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Citations de Sharon Maas (22)


Sa force consistait à attendre, à attendre en sachant que ce qui est authentique est indestructible.
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Ses larmes ne tarissaient pas, elles coulaient, coulaient et couleraient jusqu’à la fin des temps, elle aurait beau verser un océan de larmes, encore et encore, jamais son chagrin ne se tarirait, il était inépuisable, trop infini pour être mesuré ou pour cesser un jour.
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L'amour et la mort sont se très proches compagnons. Puisque j'ai aimé, j'ai touché la mort et la mort m'a touchée. Quand on aime, on se livre à la main de la mort. L'amour nous rend vulnérable. C'est le prix à payer.
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Aux chenilles du monde entier et aux papillons qu'elles renferment.
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Un oiseau en cage ne possède rien d'autre que la volonté de s'échapper. De désespoir, il bat des ailes et se jette contre les barreaux ; mais le verrou de la cage ne s'ouvre que de l'extérieur et c'est le propriétaire de l'oiseau qui détient la clé. Même si l'oiseau parvient à s'envoler, son avenir est sombre, car il n'a aucune expérience du monde. Une fois libre, son innocence devient son pire ennemi. Mais peut-être un passant verra-t-il la cage, avec l'oiseau qui cherche à se libérer, et écartera les barreaux pour qu'il puisse se glisser au travers. Et ce passant, devenu un ami, initiera aux coutumes du monde l'oiseau qui pourra ensuite voler de ses propres ailes.
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Justement, ce sont les monstres qui ont le plus besoin d'être aimés ! Ils ont besoin d'un amour très rare et très fort ! De toute manière, reprit-elle après un silence, ce n'est pas vraiment un monstre. Surtout ne crois pas ça. Il existe des choses qui ne sont laides qu'à l'extérieur. Si tu regardais sous la surface, tu les verrais dans leur réalité. Et la réalité, c'est que Baba t'aime beaucoup, il nous aime tous, nous sommes tout son univers et sans nous il n'est rien. Mais sa pensée déforme la vérité et c'est pourquoi on le prend pour un monstre. En réalité il n'est pas odieux. Seulement affreusement malheureux. Comment peux-tu haïr un être aussi malheureux ?
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Ma commençait sa journée par balayer. Tous les matins, Saroj s’éveillait au chuintement étouffé du balai dans la cour, tandis qu’elle-même chassait la nuit de son esprit, avec les toiles d’araignée qui le tapissaient. Pour Ma ce qu’on pensait était plus important que ce qu’on disait ou ce qu’on faisait. Aussi, quand elle avait fini de balayer, consacrait-elle une demi-heure à dessiner un kolam devant l’entrée, un kolam chaque jour différent. Elle commençait par répandre de la farine de riz, de manière à établir un réseau de points qu’elle reliait par des traits ou des lignes courbes, jusqu’à ce qu’apparaisse un étonnant motif symbolique, compliqué, fragile, parfaitement symétrique, une œuvre d’art fugitive qui, dès midi, serait effacée par les pas indifférents des personnes qui entraient et sortaient de la maison.
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Leurs yeux se rencontrèrent, elles échangèrent un sourire et elles surent; toutes les deux.
Elles surent, mais pas au sens de savoir ceci ou cela. Ce n'était pas non plus qu'elles lisaient dans l'avenir et devinaient ce qu'il leur réservait, ni qu'elles savaient ce que le Destin déciderait pour elles, pour Ganesh, pour Londres, pour les enfants qu'elles auraient ou n'auraient pas, et pour tout le reste. Elles savaient, tout simplement. Elles se reconnaissaient. Se connaissaient. Comme si une petite étincelle chez Trixie reconnaissait une petite étincelle chez Saroj, et que ces deux petites étincelles brillantes sautaient de joie et s'élançaient l'une vers l'autre en disant : "Salut, me voilà ! Je t'attendais depuis toujours." C'est ainsi que commencent les vraies amitiés, ces amitiés rares et authentiques qui résistent au temps. Trixie poussa un glapissement. ... Elles applaudirent, se frappèrent mutuellement dans les mains et s'embrassèrent en riant aux éclats. Un cri de guère venait de naître.
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Lu il y a quelques années déjà, ce livre m'a laissé un très bon souvenir.

Chassés-croisés entre trois personnages, trois destins, ce roman mêle émotion, passion, couleurs, histoires et images de la culture indienne.

A lire et relire, un vrai plaisir.
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La nature se réjouit constamment, elle ne cesse de chanter et de danser, et la seule chose à faire, en vérité, c'est de se joindre à la fête.
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Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux de cet être humain miniature qui dormait paisiblement la tête posée sur l'oreiller (...). Ce fut un coup de foudre. Dès l'instant où elle posa les yeux sur elle, Rita aima sa sœur d'un amour total où se mêlaient de la vénération et un désir de protection , un amour trop grand pour une enfant de dix ans.
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-Le caractère fait le destin", répéta-t-elle en éclatant d'un rire nerveux et, du coup, Ganesh cessa de sourire pour la considérer avec attention. Jusqu'à présent c'était la culture plutôt que le caractère qui avait dicté le destin de la famille. La culture avait façonné le caractère pour qu'il s'accorde avec les diktats, si bien que culture, caractère et destin étaient entremêlés, entrelacés, enchevêtrés selon une trame prévisible et préétablie.
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Elle s’effondra sur le sol et éclata en sanglots ; ils montaient en elle depuis des profondeurs inconnues, des anfractuosités dissimulées sous des couches, des strates, des carapaces de souffrance qui se désagrégèrent et fondirent dans ses larmes.
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Elle essaya de reprendre le contrôle d’elle-même. Mais qui était cette elle-même ? Qui était cette personne sur laquelle elle essayait de reprendre le contrôle ? Où commençait-elle, où finissait-elle ? Quelle était sa substance, son identité ?
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Jusqu’à présent, c’était la culture plutôt que le caractère qui avait dicté le destin de sa famille. La culture avait façonné le caractère pour qu’il s’accorde avec ses diktats, si bien que culture, caractère et destin étaient entremêlés, entrelacés, enchevêtrés, selon une trame prévisible et préétablie.
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Le caractère fait le destin.
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C’était la fille du cuisinier, la petite dernière, sa préférée, la prunelle de ses yeux, l’étincelle de son bûcher funéraire.
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Tout ce qui a de la valeur n'est pas forcément à vendre, David. Certaines chose sont plus précieuses que l'argent. Et si tu leurs accroches une étiquette avec un prix dessus, elles disparaissent.
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Je
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Sœur Bernadette leur avait dit de ne jamais utiliser plus de quatre gobelets en tout, parce que l'eau était une chose précieuse, que le puits était presque à sec et que nul ne savait si la mousson d'hiver serait au rendez-vous cette année, et si jamais elle ne venait pas, eh bien, on ne pourrait plus ni se laver ni faire la lessive et ensuite il faudrait se passer de boire et alors ce serait la mort. Chaque jour Paul priait pour que vienne la mousson.
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