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Citation de Emylee_Balins_Editions


Et il regagna sa chambre avec le bébé.
— On dirait bien qu’il n’y a plus que toi et moi, petit, chuchota-t-il à Àpollodorus. Si on se mettait tout nus, qu’on buvait un bon coup et qu’on se trouvait quelques jolies gaillardes ?
Le bébé lui sourit, comme s’il comprenait la plaisanterie.
— Alors c’est ça, hein, canaille ? À peine un mois et déjà porté sur la débauche ? Tu es bien le fils de ton père.
Il s’assit sur le lit, s’adossa au dosseret et remonta les genoux de façon à poser le bébé sur ses cuisses. Puis il lui gratta le ventre. Le bébé rit aux éclats en agitant les jambes.
[...]
— Acheron ?
Il se réveilla. Ryssa était là et le regardait. Il avait la main posée sur le ventre d’ApoIlodorus, qui dormait à poings fermés. Un souffle régulier soulevait sa poitrine. Il allait très bien.
— Quelle heure est-il ?
— Pas loin de midi. Comment as-tu fait pour qu’il dorme toute la nuit ?
— Je ne sais pas. Nous parlions de débauche et il s’est endormi.
— Oh non, tu ne parlais pas de cela, corrigea Ryssa en riant.
— Je n’ai fait qu’effleurer la question, mais l’idée lui a plu.
— Ne t’avise pas de corrompre mon bébé, vaurien ! s’exclama Ryssa joyeusement.
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