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Citations de Sigmund Freud (1381)


Or, il arrive souvent que l’idée qui s’exprime dans le lapsus soit précisément celle qu’on veut refouler...
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Dans l’oubli de noms, la mémoire fonctionne, mais en fournissant des noms de substitution. Dans le cas de souvenirs-écrans, il s’agit d’un oubli d’autres impressions, plus importantes. Dans les deux cas, une sensation intellectuelle nous avertit de l’intervention d’un trouble dont la forme varie d’un cas à l’autre.
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Les souvenirs d’enfance indifférents doivent leur existence à un processus de déplacement ; ils constituent la reproduction substitutive d’autres impressions, réellement importantes, dont l’analyse psychique révèle l’existence, mais dont la reproduction directe se heurte à une résistance. Or, comme ils doivent leur conservation, non à leur propre contenu, mais à un rapport d’association qui existe entre ce contenu et un autre, refoulé, ils justifient le nom de "souvenirs-écrans".
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Le mécanisme de l’oubli de noms (ou, plus exactement, de l’oubli passager de noms) consiste dans l’obstacle qu’oppose à la reproduction voulue du nom, un enchaînement d’idées étrangères à ce nom et inconscientes. Entre le nom troublé et le complexe perturbateur, il peut y avoir soit un rapport préexistant, soit un rapport qui s’établit, selon des voies apparemment artificielles, à la faveur d’associations superficielles extérieures.
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Le mécanisme de l’oubli des noms est aussi intéressant que ses motifs. Dans un grand nombre de cas, on oublie un nom, non parce qu’il éveille lui-même les motifs qui s’opposent à sa reproduction, mais parce qu’il se rapproche par sa consonance ou sa composition, d’un autre mot contre lequel notre résistance est dirigée.
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En résumé, les conditions nécessaires pour que se produise l’oubli d’un nom avec fausse réminiscence sont les suivantes : 1) une certaine tendance à oublier ce nom; 2) un processus de refoulement ayant eu lieu peu de temps auparavant ; 3) la possibilité d’établir une association extérieure entre le nom en question et l’élément qui vient d’être refoulé. Il n’y a probablement pas lieu d’exagérer la valeur de cette dernière condition, car étant donnée la facilité avec laquelle s’effectuent les associations, elle se trouvera remplie dans la plupart des cas.
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Cependant, il faut reconnaître qu'une névrose obsessionnelle n'est guère facile à comprendre - et l'est bien moins encore qu'un cas d'hystérie. Au fond, il aurait fallu s'attendre à trouver le contraire. Les moyens dont se sert la névrose obsessionnelle pour exprimer ses pensées les plus secrètes, le langage de cette névrose, n'est en quelque sorte qu'un dialecte du langage hystérique, mais c'est un dialecte que nous devrions pénétrer plus aisément, étant donné qu'il est plus apparenté à l'expression de notre pensée consciente que ne l'est celui de l'hystérie. Avant tout, il manque au langage des obsessions ce bond du psychique à l'innervation somatique - la conversion hystérique - qui échappe toujours à notre entendement.
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L'investigation psychanalytique de la paranoïa serait d'ailleurs impossible si ces malades n'offraient pas la particularité de trahir justement, certes sur un mode déformé, ce que d'autres névrosés gardent secret.
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Cher Docteur,
Je vous adresse encore quelque chose touchant Hans - hélas, cette fois-ci, c'est une contribution à l'histoire d'un cas. Comme vous l'allez voir, se sont manifestés chez lui, ces derniers jours, des troubles nerveux qui nous inquiètent beaucoup, ma femme et moi, car nous n'avons pu trouver aucun moyen de les dissiper. Je me permettrai d'aller demain ... vous voir, mais ... je vous envoie un rapport écrit de ce que j'ai pu recueillir.
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L'état amoureux repose sur la coexistence de tendances sexuelles déviées du but, l'objet attirant sur lui une partie de la libido narcissique du moi. Cet état est limité au moi et à l'objet.

L'hypnose ressemble à l'état amoureux par le fait qu'elle est également limitée au moi et à l'objet, mais elle repose principalement sur des tendances sexuelles entravées et met l'objet à la place de l'idéal du moi.

Dans la foule ce processus subit une amplification; la foule ressemble à l'état hypnotique par la nature des instincts qui en assurent la cohésion et par la substitution de l'objet à l'idéal du moi ; mais, dans la foule, s'ajoute à tous ces traits l'identification de chaque individu avec tous les autres, identification qui, primitivement, a peut-être été rendue possible, grâce à la même attitude à l'égard de l'objet.
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L'examen psychanalytique des névroses nous a montré que leurs symptômes découlent de tendances sexuelles directes, refoulées, mais demeurées actives. On peut compléter cette formule en ajoutant : ces symptômes peuvent encore découler de tendances entravées, mais entravées d'une façon incomplète ou rendant possible le retour au but sexuel réprimé. C'est ce qui explique pourquoi la névrose rend asocial, creuse un fossé entre l'individu qui en est atteint et les formations collectives dont il faisait habituellement partie. On peut dire que la névrose est pour la foule un facteur de décomposition, au même degré que l'amour.
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Un amour qui ne choisit pas nous semble perdre une partie de sa valeur propre du fait qu'il est injuste envers l'objet. Et qui plus est : les hommes ne sont pas tous dignes d'être aimés.
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Or, nous sommes en droit d'adresser des reproches
très analogues au Surmoi collectif touchant ses exigences éthiques. Car lui non plus ne se soucie pas assez de la constitution psychique humaine : il édicte une loi et ne se demande pas s'il est possible à l'homme de la suivre. Il présume bien plutôt que tout ce qu'on lui impose est psychologiquement possible au Moi humain, et que ce Moi jouit d'une autorité illimitée sur son soi. C'est là une erreur ; même chez l'homme prétendu normal, la domination du soi par le Moi ne peut dépasser certaines limites. Exiger davantage, c'est alors provoquer chez l'individu une révolte ou une névrose, ou le rendre malheureux.
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Il n'y a pas lieu de demander si la libido qui maintient la cohésion des foules est de nature homosexuelle ou hétérosexuelle, car la foule n'est pas différenciée d'après les sexes et fait, plus particulièrement, abstraction des buts qui président à l'organisation génitale.
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Les deux personnes réunies en vue de la satisfaction sexuelle constituent, par leur recherche de la solitude, une démonstration vivante contre l'instinct grégaire, contre le sentiment collectif. Plus elles sont amoureuses, et plus elles se suffisent. Leurs efforts de se soustraire à l'influence de la foule se manifestent sous la forme d'un sentiment de honte.
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Toutes les attaches sur lesquelles repose la foule découlent de tendances entravées.
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Partout où nous nous trouvons en présence d'un sentiment tendre, celui-ci ne fait que succéder à un attachement purement « sensuel » à la personne en question ou est la représentation symbolique (imago) de cet attachement.
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Le mensonge du mythe héroïque culmine dans la divinisation du héros. Il est possible que le héros divinisé soit antérieur au dieu-père, qu'il annonce le retour du père primitif sous l'avatar d'une divinité. La succession chronologique serait donc la suivante : déesse-mère - héros-dieu-père.
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(A propos du père de la horde primitive)

Même à l'état isolé, ses actes intellectuels étaient forts et indépendants, sa volonté n'avait pas besoin d'être renforcée par celle des autres. Il semble donc logique de conclure que son moi n'était pas trop limité par des attaches libidinales, qu'il n'aimait personne en dehors de lui et qu'il n'estimait les autres que pour autant qu'ils servaient à la satisfaction de ses besoins. Son moi ne s'abandonnait pas outre mesure aux objets.
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La revendication d'égalité, formulée par les foules, s'applique seulement aux membres qui les composent, et non au chef. Tous les individus veulent être égaux, mais dominés par un chef. Beaucoup d'égaux, capables de s'identifier les uns avec les autres, et un seul supérieur : telle est la situation qu'on trouve réalisée dans toute foule douée de vitalité.
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