L'archétype "lumière" révèle quelque chose qui n'a rien à voir avec les forces, les pouvoirs et les connaissances du monde. Il s'agit de forces et de pouvoirs qui ont une autre provenance, absolument différentes des mondes spatio-temporels imaginables. Il correspond très bien à ce que Rudolph Otto a appelé le saint ou le sacré, pris non pas comme béatitude ou bonté, mais dans un sens transcendant, lorsque nous percevons ce qui est à la source du pouvoir et de la connaissance. L'animus et l'anima étaient imprégnés de certaines caractéristiques du "tremendum" et du fascinant, l'archétype "lumière" est le tremblement de la fascination.