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Citations de Sigmund Freud (1381)


L’aventure de Trieste, je le note, ne fait elle aussi qu’exprimer le scepticisme : « Il nous serait donné de voir Athènes ? Mais c’est impossible, il y a trop d’obstacles. » La mauvaise humeur qui accompagne l’incident répond ensuite au regret qu’inspire cette impossibilité. Cela aurait été si beau ! Et maintenant on sait à quoi s’en tenir. C’est un cas de too good to be true, comme nous en rencontrons si souvent. Un de ces cas de scepticisme qui se manifeste si fréquemment quand on est surpris par une nouvelle messagère de bonheur, quand on a gagné le gros lot, obtenu un prix, ou, pour une jeune fille, quand l’homme secrètement aimé a demandé sa main à ses parents, etc.
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Or, nos analyses ont montré qu’une obsession hystérique est réduite dès qu’on l’explique, c’est-à-dire dès qu’on la rend compréhensible. Ces deux particularités n’en constituent en réalité qu’une seule. L’analyse nous enseigne également d’où provient l’aspect absurde et incongruent de ce processus.
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Parfois il arrive que le songe, provoquant un sentiment d’angoisse, réveille le dormeur ; mais ce fait n’est nullement en contradiction avec la fonction du rêve. Il joue seulement le rôle d’un signal destiné à indiquer que le surveillant trouve la situation trop dangereuse et ne pense plus pouvoir s’en rendre maître. Souvent, au cours même du sommeil, ne nous arrive-t-il pas de concevoir cette idée rassurante, destinée à éviter le réveil « Mais ce n’est qu’un rêve » ?
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C’est maintenant que nous nous trouvons face à face avec les difficultés de notre tâche et les énigmes de notre thème. Comment allons-nous parvenir à transformer le rêve en confidence normale ? Comment expliquerons-nous qu’une partie des révélations du malade se soit faite sous cette forme incompréhensible pour lui comme pour nous ?
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Bien que les civilisations soient instables, comme les modes féminines, l’enfant, qui l’ignore, accepte les principes de sa famille et de son milieu comme s’ils étaient des lois immuables de la nature, et se fait une idée de l’homme idéal qui cadre avec eux. Ainsi est déterminé le style des convictions qui vêtiront, plus tard, ses désirs.
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Bien qu’il fût « l’enfant chéri de sa mère » dont on se moquait et qu’il s’accrochât à elle, il ne la citait jamais, pas plus qu’il ne racontait ses faits et gestes. Il regrettait d’avoir hérité son corps chétif, ses yeux faibles et sa timidité. Il voulait ressembler à son père, non à sa mère – être un Wilson, non un Woodrow. Cependant il demeurait physiquement un Woodrow.
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Lorsqu’un auteur écrit ce qu’il pense d’un personnage historique, il néglige rarement d’affirmer à ses lecteurs, dès le début, qu’il s’est efforcé de demeurer libre de tout parti pris ou préjugé, qu’il a travaillé sine ira et studio, comme l’exprime la belle phrase classique. Pour ma part, je dois commencer ma contribution à cette étude psychologique de Thomas Woodrow Wilson par l’aveu que la personne du Président américain, telle qu’elle s’est élevée à l’horizon de l’Europe, m’a été, dès le début, antipathique, et que cette aversion a augmenté avec les années à mesure que j’en savais davantage sur lui et que nous souffrions plus profondément des conséquences de son intrusion dans notre destinée.
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Difficile de savoir ce que Freud aimait dans ce diplomate élégant et charmeur, personnage clef des premières relations soviéto-américaines, dont Will Brownell et Richard N. Billing viennent tout juste d’écrire la biographie : So Close to Greatness. Mais il appréciait sa compagnie. Avec la chanteuse Yvette Guilbert et le romancier H.G. Wells, Bullitt était même la seule personne à appeler Freud par son nom de famille sans le faire précéder d’aucun titre…
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Ce livre ne ressemble à aucun autre livre de Freud. La communauté psychanalytique aurait pu s’en réjouir. Ce ne fut pas le cas. C’est même l’ouvrage qui fait le plus souvent défaut dans les meilleures bibliothèques freudiennes et la référence la moins citée de la littérature analytique. Pour tout dire, ce livre n’a jamais eu bonne réputation.
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Freud demeure pourtant le grand découvreur du rêve : il inventa une grammaire des affects, une syntaxe des désirs refoulés. Le rêve n’est plus une succession d’images, mais un rébus, un langage que les désirs refoulés ont imaginé à notre intention, à la manière de ces bouffons qui, pour dire des choses désagréables au roi, les déguisent de telle sorte qu’elles apparaissent comme des absurdités.
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L’homme est un Dieu quand il rêve et un mendiant quand il réfléchit.
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Sigmund Freud
Toute persistance d'une situation désirée par le principe de plaisir ne donne qu'un sentiment d'aise assez tiède.
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La sagesse populaire a raison quand elle prétend que les rêves prédisent l’avenir. C’est bien en réalité l’avenir que le rêve nous montre, non pas tel qu’il se réalisera, mais tel que nous souhaitons le voir réalisé ; et l’âme populaire fait en cela ce qu’elle a coutume de faire ailleurs : elle croit ce qu’elle désire.
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Nous savons que les rêves intelligents et raisonnables sont la réalisation non déguisée d’un désir ; en d’autres termes, que le désir dont ils nous montrent la réalisation concrète est un désir reconnu par la conscience, insatisfait dans la vie quotidienne, mais parfaitement digne d’intérêt.
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Les discours mêmes que nous rencontrons dans le contenu du rêve ne sont jamais des discours originaux, ce sont des mosaïques où l’on retrouve toutes sortes de fragments empruntés à des discours que le dormeur peut avoir prononcés, entendus ou lus ; la mémoire a conservé ces fragments, le rêve les reproduit littéralement, mais il a oublié leur sujet et en transforme le sens de la façon la plus surprenante.
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La même méthode de figuration existe dans le détail du rêve. Quand celui-ci juxtapose deux éléments, cela veut dire qu’il y a une relation intime entre les idées latentes que ces éléments représentent. Il est à remarquer ici que tous les rêves d’une même nuit, soumis à l’analyse, se ramènent invariablement à un seul cycle de pensées.
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Appelant alors l’analyse à notre secours, nous nous apercevons que tous les rêves sans exception ont leur racine dans une impression reçue la veille, ou, disons mieux, pendant la journée qui a précédé le rêve. Cette impression, qui peut être appelée incitation au rêve, est quelquefois assez forte pour qu’il n’y ait rien d’étonnement à ce qu’elle nous ait préoccupés pendant l’état de veille ; et dans ce cas, nous disons avec raison que le rêve de la nuit ne fait que continuer les préoccupations du jour.
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Qui de nous n’a rencontré dans ses propres rêves des images de ce genre ? Elles résultent des combinaisons les plus variées. Je puis former une figure unique de traits empruntés à plusieurs ; je puis voir en rêve une physionomie bien connue et lui donner le nom de quelqu’un d’autre, ou bien l’identifier complètement mais la placer dans une situation où, en réalité, c’est une autre personne qui se trouve. Dans ces différents cas, la condensation de plusieurs personnes en une seule confère à toutes ces personnes une sorte d’équivalence, elle les met, d’un point de vue spécial, sur le même plan. Cette équivalence peut être indiquée par le contenu du rêve, mais le plus souvent elle ne se découvre qu’à l’analyse, et rien ne la révèle dans le rêve si ce n’est la figure attribuée à la personne collective.
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Je puis dès maintenant concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées auxquelles l’analyse m’a fait parvenir. Je ne sais pas encore par quel processus ces idées ont donné naissance au rêve, mais je puis affirmer déjà que c’est une erreur de ne voir dans celui-ci qu’un phénomène matériel sans importance pour la psychologie et qui n’a d’autre cause que l’activité persistante de quelques groupes de cellules pendant le sommeil.
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La même remarque s'applique aux rapports sexuels avec des animaux, qui sont loin d'être rares, en particulier dans la population des campagnes, l'attraction sexuelle semblant franchir, à cette occasion, la barrière des espèces.
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