L’auteure a 29 ans. Si elle habite aujourd’hui Mont Choisy, elle est née et à grandi à Beau-Bassin. Mariée à Xavier Paul depuis l’année dernière, Sharon Paul travaille pour une compagnie d’assurances et est gestionnaire de fonds de pension. Il y a trois ans, elle a repris ses études à l’Open University of Mauritius. Elle est désormais diplômée en lettres. Sa passion pour la lecture est née depuis son enfance. «C’est mon père qui m’a initiée à la lecture. C’est lui qui m’a emmenée pour la première fois à la bibliothèque», raconte-t-elle. A l’adolescence, elle se met à écrire, mais ne partage pas ses écrits. En voyant l’appel à candidature pour le prix Indianocéanie elle a voulu tenter sa chance. La suite a montré qu’elle a eu raison. Sharon Paul ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «J’ai plein d’histoires et d’idées en tête.
Il se dit que l’herbe magique avait été utilisée tellement de fois contre les rastas de l’île. On les fouillait dès que l’on voyait leur chevelure. Lors des manifestations, on les frappait et on les tirait par ces mêmes cheveux. Il était venu le moment de se réveiller contre ces choses qui meurtrissaient l’âme d’un être.
Nas passait devant la Baz et, en voyant les enfants y jouer, il s’était mis á chantonner un couplet sur l’innocence des rires d'enfants, ces rires qui nont pas de comptes à rendre aux blessures des grands.
Il y a une chanson que j’ai écrite. Les autres la joueront sur du reggae, mais avec un tempo plus rythmé, et on y ajoutera de la ravanne. C’est ça, le seggae. Le reggae avec les sonorités de notre séga.