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3.33/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Stuttgart , le 16/04/1954
Biographie :

Sibylle Lewitscharoff est une romancière allemande.

Fille d'un médecin bulgare émigré en Allemagne à la fin des années 1940 et d'une mère allemande, elle passe son enfance et sa jeunesse à Stuttgart où elle passe son baccalauréat et s'intéresse aux idées trotskystes.

Elle poursuit ensuite des études d'Histoire religieuse à l'université de Berlin et passe aussi du temps à Buenos-Aires et à Paris avant de travailler comme comptable dans une agence de publicité de Berlin.

Elle écrit ses premiers textes pour la radio et pour le théâtre au début des années 2000 ainsi que ses premiers romans.

Elle participe par ailleurs à l'animation du Musée de la littérature moderne de Marbach am Neckar en 2009-2010, et, en 2013 elle collabore avec l'Université de Kassel pour l'année Grimm consacrée aux célèbres conteurs.

Pensionnaire à la Villa Massimo, à Rome, Sibylle Lewitscharoff se voit décerner en juin 2013 le Prix Georg-Büchner qui lui a été remis le 26 octobre.

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Source : Wikipédia
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Présenté par Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire. « Pourquoi lire (13 bonne raisons au moins) », co-écrit par Annie Ernaux, Philippe Garnier, Jürgen Habermas, Eva Illouz, Frédéric Joly, Esther Kinsky, Sibylle Lewitscharoff, Nicolas Mahler, Oliver Nachtwey, Katja Petrowskaya, Hartmut Rosa, Clemens J. Setz et Joëlle Zask. Publié chez Premier Parallèle, 20€, 240 pp.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
page 132 [...] Ah, Choumen. Nous traversons déjà le centre de Choumen. Les rues sont droites, les poteaux électriques en béton, le vent souffle, des papiers voltigent dans tous les sens, quelques piétons fatigués se déplacent avec des sacs chargés, des poubelles sont à moitié arrachées à leurs supports. Un lieu que personne ne visite, mais non parce qu'il se déroberait avec un entêtement particulier à la découverte. Il faut des idiots comme nous pour venir ici, ou des romantiques invétérés de l'Est qui saluent avec la délicate émotion du connaisseur toute tôle rongée par la corrosion. Les habituels blocs laissés à l'abandon avec leurs balcons de fer rongés et penchés, de longs nez de moisissure et de rouille, avec des tuyaux qui, en forme de crochets, dépassent des murs. Des taches d'humidité chiasseuses autour des fenêtres ; tous les blocs sans exception attaqués par la lèpre, venus au monde déjà avec des chancres, des fissures étatiques, mais ici avec une particularité supplémentaire triomphante : les logements ont été collés les uns sur les autres. Lors de l'entassement des éléments, de gros boudins de colle coincés entre eux ont débordé. Ils sont restés comme ils étaient. La beauté ? Pour quoi faire ? Pour la machine administrative communiste tous les gens sont pareillement une aveugle vermine. [...]
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page 70 [...] Soudain nous sommes dans un vestibule où nous devons nous habituer à l'atmosphère froide et humide et à l'obscurité. Nous sommes entourés de fresques murales, rouges, bleues, terre d'ombre, avec des dessins de personnages à première vue naïfs, des auréoles autour de la tête de saints dont nous ne connaissons ni les noms ni les légendes. Nous ne sommes pas initiées ; tout à coup, le fait que nous ne sachions rien de rien nous inquiète. J'ai l'impression que ces personnages chuchotent, qu'ils se consultent dans une colère mal dissimulée, avec leurs lèvres pincées de saints, et que, dans leur barbe fourchue, ils murmurent sur notre compte, nous les filles de Kristo qui ne valons pas grand-chose. Je les vois, serrés les uns contre les autres, avec leurs auréoles ; ils titubent, se confondent, comme si un fin brouillard avait délicatement dissous leurs contours. Mais je reconnais le sérieux de leurs visages brunâtres ; dans une église orthodoxe, on peut se fier au sérieux des visages. Rumen nous précède dans la salle principale. Pouvons-nous seulement y entrer ? Nous posons timidement un pied devant l'autre et nous nous comportons en tout très, très prudemment. Qui décrira notre émoi au moment où nos yeux explorent la salle ? Un éblouissement, d'emblée. Au mur, une effervescence inouïe, jamais vue. Ce n'est pas simplement de l'or qui, en masses lourdes, est plongé dans la cogitation, mais de l'or inspiré qui étincelle, quand les poumons se dilatent, qui miroite et s'éteint à l'expiration de l'air. Des reflets successifs, produits par de petites lampes à pétrole et des bougies, donnent une lueur pleine de sens et une pénombre enveloppante. Tout cela, dans la coexistence, vit et converse, dort et rêve, tour à tour. [...]
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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