À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Silène Edgar vous présente son ouvrage "Une maison de feu" aux éditions Bragelonne.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2770842/silene-edgar-la-fille-de-dike-vol-1-une-maison-de-feu
Note de musique : © mollat
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Perdue dans cette Histoire avec un grand H qui a ravagé ma petite histoire à moi.
Plus tard, j'ai découvert que le visage de Josuah devenait lumineux lorsqu'il souriait.
Le gouffre ne peut pas être comblé par ce semblant de normalité.
J'aimerais m'envoler, partir de ce monde qui dégénère. C'est ce que j'essaie de faire en faisant rêver les gens avec mes contes.
Les lumières orange se reflètent sur l'asphalte sale et noir jusque dans les caniveaux obstrués de papiers gras.
Quant au film, il les « scotche sur place », Adèle est même bouleversée. Cette fresque historique, pleine de violence et de fureur, au cœur des guerres de Religion, est un sacré coup de poing. Il y a la guerre, des scènes terribles de massacres : les gens y sont assassinés parce qu’ils n’ont pas la même religion que les autres. Adèle ne comprend pas trop pourquoi, ils ont l’air d’être pareils, ils parlent la même langue, vivent dans le même pays. Elle ne sait pas comment ils peuvent deviner qu’ils sont d’un côté ou de l’autre. Leurs habits sont le seul indice : les catholiques en couleurs, les protestants en noir.
Elle ne sait pas bien pourquoi ses parents n’ont pas dispersé les cendres de mamie, comme prévu. À l’hôpital, à la fin, elles avaient discuté une fois de ce qui se passait après : Adèle ne croit pas en dieu, mais elle se demande quand même si on ne continue pas à sentir des choses quand on est mort. Elle s’était imaginé que disperser les cendres dans le jardin permettait à sa grand-mère de continuer à « vivre » dans la nature, comme si une partie d’elle-même avait la possibilité de suivre la conversation des escargots. À ce moment-là, mamie s’était écriée : « Et si je tombais dans un lac, moi qui ne sait pas nager ? » Finalement, les cendres sont restées dans un bocal clos, et les questions d’Adèle sont restées sans réponses.
Si un livre l’a plongée dans le désespoir, il y en a tant d’autres qui peuvent lui redonner le goût de vivre !
C'est le luxe de l'écriture, transformer un remords qui vous torture en Message, au creux de l'œuvre littéraire, comme pour donner une validité à l'expérience. C'est dérisoire (souvent) ou grandiose (plus que rare) selon les cas.
C'est en tout cas un exutoire.
- Alors, Moana, tu es une petite femme, ce que j’ai à te dire tombe très bien.
- Je ne me sens pas vraiment différente, tu sais.
- Je me doute, être vraiment une femme, ce n’est pas juste pouvoir faire des enfants… Ni même avoir des enfants !
- Tout le monde dit ça pourtant, qu’être une femme, c’est être une mère.
- Parce que la société d’aujourd’hui voit cela ainsi, mais la condition féminine a beaucoup reculé avec tous ces bouleversements.