AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Shirley J. Owens (13)


— Je me battrai pour toi ! Samantha, je refuse que tu disparaisses !
Ses lèvres se pressent contre les miennes. Autoritaires. Possessives.
Je réponds à son baiser avec fougue. Nos bouches s’unissent, puis se séparent. Nos langues se trouvent enfin dans un échange passionné.
Nous sommes toujours accrochés l’un à l’autre quand il claque la porte et la verrouille.
— Tu es réelle, me souffle-t-il avec détermination. Bien réelle. 
Commenter  J’apprécie          10
« La vie se joue de nous. Elle nous balance des coups de poing dans la gueule et rit en nous voyant nous accrocher. Et elle rit encore plus fort quand nous retirons une lueur d’espoir d’une montagne de souffrance. » (p. 316)
Commenter  J’apprécie          00
« Cette fille m’emmerde. Je pourrais la planter là, maintenant, mais je sens que ce serait une mauvaise idée. Je monte les marches deux par deux pour l’attendre à l’étage au-dessus. Je m’installe sur les marches et je l’observe souffrir avec un plaisir évident. Mon sourire éclatant engendre quelques commentaires acides de sa part. Qu’elle grogne, qu’elle aboie ou qu’elle marmonne si cela lui chante, je m’en moque !

— Tu m’as raccompagnée. Maintenant, je n’ai plus besoin de ton aide.

— Je n’en doute pas une seconde.

— Tu comptes jouir du spectacle encore longtemps ?

— Sans toi, je serais en train de tripoter les seins d’une belle blonde pendant que je lui fourrerais ma langue dans la bouche, donc… oui. Elle me décoche un regard assassin qui me fait ricaner.
Commenter  J’apprécie          00
Il a ce petit quelque chose d’irrésistible dans le regard qui me fait fondre en moins d’une seconde. Une sorte de malice mêlée d’intelligence. Avec lui, je me sens en sécurité.
Même si c’est fou.
Ou complètement ridicule. 
Commenter  J’apprécie          00
— Ne me laisse pas.
Cette demande me surprend autant qu’elle me bouleverse.
— Je suis là, Max. Je suis là pour toi.
— Ne me laisse pas. Jamais.
— Jamais, je répète en essayant d’y mettre le plus de conviction possible.
— Ne m’abandonne pas !
Brusquement, il se laisse tomber à genoux devant moi, puis j’enlace sa tête tandis qu’elle se presse contre mon ventre, et je pressens plus que je ne vois ses larmes. »
Commenter  J’apprécie          00
La vie se joue de nous. Elle nous balance des coups de poing dans la gueule et rit en nous voyant nous accrocher. Et elle rit encore plus fort quand nous retirons une lueur d’espoir d’une montagne de souffrance.
Si des dieux existent, ils sont d’une cruauté innommable.
Commenter  J’apprécie          00
– MAX !
Ne m’abandonne pas ! Pas toi !
– MAX !
Je tambourine de plus en plus fort. Dans le couloir, j’entends des portes qui s’ouvrent. Des visages m’observent. Suspicieux. Intrigués.
— Max ! S’il te plaît, ouvre-moi ! C’est Sam !
S’il te plaît !
C’est seulement lorsque le loquet s’ouvre enfin que je me rends compte que je pleure à gros sanglots. Les mots s’étranglent dans ma gorge. Max a les traits tirés, comme s’il n’avait pas dormi depuis longtemps. 
Commenter  J’apprécie          00
 — Parce que je suis un mec, faudrait que je saute une nana toutes les semaines ? C’est quoi, ces clichés ?
— Donc, rien depuis Natacha ?
— Non.
— Absolument rien ?
— Je me branle, si c’est ta question.
Elle manque de s’étouffer avec son verre d’eau. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire.
Commenter  J’apprécie          00
« — Dis-moi, parque je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu refuses qu’on se parle. Nous sommes voisins, après tout.
— Il n’existe pas de décret qui stipule que les voisins doivent se parler.
— Eh ben, il le faudrait.
— C’est ridicule.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est ridicule !
— Aussi ridicule que de séduire son voisin et de le flanquer à la porte juste après ?
Une rougeur apparait sur ses joues. Ce point la rend mal à l’aise. Elle ne l’était pourtant pas quand elle m’a proposé de la rejoindre sous la douche.
— Je ne t’ai pas dragué ! Je…je n’étais pas moi-même.
— Ça, c’est sûr. Tu m’expliques ce qu’il s’est passé ?
— Il n’y a rien à dire à ce sujet.
Elle reprend sa course et pique un sprint. Je fais de même.
— Laisse-moi tranquille !
— Je veux juste qu’on discute tous les deux.
— Tu connais la définition du mot « harcèlement » ?
— Dit la nana qui se pendait à mon cou hier soir…
Elle serre les dents pour refouler tout ce qu’elle meure d’envie de me balancer à la tronche.
— Je ne te quitterai pas d’une semelle avant d’avoir les réponses à mes questions.
— Si tu continues à me suivre, je hurle !
— Pourquoi tu refuses de me parler ? Qu’est-ce que tu tiens tant à cacher ? »
Commenter  J’apprécie          00
« Max est l’ange tombé du ciel que je n’attendais plus.
Mon ange.
Mon gardien.
Mais même les anges sont faillibles. »
Commenter  J’apprécie          00
Les derniers mots de Radulf s’étranglèrent dans sa gorge : un homme venait de surgir sur la route, à quelques mètres de là, les vêtements déchirés, le visage maculé de sang et affreusement mutilé. Il avait perdu un œil, son nez était fracturé à plusieurs endroits, et une entaille profonde traversait sa tempe gauche jusqu’à son oreille. Un long gémissement plaintif s’échappa brusquement de sa bouche grande ouverte lorsqu’il aperçut la charrette.

Aldavir prit tout à coup conscience qu’il avait cessé de respirer, et que le véhicule s’était immobilisé. Il laissa l’air s’engouffrer dans ses poumons douloureux, tandis que Radulf lui collait d’autorité une arbalète entre les mains. Le marchand s’empressa d’en lever une seconde vers le cadavre ambulant, puis vers l’endroit d’où celui-ci émergeait : des branches craquaient. Quelqu’un – ou quelque chose – approchait. Klothilde avait également ressenti le danger. Elle piétinait la neige avec l’envie irrépressible de fuir dans l’autre sens.

Enfin, une silhouette sombre et massive apparut entre les arbres. C’était un loup immense au pelage brun. Aldavir n’en avait jamais vu de cette taille. Ses doigts tremblants se crispèrent sur l’arme.
Commenter  J’apprécie          00
– Heim a voulu me punir pour avoir refusé de participer aux massacres. Il me l’a arrachée en pleine nuit. Et ce démon s’est bien assuré que j’assiste à tout.
Ses mains tremblèrent, ses émotions le submergeaient.
– Il voulait que j’entende son hurlement lorsque les aiguilles s’enfonceraient dans sa chair! Ma…ma p’tite fille m’a supplié. Elle m’a imploré de l’aider. Et je n’ai rien pu faire…
Commenter  J’apprécie          00
Aldavir sentit une boule se former dans le creux de son estomac. Combien de fois s’était-il interrogé sur ce symbole? Combien de fois s’était-il dit qu’il s’agissait de la marque d’un paria? Il avait bâti son histoire sur cette empreinte au fer rouge, convaincu qu’il n’avait sa place nulle part. Et, aujourd’hui, cet homme prétendait tout le contraire…
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Shirley J. Owens (38)Voir plus

Quiz Voir plus

L’apprenti-conteur

Comment s’appelle la mère de Pierre ?

Marie
Jeanne
Mariette
Martine

6 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}