AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sidney Sheldon (124)


« C'est tellement rare de rencontrer des gens honnêtes, de nos jours. »
Commenter  J’apprécie          120
Ń'étiez-vous pas plutôt en train de courir pour fuir quelque chose ? quelque chose qui vous pourchassait ?
- Je ne sais pas. Je... je crois qu'on me suit, docteur Speakman. Je sais que ça paraît idiot, mais... je pense que quelqu'un veut me tuer.
Il l'examina durant quelques instants. ´ qui pourrait vouloir vous tuer ?
- Je... je l'ignore.
- Avez-vous vu quelqu'un vous suivre ?
- Non.
- Vous vivez seule, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Vous avez un ami? Je veux dire une liaison amoureuse ?

- Non. Pas actuellement.
- Cela fait donc quelque temps que... Je veux dire qu'il arrive, lorsqu'une femme reste longtemps sans avoir un homme dans sa vie... enfin, que se développe une sorte de tension physique...

Commenter  J’apprécie          110
Elle avait soudain découvert à quoi son corps était destiné, et toutes les choses honteuses contre lesquelles on l’avait mise en garde se métamorphosaient en cadeaux royaux qu’elle offrait à Jamie pour son plaisir. Et à elle. L’amour était un pays nouveau qu’il était exquis de découvrir. Un paysage des sens aux vallées cachées, aux vallons enivrants et aux rivières de miel. Qui ne pouvait la rassasier.
Commenter  J’apprécie          70
La règle était plus sévère que celle de n'importe quelle prison, pourtant celles qui la choisissaient vivaient dans une extase perpétuelle, une sorte de félicité qu'elles n'auraient jamais connue nulle part ailleurs. En renonçant aux biens de ce monde, aux plaisirs de l'amour et à la liberté de pensée, elles échappaient à l'ambition et à l'esprit de compétition, à la haine et à la jalousie, et à toute tentation. A l'intérieur du couvent régnaient une paix toute-puissante et un sentiment de joie ineffable. Une sérénité inébranlable habitait les murs et le cœur de celles qui avaient choisi de s'unir à Dieu. Si le cloître était une prison, c'était une prison céleste à l'image du paradis, avec la promesse d'un bonheur éternel pour celles qui venaient s'y enfermer pour toujours.
Commenter  J’apprécie          60
L'escroquerie ressemble au jiu-jitsu. Dans ce sport, vous vous servez de la force de l'adversaire pour le battre; dans une escroquerie, de sa cupidité. Vous faites le premier pas et il accomplit le reste.
Commenter  J’apprécie          50
Si ailleurs la flagellation avait disparu depuis longtemps, son usage survivait encore dans les couvents et les monastères cisterciens. Une fois par semaine, et parfois une fois par jour, les religieuses s'infligeaient la discipline, fouet de douze pieds de long dont la mèche de corde cirée divisée en six queues leur servait à se flageller le dos, les jambes et les fesses. Bernard de Clairvaux, l'ascète fondateur de l'ordre, avait dit : "Le corps du Christ est mutilé... que nos corps soient conformes à l'image du corps meurtri de Notre Seigneur."
Commenter  J’apprécie          50
Des centaines de milliers de gens, vociférant, masqués, déguisés en dragons, en alligators géants, en dieux païens; une marée humaine couvrant chaussées et trottoirs, emplissant les rues de leurs cris cacophoniques; une orgie de corps et de musique, de chars et de danses.
Commenter  J’apprécie          40
 Nous construisons des usines là où les gens ont faim, sont sans travail, grâce à nous ils peuvent mener une existence décente, et relever la tête. Nous sommes leur sauveur. Alors ne viens plus jamais me répéter tes sornettes sur les grosses affaires et la puissance. 
Commenter  J’apprécie          40
En effet, ce dont elle avait rêvé se produisait réellement : à cet instant même on massacrait absurdement et brutalement des victimes innocentes, hommes, femmes et enfants. Elle repensa aux paroles du professeur Staka : « Cette guerre en Bosnie-Herzégovine dépasse l'entendement. » Ce qui lui semblait le plus incroyable, c'était que le reste de la planète parût s'en désintéresser. Elle craignit de se rendormir et de revivre tous les cauchemars qui hantaient son cerveau. Elle se leva, alla à la fenêtre, et contempla la ville. Tout était calme, pas d'armes à feu, pas de gens en train de courir dans les rues en hurlant. Cette paix avait quelque chose d'irréel.
Commenter  J’apprécie          30
Depuis l'âge de douze ans, Dana savait comment elle voulait perdre sa virginité. Ce serait par une belle nuit de clair de lune, dans quelque lointaine île tropicale, sur une plage que les vagues viendraient battre mollement. On entendrait en fond sonore une douce musique. Un bel étranger distingué s'approcherait d'elle, plongerait son regard dans ses yeux, dans son âme, la prendrait dans ses bras sans prononcer un mot et la transporterait avec sensualité près d'un palmier. Ils se dévêtiraient et feraient l'amour tandis qu'au loin la musique accompagnerait leurs ébats jusqu'à l'orgasme final.
 
En réalité, elle perdit sa virginité sur le siège arrière d'une vieille Chevrolet, après une danse de l'école, et entre les bras d'un rouquin de dix-huit ans qui répondait au nom de Richard Dobbins et qui travaillait au Forum avec elle. Il lui avait donné sa bague et, le mois suivant, était parti vivre à Milwaukee avec ses parents. Dana n'avait plus jamais entendu parler de lui.
Commenter  J’apprécie          30
Banda n’avait pas oublié les histoires que lui racontait sa grand-mère sur le grand royaume noir qui dominait alors l’Afrique du Sud. Leur royaume, leur pays. Et aujourd’hui, ils étaient asservis à une poignée de chacals blancs. Les Blancs les avaient repoussés dans des territoires de plus en plus réduits, jusqu’à les priver de leur liberté. Aujourd’hui, le Noir ne pouvait survivre que par la ruse, servile en surface, mais malin, habile en dessous.
Commenter  J’apprécie          20
Elle avait bu un verre de vin… Après, c’était le trou noir.

Il avait mis quelque chose dans son verre qui l’avait rendue provisoirement amnésique. Elle avait lu quelque chose au sujet d’incidents survenus sous l’effet d’une drogue identique à celle-là. On appelait ça « Date rape drug » – on invitait une femme à sortir et on la droguait pour la violer. C’était cette drogue qu’il lui avait donnée. Et moi, comme une idiote, je me suis laissé piéger. Elle ne se rappelait pas être allée à l’aéroport, avoir pris l’avion pour Chicago ou être montée dans cette chambre minable avec Tibble. Pire encore, elle ne se rappelait pas du tout ce qui s’y était passé.
Commenter  J’apprécie          10
Nom de Dieu, elle est bizarre cette religieuse !
Commenter  J’apprécie          10
Voila trois jeunes médecins qui travaillent dans le même hôpital et qui, de plus partagent le même appartement : l'un d'eux manque in extremis de faire fermer l’établissement, le second tue un malade pour un million de dollars et le troisième est assassiné !
Commenter  J’apprécie          10
Une évasion était un événement qui passionnait toutes les détenues. Elles vivaient chaque tentative par procuration en regrettant de ne pas avoir le courage d'en faire autant.
Commenter  J’apprécie          10
C'était une passion dictée par la haine et non par l'amour. Je ne pourrai jamais l'arrêter
Commenter  J’apprécie          10
— Il va faire un merveilleux Président. » 
Le sénateur Davis acquiesça. Et je le tiendrai sous ma coupe, pensa-t-il. J'userai de lui comme d'une marionnette. C'est moi qui tirerai les ficelles et ce sera le Président des Etats-Unis qui parlera. 
Commenter  J’apprécie          10
 Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Commenter  J’apprécie          10
Pomona, Californie : une instructrice de judo capture un violeur qui s'apprêtait à l'attaquer

Parfait, décida Dana. Elle arracha le texte imprimé, le fourra en boule dans sa poche et s'empressa d'aller voir Bill Crowell.
« Une de mes anciennes camarades de collège vient de m'appeler, dit-elle d'une voix tout excitée. Elle regardait par la fenêtre lorsqu'elle a vu une femme attaquer un violeur présumé. J'aimerais suivre cette affaire. »
Crowell la regarda quelques instants. « Allez-y. »
Dana se rendit à Pomona en voiture afin de recueillir l'interview de l'instructrice de judo et son article figura cette fois encore en première page
Commenter  J’apprécie          10
« Lorsqu'on a un pur-sang en course, il faut toujours l'avoir à l'œil pour s'assurer qu'il garde le rythme. »
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sidney Sheldon (249)Voir plus

Quiz Voir plus

La Guerre d'Algérie en littérature

Younes, un petit algérien de neuf ans, vit avec ses parents et sa sœur. Après l'incendie criminel de leur récolte, ils sont ruinés et doivent quitter leurs terres pour trouver du travail en ville. Son père ne pouvant subvenir à ses besoins, décide de confier son fils à son frère, pharmacien, marié à une Française. Younes devient Jonas et intègre une communauté de roumis c'est-à-dire des Français vivant en Algérie, les futurs « pieds-noirs ». Prix Roman France Télévisions 2008. Adapté au cinéma par Alexandre Arcady, film sorti en 2012.

Des hommes de Laurent Mauvignier
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Le Silence des armes de Bernard Clavel
Le couvre-feu d'Octobre de Lancelot Hamelin
Ce que le Jour doit à la Nuit de Yasmina Khadra
Les violents de l'automne de Philippe Georget
Meurtres pour mémoire de Didier Daeninckx
Où j'ai laissé mon âme de Jérôme Ferrari
Le temps de rêver est bien court de Bertrand Longuespe
Entre chiens et loups de Gilbert Cesbron
Alger, ville blanche de Régine Deforges
Passé sous silence d'Alice Ferney

12 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , guerre d'algérie , algérie française , algérie , littérature algérienne , roman historique , bande dessinée historiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}