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3.22/5 (sur 90 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Iran , 1972
Biographie :

Née d'un père auteur et poète, et elle a étudié la littérature à l'université avant de devenir écrivain et journaliste.
Elle a fui l'Iran vers la Turquie, et de là vers l'Indonésie, d'où elle a voyagé en bateau, arrivant dans un centre de détention pour réfugiés australiens sur l'île Christmas en 2011. Elle a obtenu l'asile politique en Australie la même année.

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"Quand s'illumine le prunier sauvage", le joyau de la rentrée littéraire 2021 des éditions Charleston, est disponible en librairie et en ebook ! Son autrice Shokoofeh Azar a accepté de répondre à nos questions. Après avoir fui l'Iran et la censure, elle a trouvé refuge en Australie où, profitant de sa liberté nouvelle, elle a décidé d'écrire un roman qui serait à la fois un voyage onirique dans la culture et le folklore iraniens et une dénonciation du régime islamique. Écrit d'abord en farsi, le roman a été traduit en anglais par un traducteur ayant préféré rester anonyme de peur de répercussions. Dès sa publication, "Quand s'illumine le prunier sauvage" a été salué par la critique et repéré par plusieurs des plus grands prix littéraires. Vidéo tournée dans la bibliothèque de Geelong à Melbourne, en Australie. L'histoire 1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Hushang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village reculé de Razan, au coeur de la région montagneuse du Mazandéran. Mais personne n'échappe longtemps à la violence, et le chaos s'étend rapidement à l'ensemble du pays, n'épargnant ni les jeunes, ni les vieux, ni les vivants, ni les morts. Djinns, démons, sirènes et fantômes côtoient dictateurs et bourreaux dans ce texte empreint de réalisme magique à la manière d'un poème perse. Un voyage merveilleux et terrifiant dans l'histoire et le folklore iraniens. Pour vous procurer le livre : - Notre site : https://www.editionsleduc.com/produit/2581/9782368127544 - Fnac : https://livre.fnac.com/a15960754 - Amazon : https://www.amazon.fr/dp/2368126597 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : - Instagram : https://www.instagram.com/lillycharleston - Facebook : https://www.facebook.com/Editions.charleston - Twitter : https://twitter.com/LillyCharleston

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Au lieu de tenir compte des objets, des jours et des heures, si les gens frottaient simplement leurs paumes l’une contre l’autre rien qu’une fois pour saisir la plénitude du contact de la peau contre la peau, ils accèderaient à une meilleure compréhension du monde. Si les humains essayaient au moins une fois d’observer et de comprendre l’éclosion d’une fleur ou la naissance d’un agneau en faisant pleinement usage de leurs yeux, de leur ouïe et de leur odorat, ils en viendraient peut-être à la conclusion que de toutes les nuits et de tous les jours de leur vie, cette minute de contemplation est la seule qui compte vraiment.
(Chapitre 14)
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Razan sentit venir le danger dès 1979 quand les membres de l’Armée du savoir qui venaient au village depuis des années et que l’on considérait quasiment comme des locaux – l’un de ces professeurs ayant même épousé une fille d’ici – partirent en ville toucher leur salaire annuel pour ne jamais revenir. Personne ne savait au juste quelle était la nature du danger, mais le départ définitif de cinq enseignants ne présageait rien de bon.
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Khosro et lui avaient passé des jours à ranger les cinq mille sept cent trente-deux livres par ordre alphabétique et par thème. […]
Comme s’il était possible de prendre un livre, de noter simplement les chiffres et les lettres d’une cote sur la couverture et de le remiser sur une étagère. S’ils en prenaient un, Dieu seul savait quand ils le reposeraient. Ils parcouraient chaque ouvrage, se laissaient happer par certains passages et emporter dans les profondeurs abyssales de la lecture.

(Chapitre 15)
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Maman nous expliqua qu’elle ne voulait pas assister à des scènes de châtiments collectifs.
- Si nos yeux s’habituent à voir de la violence dans les rues et sur les places publiques, ils s’y accoutumeront de plus en plus facilement. Petit à petit, nous deviendrons nos propres ennemis, ceux-là mêmes qui propagent la violence, nous répétait-elle.

(Chapitre 3)
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-Tu trouves que le monde est devenu fou et tu me demandes ce que je peux faire. Voilà ma réponse : tout ce que je peux faire, c’est de ne pas me laisser happer par cette folie.

(Chapitre 15)
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Nous ne sommes pas le premier peuple qui s’est voué à l’autodestruction dans une ville dotée de tout ce qui pouvait faire son bonheur.

(Bahram Beizai - Manifest of Desolation)
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Très tôt, avant l’aube, j’allais m’assoir à côté des fleurs en bouton pour assister à la naissance d’une goutte de rosée. Le reflet des premiers rayons du soleil apparaissait en même temps que la perle d’eau, puis elle s’évaporait et j’attendais le délicat soupir de la fleur, infime et éphémère, entre l’agitation des humains et celle de la nature. Du bout des doigts, je touchais les pétales qui venaient de s’ouvrir ; je les humais et me laissais envelopper de leur parfum.
J’appris peu à peu à fermer les yeux et à concentrer tous mes sens dans celui de l’ouïe pour mieux entendre le soupir des fleurs. J’appris alors à faire la différence entre le soupir du bouton de rose et celui de la fleur de figuier. Celui de la rose ressemble au doux baiser qu’un amant timide pose sur les lèvres de sa bien-aimée, humide et plein d’intensité ; l’éclosion de la fleur de figuier ressemble plutôt au baiser qu’envoie la bien-aimée à son amant, un baiser aérien soufflé dans le vide par des pétales en tulle.

(Chapitre 14)
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La vie, c’est ce que nous nous acharnons à détruire : l’instant présent qui porte en lui le passé et le futur, comme les lignes de la main, comme les nervures d’une feuille ou les yeux iridescents de son mari Hushang.

(Chapitre 1)
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[...] l’imagination est au cœur de la réalité, en tout cas, elle est essentielle pour comprendre le sens et la vérité les plus immédiates de la vie.

(Chapitre 13)
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Les prisonniers politiques les plus jeunes pouvaient être graciés par l’imam s’ils acceptaient d’abréger les souffrances des condamnés à mort en leur assenant le coup de grâce. Le visage couvert de bleus, les mains tremblantes et le pantalon trempé d’urine, des centaines d’adolescents âgés de treize à quatorze ans – qui n’avaient commis d’autre crime que de participer à une réunion politique, de lire des pamphlets interdits ou de distribuer des tracts dans la rue – durent abattre d’une balle dans la tête des suppliciés qui les fixaient de leurs yeux aux pupilles clignotantes.

(Chapitre 1)
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