Les fondements des processus conscients sont ainsi les processus non conscients qui sont chargés de la régulation de la vie - c'est à dire les dispositions aveugles qui régulent les fonctions métaboliques et sont abritées par les noyaux du tronc cérébral et l'hypothalamus ; les dispositions qui délivrent récompenses et punitions, et développent pulsions, motivations et émotions ; enfin l'appareil cartographique qui fabrique les images, dans la perception et le ressouvenir, et peut les sélectionner et les monter pour former ce film qu'on appelle l'esprit
Shohaku Okumura parle de lui en ces termes à la page 173.
« As a teenager I could not believe that there is a God who judges human activity, so I became nihilistic and conpletely lost. Il felt that I could not do anything, not even commit suicide. To commit suicide, I would need a reason to do so, but if life has no meaning, to kill myself would also be meaningless. I felt I could not live and I could not die; I faced a dead end. As you can imagine,my high school life was not a joyful one ». (Realizing Genjô Kôan p. 173)
Longtemps avant que les créatures vivantes aient un esprit, elles faisait preuve de comportements efficients et adaptatifs ressemblant en tout point à ceux qui se manifestent chez les créatures dotées d'un esprit conscient. Nécessairement, ces comportements n'étaient pas causés par l'esprit, et encore moins par une conscience. (...) Il s'avère que les créatures vivantes dépourvues de tout cerveau, si on descend jusqu'aux cellules uniques, ont également un comportement qui paraît intelligent et finalisé
Le bien le plus essentiel pour tout être vivant, à n'importe quel moment, c'est l'équilibre des chimies corporelles compatibles avec une vie en bonne santé. Cela s'applique aussi bien à l'amibe qu'à l'être humain" (...) La notion de survie - et par extension, celle de valeur biologique - peut s'appliquer à diverses entités biologiques, des molécules aux gènes et aux organismes tout entiers