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Critiques de Sidonie Van Den Dries (182)
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Le Gardien des tempêtes, tome 1 : Le Gardien ..

Une mer tumultueuse, un ciel envahi de nuages, et le vent qui souffle en permanence sur une terre désolée !





L'île d'Arranmore, dans le comté de Donegal, en Irlande, compte moins de 500 âmes, et mesure environ 22 kms carrés. On y parle encore le gaélique.

Ses habitants disent qu'elle est vivante... à cause de la bière, la Guinness?





Fionn Boyle et sa soeur Tara, y rencontrent leur grand père Malachy, qui confectionne des bougies. En plus, le vieil homme leur donne des noms: "Averse d'automne, Noël blanc, ou Saoirse (liberté)..." Gâteux, le pépé ?





-Ton grand père" ne se contente pas de fabriquer des bougies, il contrôle les éléments". C'est le Gardien des Tempêtes...

Fait Bartolomé, le petit ami de Tara.





Le gardien des Tempêtes ? Une vieille légende, comme celle du combat entre le Dagda et la Morrigan, sur les rivages de l'île...





Fionn n'en croit rien, ni en ces contes oubliés, ni en ces anciens dieux et héros celtes: Balor, Cúchulainn, la tribu de Dana ou encore... Fionn Mac Cumhaill.





Pourtant, il va revivre avec Malachy, au combat meurtrier entre la maléfique Morrigan, les Errants et Dagda avec ses alliés...

La flamme d'une bougie du Gardien des Tempêtes suffit, pour libérer les strates temporelles de l'île.





Morrigan a été vaincue et enfermée dans une grotte marine. Malheur à celui qui la délivrera, dit la légende !





Tara, aidée par Bartholomé, son petit ami, recherche aussi l'emplacement de la grotte secrète. Il y a un homme bizarre qui les surveille...

"Fionn crut entendre un chuchotement, qui bourdonnait tout bas dans son sang et dans ses os."





Fionn n'est nullement intéressé, il n'a que 11 ans, mais s'il peut revoir son père décédé, pourquoi ne pas faire un voeu, dans la grotte marine?

Mais, il a tellement peur!

Peut-on jouer avec le Vent d'Arranmore, la volonté de Morrigan et les caprices du Temps?





Tara est prisonnière de la grotte maudite, et la mer est en train de l'envahir... Où est Bartolomé?

L'auteure a son grand père, dans l'île d'Arranmore...





"Dans la vallée, oh oh

de la tribu de Dana lalilala

Dans la vallée, oh oh

j'ai pu entendre les échos

Dans la vallée, oh oh des cris de guerre près des tombeaux." Manau. La tribu de Dana.
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The Rain, tome 1

Ouah ! J'en ai lu des romans post-apocalyptiques mais j'avoue que celui-ci m'a drôlement épaté. On sait bien que la fin du monde arrivera un jour mais de quelle manière ? Heureusement ou malheureusement (vu mon état d'esprit actuel, j'aurais plutôt tendance à opter pour la seconde option), nous ne serons probablement pas là pour le voir. Bref, de quelle manière adviendra-il ? De nombreuses théories ont déjà été élaborées à ce sujet mais j'avoue que l'idée de la pluie...mortelle, due à une météorite ayant atterrie plus de cinquante ans plus tôt est très originale. Ruby Morris, notre héroïne, nous fait part de son témoignage.



Voilà, Ruby est une jeune lycéenne de 15 ans, ni trop bonne en cours, ni trop mauvaise, qui vit dans une famille recomposée dans un petit village en Angleterre. Ce qu'elle aime : comme toutes les filles de son âge : les garçons, et particulièrement un certain Caspar, les tenues hyper chics mais qui sont malheureusement hors de prix et qu'elle ne pourra jamais se payer, le maquillage, les revue people, sa mère, sa meilleure amie Léonie et son petit-frère Henry. Ce qu'elle déteste : son beau-père Simon et devoir marcher sous la pluie...bref, elle déteste d'ailleurs la pluie tout court et pour une fois, cette dernière lui rendra la pareille en devenant, non pas seulement agressive mais tout simplement mortelle. D'ailleurs, il n'y a pas que la pluie qui le soit mais toute eau issue des canalisations, que ce soit celle de la salle de bains ou encore celle qui coule de votre robinet. Que ferions-nous dans ce cas-là ? Les gens s(entraideraient-il dans pareille cas ? C'est ce que, en tant qu'idéaliste et un peu naïve sur les bords, je me plaît à croire. Mais il y a d'un côté ce que l'on souhaite et avons besoin de croire pour nos raccrocher à la vie et il y a...la réalité !

Dans ce premier tome (il me tarde déjà d'avoir le second entre les mains), Rudy va faire équipe avec un garçon de son lycée dont elle était loin de s'imaginer, se serait-ce qu'elle lui parlerait un jour : Darius Spratt et une jeune fillette qu'il a recueilli. Dès lors, que faire lorsque le monde autour de vous a sombré dans le chaos et qu'il ne reste plus âme qui vive ou presque plus ? Quand tous les supermarchés ont été dévalisés et que 'eau potable se fait de plus en plus rare ? Serions-nous prêts à tuer pour cela ? Il faut croire que oui...



Comme je l'ai annoncé d'entrée de jeu, j'ai vraiment adoré ce premier opus, avec une écriture fluide et légère (même si les propos, eu, ne le sont pas à) mais il y a tout de même une chose qui m'a dérangée : le fait que l'auteure ne soit pas plus rentrée dans les détails concernant la survie des animaux (qui, à première vue, boivent la même eau que nous, si ce n'est pire et sont exposés aux mêmes intempéries que les êtres humains) survivent contrairement à toute âme humaine, qui, exposée e serait-ce qu'à quelques gouttes de ce liquide, succombe au bout de quelques heures, et ce, dans d'atroces souffrances !



Je ne peux que vous conseiller de le découvrir car ce fut pour moi un véritable coup de cœur !

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Archie Greene, tome 1 : Archie Greene et le..

Archie Greene n'est pas le petit frère d'Harry Potter, ni même son cousin ou son arrière-petit-cousin, et pourtant il lui ressemble un peu...



En effet, ce garçon presque sans histoire va découvrir à 12 ans qu'il issu d'une longue lignée de magiciens-gardiens et commencer son apprentissage à la Bibliothèque des Livres magiques, section 'Reliure' (et spécialisation 'N'en faire qu'à sa tête'). Qui dit 'magie' dit évidemment 'méchant magicien noir', et Archie va être servi avec Barzak, l'incendiaire de la Bibliothèque d'Alexandrie, et les Rapaces, ses descendants qui cherchent à s'emparer des Terribles Tomes...



Heureusement qu'il a pour l'aider ses cousins aux noms loufoques de plantes, ses dons et des petits gadgets magiques fort utiles lors de ses escapades nocturnes ! On reconnaît là qu'on est dans un livre pour enfants, accessible probablement avant les 12 ans annoncés par l'éditeur et parfois un peu naïf pour les adultes.



Pour autant, la lecture est bien agréable et met à l'honneur les livres, Oxford, l'apprentissage, le courage, l'entraide, bref que des valeurs positives. J'imagine en outre que les tomes suivants verront Archie grandir et vivre de vraies aventures dans le monde mis en place ici. Raison de plus pour prendre une boisson à la fraise et le suivre...



Merci à Babelio et Bayard pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique.

Fait partie de mon challenge Variétés.
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The Rain, tome 1

Ahhh en lisant les bonnes critiques de mes copines sur babelio je me suis réjouie à l avance. J attendais le coup de coeur. J aime bien les romans post apocalyptique et les romans jeunesse.

Ce roman était donc fait pour moi.

Mais misère je n ai pas accroché plus que ça. Je suis déçue. Pourquoi ça n a pas fonctionné avec moi????

Pitch classique: une pluie mortelle s abat sur la terre. Tous ceux qui sont touchés meurent rapidement.

Pas les animaux ( pourquoi?)

On suit les aventures de Ruby une ado de 15 ans qui passait de bons moments chez des amis et embrassait enfin un garçon canon quand la catastrophe a commencé.

Ruby se refugie chez elle auprès de sa mère de son petit frère Henri et de son beau père Simon. Malgré leurs précautions, sa mère et Henri décèdent rapidement.

Quand la pluie s arrête, ruby et Simon partent en quête de nourriture et de boisson dans une ville sinistrée jonchée de cadavres.

Puis Simon décédé son tour et Ruby va devoir se débrouiller pour rejoindre son père.

Je n ai pas trop apprécié l heroine que j ai trouvée capricieuse et très superficielle. Beaucoup d incohérences aussi m ont gênées. Style les placards des maisons vides ( je suis la seule à avoir des réserves?? ?). Ruby perd sa famille et ses amis mais elle se fait une couleur de cheveux ou récupère des fringues de luxe importables. Ca m a laissee dubitative. Moi j aurais surtout pensé à sauver ma peau.
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Le Gardien des tempêtes, tome 1 : Le Gardien ..

Le gardien des tempêtes est le début d’une nouvelle série fantastique dont le noeud de départ mérite de découvrir ce premier volume. Cette île d’arranmore, si marquée au paysage irlandais, étrange, fascinante et remplie de mystère, appelle son gardien des Tempêtes pour protéger le monde des forces obscures...et se premier tome nous entraîne dans les aventures de Fyonn Boyle : lui si simple, si jeune, si naïf, peut-il être l’élu face à ces forces si ténébreuses ? La lecture est rythmée et fluide et le dépaysement est réel, alors à série à suivre ?
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Le Gardien des tempêtes, tome 1 : Le Gardien ..

Fionn (Fionny) vient, avec sa soeur, Tara, passer ses vacances, chez son grand-père, Malachy Boyle, sur l'île irlandaise d'Arranmore.

La traversée a été difficile pour le garçon de 11 ans, son estomac remontant au bord des lèvres entre chaque vague. Tara pérorait à côté de lui, comme à son habitude, casse bonbons de première et prétentieuse au fait qu'elle connaissait déjà l'île.

Accueillis par Malachy, Fionny découvrit que son grand-père fabriquait des bougies, de toutes sortes et de toutes les tailles, mais surtout, le plus surprenant, chaque bougie portait un nom comme, Fado-Fado ou Août 2009 ou encore Pluie d'été et bien d'autres encore.

Curieux comme tous les jeunes de son âge, Fionny voulait tout savoir de ce grand-père bien mystérieux, peine perdue, Malachy ne répondait qu'aux questions qui l'intéressait, patience, patience et la curiosité du garçon serait assouvi suffisamment tôt.

La vie aventureuse commençait, la magie poussait Fionny et il ne lui fallut pas longtemps pour s'apercevoir que le vent essayait de lui dire quelque chose.

Le grand-père Malachy serait-il l'actuel gardien des tempêtes et le jeune Fionny qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, notamment ce nez immense, serait appelé à lui succéder, lui qui est au crépuscule de sa vie?

Après quelques aventures plus ou moins magiques, des rencontres amicales et d'autres beaucoup moins, l'île, personnage à part entière de l'histoire, choisira celui ou celle qui deviendra l'élu(e), entraînant déconvenues mais aussi espoir qui, à n'en pas douter, habilleront les pages des trois tomes à venir.

Livre très rafraîchissant, bien écrit, facile à lire, l'esprit vagabonde aisément et les souvenirs des histoires contées par-ci, par-là, se réveillent, que le lecteur en fut le conteur ou l'auditeur.

Livre jeunesse mais apprécié par un moins jeune.

Merci Babelio de m'avoir permis de rencontrer l'auteure, dont les éclaircissements sur cette histoire et notamment sa genèse familiale, m'auront permis de me familiariser avec les personnages du livre, l'île d'Arranmore et le grand-père qui ressemble, à s'y méprendre à celui de Catherine Doyle.

Merci, également à Bayard jeunesse de m'avoir fait parvenir ce livre.


































Lien : https://www.babelio.com/livr..
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The Rain, tome 1

La pluie… En Lorraine, c’est un temps que l’on côtoie souvent, alors autant dire que l’on n’aurait vraiment pas eu de chance si les événements de cet ouvrage se seraient passés ici… Dans « The Rain », la pluie va mystérieusement changer et va devenir nocive pour la population de la Terre. En effet, quiconque se fait mouiller ou boit de l’eau contaminée se verra mourir dans d’atroces souffrances… On pourrait croire à un simple roman post-apocalyptique où il suffit juste de survivre en restant chez soi ou en sortant dès qu’il fait beau temps, mais non, l’auteure va plus loin. En effet, très vite, les survivants vont se rendre compte que l’eau est finalement partout et qu’il faut réfléchir avant d’agir. Ainsi, on ne peut plus boire l’eau du robinet, prendre des douches, utiliser les sanitaires ou simplement se laver les mains. Pire : tout aliment frais notamment les fruits et les légumes vont devenir toxiques… Je n’avais pas pensé la portée que pouvoir avoir un tel fléau et, comme beaucoup de personnages secondaires, je serais sans doute morte en pensant m’hydrater… Rien que pour les idées creusées et la tension qui se dégage du récit, j’ai grandement apprécié ma lecture !



L’histoire est contée à la façon d’un journal intime par Ruby, l’héroïne. Celle-ci a un tempérament assez individualiste cependant, elle va finir par s’adapter et à évoluer au fil des chapitres. Malgré son côté parfois pin-up, superficiel, ingénu et irréfléchi, j’ai finalement apprécié son caractère ainsi que son humour. Cela a pris du temps et j’ai pesté face à ses premières réactions, mais j’ai fini par m’attacher à elle. Ainsi, ses petites remarques, sa spontanéité, ses pensées amusantes et parfois décalées ainsi que son cynisme m’ont arraché plusieurs sourires durant ma lecture. J’ai également apprécié le personnage de Darius, un nerd qu’elle va retrouver durant son périple. Le jeune homme n’hésite pas à échanger quelques répliques bien senties avec Ruby et va se montrer extrêmement protecteur envers une petite fille qu’il a trouvée. Il y a aussi Simon, le beau-père de Ruby dont la relation avec cette dernière est très touchante… Les autres personnages alimentent assez bien l’intrigue néanmoins, comme « ReMade », je vous déconseille de vous attacher trop vite… Virginia Bergin n’hésite pas à faire souffrir son personnage principal afin que celui-ci apprenne vite à se débrouiller seul et à revoir ses priorités.



Le rythme est assez bien dosé : on commence rapidement avec les premières pluies, on enchaîne avec un rythme assez paisible permettant aux rescapés d’analyser la situation, puis on part dans un road-trip dangereux et haletant ! Curieusement, le tout est saupoudré d’humour et d’horreur ! Le mélange peut paraître atypique, mais il passe assez bien. Le tout est fluide, prenant et facile à lire. Je pense que des grands ados devraient apprécier cette aventure où l’unique objectif est la survie… Les habitués du genre retrouveront les éléments « classiques » du genre : le scénario catastrophe avec des morts, l’homme qui est un loup pour l’homme, la quête de ressources, la relation civils/armée, etc. On ne sort pas des sentiers battus de ce côté-là, mais je n’ai pas pour autant eu la sensation de déjà-vu grâce aux nombreuses conséquences liées à l’eau. Tout cela sonnerait presque crédible.



Même si ce ne fut pas un coup de cœur, j’attends la suite avec curiosité et impatience. Un roman ado de saison à lire bien à l’abri sous un plaid avec un bon thé, de préférence sans eau nocive susceptible de faire fondre vos organes internes… Merci encore à Mikasa pour cet ouvrage ! D’ailleurs, je vous invite à découvrir son avis dont je partage la plupart des ressentis.


Lien : https://lespagesquitournent...
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The Rain, tome 1

Un livre post-apo pour YA qui nous fait prendre bien conscience à quel point notre vie dépend de l'eau. Oui, bien sûr, nous le savons déjà, or le jour où la pluie (et ainsi toute l'eau « ordinaire ») va devenir mortelle, vous allez, comme Ruby, la protagoniste de l'histoire, devoir réfléchir avant chacun de vos gestes et observer le ciel chaque fois que vous voulez faire un pas dehors.



Bien que son beau-père lui a martelé dans la tête qu'il faut réfléchir (!), Ruby, 15 ans, n'est pas vraiment du genre à écouter ses parents. Ce n'est pas une jeune wonder-woman, mais une ado caractérielle, un peu tête de mule et nombriliste qui donne beaucoup d'importance à son « look ». (j'avoue avoir été agacée par les passages où, après la première vague de la catastrophe et les cadavres qui l'entourent, dont ceux de sa famille, elle veut absolument se maquiller)... une ado « pur jus » donc, qui du jour au lendemain doit se prendre en charge, or même un adulte aura parfois pété les plombs dans cette situation où les gens tombent comme des mouches.



Certaines scènes concernant les morts sont décrits avec un grand réalisme et, l'écriture « visuelle » les soulignant, font froid dans le dos.

Ce n'est pas un récit extrêmement aventureux et pourtant on suit avec de plus en plus d'intérêt le voyage de Ruby, qui, en compagnie d'un ancien camarade de classe qu'elle méprisait, va essayer d'atteindre Londres dans l'espoir d'y trouver son père encore vivant...



Une lecture plaisante, dans ce sens que j'y suis restée scotché et que j'aurais aimé enchaîner avec le tome 2, hélas pas encore traduit.
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The Rain, tome 1

« Clap, clip, clap, petite pluie d'avril

Tombe du ciel en jolis diamants.

Clap, clip, clap, petite pluie d'avril

Ta mélodie est un enchantement,

Enchantement, enchantement »...





À tous ceux qui se laissent bercer par ces paroles de Disney.

À tous ceux qui aiment la pluie.

À ceux qui aiment la sentir glisser sur leur peau.

À ceux qui aiment écouter sa rythmique.

À ceux qui aiment sentir l'odeur de la terre quand elle y pénètre.

À vous.

Tous.

Ceci n'est pas un canular.

Ceci n'est pas un exercice.

Et ceci n'est pas un enchantement mais un avertissement :

« C'est dans la pluie »…





« C'est dans la pluie », « Ne pleure pas », « Réfléchis ». Voici les trois phrases conductrices de Ruby notre protagoniste principal.

« The rain » est un scénario catastrophe. La pluie devient mortelle pour nous humain. Et pour ceux qui ont encore un peu d'espoir sachez que ce n'est pas sans douleur. La mort est rapide, foudroyante, elle vous happe en quelques heures (au plus long), certes. Mais pendant vos derniers instants la faucheuse prend un malin plaisir à vous torturer. Sans pitié.

Le lecteur a droit à des descriptions assez dégueu, il faut bien l'avouer. Je ne vous donne pas de détails, Ruby le fait assez bien.

Entre horreur, post-apocalyptique et science-fiction, Virginia Bergin propose une histoire crédible dans son atrocité (Et oui… pourquoi pas…?). J'ai trouvé le tout plutôt bien équilibré. Ceux qui aiment les détails peu ragoûtants seront servi, mais ces passages descriptifs d'horreur ne sont pas non plus omniprésents afin de ne pas écoeurer les non-fans du genre horreur.

Le côté post-apocalyptique est plausible dans son ensemble et révèle bien évidemment une humanité (ou plutôt une non-humanité) violente, destructrice et égoïste dans de telles conditions. En somme, tout ce qu'il peut ressortir de pire dans l'être humain.

Quant à la part de science-fiction, elle est minime mais néanmoins essentielle. Elle comblera les adeptes sans pour autant rebuter les autres.

Comme je vous le disais, un mélange bien équilibré afin de combler un maximum de lecteurs. Et de fait, un tout bien exécuté.

Petit défaut, même si j'ai trouvé l'ensemble crédible, on a tellement dans la tête la voix de Simon qui dit à Ruby de réfléchir que nous aussi en tant que lecteur on réfléchit. Et comme Ruby, elle, ne pensa à RIEN (c'est une catastrophe cette fille !) on réfléchit aussi pour elle. Seulement du coup, j'ai constaté quelques toutes petites incohérences (qui n'en sont peut-être pas) mais n'empêche qu'on se pose la question (tout du moins moi) en tant que lecteur. Notamment le passage du cailloux…





J'ai eu un tout petit peu de mal avec Ruby au début de l'ouvrage car j'ai trouvé que l'on sentait à travers l'écriture de l'auteure que c'était une adulte qui faisait parler une adolescente. Et puis finalement, au fil de ma lecture je n'ai plu eu cette sensation. J'ai été happé par l'histoire et je l'ai dévoré avec une fluidité déconcertante. Au début de ma lecture je ne pensais vraiment pas que j'allais m'attacher à ce personnage. Ruby, c'est un peu une anti-héroïne. Elle ne sauve pas le monde, elle n'est pas débrouillarde et elle est superficielle au possible. Insouciante, irréfléchie, capricieuse, son inconscience fait peur. C'est une ado de quinze ans dans toute sa splendeur avec ses soucis d'ado (maquillage, coiffure, chaussures, vêtements & co). Sauf que Ruby, lorsque la catastrophe arrive, à la différence des autres héros que l'on croise dans les livres, elle n'a pas de déclic. Elle ne percute pas. Instinct de survie 0%. Je pense que ça passe ou ça casse avec le lectorat. C'est un gros risque qu'à pris l'auteure. Avec moi, ça l'a fait. Finalement j'ai aimé le fait de lire quelque chose de différent que des ados supra-chanceux et méga-forts qui sauvent le monde. C'est frais et ça fait du bien ! J'ai été sensible à son humour et j'ai beaucoup aimé l'évolution de son personnage au cours de ma lecture. Elle se « bonifie » avec le temps mais reste elle-même malgré tout. Et ça, c'est génial. De plus, j'ai également apprécié la forme que nous propose l'auteure pour nous raconter son histoire : C'est Ruby qui écrit, c'est une sorte de journal intime. Et dans le cadre post-apocalyptique ce parti pris est plutôt rare.

Même si l'on suit principalement Ruby, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Simon m'a beaucoup ému… j'ai été touché de sa relation avec Ruby.

J'ai hâte de revoir Darius Spratt (« le roi de Loserville » d'après Ruby…) ainsi que la jeune attachante et énigmatique Princesse. De même pour l'homme mystérieux dont la rencontre a été fatale… Qui est-il? Quel sera son rôle à jouer plus tard? (Au secours en ce qui le concerne je repense à la scène du seau… je crois que ce passage ne me quittera jamais… Je suis morte de rire à chaque fois que j'y repense… !).





Vous l'aurez compris, j'ai passé un très bon moment de lecture. «The rain» se lit, que dis-je, se dévore très facilement. Et oui, je serai au rendez-vous pour la suite car je veux retrouver les personnages et savoir ce qu'il va se passer. Un roman qui plaira sans aucun doute aux adolescent(e)s et qui a su me captiver en tant qu'adulte !

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The Rain, tome 1

Nous suivons le road-trip de Ruby, ado de 15 ans sur les routes du Royaume-unis afin de rejoindre son père à Londres suite à une catastrophe pas si naturelle que cela qui rend la pluie mortelle.



Pour les différents personnages croisés lors de ce périple il y en a de bons et de moins bons, mais dans l'ensemble c'est cohérent et pas trop cliché. Ruby l'héroïne de cette histoire est assez naturelle je trouve avec des défauts, mais qui n'a pas de défauts ? C'est ce qui la rend intéressante malgré que parfois elle puisse être agaçante mais cela est bon pour l'histoire.

Il y a aussi quelques scènes sanglantes et d'autres un petit peu choquantes émotionnellement, pour cela le livre est déconseillé aux moins de 14 ans.



L'écriture est fluide, on ne s'ennuie pas, même lors des moments où l'auteur temporise l'action. Alors oui c'est vrai que c'est pas très original de faire encore un roman Post-apocalyptique Young Adult, mais ici c'est tout de même bien trouvé car pas courant dans les romans du même genre cette histoire d'eau, de pluie mais surtout d'eau, car la pluie contamine tout, comment survivre sans eau et surtout en l'évitant ?



J'ai passé un bon moment de lecture et j'ai hâte de pouvoir lire la suite.
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Archie Greene, tome 1 : Archie Greene et le..

Un livre jeunesse qui contient de la magie ne peut qu’être vite lu et surtout il plait forcément.



On rencontre Archie, il a perdu ses parents il y a des années et depuis il vit chez sa grand-mère. Le jour de son douzième anniversaire il reçoit un colis qui date du XVIIème siècle. Archie qui rêve d’aventure l’ouvre de suite sans demander plus d’informations. Mais le livreur a oublié de lui transmettre la lettre qui allait avec. Le lendemain, il reçoit la lettre et à partir de là, Archie va faire la découverte de beaucoup de choses ! Notamment, qu’il a de la famille à Oxford.



Je savais que quand j’allais ouvrir ce roman j’allais être prise dans l’histoire très rapidement et surtout qu’il allait être vite lu. C’est un Jeunesse, donc c’est écrit gros et les chapitres sont courts. L’auteur va droit au but sans trop de détails, l’action et les rebondissements sont bien présents, ce qui fait qu’on a un très bon rythme de lecture.

On n’a pas vraiment le temps de s’attacher aux personnages, surtout qu’on n’a pas forcément leurs sentiments selon les scènes, mais les révélations et l’intrigue sont prenantes. Je ne sais pas combien il va y avoir de tomes, mais je pense qu’avec la suite on va s’attacher à eux c’est sur !



On découvre un univers magique ! Ce qui est bien, c’est qu’en même temps que nous Archie le découvre aussi. Évidemment, il ne remet rien en question, surtout qu’il a douze ans et qu’il rêvait d’aventure. D’ailleurs, il est bien servi à présent.

Dans ce roman, on mène l’enquête mais on doit aussi résoudre des énigmes. Ce qui plait énormément aux enfants. Et beh oui, j’ai gardé mon âme d’enfant !!



La couverture est très jolie et le livre en lui-même aussi. Il y a des rabats sur les cotés des livres et je trouve ça beau. Après réflexion, il y a quelques ressemblances avec Harry Potter, ne même temps Harry Potter c’est THE saga sur le thème de la magie. Je comprends l’auteur qui a voulu reprendre quelques détails. Je ne dirais pas les détails pour ne pas vous dévoiler l’histoire !



En conclusion, un très bon livre Jeunesse. On est vite pris dans l’histoire, l’intrigue est intéressante. Les révélations tombent au moment et c’est rare qu’on veuille lâcher le livre. Je me langui de retrouver Archie et ses cousins pour de nouvelles aventures !
Lien : http://livres-films-series.b..
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The Rain, tome 1

C’était exactement le type de roman dont j’avais besoin.

Vraiment, après avoir fini Ashes falling for the sky, j’avais besoin d’un livre ‘’fluide’’. Les livres que j’appelle comme ça sont des romans qui sont bien mais sans plus, ceux qui passent tout seul : tu passes un bon moment en les lisant, mais tu sais que dans 6 mois tu les auras totalement oublié.

Et ce roman est un de ce type-là et je suis contente de l’avoir lu.



Comme je l'ai dit, j’en avais vraiment besoin après Ashes falling for the sky et retrouver du post-apocalyptique m’a fait énormément de bien (oui, c’est bizarre dit comme ça). Mais il m’a vraiment permis de me détendre mentalement, et ça m’a fait un bien fou. Vraiment.

Et en même temps ça m’a plongé un peu dans la nostalgie, parce que le post-apocalyptique était un genre que je lisais énormément en 5eme/4eme : je dévorais tout les romans qui parlaient de ça (non, ce n’est pas du tout morbide :D), et retrouver ce genre 3/4 ans après, c’est trop bien !



Et je me suis rendue compte que j’adore toujours autant ces romans, surtout que celui-là est très bien construit niveau scénario catastrophique ! C’est super original cette idée de la pluie, et tout est très développé et tient la route.

Et, même si j’ai trouvé quelque défauts qui le classent dans la catégorie ‘’livre fluide mais assez vite oublié’’ plutôt que dans la catégorie ‘’bonne lecture’’, j’ai vraiment aimé lire cette histoire et elle était très sympathique.



Par contre, pour commencer au niveau des petits trucs qui m’ont un peu dérangée : l’écriture est vraiment jeunesse. D’un côté c’est sympa parce que c’est très immersif, mais de l’autre ça m’a pas mal perturbée au début (par exemple il y a des papillons à la place des gros mots, je trouve qu’il vaut mieux ne pas mettre de gros mots du tout plutôt que ça).

Écriture jeunesse, donc un côté très Young Adult qui se fait sentir, surtout dans la manière de se comporter de Ruby. Je comprends que l’autrice ait voulu faire ressortir le côté adolescente un peu clichée (peut-être pour qu’on s’attache davantage à l’héroïne), mais quand la pluie devient de l’acide n’importe qui, même les ados, ont d’autres préoccupations que le maquillage !!



Oui, en gros, les personnages étaient très basiques et je ne les ai pas apprécié plus que ça (mais, en soi, ils n’étaient pas non plus détestables même si j’ai eu un peu de mal avec le caractère de Ruby parfois).

Ce que j’ai vraiment aimé c’est le côté apocalyptique.



Franchement, ce n’est pas le meilleur livre de ce genre que j’ai lu (j’ai préféré Chroniques de la fin du monde par exemple) mais c’était très addictif et sympa à lire.
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The Rain, tome 1

Dans la série des romans post apocalyptiques, voici « The rain » qui se déroule plus ou moins de nos jours et qui évoque comment en quelques jours la population est décimée par l’eau. Ruby, le personnage principal, mène une existence banale entre une mère et un beau-père jusqu’au jour où, en quelques heures, la pluie qui tombe tue tous ceux qui l’entourent. Mais le pire c’est ce que n’est pas seulement la pluie mais aussi toute l’eau, celle qui sort de votre robinet. Dès lors, impossible de se laver, de nettoyer des légumes, de se faire du thé…. La mère de Ruby, son petit-frère, son beau-père meurent les uns après les autres. Face à cette situation Ruby n’a qu’une obsession, celle de retrouver son père.



Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est qu’on ne cherche pas à nous expliquer trop longuement les raisons pour lesquelles la pluie devient meurtrière. L’auteure ne s’éternise pas non plus à nous décrire la mort des gens, et de tous ceux et celles qui comptent pour Ruby. Elle se focalise rapidement sur la survie de Ruby, sur sa capacité à se débrouiller, à affronter une situation terrible et complexe, à avancer toujours malgré les obstacles. Par contre ce qui m’a gêné c’est le ton un peu trop léger abordé par l’auteure. Ce qui arrive est horrible mais certains épisodes racontés font rire (je pense notamment au début du périple en voiture avec Darius au volant), ce qui m’a déstabilisée. Aussi on n’ a pas peur en lisant ce roman, ce qui est paradoxal puisque cette histoire raconte une fin du monde. Il y a une suite, je ne sais pas encore si je vais la lire.

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The Rain, tome 1

Tout d’abord, je remercie les éditions Bayard, Babelio et sa Masse Critique spéciale pour la découverte de ce roman post-apocalyptique: The rain.



Ruby Morris a quinze ans et le plus beau jour de sa vie, c’est ce soir et les premiers baisers échangés avec Caspar. C’est aussi le moment où le Monde bascule dans l’horreur avec la mort qui tombe du ciel, une pluie assassine chargé d’un virus libéré par la main de l’homme…



J’ai lu ce roman en une soirée. Quand parfois je m’insurge sur l’étiquette « jeunesse » de certains romans, ce ne sera pas le cas ici. The rain EST totalement un roman jeunesse. Bien écrit, nerveux et



Ruby a quinze ans, manque de maturité et n’a d’autres préoccupations que son maquillage, ses potes et son flirt. L’arrivée de cette pluie mortelle va certes bouleverser cette existence superficielle de jeune ado mais aussi la meurtrir dans la perte de tous ses repères.



Cette lecture n’est pas dénuée d’humour et de légèreté car si Ruby est confrontée à la mort atroce omniprésente, si elle assiste au pillage et aux émeutes, elle n’en reste pas moins une ado irréfléchie. Elle apprend les règles essentielles de la survie en milieu hostile mais n’en oublie pas de remplir des sacs de produits de maquillage, de tenues de grands couturiers ou talons vertigineux!

L’auteur a bien été inspirée de rester aussi proche que possible de ce qu’est une adolescente et de ne pas transformer Ruby en une Rambo post-apocalyptique de compèt’!



The rain est une lecture plaisante à aborder avec un certain recul car il ne faut pas oublier que le lectorat ciblé est jeune. Et je ne doute pas un instant que ce roman plaira aux ados car il jongle entre la peur, l’horreur, l’excitation du danger et l’insouciance inhérente à cette période de vie et l’aveugle confiance en une issue favorable.



Une second tome ne devrait pas tarder à être publié donc… roule jeunesse, ce n’est qu’une petite « douche »!
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The Rain, tome 1

Quelle merveilleuse surprise que ce premier tome de The Rain !



Une pluie meurtrière s’abat subitement sur le monde, sans aucune explication et sans avertissement préalable. Une mystérieuse bactérie contenue dans les gouttes d’eau tue toutes les personnes qui entrent en contact avec elle. Plus des trois quart de la population succombe aussitôt à cette averse. Ruby, une jeune lycéenne, voit sa mère et son demi-frère Henry mourir sous ses yeux. D’abord seule avec son beau-père Simon, elle le voit à son tour dépérir et mourir. Totalement livrée à elle-même, sans plus d’eau ni de nourriture, Ruby va devoir chercher des alliés pour survivre à cette fin du monde apocalyptique.



Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de dystopie jeunesse, mais c’est à chaque fois un réel plaisir que de replonger mon nez dans ce genre littéraire que j’adore (surtout lorsque celui-ci est bien écrit).



Dans The Rain, j’ai été servie : l’action est omniprésente, il n’y a aucune temps mort ni essoufflement. Tout s’enchaîne avec fluidité et rapidité, si bien que l’on se laisse très facilement entraîner dans l’histoire. D’autant que la protagoniste Ruby est une jeune fille très agréable, a qui l’on peut facilement s’identifier. Courageuse et combattante, malgré la perte de l’ensemble de sa famille, elle reste déterminée à survivre et à retrouver son père vivant à Londres. La seule chose que je regrette, c’est sans doute le manque d’émotions de Ruby. Après la perte brutale de sa mère, de son beau-père et de son demi-frère, la jeune fille ne montre pas tant que ça choc ou tristesse, mais continue à tenter de survivre à cette pluie assassine. Un peu plus de compassion et de sentiments auraient apporté plus de réalisme et d’humanisme au récit.



Pour ma part, j’ai totalement adhéré à cette lecture, puisque j’ai réussi à me faire glisser dans l’histoire, à voir, ressentir, penser même, comme notre protagoniste Ruby. C’est assez exceptionnel, puisque j’ai ressenti vraiment toutes les émotions qui l’ont parcourues, et j’ai pu suivre l’histoire de l’intérieur, les actions et émotions étant alors décuplées. Ce sentiment était totalement délectable, j’ai adoré vivre cette expérience de lecture, tant et si bien que j’en redemande encore. C’est pourquoi je n’ai qu’une hâte : pouvoir connaître la suite de cette saga !



La fin de ce premier tome nous met d’ailleurs l’eau à la bouche, puisqu’une grande annonce y est faite, qui devrait peut-être changer le cours de l’histoire. Affaire à suivre…



Pour votre information, ce livre est à l’origine d’une série diffusée sur Netflix, dont la bande-annonce (disponible en bas de cet article) est totalement géniale ! Je pense que l’adaptation filmique a pris quelques libertés quant au film, mais que l’essence même de l’histoire reste la même. Si j’en ai l’occasion, je regarderai cette série !



Une dystopie jeunesse éprouvante mais exaltante, que j'ai dévoré en quelques heures. La jeune Ruby pourra-t-elle sauver le monde ? Je n'ai qu'une hâte : lire la suite !
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The Rain, tome 1

L'agréable surprise de la semaine et c'est une dystopie.

Qui dit dystopie, dit littérature jeunesse, dit des ados héros, plus mature que leur âge, beaux, intelligents et prêt à sauver le monde. Qui dit dystopie dit monde apocalyptique. Ici la terreur vient du ciel, un élément important pour la survie de l'homme, la pluie.

La pluie meurtrière, une moindre goutte sur votre peau, elle rentre sournoisement dans votre organisme, détruit vos globules rouges et vous foudroie. C'est la mort assuré pour l'homme. Mais voilà nous sommes en Angleterre, un pays loin d'être réputé pour son soleil éclatant.

Au milieu de ce chaos, il y a Ruby... Dans l'histoire des badass, Ruby est l'héroïne la plus drôle que j'ai pu lire. Oh cette fille de 15 ans qui se met à raconter sous forme de journal intime cette catastrophe planétaire, elle est digne d'une héroïne chick lit. C'est simple Ruby au milieu de ce foutoir sans nom, pense encore à son portable (plus de réseau), à se faire belle, à s'habiller chic, à son appareil dentaire loin d'être glamour et même à sa couleur de cheveu..... Alors qu'elle devrait être soulagé d'avoir des partenaires, elle s'arrête à la réputation de son copilote. Elle m'a fait rire avec ses répliques d'adolescente populaire, snob limite condescendante. Et son côté Brigitte Bardot attendrissant, sa manière à elle de dédramatiser le chaos et sa situation non enviable.

C'est une manière bien original de conduire sa dystopie où l'héroïne avance à contre courant. Certains moments m'ont fait sourire d'autres ému. Les émotions sont très fortes quand on voit la détresse de cette jeune fille qui refuse d'être seule. Les passages qui nous tirent la larme à l'œil reste sa relation avec Simon. D'ailleurs il y des passages tristes où Virginia Birgin fait digérer la pilule avec de l'humour bien placé sur des remises en question de Ruby.

Alors que certains auteurs nous en mettent plein la vue, Virginia Birgin choisit la légèreté dans ce genre littéraire avec une héroïne lambda qui ressemblera plus à son jeune public ou pas. Pour moi c'est un match complet, c'est différent. Certains pourraient considérer Ruby ridicule, superficielle, naïve mais moi j'ai kiffé du début jusqu'à la fin. Me tarde la suite pour savoir comme Ruby va grandir et surtout sauver la planète à sa manière....
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The Rain, tome 1

J'aime les histoires post-apocalyptiques. Découvrir comment les gens réagissent à une situation impossible et les regarder s'adapter. Ce roman est parfait pour moi et je remercie Babelio et cette masse critique spéciale de me l'avoir confié. « The Rain » est écrit en 2014 par Virginia Bergin, un auteur britannique et est édité cette année par les éditions Bayard, a déjà fait l'objet d'une adaptation cinématographique aux EU et un deuxième tome est paru.

Il y a des années, un astroïde a failli heurter la terre. Il a, heureusement, été détruit. Sauf que, cet astroïde contenait une bactérie qui s'est développée et multipliée dans l'eau. Elle retombe sur terre, son vecteur : la pluie. C'est contagieux et une seule goutte peut tuer. Une fois qu'elle touche la peau, il n'y a aucun remède. le danger est partout car l'eau contaminée s'infiltre partout. Au même titre que l'air, l'eau est un élément primordial à la vie. On ne peut s'en priver plus de cinq jours. Une perte de 10 à 15 % peut entraîner la mort. Notre corps en a besoin.

En Grande Bretagne, à notre époque, Ruby Morris est une ado normale de 15 ans avec une mentalité, des comportements et des réflexions inhérentes à son âge. Lorsque la pluie commence à tomber et que son monde s'écroule, elle se retrouve avec son beau-père Simon qu'elle n'apprécie pas trop, mais avec qui elle est obligée d'apprendre à survivre. Il lui enseigne et l'instruit, essaie de la préparer et de lui montrer ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire pour rester en vie et en sécurité. On peut imaginer comment ça se passe.

Lorsqu'elle perd Simon, Ruby essaie de survivre et de trouver un moyen d'aller chez son père qui se trouve à Londres.

Ruby peut se révéler intelligente mais aussi stupide comme chaque adolescent peut l'être. Imaginer Ruby, habillée de vêtements de grands créateurs, avec ses cheveux teints en roux et son auto bronzage raté me fait sourire. La voir sauver des animaux, s'attacher à des futilités donne à cette histoire beaucoup d'authenticité. J'ai beaucoup aimé cette histoire, remplie d'humour, malgré l'horreur de la mort, des cadavres et de la cruauté humaine.

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The Rain, tome 1

Un super roman dystopique!

Imaginez-vous dehors et soudain il se met à pleuvoir... quoi de plus banal (ok, par chez moi ça l'est ;)). Or, voilà que la moindre goutte de pluie est devenue mortelle à cause d'une bactérie! Les morts se comptent par milliers car malheureusement toute l'eau est très vite contaminée. Plus question d'ouvrir le robinet ou encore de tirer une chasse d'eau car le moindre contact avec la peau est fatal.

Dans cette apocalypse, Ruby, 15 ans, survit. Elle va devoir affronter ce nouveau monde seule, ou presque, et surtout, elle va devoir REFLECHIR. C'est la clé de la survie au milieu de cet environnement devenu hostile!

C'est sous la forme d'un journal que Ruby nous raconte ses aventures et le moins que l'on puisse dire c'est que cette adolescente, aux abords plutôt superficiels, n'est pas dénouée d'humour! Malgré l'horreur de la situation j'ai souvent ri à ses réactions ou remarques et le roman se dévore rapidement.

Depuis que je l'ai lu je n'ai pas vu une goutte de pluie tomber... inutile de préciser que quand cela sera le cas je regarderai autour de moi avant de mettre le nez dehors!

En attendant, j'ai filé chercher le tome 2!
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The Rain, tome 1

Tout d'abord, merci aux éditions Bayard, ainsi que Babelio, grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre.



J'ai apprécié rentrer très vite dans l'histoire. L'auteur utilise les mots et le ton qu'il faut, pour qu'on plonge dans l'ambiance rapidement.

Ruby est à une soirée lorsqu'une pluie toxique se met à tomber. .. Si vous la touchez, vous ne survivrez pas plus de quelques heures!



J'ai aimé les explications de l'auteur quant à l'apparition de cette pluie (même si elles étaient vraiment succinctes).. et les informations concernant le passé... Ainsi que le regard que portait Ruby sur celui-ci! LE regard d'un ado comme il en existe tant, concernant le passé! Qui n'a pas déjà entendu quelqu'un dire : "Oh mais, on s'en fiche de ça, ils sont tous morts! Pourquoi on doit savoir ça?" ou " Mais ça s'est passé il y a super longtemps, ça n'a plus d'importance".



Alors, le style de l'auteur est vraiment parfait pour moi! Franchement, je me suis régalée et surtout, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde! Il y a le bon rythme, les bons rebondissements, la bonne intrigue, les bons personnages.



L'histoire en elle-même, même si on connait déjà (quand on a lu pas mal de dystopie), est plutôt bien menée. On y retrouve un peu de la 5e vague ou de U4 ... Mais le fait que ce soit la pluie qui soit mortelle est quand même assez impressionnant. L'eau est quand même l'élément le plus important dans notre vie.



Côté personnage par contre le personnage principal, Ruby m'a agacé tout le long! Elle est juste INSUPPORTABLE !!! Vraiment! Jusqu'au bout!

Mais bon, chaque fois je relativisais et me disais qu'elle avait 15 ans! (heureusement, toutes les ados de 15 ans ne sont pas comme elle)



Ruby se croit tellement supérieure! Elle ne pense qu'à elle, elle est égoïste .. Ok mais s'il n'y avait que ça! Elle est vraiment hautaine! Grrrrrrrr je ne supporte pas! ...

MAIS, mais,mais... ça fait partie du personnage, j'ai accepté et l'auteur réussit à nous emmener au bout avec brio!



Une super histoire, qui donne vraiment envie de lire la suite! Vivement!



Donc à lire sans hésitation si vous appréciez ce genre.


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The Rain, tome 1

Roman post apocalyptique absolument jouissif. Je sais c'est totalement aberrant de se régaler d'un sujet aussi épouvantable, mais c'est le cas.

Autant La Route de Cormac McCarthy est sombre, triste, poussiéreuse, désenchantée, désabusée.



Autant The Rain parvient au milieu des cadavres, des émeutes pour trouver de l'eau, à faire sourire et même presque rire. Car l'héroïne est tout sauf taillée pour la fin du monde. Et c'est pour ça qu'on l'aime. Parce que si elle veut survivre, elle doit changer vite vite les questions existentielles qu'elle se pose. Au lieu de s'interroger sur la couleur de son prochain gloss, elle doit réfléchir où trouver de l'eau potable.

Ce qui est drôle c'est qu'elle ne bascule pas toujours et complètement du côté survie. Elle a parfois des bouffées de vie d'avant qui donnent lieu à des scènes plutôt cocasses. Comme quand elle rafle tout un stock de petites culottes au lieu de chercher des bonnes chaussures. Ou quand elle s'habille avec des robes de créateur, pas du tout adaptées à la survie en milieu hostile. Quand elle cherche à tout prix du shampoing sec ou récupère des magazines de mode dans une librairie entourée de cadavres. Mais elle a du peps, des idées, et tant bien que mal se sort de toutes les situations.

Les autres survivants sont également délicieusement anglais. Mais je ne veux pas trop en dire pour vous laisser le plaisir de les rencontrer.



Bref, c'est une super fin du monde. Vraiment.



Alors faut-il le lire ? Oui. D'ailleurs j'ai commencé le 2...
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