AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.76/5 (sur 528 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 15/02/1982
Biographie :

Simon Boulerice est un auteur, comédien et metteur en scène québécois. Il est l'auteur des pièces de théâtre Simon a toujours aimé danser (prix de la création Fringe 20071, solo de l'année LGBT 20072), Qu'est-ce qui reste de Marie-Stella? (publiée chez Dramaturges Éditeurs 2009) et Martine à la plage (2010). Il a aussi publié un premier roman, Les Jérémiades, paru aux Éditions Sémaphore en 2009, ainsi qu'un recueil de poésie, Saigner des dents, récipiendaire du prix Piché 2009.

Ajouter des informations
Bibliographie de Simon Boulerice   (63)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

#SalonDuLivreDeMontreal #slm2022 Simon Boulerice présente Déjeuner avec papa


Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
«Gagner, c'est bien, mais gagner avec éloquence, avec panache, c'est mieux!»
Commenter  J’apprécie          270
- Disons que mes parents sont juste un peu comme tout le monde au fond... Un peu menteurs.
Commenter  J’apprécie          240
Je suis un lâche, c'est vrai. Mais regarder les problèmes des participants dans les téléréalités me fait magnifiquement oublier les miens.
Commenter  J’apprécie          170
Jour de pluie. La fermeture éclair de mon imper fait des free games. Elle fend par endroit, se découd vertèbres par vertèbres à partir du coccyx. Je suis dû pour un nouveau manteau. Mais mes parents adoptifs sont pauvres. Rocky et moi, on leur coûte un bras. C'est ça qu’ils nous disent pour maximiser notre culpabilité de respirer. En fait, papa s'acharne plus sur moi que sur Rocky. Mon frère porte bien son nom : il est viril comme un petit boxeur prépubère, et mon père s'enorgueillit de la rudesse macho de son plus jeune. Il lui achète bien plus de surprises qu'à moi, l'efféminé agaçant de son clan. Avec moi, son budget humanitaire est à sec.
Commenter  J’apprécie          142
Demain, tu me tireras deux balles dans la tête, à bout portant et ça me tuera. Tu auras mal pris mon amour, j'imagine.
Tu peux prendre ce qui suit comme le journal de mon amour pour toi. Ou l'objet de ta haine pour moi. A ta guise. Tu es libre.
Moi, je suis mort(e). Je ne suis qu'un(e) amoureux(euse) résolument mort(e).
Commenter  J’apprécie          121
C'est aujourd'hui que je porte ma première jupe. Ça m'est arrivé d'en porter à la maison, dans ma chambre, ou même devant ma mère, mais à l'école, ce sera une primeur.
Je me sens prêt.
Non.
Je me sens prête.
Voilà. C'est dit.
Je m'appelle Leticia Queen, et je me sens prête.
Commenter  J’apprécie          120
De toute façon, hier soir, j'ai pris une décision. Je ne suis pas gai. Je suis une femme dans le mauvais corps. Je suis captif à l'intérieur. On s'est trompé en me fabricant.
Commenter  J’apprécie          120
Oui, le regard des autres sur soi, non-stop, ça épuise.
Commenter  J’apprécie          130
Ta mère, Kendra, est massive, mais ça convient. Ton père est fort. Un bœuf, qu'on dit. Il peut la soulever à bout d bras. Il a une force criminelle. Il a fait de la prison pour avoir frappé ta mère, tout le monde le sait. Tu viens d'une lignée de durs à cuire. Ça ne te rend la couenne que plus désirable. Je suis ainsi fait : turgescent de désir pour l'illicite, l'interdit. A ton bras, je vivrais le mal par procuration.
L'été dernier, ton père a remporté le prix Budweiser de l'homme le plus fort. Il s'agit d'une course lors de laquelle l'homme doit porter sa femme sur son épaule, comme si elle était un sac de patates, ou un sac rempli d'autre chose. Des pois chiches, par exemple. Ou des fèves. Peu importe. Le premier à franchir la ligne d'arrivée sans avoir échappé sa femme remporte l'équivalent du poids de sa conjointe en bière. C'est ton père qui a remporté la course. Et comme ta mère est massive, il a gagné beaucoup de canettes de bière.
Commenter  J’apprécie          105
"Ne pas distribuer de "bonne chance" aux comédiens avant la représentation, plutôt que "merde", car à l'époque ou les spectateurs venaient au théâtre en calèche, les chevaux profitaient de cette halte pour faire leur besoin devant le théâtre. Or, plus il y a de la merde, plus il y avait de spectateurs qui applaudissaient dans la salle." p.148
Commenter  J’apprécie          100

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Simon Boulerice (547)Voir plus

Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
810 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..