Shari Lapena

J’ai remarqué l’année dernière le premier roman (Le couple d’à côté) de cette auteure canadienne de thrillers, sans penser à passer à l’acte, mais le fait qu’elle soit invitée aux Quais du Polar cette année m’a donné envie d’y jeter un coup d’œil.

Classiquement dans ce genre de roman à suspense conjugal, un couple marié, bien sous tout rapport, aisé et amoureux, va se trouver confronté à un événement déstabilisant qui remet en question leur couple, et bien plus encore.

Dans ce roman, cela commence très vite, avec Karen, l’épouse, qui se retrouve à l’hôpital suite à un accident de voiture dans un quartier mal famé. Ni elle ni son mari ne savent ce qu’elle pouvait faire là. Karen a perdu tout souvenir de l’accident, elle se souvient seulement que peu de temps auparavant elle avait remarqué des intrusions bizarres à leur domicile, des objets déplacés, des choses infimes…



Je suis un peu mitigée suite à cette lecture. La narration au présent et le style assez plat donnent l’impression d’une histoire un peu simplette, ce qu’elle n’est pas du tout, il faut s’attendre à bien des imbroglios, des non-dits et des manipulations… Ma lecture est passée par des hauts et des bas, des moments où j’ai apprécié la tension que l’auteure réussissait à créer, et d’autres où je trouvais l’intrigue pas follement originale. Pourtant l’envie de savoir la suite est toujours demeurée, et bien m’en a pris car la fin, surprenante, donne rétrospectivement du piment à l’ensemble du roman.

Je pense que le style thriller domestique est un peu trop exploité par les auteurs et les éditeurs, au risque de lasser le lectorat. Après trois ou quatre romans de ce style, j’ai l’impression d’avoir atteint ma limite.

À cela je dois ajouter le fait que Les furies de Lauren Groff joue un peu sur ce registre, mais avec une écriture et une profondeur que ses consœurs (ce genre de thriller psychologique étant plutôt féminin) peinent à atteindre. Il devient donc difficile de lire un de ces romans en ayant à l’esprit Les furies, qui, même si je ne l’ai pas adoré, tourne toutes les comparaisons en sa faveur.

Au final, un roman convenablement prenant, mais pas inoubliable.
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Beaucoup de critiques positives pour ce livre que je ne sais comment décrire... Roman policier ? Thriller ? Plutôt un drame familial ? Les personnages et les thèmes abordés (la dépression post-partum, la dissociation, la perspective de la perte d’un enfant) m’apparaissent intéressants mais pas assez développés. L’inspecteur Rasbach ne passera pas dans les annales, il enquête si peu. Une révélation à mi-chemin a fait chuter considérablement mon intérêt. Et que dire du dénouement de l’intrigue, prévisible. Quant à la fin, elle m’a surprise, mais questionnée sur les motivations des personnages... Je sors déçue de ma lecture. Je suis peut-être trop exigeante. Au suivant !

Tout le monde en parlait, j'ai foncé pour une proposition de Lecture commune. Je termine cette lecture sceptique.



Un couple participe à une fête intimiste chez leur voisin. Les enfants ne sont pas autorisés. Anne et Marco suite à un contre temps laisse leur petite Cora 6 mois dans son berceau avec pour seule surveillance un babyphone. Mais au retour de cette petite sauterie, Cora a disparu... Qui? Pourquoi? Comment? Et surtout vont-ils la retrouver saine et sauve?



Tout d'abord l'enquête se fait à la 3ème personne et vogue entre chaque protagoniste qui agit. Anne est le personnage principal. Mère au foyer qui sort d'une terrible maladie, a des zones d'ombres et surtout est peut-être la dernière personne a avoir vu sa fille vivante.... ET nous avons Marco, homme d'affaire accompli et mari aimant qui doit se faire une place dans une famille soudée et riche.

Et oui les premiers suspects sont les parents.

Donc cette famille en apparence sans histoire va se retrouver dans la tourmente et la police débarque pour déterrer les pots de pues.



Shari Lapena ne laisse pas beaucoup de mystères car elle dévoile assez tôt le coupable. Mais le roman reste addictif sur le retour vivant ou non de l'enfant. Je reconnais qu'elle garde quelques suspens que j'ai deviné très vite.

Mais où je suis restée sceptique, c'est pourquoi la police fouille dans le passé d'Anne pour ne pas s'en resservir. L'auteure ouvre des portes et je n'ai pas vraiment compris l'intérêt même si elle l'utilise pour son final choc. C'était intéressant certes mais mal ficelé à mon gout. ET le rapport avec ce titre aucun car la trame principale concernait la famille.

Je pinaille mais dans un thriller j'ai besoin d'être scotchée et là je suis restée sur ma faim.

Je comprends cependant son succès mais il m'en faut plus.

Un hôtel isolé, une tempête de neige… non, ce n’est pas l’Overlook hôtel mais l’atmosphère n’en est pas moins oppressante.

Tous les clients sont venus faire une parenthèse le temps d’un week-end : pas de réseau, pas de wifi, bref un moment idéal pour se reposer et profiter des activités de plein air.

Mais le premier matin, un corps est retrouvé dans l’escalier. Ses blessures ressemblent bien à celles d’un meurtre.

Le huis clos s’installe heure par heure, l’attente du retour de l’électricité et du téléphone génère angoisse et accusations.

Shari Lapena met une nouvelle fois au service de ses lecteurs son talent à construire des histoires complexes et haletantes dans le genre du whodunit. Si la référence à Agatha Christie est immanquable, ce roman m’a également fait penser à celui de Jacques Expert, Qui ?

J’ai encore passé un bon moment de lecture avec Shari Lapena. Heureusement, il m’en reste encore à découvrir !

Tous les ans quand Shari Lapena publie un nouveau roman, je me jette dessus et celui-ci m’a encore une fois captivée.



Quand une petite fille disparait dans un quartier résidentiel, c’est le choc mais l’on découvre vite que chaque famille a un secret. Derrière chaque maison se cache trahison, adultère, complot….



Pas de grosses surprises, l’auteure nous entraine sur plusieurs fausses pistes mais j’avais deviné le véritable mobile. Ça n’en reste pas moins le roman le plus choquant de l’auteure. Choquant car un des personnages m’a vraiment fait froid dans le dos jusque dans les dernières pages (je devrais même dire les dernières lignes). La fin arrive très vite mais est incroyablement bien réussie.



Niveau personnages, je suis tombée sous le charme du beau docteur William mais au vu du roman, on dirait bien que je ne suis pas la seule. C’est encore une belle découverte, un roman que l’on n’arrive pas à lâcher une seule seconde. J’ai juste envie de dire, vivement le prochain.
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Besoin de décompresser au vert ? Le Mitchell’s Inn, un charmant hôtel niché en pleine en forêt, et sans connexion internet, vous accueillera avec plaisir. Trois couples, un duo de copines, une journaliste et un avocat tentent l’aventure pour des raisons qui leur sont propres.

L’arrivée d’une énorme tempête de neige va malheureusement bouleverser ce tableau idyllique. Une coupure d’électricité va isoler l’hôtel et ses résidents du monde extérieur. Le décor est complètement planté lorsque ceux-ci découvrent, lors de leur premier réveil, un cadavre au bas de l’escalier.

Est-ce un accident ? un meurtre ? Le doute n’est plus permis quand un 2ème corps est retrouvé.

Dès lors, chacun se regarde avec méfiance et des tensions apparaissent. Les masques tombent un à un et révèle des secrets inavoués.

Si vous avez aimé le roman d’Agatha Christie « Les dix petits nègres », vous plongerez avec délice dans l’histoire que nous propose Shari Lapena.

Les chapitres sont courts, l’intrigue rythmée, le style de l’auteure fluide et efficace.

La psychologie des personnages est bien développée et constitue le socle du récit.

L’ambiance compte pour beaucoup également. Les descriptions faites par l’auteur sonnent juste et nous immergent dans l’histoire. C’est un huis-clos oppressant et angoissant.

J’ai lu ce roman pendant Halloween, c’était pile ce qu’il fallait. J’ai passé un très bon moment de lecture.

Première lecture de cette autrice.

J'ai été happé dès le départ par l'histoire.



Un homme vient signaler la disparition de sa femme au commissariat.

Un jeune homme a pour loisir de s'introduire chez ses voisins lorsqu'ils sont absents afin de s'immiscer dans leurs ordinateurs. Sa mère va l'apprendre et s'excuse anonymement par lettre déposée directement chez eux.

Le corps d'une femme est retrouvée dans le coffre de sa voiture dans un lac.



La trame est posée, il ne reste plus qu'à se laisser guider par l'autrice.

Tour à tour, tout le monde est suspect. Les personnalités se dévoilent et ce n'est pas toujours joli à voir ou entendre pour les conjoints.



Le quartier et ses habitants m'a fait pensé à ceux de Wisteria Lane dans "Desperate Housewives".

Les vrais gentils, les faux gentils, les vrais méchants mais le sont-ils ? ...

Keith était pour moi dès le départ une évidence, trop effacé pour ne pas être coupable, au final, j'étais loin du compte et c'est ce qui m'a plu.

Les enquêteurs sont un peu fades, c'est le seul bémol que je retiendrais pour ce roman.



Je vais ajouter les autres livres de l'autrice, lorsqu'ils croiseront ma route, et vous invite à découvrir cette plume si vous ne la connaissez pas et que vous êtes amateur de ce genre là.

J'avais bien apprécié Le couple d'à côté de cette autrice, alors, c'est tout naturellement que j'ai eu envie de lire sa dernière publication. Dans ce roman, nous sommes encore dans du thriller domestique : quelque chose de dramatique se déroule pour une famille, et peu à peu, à force que l'intrigue avance, les secrets tombent... Ici, il a fallu un accident de voiture qui aurait pu être tragique, pour qu'un couple se désorganise. La femme, celle qui a eu l'accident, souffre d'amnésie et ne sait plus comment et pourquoi l'accident s'est produit. Que faisait-elle dans un quartier malfamé, alors que le couple vit dans une jolie maison des beaux quartiers ? Et puis, il a aussi la découverte d'un homme, mort assassiné de deux balles, tout près du lieu de l'accident, qui chipottent les inspecteurs chargés de l'enquête ? Et s'il y avait un lien ? Mais lequel ? C'est toutes ses questions que Lapena amène ses lecteurs à se poser... et sincèrement, bien que ça reste somme tout classique, j'ai été prise dans l'histoire et j'avais bien envie d'en découvrir le fin mot. Un roman qui remplit plein sa promesse : celle de nous faire passer un bon moment de lecture, sans que ce soit une merveille. Mais je surveillerai tout de même ses prochaines parutions.

Tout comme le premier de cette auteure, le couple d'à côté, celui-ci est également un bon thriller qui part d'un postulat relativement classique encore une fois - une femme amnésique après un accident, alors qu'elle pourrait être témoin dans une enquête en cours -  mais dont le déroulement est traité avec habileté de manière à nous embrouiller (positiviement). Des revirements, des fausses pistes, des secrets cachés et/ou dévoilés,…On est une fois de plus manipulé de bout en bout et même si l'on pense avoir deviné la fin, l'épilogue est une très bonne surprise, en tout cas en ce qui me concerne, un peu à la manière des chutes dans les nouvelles.



Ce roman, mi thriller mi polar, est par ailleurs écrit de manière fluide, efficace, on prend plaisir à la lecture. le rythme est plus lent au départ, le temps de découvrir les personnages et de placer les éléments indisoensables. Mais ensuite, on passe de rebondissement en secret avoué ou caché, d'un suspect à l'autre, on finit par soupçonner tout le monde et douter de tous et toutes. Comme dans le premier opus, l'auteure sait relancer l'intérêt, détourner les soupçons, manipuler les points de vue narratifs, sans qu'on sache vraiment où se situe la vérité.



Un bon roman, rythmé et efficace, et un double épilogue bien amené.

A lire pour les amateurs de thrillers psychologiques. Une auteure à suivre.



Merci aux Editions Presses de la Cité et à NetGalley pour la lecture de ce deuxième très bon roman de Shari Lapena.



#Sharilapena #NetGalleyFrance

Ce livre a beaucoup de succès, il doit certainement y avoir de nombreuses raisons de ne pas le lire. Cherchons en quelques unes.

C’est un thriller psychologique. Côté thriller, à priori (toujours se méfier quand-même), c’est raté pour le tueur en série et la profileuse. Il y a bien un inspecteur mais rien, absolument rien ne pourrait laisser penser qu’une carrière à la Wallander l’attende. Il ne dépassera pas le point final de cette histoire. On a le bébé qui a disparu au grand désarroi de ses parents et grands-parents, une baby-sitter qui s’est décommandée au dernier moment et le couple d’à côté ; casting modeste, convenons-en.

Pour la psychologie, nous sommes en Amérique, il faut bien sûr, un psychiatre qui soigne la dépression de la maman. On ajoute des personnages qui ne disent pas tout, souvent pour ménager leurs proches, parfois parce que ça les arrange. Un peu comme vous et moi, non ?...D’accord je vous laisse le bénéfice du doute, moi, je préfère avouer tout de suite. Attendez, ce sont des petits riens, insignifiants…beaucoup plus d’omissions que de mensonges. Mais parfois, avouer tout de suite serait préférable parce que le premier mensonge entraine l’omission suivante de telle sorte que, de Charybde en Scylla, le secret devient si lourd et si terrible que sa révélation déclenche un cataclysme.

Les personnages ont presque tous un petit caillou dans la chaussure. Comment réagiraient proches et policiers s’ils disaient ce qu’ils devraient dire ? On les entend (en fait on les lit) réfléchir et penser à la place des autres. Quand ils mentent, c’est pour la bonne cause, pour retrouver la petite, enfin ils croient. Quoi qu’il en soit, l’important consiste à ménager la maman, un peu comme la Marquise de la chanson, en lui expliquant que tout va très bien et que tout va s’arranger.

C’est bien gentil mais on parle tout de même de la disparition de son bébé, peut-être d’un enlèvement crapuleux, alors ils ont beau dire, rien ne va et, au fil des pages, ça ne s’arrange pas. Les parents de la petite sont soumis à une intense souffrance psychologique et imaginez ce que ça peut produire sur une maman déjà fragile...

J’y suis depuis une heure, deux peut-être. Je vais le poser à la fin du chapitre, c’est sûr, j’ai des choses à faire. On y est, le chapitre se termine sur une page paire. La page impaire se trouve juste à côté, à droite si vous me suivez. Juré, promis, un paragraphe, un petit paragraphe, rien qu’un seul. Vous me suivez toujours ? Oui, c’est addictif et donc très énervant. Comment ose-t-on user de procédés aussi pervers que celui consistant à glisser nonchalamment un rebondissement tous les quarts d’heure ? Une heure plus tard, j’y suis encore et je me dis que Shari charrie…

Autant l’avouer tout de suite : j’ai fini, je viens d’encaisser le dernier coup de théâtre, celui du dernier chapitre, comme si Shari avait peur que ses lecteurs s’en aillent avant la fin. Elle doit être, elle aussi, psychologiquement fragile parce qu’avec moi, elle ne courrait aucun risque. Elle m’a eu, comme une mouche sur du papier gluant. Et vous voulez que je vous dise ? Que ça reste entre nous, c’était drôlement bien !

En bref, un très bon thriller, une enquête classique mais traitée de manière originale même si elle peine un peu à démarrer. Des revirements, des fausses pistes, des secrets cachés et/ou dévoilés,…On est manipulé de bout en bout et la fin (leS finS pourrait-on dire…) est difficile à deviner . Un bon roman, donc, qui devrait ravir les fans du genre.



Il est par ailleurs écrit de manière fluide, efficace, sans forcément de style particulier mais on prend plaisir à la lecture. Le rythme est inégal dans le premier tiers du livre amis ensuite, on passe de rebondissement en secret avoué, de surprise en étonnement, on finit par soupçonner tout le monde, et cela, il faut bien le dire, grâce à l’auteure : elle sait relancer l’intérêt, détourner les soupçons, manipuler nos points de vue, modifier les hypothèses les plus diverses. Et c’est là le plus grand atout du livre : le choix narratif, avec un narrateur qui en sait beaucoup plus que le lecteur et semble regarder tout le monde d’en haut en attendant la suite, et qui nous emmène où il veut, à savoir soupçonner tous les protagonistes, les uns après les autres, sans qu’on sache vraiment où se situe la vérité.



Les personnages des parents sont plutôt attachants, même lorsqu’on les suspecte, on reste en empathie ; par contre, les autres protagonistes, plus classiquement décrits, moins bien campés psychologiquement, restent en retrait. L’enquêteur est mystérieux à souhait, peu expansif et contribue à nous embrouiller.



L’histoire quant à elle part d’un fait divers classiquement retrouvé dans les thrillers sur les enlèvements d’enfants, (mais pas d’horreurs gratuites ni de voyeurisme sur le sujet, rassurez-vous) la couverture fait penser à deux autres thrillers où les voisins étaient bien moins lisses qu’ils n’y paraissaient, mais la comparaison s’arrête là. Ce roman est plus original que les autres du même genre, le dénouement mieux amené et crédible. Quelques petits passages trop « invraisemblables » malgré tout mais cela ne gâche pas le reste de l’histoire, pour peu qu’on se laisse porter.



En bref, un bon thriller mais il en existe de plus psychologiquement fouillés, et celui-ci pourrait vous laisser sur votre faim dans ce domaine. Cela reste une lecture dont on tourne avidement les pages pour connaître la fin !
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Petit quartier de banlieue tranquille. Tous les voisins se connaissent. Mais une mort viendra ébranler les certitudes. C’est celle d’Amanda Pierce, jeune épouse, qui avait bien des secrets. Lorsque son corps est découvert dans une voiture, au fond d’un lac, les langues n’ont d’autres choix que de commencer à se délier. Pour le plus grand bonheur des lecteurs. Lapena signe un thriller domestique drôlement efficace. Secrets, mensonges, trahisons, tromperies… Et une voisine qui commence à savoir un peu trop de choses. Les personnages sont bien construits, l’histoire se tient, et la tension monte de plus en plus en s’approchant de la vérité. C’est presqu’un sans faute, si ce n’est qu’un ou deux clichés sur la banlieue. Bref, une lecture très agréable, qui fait remplit la mission haut la main de nous faire passer un bon moment.

Dans une banlieue New Yorkaise, la routine de voisins proches se trouve brisée par le meurtre d’Amanda. À l’occasion de l’enquête, la surface lisse des rapports de bon voisinage éclate tout comme la quiétude. Amanda, marié à un homme dur et étrange, enchaine les liaisons avec ses collègues de bureau et ses voisins, son mari n’est pas nickel de ce côté-là non plus, ce qui donne pas mal de fil à retordre aux enquêteurs qui enchainent les suspects. Par ailleurs, l’ado hacker de l’une des famille toute tranquille est un petit fouineur qui s’introduit en douce dans les maisons voisines pour fouiner dans leur ordi…

Sans aucun doute, on a là un bon polar bien compliqué qui nous fait un noeud au cerveau. Comme d’habitude, Shari Lapena dissèque les relations entre voisins comme personne, et s’ingénie à dénouer les fils de la pelote avec lenteur, pour finalement nous dévoiler la seule fin à laquelle on n’avait pas pensé… quelle maestria! Je suis bluffée.

Aujourd'hui 31 mars l'hiver n'est toujours pas fini et on se tape une bonne vague de froid... De quoi avoir envie de se pelotonner sous le plaid avec un thé et un bon livre aux couleurs de l'hiver...

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C'est ce que vous pourriez avoir envie de faire avec ce livre de S.Lapena, dont la couverture enneigée nous promet quelques frissons.

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De frissons je n'ai ressenti qu'un terrible ennui dans ma lecture. On commence par une espèce de copie/parodie d'Agatha Christie, un huis clos avec des personnages tous un peu caricaturaux et tu le sens, pas très nets... C'est écrit de telle façon que tu crois qu'à tout moment l'ami Hercule Poirot va débarquer au bar de l'hôtel (j'ai dû rester sur Mort sur le Nil 😂)

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Il ne se passe pas grand chose dans l'intrigue et comme dans les films d'horreur de seconde zone, tu as toujours un personnage qui s'aventure seul dans le noir, et tu as envie de lui crier "MAIS NON MALHEUREUX !"

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Le dénouement n'est pas une méga surprise tellement c'était évident de dénicher le tueur...

Seule la dernière page m'a vraiment satisfaite. J'ai eu le même sourire que le personnage😈

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Désolée pour cette chronique un peu assassine, mais après tout... C'est raccord avec le titre 😂



Bonne journée !

Gwen et Riley sont deux amies de longue date. Lauren et Ian sont un couple qui s’entendent bien. David est un avocat renommé. Beverly et Henry sont un couple à la dérive. Dana et Matthew sont un couple sur le point de se marier. Candice est une écrivaine en quête d’idées pour l’écriture de son prochain roman. Toutes ces personnes ont en commun un week-end qu’ils vont passer dans un hôtel perdu dans la forêt. Leur séjour va être bouleversé lorsque l’un des clients apparaît visiblement assassiné. Le doute n’est plus permis lorsqu’un deuxième client est retrouvé lui aussi assassiné. Un tueur rôde, et cela ne peut être que l’un d’eux.



Au travers d’un postulat de départ qui n’est pas sans rappeler les intrigues d’Agatha Christie, l’auteure déroule un récit sans faille et totalement addictif. J’ai été prise dès le départ dans les pages de ce thriller et j’ai eu énormément de mal à lâcher ma lecture.



C’est un huis-clos oppressant et maîtrisé que nous propose ici Shari Lapena, et il faut dire qu’elle réussit avec brio à instiller le doute, à faire monter l’angoisse et à confondre son lecteur. Je dois avouer avoir soupçonné absolument tout le monde, mais en arrivant au dénouement, je me suis aperçue que j’avais trop vite écarté certains coupables potentiels. L’auteure a donc réussi à maintenir son suspense jusqu’au bout et à me surprendre totalement.



Shari va intégrer tous les ingrédients qui permettront au lecteur de s’immerger dans cette ambiance anxiogène. Elle rend à la perfection cette atmosphère oppressante dans laquelle évoluent les personnages. En plein milieu d’une tempête de gel, dans un hôtel totalement perdu, et entourés de personnes méconnues, je n’ai pu que craindre pour les personnages et ressentir leur peur.



Les personnages sont bien esquissés et se dévoilent avec parcimonie. Bientôt, je me suis aperçue que chacun d’entre eux avait un secret ou quelque chose à cacher en ce qui concerne leur passé, ce qui rajoute une tension supplémentaire.



La plume de l’auteure est dynamique et fluide. Sous forme de petits chapitres, l’histoire est bien rythmée, même si elle se dévoile par petites touches. Shari prend son temps pour poser son décor et présenter ses personnages. Il faudra bien se concentrer au début afin de ne pas perdre le fil au milieu des nombreux caractères que le lecteur va rencontrer. L’auteure sait doser son suspense de manière à inciter à lire afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Finalement, l’auteure nous offre deux rebondissements finaux totalement inattendus.



Un huis-clos oppressant et angoissant au possible, où le lecteur soupçonnera tous les personnages. L’auteure nous offre deux rebondissement finaux que je n’avais pas vu venir et c’est une excellente lecture que je ne peux que vous recommander.
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Anne et Marco rentrent chez eux un peu éméchés après une soirée chez les voisins d'à côté, Cynthia et Graham. Mauvaise surprise : Cora, leur bébé de 6 mois a disparu, alors qu'elle dormait paisiblement lorsqu'ils étaient passés la voir environ une heure plus tôt. Mais très vite, l'inspecteur Rasbach se pose des questions quant à leur version des faits. Pourquoi n'ont-ils pas emmené la fillette avec eux ? Certes Cynthia n'aime pas trop les bébés, ça braille, ça dérange en plein repas quand on veut passer une soirée tranquille, mais la baby-sitter prévue a fait faux bond, et Anne se reproche d'avoir cédé à son mari, elle voulait annuler. En plus Cynthia a dragué Marco toute la soirée, c'était franchement pénible !

L'enquête piétine assez longtemps, jusqu'à ce qu'enfin arrive une demande de rançon. Les parents d'Anne sont fortunés (enfin surtout sa mère...), ils paieront. Mais à partir de là, les choses ne se passeront pas comme prévu, et le roman commence à devenir plus passionnant. Quelques bons rebondissements (certains un peu prévisibles quand même) et une fin un peu frustrante. Peut-être devient-on trop exigeant à force de lire des thrillers, mais celui-ci, bien qu'agréable à lire, ne me laissera pas un souvenir transcendant.

’’Ecriture adroitement maniée a’ son terme avec des phrases courtes et simples. ; Palpitant le ton est donné dés le premier chapitre nous tient en haleine jusqu'à la dernière page arcanes énigmes lacis omniprésents le long du récit. Une fois commencé, j’ai eu des difficultés de me défaire du livre car il a un vrai pouvoir langoureux néanmoins j’estime que la fin de l’histoire est un peu bâclée et n’a révéler point tout ses secrets. Avis perso un polar cauteleux et acceptable dans l'ensemble .

J’avais découvert la plume de Shari Lapena en lisant « le couple d’à côté », un thriller domestique qui m’avait moyennement séduite. Je n’avais pas tant été déçue par le rythme du livre que pas son dénouement. Je ne m’étais pas suffisamment « attachée » aux personnages et à leur histoire. Donc, curieuse de voir l’évolution de l’auteure, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai reçu son second roman dans le cadre d’une masse critique privilégiée de Babelio. Je les en remercie ainsi que les Editions Presses de la Cité.



Le prologue démarre sur les chapeaux de roues : on suit une jeune femme qui fuit et qui est effrayée. Elle arrive à s’enfuir en voiture, grille quelques feux rouges pour finir par planter son automobile dans un poteau. Fin du premier acte…



Puis, sans transition on passe à Tom qui rentre un soir chez lui un peu plus tard qu’à son habitude. Il trouve la porte ouverte ; sa femme semble être partie précipitamment puisqu’elle a laissé la cuisine en plan, son manteau, son sac, son téléphone, ses clés, tout est resté à la maison.



Le temps que Tom, très inquiet, appelle les amis et les proches et le 911, la police débarque et lui apprend qu’elle a eu un accident de voiture dans un quartier interlope où elle ne met jamais les pieds. Ce qui semble incroyable à Tom c’est que l’accident serait dû à un excès de vitesse, alors que Karen était un modèle de prudence et ne dépassait jamais les vitesses autorisées. Impensable donc !



Il la retrouve à l’hôpital, contusionnée et surtout amnésique de sa soirée de la vieille et de son accident. Amnésie qui semble bien commode et assez suspecte aux inspecteurs chargés de l’enquête, Rasbach et Jennings. Que faisait-elle à cette heure, dans un quartier sordide, où l’on retrouve, de plus, un cadavre pas très loin du lieu de l’accident de voiture ?



Lorsqu’elle rentre chez elle, elle constate que des objets semblent avoir encore été déplacés dans la maison en son absence ; fait qu’elle avait déjà constaté auparavant au point d’avoir pris des photos avant/après pour s’assurer qu’elle ne perdait pas la raison et qui constitueraient d’éventuelles preuves au cas où.



L’histoire est somme toute des plus banale : un couple, marié depuis deux ans, éperdument amoureux et heureux en apparence va peu à peu découvrir une autre facette plus sombre et plus complexe de l’autre.



Le thème principal semble être, au premier abord, l’amnésie mais celui-ci ne se révèle n’être là que pour conserver le suspens jusqu’à la fin. En fait les thèmes sont multiples et plus complexes. Il y a la confiance dans le couple, celui de la franchise. En effet, Tom, aveuglément épris de sa femme ira de surprise en surprise quand toutes ses certitudes s’effondreront avec un nombre incalculable de questions auxquelles il ne trouve pas de réponses en raison de l’amnésie qui tombe quand même « à pic » pour Karen. Il s’obstinera malgré tout à garder foi en elle malgré les mensonges (par omission) et les histoires qu’elle lui a soigneusement cachées.



Un couple a-t-il une chance de survie en oblitérant tout simplement « l’avant » de leur rencontre, la genèse de chacun des deux ?



Après, il y a Brigid, leur voisine d’en face qui est la meilleure amie et confidente de Karen. Inexplicablement Tom garde ses distances avec elle et parait même sur le « qui-vive » avec cette femme qui va se révéler intrusive, envahissante, encombrante. Sous couvert d’entraide et d’amitié, elle se mêle de tout. Pour ma part, elle a déclenché d’emblée méfiance, voire antipathie.



Selon moi, l’auteure s’amuse plus à manipuler le lecteur qu’à instaurer un vrai suspens psychologique entre les personnages. L’auteure prend plaisir à détourner les soupçons. Selon les personnages on assiste à une certaine manipulation des faits, on est amené à considérer les choses d’un point de vue et sous des angles d’approche différents.

Pas de véritable « tension » dans ce récit mais une surenchère de renseignements disséminés tout au long des pages et finalement c’est le lecteur qui s’embrouille tout seul avec maintes suppositions qui mènent finalement à des sens uniques ou des impasses.



Ce roman, de facture très classique (trop diront certains) aborde des sujets déjà très largement utilisés dans le genre, sans pour autant tomber dans les poncifs. Le style est fluide et agréable à lire. Les phrases sont directes et sans montage artificiel superflu. Pas de complication inutile pour la compréhension de l’histoire. Il se dégage une certaine impression de lenteur car l’auteur prend le temps de poser les personnages, d’en expliquer le contexte. A l’instar de certains policiers anglais ou nordiques, il semble manquer de rythme, de tonicité, de « nervosité ». Il fait davantage penser une « Mercedes » qu’à une « BMW » mais pour ma part je ne trouve pas ce style désagréable. J’aime prendre mon temps pour assimiler les personnages et en découvrir la complexité.



Alors, des rebondissements, il y en a pourtant, mais ils sont amenés sans à-coups, dilués au fil des pages à petites doses constantes. Les secrets enfouis se dévoilent petit à petit. Pas de révélations fracassantes (sauf avec la fin très ouverte) mais un « goutte à goutte » diffus et régulier qui laisse le doute s’insinuer lentement et dans l’esprit des personnages mais aussi dans celui du lecteur.



Il fait partie de ce que j’appelle les romans « entre-deux » reposant. Ceux où l’on se laisse porter par l’histoire, qui ne soit pas des casse-têtes chinois infernaux ; pas de sang et des « tripes » toutes les trois pages, pas de frayeurs subites et intenses, pas de « limite du supportable » à encaisser. Un « long fleuve (presque) tranquille » en somme !!

Shari Lapena signe là un petit thriller « vite lu / bien lu », plutôt efficace et agréable à lire.



Un couple de jeunes trentenaires bien sous tous rapports, est invité à passer la soirée chez leurs voisins. La baby-sitter leur ayant fait faux bond à la dernière minute, ils décident de laisser leur bébé dans sa chambre et d’aller le voir toutes les 30 minutes au cours du repas. Mais au moment de rentrer à la maison, les jeunes parents découvrent que le bébé a disparu de son berceau.



Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’affaire de la petite Maddy McCann et je me suis demandé si l’auteure ne s’en était pas inspirée, au moins en tant que base de départ, car par la suite l’histoire diffère complètement.

Quoi qu’il en soit, le fait que la victime soit un petit bébé est forcément accrocheur.



L’auteure nous fait plonger dans les petits secrets inavouables du couple dont le vernis parfait se craquèle peu à peu. Et c’est avec une certaine délectation que l’on découvre les squelettes qui sortent des placards.

L’intrigue n’est pas totalement originale, on voit les twists arriver, on sent qu’il va y en avoir et cela peut manquer de naturel. Toutefois, c’est ce que j’attends d’une telle lecture, je ne vais donc pas m’en plaindre même si je n’aurais pas détesté un peu plus de subtilité.



En résumé, c’est une lecture « confort » et sans prétention, pas le thriller de l’année mais qui fait passer tout de même un bon moment.

Un quartier tranquille, dans une petite ville de banlieue à quelques heures de New-York....Tout semble pour le mieux....Sauf que Raleigh, un jeune adolescent fort en informatique s'y ennuie un peu....Il s'amuse la nuit à entrer par effraction dans les maisons de ces voisins, pour pénétrer dans leurs ordinateurs et fouiner dans leur vie....Cela pourrait rester un plaisir secret si sa mère, Olivia Sharpe, ne découvrait pas la vérité...Et cela devient encore plus grave, quand une des maisons qu'il avoue avoir visiter est celle d'Amanda Pierce, qui vient d'être retrouver morte....

C'est un bon thriller, dans lequel on entre facilement, comme dans son précèdent livre, l'auteur aime nous perdre et faire rebondir l'intrigue jusqu'à ce que l'on ne sache plus qui croire coupable ou innocent jusqu'au rebondissement final...Idéal pour se divertir !

Merci aux éditions Presses de la Cité et à Netgalley pour cette lecture.