Quand Isao Komori est allé sur Tokyo pour y suivre ses études à l'université, il s'imaginait déjà une nouvelle vie de rêve : jeune adulte et indépendant, avec tous ses potes de fac? Mais sans vraiment comprendre comment ni pourquoi, le voilà déjà seul. Désabusé, il finit par vivre cloitré chez lui. Son seul petit plaisir est de se rendre à la supérette du quartier, pour y admirer la magnifique lycéenne qui s'y rend tous les jours. Mais un soir, alors que comme tous les jours, il la suit discrètement jusqu'à chez elle, un curieux événement se produit : la lycéenne remarque sa présence et? Isao se réveille alors, un matin comme les autres, dans la peau de cette jeune fille ?! Il devra désormais se faire passer pour Mari, la fille la plus populaire du lycée ! Un nouvel enfer quotidien commence pour le jeune homme, tandis qu'une énorme question subsiste : puisque lui est rentré dans le corps De Mari, où est passé l'esprit de la jeune fille ?
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http://www.akata.fr/series/dans-lintimite-de-marie
Extrait en ligne :
http://www.akazoom.fr/dans-l-intimite-de-marie-t1
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L'amour est trop important pour qu'on ne lui consacre pas une vie
Celui qui doit faire face aux tragédies n'a pas le temps de penser combien il est triste ou désespéré et cesse donc de l'être
A toutes nos mères, imparfaites, colériques, insupportables, magnifiques, pour tout l’amour qu’elles nous ont donné, et pour celui qu’elles ne nous ont pas donné, lorsqu’elles étaient trop fatiguées et trop désespérées.
(..) à tous les enfants des Orcs.
Nous sommes nous. Nous sommes les choix que nous faisons, non le sang que nous avons. Chacun de nous devra tracer son chemin au milieu des ronces, sans jamais savoir avec une certitude absolue où se trouve le Bien, le chercher, se tromper parfois, et tout recommencer depuis le début. Chacun de nous devra naviguer entre honneur et déshonneur : les voies qui conduisent vers la lumière traverseront la boue et la poussière et il faudra parfois ramper pour retrouver son chemin.

Les Hommes, tous, descendent d'un homme et d'une femme qui, dans l'amour ou la haine, dans la tendresse ou la cruauté, ont été unis par les Dieux qui l'ont permis et eux aussi, tous, sont sacrés. Ceux qui ne connaissent pas le nom de leur père pourraient donc être les enfants d'un Roi ou, plus facilement, d'un Dieu. De vieilles rumeurs, d'anciennes histoires racontent qu'à chaque fois que Celui qui a créé l'univers et la vie voudra parler, il confiera son message à un enfant sans père parce que les enfants sans père sont les enfants de la vie même. Parlez aux va-nu-pieds et aux réprouvés avec la même courtoisie que si vous parliez à un Roi, avec les mêmes mots, et le monde retrouvera la justice sans avoir besoin de l'ensanglanter. Les mots peuvent être plus importants que les choses qu'ils désignent et les modifier. Je comprends que vous vous soyez mis en colère par crainte que ma vie soit mise en danger, mais ne traitez jamais plus vos soldats de brutes ou de vils, et ils ne le deviendront jamais.
Comme ils l'expliquèrent confusément, il y a deux façons de mourir : soit personne n'intervient et tout le monde s'en fout, ou alors quelqu'un essaye de faire quelque chose et n'y arrive pas.
Ce n'est pas la même chose.
"Vous ne savez pas lire ! Vous ne savez pas lire du tout ! Ni les anciennes runes ni la langue courante ! "
Silence. L'homme haussa les épaules. La femme acquiesça. C'était terrible. Le petit elfe éprouva de la pitié pour ces deux pauvres hères égarés dans un monde où il n'était pas possible de conserver les mots. Il se rappela qu'il devait être patient avec eux, poli et patient, car ils étaient égarés dans un monde où les mots étaient perdus dans le temps et ne persistaient que dans la mémoire
Elle comprit que, sans la douleur, les hommes n'auraient pu être créés et qu'il n'était pas possible de leur offrir la liberté sans leur permettre le mal.
Ils considérèrent tous, plus ou moins, la lecture comme une sorte de... comment dire?... de magie!
Un pouvoir impénétrable, inexplicable et que l'on ne pouvait acquérir, qui divisait le monde entre ceux qui le connaissaient, des êtres en quelque sorte supérieurs, et ceux qui, comme eux, l'ignoraient et l'ignoreraient toujours,
Le chasseur était de plus en plus perplexe et hagard. Toute cette conversation que le petit trouvait normale, après plusieurs jours d'absurdité, lui paraissait plutôt étrange.
Tandis que les épis de maïs rôtissaient sur le feu, le petit elfe creusa un trou et enterra les morceaux de jambon. Il les recouvrit et, en l'absence de fleurs, décora le tout d'un bouquet de baies rouges. Pendant toute cette opération, le chasseur n'avait pas quitté le jambon des yeux, affichant le visage de celui qui assiste à l'enterrement d'un parent proche. Il avait peut-être connu le cochon et était ému à son souvenir... Il n'était somme toute pas si méchant.