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Critiques de Shiori Teshirogi (99)
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Saint Seiya - La légende d'Hadès : Recueil d'hi..

Ce recueil regroupe 10 épisodes. Ils font la part à la mélancolie et à la nostalgie et sont essentiellement composés de dialogues (les scènes de combat sont assez rare). C’est un peu un florilège de relationship drama qui n’a pas eu sa place dans la série d’origine qui privilégiait l’action dans le magazine RED Champion… Plutôt à réserver aux fans donc !



Episode 1 : Un tout jeune chevalier

Sasha accompagné de Tenma se souvient d’eux avant de devenir Athéna et le Chevalier Pégase.



Episode 2 : Mes souvenirs avec lui

Yuzuriha oblige Yato et Tenma à pêcher 5 poissons avant de rentrer à Jamir.



Episode 3 : La punition pour s’être pris pour un dieu

Minos du Griffon converse avec Hadès, mais il se demande si Hadès est bien Hadès et si Alone est bien Alone… Devant la détermination de son interlocuteur, Minos décide de taire que la marionnette est devenue un marionnettiste.



Episode 4 : L’amitié scellée sous le saule

Nous sommes après la guerre sainte, et à travers les souvenirs du sang d’Athéna Dokho revit l’amitié entre Itia de la Balance et Crest du Verseau lors de l’avant dernière guerre sainte…



Episode 5 : Le courage de Yato

Sur l’ordre de Cardia, Yato et Régulus doivent désamorcer une arme de destruction massive mésopotamienne.



Episode 6 : Celui qui regardait la mort

Dokho vient demander au grand pope d’empêcher Tenma de quitter le Sanctuaire, mais désormais il est sous la protection de Manigoldo du Cancer et de son maître l’ancien chevalier du Cancer…



Episode 7, 8 & 9 : Le continent du vent

Asmita de la Vierge demande à Sisyphe du Sagittaire de l’amener sur la tombe d’Elias du Lion dans l’espoir de trouver des indices sur le 8e sens et le moyen d’empêcher les spectres d’Hadès de ressusciter indéfiniment.

Mais sur place ils affrontent les esprits d’Elias et de la Pythie qui leur demandent si l’humanité vaut vraiment la peine d’être sauvée à grand coups de prophéties amérindiennes (hopies pour être plus exact).

Au bout du chemin, Asmita trouve son destin…



Episode 10 : Le récit de Tenma et du Sagittaire

La veille de l’assaut sur le Lost Canvas, Sisyphe aveugle mais aux portes du 8e sens revoit tout le chemin parcouru par Tenma.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Saint Seiya - Chronicles, tome 13

Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya, The Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Ce 13e tome de "The Lost Canvas Chronicles" est particulièrement frustrant tant il associe intimement l'excellence et la médiocrité...

Nous avons une belle histoire avec Sage et Hakurei, les frères jumeaux rescapés de la dernière Guerre Sainte qui dirigent le Sanctuaire, qui ne savent pas si Shion est le meilleur ou le pire candidat pour devenir le nouveau Chevalier d'Or du signe du Bélier, indispensable pour affronter la tourmente à venir… Comme tous les survivants du peuple de Mü, Shion est un réparateur d'armures, sauf que ses dons psychokinétiques lui permettent d'avoir accès aux souvenirs de tous ceux qui les ont portés… Il n'a encore jamais combattu, mais est déjà le dépositaire des espoirs et de la détermination de ses camarades disparus. Parmi toutes leurs voix résonnent celle d'Avenir le précédent Chevalier d'Or du signe du Bélier qui ne cesse de l'appeler… C'est en compagnie de Manigoldo du Cancer, envoyé par le Grand Pope, qu'il parvient jusqu'à l'armure d'Avenir piégée dans une autre dimension et protégée par une malédiction temporelle…



Putain j'ai kiffé ma race ! (sans parler des très beaux dessins de Shiori Teshirogi qui n'ont cessé de s'améliorer durant cette saga, et sans parler de ce magnifique message sur le passage de témoin entre générations) Malheureusement, tout cela est gâché par les antagonistes de ce tome, à savoir l'insupportable Kairos que je détestais déjà dans "The Lost Canvas", et un avatar tout pourri de Chronos… VDM



On a semé tellement de petits cailloux blancs vers la Guerre Sainte du XVe siècle que la suite de la saga "Saint Seiya" coule de source… Les vrais héros ne meurent vraiment car les vrais héros sont éternels !!! https://www.youtube.com/watch?v=Bu533OKYHyc
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Saint Seiya - Chronicles, tome 9

Je n’ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l’aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Après un tome intégralement consacré à une relecture de la religion bouddhiste, nous revenons au Sanctuaire et à la mythologie grecque.

Dans le tome VI, nous suivions Dohko revenant aux Cinq Pics après la Guerre Sainte pour surveiller le sceau d’Athéna sur les 108 étoiles maléfiques, dans ce tome IX nous suivons deux survivants de cette même Guerre Sainte :

- le nouveau Grand Pope Shion, qui restaure les armures de ses défunts compagnons

- le nouveau chevalier d’or du Taureau Ténéo, qui restaure les bâtiments vaillamment défendus par ses défunts compagnons

Tout est donc raccord avec les dernières cases de la saga "Saint Seiya Lost Canvas" !



Dernier chevalier d’or en fonction, Ténéo reçoit la mission de partir en Italie, pour empêcher le réveil d’une créature mythologique autrefois vaincue par son maître Rasgado. En chemin, il croise son ancienne compagnonne d’arme Serinsa, ayant abandonné la chevalerie et ses guerres sans fin, qui lui raconte l’histoire des deux grandes étoiles, où comment Rasgado a obtenu son surnom d’Aldébaran…

L’essentiel du tome est donc consacré à un flashback nous montrant la quête du précédent Aldébaran…





Retour au présent.

C’est un Ténéo seul et sans espoir de renfort qui fait face au géant Encelade qui a su reconstituer son corps à partir de toutes ses victimes humaines et inhumaines. Mais c’est sans compter sur la force de l’espoir et de l’amitié, Cor Tauri et Rasgado, les deux précédents Aldébaran, ayant juré de protéger les graines de l’avenir jusqu’à la mort et au-delà de la mort… Les vrais héros ne meurent jamais, les vrais héros sont immortels… Justice forever !





Jamais l’héritage de Go Nagai sur l’œuvre de Masami Kurumada n’aura été aussi sensible :

- les géants maléfiques, démons hybrides semblables à des gorgones mâles, sont tout droit sortis de "Devilman"

- Cor Tauri / Talos, le robot avec une âme qui accepte de devenir une implacable machine de guerre pour accomplir les dernières volontés de son créateur, c’est évidemment un hommage à Lorelei / Danube α1 de "Mazinger Z"



Pourquoi 5 étoiles pour un shonen classique ? Parce que ce passage de témoin entre 3 générations d’Aldébaran (Cor Tauri, Rasgado, Ténéo) et cette histoire de chevaliers et de robots luttant côte à côte pour l’avenir du genre humain m’a particulièrement touché. Elle a su enflammer le cosmos du gosse qui est encore en moi… A partir de là, difficile d’échapper au gros coup de cœur ! ^^
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 12

"The Lost Canvas" met en scène la première guerre sainte, opposant Athéna et Hadès. Contrairement à la bataille du sanctuaire originelle (confrontant Seiya et consort au grand Pope, 250 ans plus tard), ce sont ici essentiellement les chevaliers d'or qui sont mis en avant, en tant que héros (bien que dans les épisodes originaux, beaucoup d'entre eux ignoraient œuvrer pour le mal), si ce n'est Tenma, le chevalier de Pégase de l'époque.



Le tome précédent avait vu Hadès (rappelons-le, celui-ci s'est réincarné dans le corps d'Alone, le meilleur ami de Tenma) marquer des points : il semble avoir achevé sa réincarnation (les résidus de l'âme d'Alone l'empêchait jusqu'alors d'agir à sa guise), s'est débarrassé des dieux jumeaux (Hypnos et Thanatos) qui menaçaient son leadership, a facilement battu Dôko (chevalier d'or de la Balance et futur maître de Shiryu) et Hakurei et a déplacé son palais au sein du Lost Canvas, cette fresque qui recouvre peu à peu les cieux, telle un compte à rebours annonçant la fin du monde.



C'est pourquoi Tenma décide de se rendre sur l'île de Kanon, où réside un mystérieux démon, dont l'enseignement pourrait le rendre plus fort, lui qui ignore encore tout du 7ème sens. Par ailleurs, Athéna, consciente de sa faiblesse relative, charge Dégel, du Verseau et Kardia, du Scorpion de se rendre au royaume de Bluegrad, en Sibérie orientale, afin de proposer une alliance à Poseïdon, dont l'âme et gardée par les chevaliers de glaces. Hélas, ils ont été devancés par Rhadamanthe, spectre du Wyvern, un des trois juges des armées d'Hadès et Pandore. Un terrible combat s'engage...



Encore un tome sympathique : on y découvre le royaume de Bluegrad, gardien du savoir de l'humanité. Le tandem Dégel (un chevalier sage et érudit) et Kardia (un badass un brin pervers) et assez iconoclaste mais fonctionne relativement bien. Le début de l'affrontement entre le Scorpion et Rhadamanthe est prometteur. Par contre, comme d'habitude, je suis toujours aussi agacé par les onomatopées géantes et les dessins parfois illisibles...Faut quand même être assez fan de Saint Seiya pour supporter.
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Saint Seiya - Chronicles, tome 5

Je n’ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l’aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Ce cinquième volume des Chroniques de Lost Canvas est dédié à El Cid, chevalier d’or du Capricorne. Il est envoyé par le Sanctuaire enquête sur l’étrange cité de Catalania qui semble apparaît et disparaître selon le bon vouloir de ses maîtres. Et son fameux tournoi attire des guerriers du monde entier avec des rêves plein de la tête… (ah, cette bonne vieille ficelle shonen)

El Cid fait la rencontre de Lacaille, le jeune fils d’un forgeron qui se prend d’admiration pour lui et qui va assister à ses exploits chevaleresques et nekketsuesques en éliminatoires contre Jéricho la tornade du diable, en demi-finale contre Palmer la marionnette électrique et son créateur, et en finale contre Felsar le frisson noir…



Que serait un Saint Seiya sans pathos digne d’une tragédie antique ? ^^





Scénario très classique mais assez solide, qui s’avère étonnement efficace dans le cadre de ce one-shot qui certes n’apporte pas grand-chose de neuf à la saga "Saint Seiya" ou au genre shonen nekketsu. Toutefois le mélange gladiateurs de peplum et samouraïs de chanbara fait son petit effet, évitant ainsi de tomber dans un décalque de la saga vidéoludique "Soulcalibur". Et pour ne rien gâcher, j’ai trouvé les graphismes de Shiori Teshirogi très agréables à regarder.



La dernière planche de l’œuvre nous montre El Cid rentrant au Sanctuaire en compagnie de Lacaille, bien décidé à devenir chevalier sacré d’Athéna… Mais ceci est une autre histoire du CDZverse !

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Saint Seiya - Chronicles, tome 14

Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya, The Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Ce 14e tome de "The Lost Canvas Chronicles" est la suite directe du tome précédent : avant la Guerre Sainte nous assistions au combat de Shion et de Manigoldo, aidés par Mirai Bélier, contre Chronos aidé par Mirai Kairos, et ici après la Guerre Sainte nous assistons au combat de Shion tout court contre Kairos tout court qui a toujours espoir de manipuler le temps et l'espace pour que son Tenma se débarrasse des dieux de l'Olympe qu'il hait tant…

Alors certes il faut se farcir à nouveau cet empaffé de Kairos (qu'il est dur de trouver de bons méchants dans la saga "Saint Seiya" !), mais c'est cool de revoir Ténéo le nouveau Chevalier d'Or du Taureau (qui a développé de nouveaux combos dévastateurs en combinant les techniques secrètes d'Aldébaran et celles de Shion ^^)

Malgré le micmac des voyages dans le temps et des univers parallèles le message reste intacte : il y a passage de témoin entre les générations, et nous sommes tous à la fois dépositaires du passé et architectes de l'avenir, n'en déplaisent aux homines crevarices qui déclarent à longueur de temps « je / moi / le mien, et après moi le déluge »…

Le tome se termine sur un chapitre bonus sur la chevalière d'argent Yuzuriha, avant de nous annoncer que la saga va continuer avec les frères jumeaux Sage et Hakurei… Les vrais héros ne meurent jamais, car les vrais héros sont éternels ! Viva "Saint Seiya" !!!
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Saint Seiya - Chronicles, tome 12

Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya, The Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Ce nouveau tome de Saint Seiya, "The Lost Canvas Chronicles" est la suite du précédent : dans le tome 11, nous assistions au moment au Deutéros des Gémeaux basculait définitivement du Côté Clair de la Force, donc tout logiquement nous attendons dans ce tome 12 le moment ou Aspros des Gémeaux basculera définitivement du Côté Obscur de la Force… Mais sa nouvelle mission retarde quelque peu l'échéance car il retrouve dans la rivalité entre Ursula Walden qui n'est qu'égoïsme et ambition (mais qui n'égalera pas Dio Brando) et Chris Walden qui n'est qu'altruisme et noblesse (mais qui n'égalera pas Jonathan Joestar), la relation qu'il entretient avec son frère jumeau caché…

La famille Walden a hérité d'un trésor conférant une grande puissance, que les troupes d'Hadès aimerait bien récupérer mais avec une ambiance victorienne, deux soeurs ennemies au sujet d'un héritage maudit et des vampires en pagaille, difficile de ne pas voir le détournement des éléments de "Phantom Blood", le premier arc de la cultissime saga "JoJo's Bizarre Adventure"…. Mais on est aussi dans le shojo moderne avec des graphismes soignés en niveaux de gris, des personnages féminins fashion victime, voire cosplayeuses, et une tripotée de bishonens princes charmants ou badboys…

ATTENTION SPOILER

Chris Walden n’est pas timide, elle est muette : j’aurais aimé que cela soit mieux trait et davantage exploité, mais on ne peut pas tout avoir…

FIN SPOILER



Après plusieurs tomes très réussis qui faisaient la part belle à l'amitié, à la loyauté, au respect de l'environnement et aux liens entre les différentes générations, ce tome-ci a été pour moi correct voire satisfaisant, mais pas plus. Je partais déjà avec un a priori négatif sur le fait de consacrer 2 tomes aux chevaliers de gémeaux pour sortir un opus de plus, mais je n'ai absolument pas accroché à ces histoires de malédictions et de vampires (pas assez Saint Seiya compatible à mon goût). Un tome vite lu et vite oublié : cela sera tant mieux ou tant pis en fonction des préférences de chacun / chacune…
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Saint Seiya - Chronicles, tome 11

Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Ce onzième tome approfondi la relation entre les Dioscures de Sanctuaire. J'ose dire que l'histoire d'Aspros et Deutéros est meilleure que celle de Saga et Kanon (oui je sais, je blasphème !), et on nous conte le jour de leur vie où ils ont tous les deux basculés, le jour de leur vie où le bon côté du casque à pleuré…

Soupçonné d'être l'assassin des pythies de Delphes, Deutéros préfère se taire et affronter les accusations de Dégel du Verseau missionné par le Grand Pope plutôt que l'attention du Sanctuaire ne se porte sur les agissements de son frère jumeau Aspros. Mais dans l'arène aux fantômes, ils sont tous les deux attaqués par les berserkers de l'Ephodos du dieu Arès !

Encore un tome qui suit les saines traditions du shonen antique : en voulant échapper à la malédiction du jumeau né sous une mauvaise étoile, Aspros et Deutéros provoquent leur destin, et en voulant échapper aux prédictions de la Pythie, Aspros scelle son sort… (Car en voulant réaliser son rêve de devenir grand pope quel qu'en soit le prix pour que son frère il puisse enfin vivre au grand jour, il va peu à peu être soumis aux tentations du pouvoir avant de passer du Côté Obscur de la Force !) Mieux, c'est en affrontant les gladiateurs hindous Kokalo du Bhuj et Ema du Jamadhar, frères maudits unis par-delà la mort, qu'il prend conscience de la relation malsaine qu'il l'unit à son propre frère... Encore mieux, c'est en pleine crise existentielle que Deutéros choisi définitivement sa vocation en devenant l'homme qui sera le nouveau Chevalier d'Or du Signe des Gémeaux !





En 1986, Masami Kurumada se lançait dans un petit manga shonen nekketsu inspiré de la mythologie grecque, qui empruntait aux grands mangaka Go Nagai et Shotaro Ishinomori. Malgré les dessins rétro, la narration à la va-comme-je-te-pousse, les répétitions et les gimmick tellement usités qu'ils en sont devenus des clichés éculés, 30 ans plus tard, la saga est plus vivante que jamais avec de nouvelles séries en mangas et en animes... Les vrais héros ne meurent jamais, les vrais héros sont immortels ! Merci aux millions de fans à travers le monde qui ont permis le miracle de cette saga qui comme le phénix renaît sans cesse de ses cendres... (et je ne vous cache pas que je vais totalement m'assumer en surnotant : je vais lâcher les étoiles pour ce nouvel épisode !)
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 7

Tenma, qui a survécu à l'attaque des spadassins envoyés par Pandore, se sent responsable de la mort d'Aldebarran, le chevalier d'or du Taureau, qui l'a protégé. Ne voulant risquer la vie d'autres personnes il décide de quitter le sanctuaire. Mais le grand Pope ne l'entend pas de cette oreille et décide de missionner Manigoldo, chevalier d'or du Cancer pour l'en empêcher. En effet, il est maintenant claire pour tout le monde que Tenma est amené à jouer un rôle déterminant dans cette guerre.





Finalement, grâce à l'insistance du maître de Jamir , Tenma est libéré de la prison où l'avait jeté Manigoldo. Accompagné de Yato et de Yuzuriha, qui s'avère être, malgré les déclarations du maître de Jamir dans un tome antérieur, un chevalier d'argent (de la grue), il décide de se rendre au château d'Hadès. Mais Hypnos et Thanatos ont dressé sur son chemin la terrifiante forêt de la mort, animée par Véronica de la Nasu, spectre de l'étoile céleste suprême...



Je n'ai pas trop apprécié l'aspect horrifique de ce tome, incarné par cette forêt de la mort, avec marais putride, insectes bizarres et morts-vivants, en veux-tu en voilà. Par contre, la caractérisation des chefs des deux camps s'affine, ainsi que leurs relations et j'ai par ailleurs beaucoup aimé la personnalité de Manigoldo, en totale décalage (pour une fois) avec son homologue de la bataille du Sanctuaire (plutôt bienveillant, assez bout-en-train, direct et qui n'a pas l'air de se prendre la tête plus que de raison).



En bref, un tome sympa mais sans plus.
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 5

Mon sentiment quant à ce tome 5 est plutôt mitigé.

Le tome 4 nous lançait dans un élan qui ne se poursuit pas ici. L'intrigue n'évolue guère et la majorité du tome est consacré au combat qui oppose Rasgado ( Aldébaran) du Taureau au Spectre du Bénou. Je réitère mon propos à son encontre, je le trouve graphiquement très classe. Psychologiquement, on est loin de l'apparence qu'il semble donner, plus proche du gamin bagarreur et borné que du terrible guerrier. mais les apparences semblent bouleversées dans ce tome. En effet, même ce Saint d'or du Taureau, habituellement traité comme un géant inébranlable, fier de lui et de sa force ( il n'arrête pas de se vanter qu'il peut battre n'importe qui en restant les bras croisés), presque invincible, qui continue à protéger sa maison même mort, jouit ici d'un traitement plus humain, et ce par l'entremise de ses disciples. le fait qu'il puisse accorder du temps à trois élèves le rend plus humain, d'autant plus que ceux ci ne tarissent pas d'éloge à son encontre. Le masque tombe et finalement, face à un Kagaho dont il se complaît à souligner la futilité de ses attaques, Aldébaran apparaît plus adulte et mature, et cela même au sein de la garde dorée. Par contre, je ne vois ni ne comprends pas encore le rouage dramatique qui va naître de l'existence de ces trois novices de chevaliers, si ce n'est pour nous prouver que notre montagne de muscle favorite a finalement un coeur, et ce faisant, qu'on pourrait en attendre un drame. L'avenir nous le dira...

De manière générale, j'ai apprécié le traitement de la Vierge, toujours dans le doute, à remettre tout en question, sa foi et celle des autres, ainsi que les motivations, comme il se plaît à tester Tenma. En ce sens il rappelle un peu Milo...

L'apparition d'un nouveau Gold Saint reste emblématique, d'autant que celle ci intervient pratiquement au moment du cliffhanger final, qui est de taille.

Je reprocherai enfin, et c'est valable pour tous les tomes jusque là, une lisibilité plutôt moyenne des combats, même si c'est superbement dessiné. On ne comprend que rarement ces scènes d'action et les techniques ne sont pas du tout mises en valeur. Il faudra que je regarde de nouveau les animés, juste pour comparer...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 13

"The Lost Canvas" met en scène la première guerre sainte, opposant Athéna et Hadès. Contrairement à la bataille du sanctuaire originelle (confrontant Seiya et consort au grand Pope, 250 ans plus tard), ce sont ici essentiellement les chevaliers d'or qui sont mis en avant, en tant que héros (bien que dans les épisodes originaux, beaucoup d'entre eux ignoraient oeuvrer pour le mal), si ce n'est Tenma, le chevalier de Pégase de l'époque.



Ce tome 13 s'avère particulièrement dense et rythmé. le combat entre Rhadamanthe et Kardia, chevalier d'or du Scorpion, s'achève de façon spectaculaire. Ce dernier, accompagné de Dégel, chevalier d'or du Verseau, a été envoyé à Bluegrad par Athéna (une contrée glacée de Sibérie, patrie des chevaliers des glaces, gardiens de l'âme de Poséidon), afin de ramener la puissance du dieu des océans, dans le but de la mettre au service de ses forces, durement éprouvées dans leur guerre contre Hadès et ses spectres. Mais ils on été devancé par Rhadamanthe et Pandore...Contre toute attente, ce n'est pas contre Pandore que Dégel devra engager le combat...



En effet, l'auteur s'amuse à enchaîner les révélations et les retournements de situations et c'est vraiment réussi; pour peu qu'on aime les shonens et Saint Seiya et on n'hésite pas, comme moi, à mettre cinq étoiles^^. Finalement, on comprend, à la fin, à quoi va servir l'orichalque (qui renferme la puissance de Poséidon) et l'équivalent des cinq chevaliers de bronze originaux qui ne servent à rien (si ce n'est à se prendre une trempe lors du tournoi galactique et à veiller sur Athéna durant la bataille du sanctuaire), entrent en scène, dans un rôle plutôt inattendu.



Un tome franchement sympa qui, dans les ultimes pages nous donne à voir une denrée rare : un chevalier d'or encore en vie (en l'occurrence, celui du Lion). Maintenant c'est clair : la grande bataille finale est en marche !
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 2

Je poursuis la découverte de the Lost Canvas avec la lecture de ce tome 2. Une fois passé l'agacement, du aux problèmes de narration, celle-ci ayant l'air d'avoir été pensée, avec le recul, en terme d'animé, et non de format papier, je commence à véritablement apprécier cette série. Certes, la lisibilité des combats est toujours incertaine (svp, Mr Kurumada, stop aux onomatopées qui mangent la moitié du dessin), et on a toujours une impression, parfois désagréable, parfois réconfortante, de copier-collé, par rapport aux vieux épisodes.



Mais il y a tout de même quelques idées intéressantes et novatrices :



-le fait qu'Hadès puissent ressusciter les chevaliers morts au combat, ces morts-vivants étant, bien sur, désormais de son côté (vous me direz, rien de plus normale pour un dieu de la mort). Attention, je ne parle pas ici de cadavres ambulants, aux morbides appétits, simplement des versions maléfique des originaux.



-le fait que Tenma (le Seiya de l'époque) soit personnellement lié à Hadès, ce qui augmente vraiment, en ce qui le concerne, les enjeux, lui qui a juré, étant plus jeune, de protéger, et Alone (son ami d'enfance et réceptacle de la réincarnation d'Hadès) et Sasha (sœur d'Alone et réincarnation d'Athéna), ce qui le place dans une position de dilemme intéressante du point de vue scénaristique. Attention cependant à ne pas focaliser les projecteurs uniquement sur Tenma. On attend, d'ailleurs, avec impatience, l'entrée en jeu des autres chevaliers de bronze.



-Enfin, le fait que les chevaliers d'or soit, cette fois-ci, du côté des gentils (bien qu'ils n'étaient pas tous, à proprement parlé, des méchants dans le manga original).



J'ai trouvé ce tome davantage rythmé que le premier, on rentre dans le vif du sujet avec le début des combats entre les spectres d'Hadès d'un côté et Tenma, Dôko de la Balance et Shion du Bélier de l'autre. On découvre, par ailleurs, deux nouveaux personnages : Yato de la Licorne, qui ressemble furieusement à Jabu, du manga original, et Yuzuriha, assistante du Grand Sage (et guerrière redoutable, bien que non chevalier), ce dernier occupant le rôle qui sera tenu par Mu, futur chevalier du Bélier, c'est-à-dire réparateur d'armure.



Bref, un tome très sympa, qui lance véritablement la série, et incite fortement à enchaîner avec le tome 3.



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Batman and the Justice League, tome 1

S’il y a vraiment des lectures qui peuvent poser problèmes, c’est lorsque deux univers se rencontrent, comme ici, avec un titre sur Batman mais sous la forme d’un manga. Il y a également l’inverse, avec par exemple L’attaque des titans sous forme de comics. Il est compliqué de faire quelque chose qui plaira aux fans de comics ET aux fans de manga. Rares étant le lecteurs qui lisent plus d’un seul genre.



Par chance, je lis des comics et des manga, et je peux donc me départir des codes de l’un ou de l’autre, pour me concentrer sur ma lecture. Il est clair qu’il ne faut pas demander à un lecteur de comics, de lire ce manga, il ne sera clairement pas la cible, et surtout il n’aimerais pas la manière dont sont présentés ses personnages fétiches.



Batman & the Justice League, s’adresse d’abord et surtout aux lecteurs de manga. Nous avons donc ici un seinen, qui tire un peu sur le shonen puisqu’il introduit un jeune japonais dans la ville de Gotham City. Ce jeune homme, du nom de Rui Aramiya recherche ses parents qui ont disparus depuis un an. On est donc dans quelque chose d’assez basique avec le jeune homme à la recherche ses parents. Une approche très shonen. Pourtant, univers de Batman oblige, on est malgré tout sur quelque chose de très sombre, et là-dessus le titre passe plus du coté seinen.



La ville de Gotham est plutôt bien retranscrite, même si tout est un peu trop flagrant. Par exemple, en scène d’introduction, Rui fait la rencontre de deux flics qui veulent l’empêcher de pénétrer dans la ville, le dépouiller et le tuer sur place. C’est un peu trop caricatural. Certes les flics de Gotham sont pour la plupart corrompus, mais ils sont en général un peu plus subtils.



Sur de nombreux points ce titre manque donc de subtilité et on est loin des histoires de types polar que l’on peut lire dans les comics sur Batman. Mais ce n’est pas mauvais pour autant, loin de là. D’ailleurs, on retrouve à l’œuvre Teshigori Shiori, une mangaka bien connue puisqu’elle a dessiné la saga Saint Seiya – The Lost Canvas et qu’elle a ensuite écrit et dessiné Saint Seiya – The Lost Canvas Chronicles. Elle est donc plutôt habituée aux groupement de personnages et elle sait très bien s’approprier un univers.



L’intrigue du titre est plutôt bien ficelée, et franchement je ne me suis pas ennuyé une minute durant ma lecture. Le jeune Rui s’insère parfaitement dans l’univers et il permet surtout aux lecteurs de découvrir Batman et tout ce qui l’entoure. Car nous allons croiser la Justice League, Lex Luthor, le commissaire Gordon et bien évidemment Le Joker.



Certains personnages sont mieux maitrisés que d’autres. J’ai beaucoup aimé Lex Luthor et Gordon. Le Joker en fait beaucoup trop par contre. Alors oui c’est un personnage excentrique et tout, là-dessus, aucun soucis, mais son plan machiavélique est bien trop alambiqué pour lui. En général il ne fait pas de plans de ce genre, il aime garder le contrôle et ne pas faire de choses trop grandioses sur lesquelles il n’aurait pas la maitrise totale. Jamais il ne voudra conquérir le monde, ce n’est pas son genre et c’est d’ailleurs pour cela que c’est un personnage inquiétant, il est réaliste, il n’a pas la folie des grandeurs.



D’ailleurs, il y a un concept très sympa avec celui des Ley Lines qui sont des lignes d’énergies qui parcourent la Terre et qui peuvent apporter le bonheur ou le malheur à quiconque voudrait s’en servir. J’ai bien aimé l’idée, cela apporte une touche de fantaisie supplémentaire, et cela permet surtout de ne pas rester centrer sur les personnages évoluant à Gotham. Ainsi, en fin de tome on voit l’apparition de quelques membres de la Justice League, notamment Superman.



J’ai malgré tout quelques bémols notamment sur Batman, le Joker et Superman. Le premier est beaucoup trop prolixe, je n’ai jamais vu le Chevalier Noir parler autant. On a l’impression qu’il suffit de lui dire « bonjour » pour qu’il vous raconte sa vie. Cela manque de finesse, mais au moins, les japonais néophytes du personnages savent tout de lui en quelques lignes.



Pour Superman, ce qui m’a causé soucis c’est sa tête. On dirait qu’il a quinze ans, mais sur un corps body-buildé à la Dwayne Johnson. C’est assez particulier, et la mangaka nous avait habitué à mieux. Le Joker quant à lui est assez particulier dans son design. Il n’est pas mal dessiné, mais je ne sais pas, je ne l’aurais pas fait comme ça, quelque chose me dérange chez lui.



Malgré quelques petits défauts, ce premier tome est vraiment très bon et l’on ne s’ennuie pas du tout durant la lecture. Les dessins sont assez réussis (hormis Superman) et les armures sont vraiment bien réalisées, on sens la maitrise des armures de Saint Seiya. L’histoire est bien construite et l’ajout des Ley Lines est vraiment bien trouvée. Après, c’est sur que ça n’a pas la profondeur d’un comics sur Batman, mais en même temps, il n’a jamais été dit qu’il en avait la volonté 😉


Lien : https://chezxander.wordpress..
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Batman and the Justice League, tome 1

Bien que j'aime Batman et que je lise pas mal de manga, j'avoue que le mélange des deux me semblais suspect.

Au début du manga, on rencontre Rui, un jeune japonais dont les parents ont disparu à Gotham. Agressé, il est sauvé par Batman qui lui conseille de quitté cette ville car il n'est pas assez combattif pour y vivre.



Les dessins sont bons et l'histoire commence bien. Le premier tome met en place les protagonistes. D'ailleurs, a part Batman, on ne rencontre pas encore les Super Héros de la justice league. On ne fait que les évoquer. Par contre le Joker est aussi fou à lier qu'il se doit.



J'ai aimé ce premier tome mais j'attends les suivant pour voir dans quel direction, tout cela va aller.
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Saint Seiya - Chronicles, tome 7

Je n’ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l’aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Après les mythes aztèques dans le tome 2, les légendes poitevines dans le tome 3, les légendes chinoises dans le tome 6, ce tome 7 explore la mythologie celte…

Le Grande Pope envoie le jeune prodige Régulus, Chevalier d’or du signe du Lion, enquêter dans les îles au Nord-Ouest de l’Europe et c’est pour lui l’occasion de se frotter aux choses de la vie car sans la maîtrise du cœur la puissance de la cosmoénergie n’est rien. Il doit protéger Dame Connor et la chevalière Failinis des druides noirs de Cruach menés par la terrible Banshee. Pour vaincre Cruach, l’élu de Balor le dieu des ténèbres, Régulus va devoir invoquer Brionac, la lance de lumière du dieu Lug !



Pas mal de choses sympas dans cet opus volontairement celtisant :

- le côté fantasy totalement assumé qui pioche dans la légendaire saga "Lodoss", ce qui nous offre quelques planches du plus bel effet qui me font regretter que le manga n’exploite pas plus franchement le genre

- l’amitié (la romance ?) entre Régulus et Connor tous les deux adolescents et orphelins de fraîche date

- la dualité entre la lumière et les ténèbres, ici plus proche du mazdéisme perse que du paganisme celtique

- les thématiques écologistes, décidément à l’honneur dans ces extras de "Saint Seiya Lost Canvas"

- le pathos classique du méchant traumatisé par la vie qui veut plonger le monde dans ses propres ténèbres intérieures pour faire partager sa souffrance à défaut de l’exorciser

- la quête personnelle de Régulus qui en renonçant à la rationalité des arts martiaux souhaite apprendre la magie avant de comprendre que cette dernière n’est guère différente du panthéisme de son défunt père : que la Force soit avec lui ! (et avec nous, on en a bien besoin par les temps qui courent…)





Après j’ai longtemps hésité, et j’hésite encore entre 3 et 4 étoiles. Mais je crois que comme pour toute la saga Saint Seiya, et donc comme pour l’ensemble des shonens classiques, cela dépend autant du vécu de chacun que de l’humeur du moment… blink
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Saint Seiya - Chronicles, tome 8

Je n’ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l’aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





Après un tome VII revisitant les mythes celtiques, on nous offre ici dans ce tome VIII une relecture de la religion bouddhiste.

Nous commençons directement cette histoire à Jigoku, la prison souterraine des damnés du bouddhisme avec Ahimsa le pilleur de bouddhas… C’est à travers ses yeux que nous suivons l’affrontement entre Asmita, qui cherche à obtenir sa rédemption car il fait preuve de compassion en voulant sauver tout le monde, et Atavaka son équivalent parmi les forces des ténèbres, qui cherche à obtenir sa damnation car il faut preuve de crevardise en voulant exploiter tout le monde.

Ahimsa part en quête de sa mère qui l’a précédé dans le royaume des ombres… Mais les voies menant à la perdition sont pavées de bonnes intentions, et rapidement il est soumis aux illusions et aux tentations par le démon… Et alors qu’il pense avoir atteint l’éveil et obtenu une vie éternelle qu’il souhaite partager avec sa défunte mère, il tombe dans le néant d’Atavaka !



Évidement, les liens sont manifestes avec le combat de Shiryû contre Masque de Mort dans la Maison du Cancer, mais comme tout cela puise joliment dans les plus belles heures des mangas cultes de Go Nagai c’est très cool !

Je ne suis pas très au fait des arcanes de la religion bouddhiste, mais amour, amitié, honneur, courage et rédemption sont les valeurs d’un auteur fantasy que j’aime bien ici associées aux messages d’espoir propres aux shonens nekketsu. Masami Kurumada a toujours été en croisade contres les forces obscures de la crevardise, et c’est pour cela que ces histoires marchent toujours bien avec moi. Que disait un Martin Luther King déjà ? « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »





Sinon, le lien est fait avec la série mère par le guest de l’épisode, puisque dans le récit est inséré l’histoire de Kagaho du Bénou, ses motivations pour rejoindre les forces des ténèbres et sa rencontre avec Hadès lui-même qui va chambouler le déroulement de la Guerre Sainte à venir…
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Saint Seiya - Chronicles, tome 10

Je n’ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l’aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.





On nous ramène en arrière, 17 ans avant la Guerre Sainte, et nous suivons en introduction de ce tome 10 les apprentis chevaliers Sisyphe, Aspros et Rasgado luttant contre une invasion centaure dirigée par un Spectre d'Hadès avant de se faire sauver la mise par Ellias, le héros du Sanctuaire Chevalier d'Or du signe du Lion...

Dans la série d'origine, Aiolia, jeune Chevalier du Lion vivait dans l'ombre de d'Aiolos, Chevalier du Sagittaire, son grand frère bien aimé déclaré traître par les forces du Sanctuaire. Ici, Sisyphe, jeune Chevalier du Sagittaire vit dans l'ombre d'Ellias, son grand frère Chevalier du Lion, déclaré héros parmi les héros par les forces du Sanctuaire.

Sisyphe, qui a obtenu l'amure d'or du Sagittaire en affrontant Lugonis le Chevalier des Poissons (voire tome 1), a un rêve : combattre aux côté de son grand frère pour créer un monde meilleur. Ellias, qui ici emprunte au tragique Toki d'"Hokuto no Ken", a lui un objectif : se trouver un successeur avant de succomber à la terrible maladie qui le ronge... Le Grand Pope envoie Sisyphe demander les augures de la guerre sainte détenus par la pythie, et au sanctuaire de Delphes il sera, comme Luke Skywalker sur la planète Dagoba, confronté à ses faiblesses, à ses doutes et à ses peurs. Car celui qui veut plus que tout remporter la guerre à venir est celui qui va la déclencher...

Sisyphe ne réalisera jamais son rêve, mais comprendra qu'au-delà des rêves il y a les valeurs qu'on veut défendre et la voie qu'on veut suivre : c'est la trilogie artha (ambition), dharma (devoir) et karma (destin) des philosophies orientales. Une belle histoire de succession, Ellias transmettant la flamme sacrée de la défense de la justice à son jeune demi-frère, chargé d'être à son tour le modèle et le mentor de son fils... C'est simple certes, basique sans doute, mais fidèle au message positif, optimiste et humaniste commun à tous les mangas nekketsu (genre auquel a largement contribué Masami Kurumada avec sa saga cultissime) : rien n'est écrit à l'avance, et avec des efforts et de la volonté de tout on peut triompher !

Sisyphe sera donc le leader des chevaliers sacrés d'Athéna lors de la Guerre Sainte contre les forces d'Hadès : comme feu Winston Churchill il n'aura que du sang et des larmes à offrir à ses compagnons d'armes, mais il se battra jusqu'au bout sans compromission, ni reddition, ni retraite... (Pleurs)



Du grand Saint Seiya et du bon shonen, mais là où c'est énorme c'est que le fond fait écho à la forme : au passage de témoin entre Ellias et Sisyphe répond le passage de témoin entre Masami Kurumada et Shiori Teshirogi, mais aussi entre la dessinatrice et ses assistants, venus ici l'épauler voire la suppléer pour compenser ses difficultés personnelles. C'est donc un tome varié graphiquement, même si on reste dans le périmètre défini par la série, mais d'abord et surtout une belle histoire d'amitié et de loyauté en fiction comme IRL ! N. No, A. Numa, D. I., T. Shima, M. Yama, N. Saki, H. Nio, M. Moto, T .Oka, O. Da, T. Guchi, K. Yama, et S. Da sont clairement de la graine de bons mangakas ! Qui sait, l'un d'entre eux est peut-être l'un des auteurs de la décennie à venir ?





En 1986, Masami Kurumada se lançait dans un petit manga shonen nekketsu inspiré de la mythologie grecque, qui empruntait aux grands mangaka Go Nagai et Shotaro Ishinomori. Malgré les dessins rétro, la narration à la va-comme-je-te-pousse, les répétitions et les gimmick tellement usités qu'ils en sont devenus des clichés éculés, 30 ans plus tard, la saga est plus vivante que jamais avec de nouvelles séries en mangas et en animes... Les vrais héros ne meurent jamais, les vrais héros sont immortels ! Merci aux millions de fans à travers le monde qui ont permis le miracle de cette saga qui comme le phénix renaît sans cesse de ses cendres... (et je ne vous cache pas que je vais totalement m'assumer en surnotant : je vais lâcher les étoiles pour ce nouvel épisode !)
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 11

Dans le tome précédent El Cid, chevalier du Capricorne, perd la vie en aidant Tenma à se débarrasser d'Oneiros, le dieu des rêves, en poussant sa cosmo-énergie à son paroxysme. Décidément les dieux ne font pas long feu dans ce shonen pur jus. En effet, Sage, anciennement Grand Pope de son état réussit, aidé de Manigoldo, chevalier d'or du Cancer, à sceller, au prix de sa vie, l'âme de Thanatos, dieu de la mort, dans le coffret sacré d'Athéna.



Les dieux jumeaux furent une terrible menace, lors de la précédente guerre sainte, c'est donc tout naturellement que Hakurei, frère jumeau de Sage (et chevalier d'argent de l'Autel, bien qu'il ait largement la puissance d'un chevalier d'or) décide d'en finir avec Hypnos, dieu du sommeil et frère de Thanatos. Sage et Hakurei sont les deux seuls survivants de la dernière guerre et, après plus de 200 ans (ouais les mecs vivent vieux !), ils en avaient gros sur la patate. Néanmoins, la volonté est une chose, les moyens en sont une autre et la perte du Grand Pope est un coup dur pour les forces d'Athéna. Hakurei, empruntant l'identité de son frère, se charge donc de décréter la mobilisation générale.



Un bon tome, rythmé qui présente plusieurs points intéressants :



-Hakurei nous gratifie de la meilleure technique ultime depuis le début de la série : la Vague d'assaut des Esprits.



-Hadès achève enfin sa réincarnation et, avec la disparition des dieux jumeaux, reprend enfin les choses en mains. Autant dire qu'il n'est plus question de compter sur les quelques résidus de compassion issus de la personnalité d'Alone.



-Dôko (chevalier d'or de la Balance et maître de Tenma) entre en action et se bat contre Hadès, afin de sauver son disciple. Il semble perdre la vie et, même si chacun sait que son heure est loin d'être venue (puisque amené à devenir, quelque 250 ans plus tard, le maître de Shiryu), ça fait quelque chose !



-Hadès détruit son palais et rejoint, dans les cieux, the Lost Canvas, cette peinture qui recouvre petit à petit la voute céleste, et dont l'achèvement signera la fin du monde.



En bref, la guerre contre Hadès est maintenant à un tournant. Plus que jamais maître de ses troupes, il ne semble pas affaiblit, malgré les pertes subies et c'est bien le camp d'Athéna qui apparait en mauvaise posture et avoir, plus que jamais, besoin d'alliés.



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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 5

VAUT POUR LES TOMES 5 ET 6



Après un excellent tome 4, qui se terminait par un cliffangher alléchant, quant à l'aboutissement de la quête de Tenma aux enfers, je ne pouvais que me hâter de lire le tome suivant. Force est de constater que la déception fut à la hauteur de mon attente. Mesdames et messieurs, Seiya Airlines vous informe que vous allez traverser quelques trous d'air !



En effet, même émouvante, la résolution de la quête de Tenma, Yuzuriha et Yato est traitée en quelques pages et, franchement, si ce n'est pour inciter le lecteur à poursuivre, on ne voit pas pourquoi l'exclure du tome 4. Ainsi, nos trois héros, ont réussi à mettre la main sur les fruits du magnolier des enfers, ce qui était, outre la résurrection de Tenma, terrassé par Hadès, le but principale de leur quête. Après avoir été éprouvé, dans un combat harassant, par Asmita, chevalier d'or de la Vierge, en quête perpétuelle de la vérité, et doutant de tout (y compris d'Athéna), Tenma a gagné le droit de ramener les fruits à Jamir (et par la même de revenir à la vie), alors assiégé par les spectres d'Hadès.



Le reste du tome est consacré au combat du chevalier d'or du Taureau, Rasgado, mais qui se fait appeler Aldébaran, du nom de son étoile protectrice, contre Kagaho, spectre du bénou, de l'étoile de la cruauté, déjà rencontré auparavant. En effet, le dôme protecteur qu'Athéna a dressé autour du Sanctuaire, lors de l'attaque de Minos (tome 3), et qu'elle maintient grâce à sa cosmo-énergie, commence à faiblir. Kagaho tente d'en profiter mais Aldébaran s'interpose. Finalement ce tome 5 était vraiment moyen, pour la raison exposé précédemment mais également à cause :



-du manque de lisibilité de certaines séquences de cet affrontement (même si c'est récurrent, ça m'a ici particulièrement gonflé, avec de nombreuses cases coupées en deux par la tranche)



-de la caractérisation d'Aldébaran, stéréotype du paladin loyal bon, moins intéressant qu'Albafica, on ne peut, en effet s'empêcher de faire la comparaison (même si, rétrospectivement, sa personnalité s’avérera utile dans le tome suivant)



-de la mise en scène du combat, bien moins aboutie que celui du chevalier d'or des Poissons.



-du statu-quo, en terme de progression de l'intrigue.



[ Note 2/5 ]



En revanche le tome 6 s'avère très bon, en raison des révélations qu'il amène :







Mais également grâce à l'utilisation habile d'Aldébaran qui s'oppose aux assassins, envoyés par Pandore afin d'éliminer Tenma. Pour contrer l'attaque sonique du spectre de la chauve-souris il va jusqu'à se crever les tympans ( ce qui rappelle Shiriu se crevant les yeux face au chevalier de la Méduse), en bon paladin il a le sens du sacrifice et de la vertu. Mais c'est son humanité, plus que sa force, qui sauve la vie à Tenma.



Bref, un tome vraiment sympa, qui rattrape largement le précédent et nous convie à poursuivre avec le suivant.



[Note : 4/5]









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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 4

Après un spectaculaire tome 3, marqué par l'épique combat entre Albafica, chevalier d'or des Poissons, et Minos du Griffon, un des trois généraux d'Hadès, le tome 4 se recentre sur le trio Tenma, Yato, Yuzuriha, ces deux derniers s'étant rendus aux enfers, afin de ressusciter Tenma, tué par Hadès.

Mais ce sauvetage n'est pas la seule raison de leur présence dans le royaume des morts et Yuzuriha leur dévoile le but final de leur quête qui, s'ils l'a mènent à bien, pourrait redonner un avantage certain aux forces du Sanctuaire, face aux spectres immortels d'Hadès.



Ce tome, s'il s'avère moins dramatique, épique et spectaculaire que le précédent, présente néanmoins plusieurs atouts et a le mérite de faire progresser l'intrigue, on est donc pas dans le cadre d'un tome de transition :



-nous faisons la connaissance d'Asmita, chevalier d'or de la Vierge, encore une fois une copie conforme de son homologue de la bataille du Sanctuaire mais, à la limite, si on aime l'original (plutôt charismatique), il n'y a pas de raisons de ne pas apprécier le clone.



-ce tome est l'occasion d'en apprendre davantage sur les enfers, domaine d'Hadès par excellence, à travers la présentation qu'en fait Asmita.



-par ailleurs, l'histoire est particulièrement dense, en terme de références mythologiques, bien sur, principalement grecques, mais également celtes, écossaises et bouddhistes. On comprend, grâce à l'utile lexique de fin de volume, que les enfers décrits par Asmita associent des éléments grecs et orientaux.



-enfin, le but de la quête de Tenma pourrait bien constituer un tournant de la saga, le tome ce concluant d'ailleurs par un cliffhanger qui ne provoque qu'une chose : l'envie de se précipiter sur le tome 5.
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