sa Télépathie et cette propension qu'elle a de déchiffrer les sentiments des animaux et ainsi communiquer avec eux.

Cela va lui apporter une nouvelle amitié particulière lors de la découverte de Silveny, une alicorne argentée magnifique et rare. Bien entendu cette particularité va lui apporter aussi son lot de détracteurs et de nouveaux ennemis.Car tous les elfes sont alors concernés par cette découverte. Elle est d'une importance cruciale pour leur avenir et va mettre là encore Sophie sous les projecteurs et surtout la colère de Bronte.



Nous retrouvons dans ce tome toute la délicatesse de la plume de Shannon Messenger lorsqu'elle évoque les sentiments de ses personnages, leurs ressentis profonds et leurs peurs. De même ce tome nous offre-t-il quelques scènes d'action toutes aussi attrayantes que précédemment et avec en sus des découvertes qui vont changer les gens et probablement leur vision de l'avenir.

Certains personnages m'ont surpris par leurs réactions. Mais même si nous pouvons, pour certains, envisager de comprendre celles-ci nous n'en n'attendions pourtant pas de ce genre de leur part.



Contrairement au premier l'histoire se déroule beaucoup plus à l'extérieur de l'école et cela nous permet de découvrir d'autre sites magnifiques ou sombres du pays des elfes ainsi que de nouvelles races de personnages plus ou moins rares ou gentils.



C'est donc avec un réel bonheur que je me suis replongée dans cet univers qui me transporte avec elle et me fait vivre les tourments de ces personnages. J'ai vibré avec eux, frissonné d'angoisse et senti aussi cet élan d'espoir infime lorsque la situation l'a hélas fait ressentir.



La plume de Shannon Messenger est vraiment faite pour la magie du pays elfique et pour nous y transporter sans risquer une moindre évaporation avec ou sans Nexus.

Vous aimez les contes, l'aventure, le suspens ou simplement vous évader dans un monde merveilleux et en même temps plein de vie, alors n'hésitez plus rejoignez les et ressentez la magie qui est en vous.

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Gardiens des cités perdues, tome 1

Honnêtement, j'ai repoussé la lecture de cette saga depuis une année parce que je craignais ce que j'allais y trouver et je ne savais pas si j'allais apprécier tout ça. Une fois ce livre terminé, je me suis prise une sacrée claque car j'ai adoré tout ce que j'ai découvert à travers cette histoire. Je n'ai qu'un mot à dire pour résumé tout ça c'est : Wahou !



Déjà, j'ai eu l'impression de retomber dans Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. Rowling car la majorité de l'intrigue se déroule dans une école de magie pour créature fantastique.



Vous allez découvrir Sophie Forster qui a l'impression d'être un monstre car elle entend sans cesse les pensées de ceux qui l'entoure. Jusqu'au jour où elle découvre qu'elle n'est pas une humaine mais une créature magique. Commence alors une aventure remplie de péripéties où vous la suivrez à travers son école de magie et ses différents cours. Vous voyez pourquoi, j'ai tout de suite pensé à Harry lors de sa découverte de Poudlard.



L'univers est juste fabuleux à peine j'en lisais les descriptions que j'arrivais à me l'imaginer clairement. Et j'ai aussi adoré découvrir d'autres créatures fantastiques.



Bien entendu, ce tome peu paraître assez plat car il doit introduire tout un nouvel univers, mais franchement, je trouve que c'est tellement fantastique de découvrir tout le reste que le lecteur en vient à oublier qu'il se passe peu de chose.



La plume de l'autrice est phénoménale, elle est parvenue à me plonger dans son monde dès les premières lignes, et juste addictive car je ne pouvais tout simplement plus lâcher ce livre.



L'intrigue est bien construite et les personnages sont géniaux et attachants. Les rebondissements sont bien placés de manière à titiller le lecteur jusqu'au dénouement final.



Et le dénouement final, comment vous dire ça, est juste extraordinaire. Pour moi ça a été une tornade émotionnelle comme je n'en avais plus ressenti depuis longtemps, je crois que la dernière fois que j'ai éprouvé une émotion pareille c'est lorsque j'ai commencé la saga Harry Potter (pour moi c'est une saga mythique qui m'a vraiment lancé dans l'univers de la lecture).



Bien sûr tout cela se termine par un cliffhanger qui vous donnera envie de vous jeter sur le tome 2.



Autant vous dire que lorsque j'ai posé ce roman, j'étais vraiment toute retournée, d'habitude j'enchaîne les lectures et j'en commence directement une nouvelle. Là, j'ai attendu une journée, le temps de me remettre de mes émotions avant de me lancer dans autre chose.



Si vous avez envie de découvrir une histoire qui vous rappellera Harry Potter et d'entrer dans un univers de magie remplie de mystère, je vous recommande de tout coeur cette saga.



Pour une lecture de 510 pages, je dois vous dire que je ne les ai pas vu défiler, j'ai été surprise de me retrouver à la fin aussi rapidement. Perso, j'ai décidé de prendre cette saga en grand format car je trouve qu'elle présentera mieux dans ma bibliothèque ainsi, bien entendu le prix est un plus élevé à 15 euros ou à 22,70 francs. Cependant, vous pouvez trouver ce tome à un prix plus raisonnable en format poche.



Etant donné tout ce que j'ai vécu avec ce livre, c'est un gros coup de coeur pour moi et je ne peux pas faire autrement que lui mettre la note de 10 sur 10. J'ai vraiment eu l'impression de revivre mes débuts en lecture, ce qui ne m'était jamais arrivée. C'est une saga jeunesse plus que prometteuse que j'ai hâte de poursuivre.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Gardiens des cités perdues, tome 8.5 : Le liv..

(Cette critique sera divisée en deux: une partie avec spoiler et une partie sans afin d'éviter tout malentendu)











SANS SPOILERS













Je viens à peine de refermer la dernière page de ce magnifique livre et que dire à part que Shannon Messenger prouve encore qu'elle est une grande écrivaine ! Il est parfois difficile de se rendre compte du travail qu'il y a derrière un roman et en particulier derrière un roman de littérature fantastique. Shannon Messenger nous révèle d'ailleurs qu'elle a mis un an pour élaborer l'histoire et la culture des elfes- et cela se voit tant l'histoire est riche en détails tout en restant aussi intéressante au fil des pages! Ce tome est aussi épais que les précédents et je ne serais sûrement pas la seule à être étonnée de la diversité du contenu. On y trouve des fiches de personnages, plusieurs recettes des Cités Perdues ( adaptée pour les Cités Interdites bien sûr!), des quiz, des illustrations magnifiques qui nous permettent de visualiser mieux les différents personnages (bien que certains personnages ne ressemblaient pas à ça dans ma tête tels que Ro ou encore Sandor), la prononciation des noms des personnages selon l'autrice (oui vous m'avez bien lu!), des informations sur les différentes espèces intelligentes et leurs capitales... Tout ça avec une note de l'autrice elle-même afin d'introduire chaque chapitre de cette première partie... Car oui je dis première partie car Shannon Messenger n'en a pas fini de nous combler! A la fin du livre se trouve un court roman-qui fait quand même 200 pages- et qui suit directement la fin du tome 8. Et il se termine exactement comme les autres, c'est à dire avec une fin horrible et dont le suspens insoutenable ne me fera pas dormir pendant encore deux ou trois jours ! Mais on commence à s'habituer... de plus, l'autrice alterne les points entre Sophie et Keefe, ce qui est d'autant plus intéressant car ça nous permet de connaitre mieux le jeune garçon... Mais pour en savoir plus allez lire le roman ! Hehe

Tout ça pour dire que le tome 8.5 est un indispensable pour la suite de cette saga et que tous les fans de GDCP se doivent de l'avoir entre leurs mains! Il est temps maintenant pour tous ceux qui n'ont pas lu le livre de partir.







































































*laisse le temps aux gens de partir et de se

dépêcher d'acheter le livre*





































C'est bon on peut y aller ?



















































ATTENTION : Ne cliquez pas sur "Dévoiler le texte masqué" si vous n'avez pas lu "Gardiens des Cités Perdues, tome 8.5 : le livre des secrets", et même les tomes 1,2,3,4,5,6,7,8. Si vous ne les avez pas lu et que vous cliquez par inadvertance, fermez les yeux et éteignez votre appareil ou fermez la page ! Voilà vous êtes prévenus, bonne lecture ;)



















SPOILERS



























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Gardiens des cités perdues, tome 2 : Exil

Le Tome 2 a la moitié moins de lecteurs que le premier. J'avais remarqué le même phénomène avec d'autres sagas comme les Chroniques lunaires. Pourtant ce deuxième tome est encore mieux réussi. L'auteur maîtrise mieux son sujet.



Je ne vous raconterai pas la même chose que les autres. Je vais me concentrera sur les émotions, les affections, les sentiments. Parce qu'il y en a beaucoup dans ce deuxième tome.



Parlons d'abord de cette merveilleuse relation entre Silveny l'uni orné volante et Sophie. L'unicorne est télépathe comme Sophie. Ayant vécu seule pendant des siècles, Silveny avait besoin d'une amie. Elle en a trouvé deux dont Sophie. Mieux encore, Silveny était la seule à pouvoir lui faire sentir des sentiments chaleureux et ainsi lui permettre de dormir su sommeil du juste.



Après la perte de ses parents humains, était prête à adopter de nouveaux parents et de pouvoir ressentir le "maman" ou "papa" qu'elle dirait à ses tuteurs. Eux mêmes s'étaient plis d'affection pour Sophie.



Finalement ses liens avec ses amis se resserraient à chaque nouvelle aventure.



Si moi, en tant qu'adulte j'ai pu ressentir toutes ces émotions, je suis persuadé que tous les ados, garçons ou filles les ont vécues sans meme le réaliser. C'est le genre de roman que l'on termine malgré les centaines de pages.
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Gardiens des cités perdues, tome 1

Challenge plumes féminines 2022 – n°19



Livre découvert lors de critiques positives sur Babelio. Ça fait un moment d’ailleurs que je veux l’acheter… Malgré tout, j’ai eu l’occasion de découvrir ce premier tome en audio et je n’ai pas hésité très longtemps. Ça sera ma première lecture de cette auteure. La série semble compter 8 ou 9 tomes.



Dès le début, j’ai accroché à cette histoire qui a un petit air d’Harry Potter mais avec un monde bien différent. Nous découvrons ainsi Sophie, télépathe, au milieu des humains. Celle-ci souffre de cette particularité sans pouvoir en parler à personne. Assez rapidement, elle rencontre Fitz qui l’amène à la rencontre de ses origines et de nombreuses aventures. Comment va-t-elle pouvoir conjuguer ses deux vies sans que ses parents s’en rendent compte ? Dès le début, j’ai apprécié la jeune Sophie et j’ai embarqué à sa suite dans de nombreuses aventures. Le moins que l’on puisse dire est qu’on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer avec la jeune Sophie. Dans son nouvel univers, il se passe toujours quelque chose, que ce soit pendant ses cours, pendant ses vacances ou dans sa famille. Elle n’est pas au bout de ses surprises et nous non plus. Suivant les évènements, je me suis même mise à pleurer tant j’étais triste pour elle et pour son avenir dans ce nouveau monde. Celui-ci est tellement magique et différent du nôtre qu’on est aussi perdu que Sophie et qu’on en apprend tous les jours. L’histoire se lit toute seule et est super captivante. Et dire que j’avais repéré cette série jeunesse à sa sortie sans l’acheter, pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour la découvrir ? Par contre, je ne peux pas en dire plus sans spoiler l’histoire. En tout cas, le style de l’auteure est très agréable et vivante, avec des descriptions juste quand il faut. Deux bémols pour moi par rapport à l’écoute, cela concerne les prénoms du nouvel entourage de Sophie, ils sont tellement différents des nôtres que je ne savais plus qui était qui. Le second concerne les coupures entre chaque chapitre, elles ont été très mal faites et ont tendance à empiéter l’un sur l’autre.



Comme vous l’aurez compris, ce 1er tome a été un coup de cœur et je compte bien écouter la suite disponible incessamment sous peu. Et suivant les 3 premiers tomes, je trouverais le moyen de m’en procurer la suite le plus vite possible. L’univers est foisonnant et intriguant. Qui est donc Sophie pour le Cygne Noir ? Et eux, qui sont-ils par rapport aux elfes ? Si vous êtes amateurs de romans fantasy jeunesse originaux et trépidants, je vous conseille très fortement de découvrir ce premier tome et son auteure. Pour ma part, je vais écouter le second tome.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Gardiens des cités perdues, tome 4 : Les invi..

Bon, je vais être clair : j’ai aimé le livre, mais je ne l’ai pas aimé aussi.





J’aime beaucoup la thématique et les personnages attachants (quoique agaçants pour certains, mais pas pour Keefe). Sophie, notre petite héroïne, se fourre encore dans des embrouilles encore plus sombres que possible en rejoignant le Cygne Noir.



Bref, tome très sombre en effet, mais qui relève quand même un peu du côté "comme par hasard".

Il me faut avouer que c’est bien ça le côté que je n’ai pas aimé. C’est un remarque que j’ai souligné dans ma critique du tome 3 et qui s’est confirmée dans ce tome. Je n’arrive pas très bien à ignorer ce manque de cohérence et de voir les choses comme quelqu’un de plus jeune. La logique aggrave les choses puisque 5 enfants de 15 ans ne peuvent logiquement pas dévier les plans de personnages âgés de 3 000 ans. Mais bon, pareil les elfes, gnomes,… n’existent pas, mais je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à enlever ce manque de ma tête quand je lis ces livres et, de ce fait, ma lecture est beaucoup plus difficile.



Malgré cela, ce tome m’a beaucoup plu, comme d’habitude, avec beaucoup de suspense à la fin du livre puis beaucoup de tristesse malheureusement.





Bref, j’espère que le tome 5 est disponible à la bibliothèque, ou alors je devrai l’acheter. :-D





Bonnes lectures, portez-vous bien et puis 165 critiques !
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