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3.45/5 (sur 316 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Metz , le 11/10/1978
Biographie :

Sharon Kena est une écrivaine, auteure de romances et romances érotiques et une éditrice.

Elle écrit également sous le nom de C. N. Ferry.

Elle est la fondatrice de la maison d'édition Sharon Kena.

Fervente lectrice de romans sentimentaux, elle aime malmener ses personnages et rendre incertaine la fin d'un roman jusqu'à la dernière page...

Mère de trois enfants, l'auteure vit dans la petite ville de Morhange, en Moselle.

page Facebook : https://www.facebook.com/cnferry


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Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
En fait, je dirais oui à n’importe quoi du moment que nous sommes ensemble.
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De près, il est encore plus beau et impressionnant. Je ne pense qu'à une chose : faites qu'il n'ouvre pas la bouche. Mais c'est raté.

Salut, réplique-t-il en passant une main dans ses cheveux. Je suis Lucas Castel. Tu me connais un peu ?

Jusqu'ici, il est normal. Est-ce les magazines qui renvoient une fausse image de lui ? Après tout, je pourrais lui accorder le bénéfice du doute.

Un peu. Je lis la presse, comme tout le monde.

J'ai fait s'évanouir une fille en cours d'anglais, m'informe-t-il en souriant de toutes ses dents blanches.

Là, j'ai envie de rétorquer : et alors ?

Amanda est tombée raide quand il l'a saluée, rapporte Lisandru, plein d'entrain.

Lucas passe à nouveau sa main dans ses cheveux. Ce geste m'énerve déjà.

C'était un plaisir de te rencontrer, mens-je avant de pivoter pour m'éloigner.

Attends ! C'est quoi ton prénom ?

Je fais celle qui n'a pas entendu, par contre je perçois distinctement mon cousin lui répondre :

Je l'ai toujours appelée cousine.
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En début d’après-midi, Trishia convoque ses publicitaires et leur fait
un rapide exposé de ce que veut monsieur Bouvier. Elle leur donne
une semaine pour élaborer une campagne exceptionnelle. Puis, elle
regagne son bureau où Manuelle lui annonce rapidement que les
postulants pour la place d’assistante sont là. Elle jette un regard sur
eux et, à première vue, aucun ne semble lui convenir....
– Faites entrer le premier candidat, dit Trishia avant de pénétrer dans
son bureau.
Elle les reçoit les uns après les autres, aucun n’arrive à la cheville de
Mollie. Pourquoi a-t-elle dû partir ? La jeune PDG maudit sa mère
malade !
Ensuite, elle a la surprise de recevoir un jeune homme qui n’a
absolument pas le physique de l’emploi. Pas très grand, vêtu d’un
jean et d’un débardeur qui laisse paraître ses bras tatoués, elle pense
qu’il n’est pas à sa place. Il semble assez mal à l’aise. Trishia regarde
toutefois son CV, l’apparence peut être trompeuse.
– Je vois là que vous n’avez jamais travaillé en tant qu’assistant,
alors pourquoi postulez-vous ?
– Parce que j’ai besoin d’un travail, ça fait bien trop longtemps que je
suis au chômage, répond-il d’une voix cassée.
– Dans ce cas, c’est le directeur du personnel que vous auriez dû
contacter, vous n’avez absolument pas les compétences pour être
mon assistant et vous me faites perdre mon temps.
– Je suis navré, madame, mais j’ai déjà essayé et il refuse de me
donner un entretien.
La jeune femme devrait le mettre à la porte, mais ce n’est pas ce
qu’elle choisit. Elle l’interroge plutôt sur ce qu’il fait de ses journées.
– Je fais de la musique.
– Je ne suis pas une maison de disques !
– N’importe quel travail serait le bienvenu.
– Certainement, mais pas celui-là.
– Je me doutais bien de votre réponse, tout le monde me claque la
porte au nez, soupire-t-il.
– Alors pourquoi êtes-vous venu ?
– J’ai besoin d’argent pour produire ma musique et à ce que j’ai
entendu, le milieu de la pub est bien payé. Je viens des bas quartiers,je peux apporter un regard nouveau dans votre équipe.
– Vous n’aurez pas la place.
Le jeune homme se lève et veut récupérer son CV, mais elle ne le lui
rend pas.
– Je vais parler au directeur du personnel pour vous, monsieur
Bernier.
– C’est la première fois qu’on m’appelle monsieur, sourit-il avant de
la remercier.
– Le numéro de téléphone sur votre CV est le bon ?
– Oui, madame.
– Alors je vous contacterai.
– Merci madame, répond-il avant de s’en aller.
La beauté de cette femme ainsi que son jeune âge lui ont coupé le
souffle. Avec ses vingt-six ans, il n’est pas beaucoup plus vieux
qu’elle et aimerait beaucoup travailler pour elle, rien que pour avoir
l’opportunité de la revoir.
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Voulant prendre soin de moi, elle décide que nous resterons chez elle, mais je refuse de m'apitoyer sur mon sort, je veux oublier, ne plus souffrir, ne plus rien éprouver.
Je sèche mes pleurs et lui emprunte du maquillage pour dissimuler mon chagrin. Ensuite nous rejoignons les garçons qui se moquent du temps que met une fille pour se préparer.
En discothèque, je n'ai aucune retenue quant à ma consommation. Je n'ai pas d'argent, mais le frère de Jérémy, qui est barman, accepte d'ouvrir une note à mon nom. Tant mieux parce que sans alcool il me serait impossible de tirer un trait sur ce qui me fait le plus mal. Je danse avec ma meilleure amie ou avec mes amis, puis j'accoste des hommes que je ne connais pas comme je sais si bien le faire. Avant d'être fidèle à un garçon indigne, je consommais et jetais après usage. J'ai une sale réputation ici, mais je m'en moque complètement.
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Il paraît qu'un nouveau débarque cet après-midi, nous explique-t-elle en s'asseyant.

Qu'a-t-il de si extraordinaire pour que ça piaille ainsi ? se renseigne Vannina.

C'est Lucas Castel ! Le mec zéro défaut ! Quoi ! se moque Lesia.

Beurk... laissé-je échapper.

Lucas Castel est très connu en France, ici également apparemment. C'est un étudiant en langues qui fait du mannequinat. À ce que disent les magazines people, il ne peut pas se déplacer sans gardes du corps tant les filles sont folles de lui. C'est vrai qu'il est plutôt mignon, mais quand il ouvre la bouche, son charme disparaît comme par magie. Il est tellement imbu de lui-même qu'il m'en donne la nausée. Alors le voir venir ici, sur le campus que je fréquente depuis le début de la rentrée universitaire c'est juste l'horreur ! Heureusement, nous n'aurons pas de cours commun !
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C'est en sortant de la médiathèque pour regagner la salle DE01 où nous aurons notre cours de gestion que je m'immobilise.

Lucas Castel s'avance dans la cité universitaire, entouré par trois jeunes hommes en seconde année de langues, là où il ira, à n'en pas douter.

Monsieur parfait porte un jean de marque et une chemise blanche à moitié boutonnée. Il ne fait pas dans la discrétion avec les deux gardes du corps qui le suivent. Du haut de son mètre quatre-vingt, il est une réelle incarnation de la beauté. Ses cheveux bruns lui tombant légèrement devant les yeux lui donnent un air mystérieux et sa barbe effet mal rasé, accentue le côté ténébreux. Dommage que tout cela ne soit qu'extérieur...
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_ Maman, soupiré-je, exaspérée. Je ne suis pas avec lui! assuré-je pour qu'elle me laisse en paix.
_ Mais je le sais! Je dis juste que vous avez pris la bonne décision. Vous formez une fratrie, chérie.
Je ferme les yeux au mot douloureux qu'elle emploie.
_ Coucher ensemble, c'est répugnant... incestueux...
Elle me fait terriblement mal en cet instant.
_ Tu as fini? demandé-je, meurtrie.
_ C'est pour ton bien, ma chérie.
_ Au revoir, maman, déclaré-je avant de couper la communication, ne pouvant plus en entendre davantage.
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_ Je lui ai dit de ranger, mais je doute qu'elle le fasse! lance-t-il bien fort pour que j'entende.
_ Dans tes rêves! répliquai-je.
_ Dans mes rêves, je ne range pas ma chambre!
_ Non! Tu y prends toutes les belles filles dans toutes les positions! le taquinai-je.
Ma mère retient un "oh", choquée. Alors que Brad s'en amuse.
_ Une seule, me répondit-il, le regard brillant de sous-entendus.
_ Ta vie sexuelle ne nous intéresse pas! trancha notre mère.
_ ça semble passionner Cassie, répond Brad sans me quitter des yeux.
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Sophia n’avait pas fait très attention au trajet l’ayant conduite jusque-là, mais elle savait qu’elle se trouvait dans le jardin d’hiver dont elle avait aperçu la coupole en arrivant. La jeune femme fut immédiatement enveloppée par la douce chaleur parfumée régnant dans la splendide et immense serre. N’étant pas botaniste, elle aurait été bien en peine de faire la distinction entre les différentes variétés composant cette luxuriante végétation. Sans doute s’agissait-il d’une collection de plantes, arbustes et fleurs exotiques ou rarissimes parce qu’elle ne reconnaissait rien. Même cet arbre auprès duquel elle venait de s’arrêter portait des fruits qu’elle n’avait jamais vus. Évoquant un peu la forme d’un énorme citron, il était d’un rouge rose soutenu, recouvert de sortes de pétales en forme d’écailles, mais duveteuses.
Instinctivement, Sophia tendit la main.
– Je serais toi, je n’y toucherais pas, articula une voix profonde de baryton derrière elle.
La jeune femme hoqueta de saisissement et eut vite fait d’éloigner sa main. La surprise et le soupçon de peur qui l’étreignait étaient autant en cause que le timbre mâle dans la façon quelque peu erratique dont battait son cœur. Tout à la fois impatiente de pouvoir enfin découvrir son hôte et anxieuse, elle se tourna lentement. Pour être victime d’une commotion. Ses yeux se posèrent sur un torse. Nu. Glabre et musclé. Une peau dorée.
Sublime.
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Il se tourna aussitôt vers elle. Pourquoi n’arrêtait-elle pas de le surprendre ? C’était étrange. Un sentiment qui lui était complètement étranger. Il ne se sentait plus « Dieu ». C’était comme si elle avait le don de gommer toute différence entre eux. Elle rendait le monde tellement simple et lumineux. Mais il n’était pas stupide, il savait parfaitement que leur rencontre était unique et éphémère. Dans combien de temps pouvait-il espérer recroiser une âme aussi pure que la sienne ? Une éternité sans aucun doute ?
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