Simon Brett

Un petite troupe de théâtre monte une nouvelle pièce. Et enfin avec celle-ci elle connait le succès. Et ce succès ne vient pas seul puisqu'on leur propose d'interpréter celle-ci à Londres. C'est la consécration pour la troupe mais voilà...Car il y a un mais, une condition ! Il va falloir que la distribution soit un peu différente. Et oui pour jouer à Londres, les rôles principaux seront jouer par des acteurs renommés. Alors forcément chez nos comédiens tout ceci va susciter quelques jalousie.

Alors pourquoi s'étonner quand l'acteur qui a endosser le rôle principal est assassiné en pleine première représentation.

Ce roman fait parti d'un série où apparaît un des héros récurrent de Simon Brette, l'acteur de second ordre et enquêteur à son corps défendant Charles Paris.

Et ici il faudra toute la finesse de Paris qui en détective amateur va dénouer cette intrigue bien menée.

Un polar où le théâtre et les comédiens sont mis à l'honneur même si parfois notre auteur s'amuse avec eux dans cette histoire quelques peu irrévérencieuse Une bonne lecture simple et agréable


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C'est un roman policier classique. L'auteur parvient à le démarquer par plusieurs procédés. D'abord, Simon Brett use d'une plume alerte. Il décrit son héros de telle sorte que le lecteur ne pourra que rire de ce raté. Il garde cette causticité dans la planification de certains meurtres. Il y a, par exemple, une scène cocasse où Graham agite une bouteille pleine de cherry auquel il a mélangé du désherbant en chantant et en riant.

Ensuite, la fin est une réussite. Un peu avant, je me suis demandé comment l'auteur ferait pour qu'elle soit acceptable. En effet, son récit use de ficelles classiques, j'avais peur que la fin soit banale. Elle est bonne. Après en avoir pris connaissance, le lecteur se remémorera la manière dont elle est préparée dans le roman, ce qui fait qu'elle n'est pas incongrue. Certes, je l'avais devinée un peu avant qu'elle ne se dessine, mais je l'ai appréciée, parce qu'elle n'est pas incohérente, ce qui n'était pas forcément aisé.

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Charles Paris est un acteur qui ne trouve plus de boulot aussi quand la West-End TV lui offrir un petit rôle dans un nouveau jeu télévisé il l'accepte sans rechigner. Mais voici que lors de l'enregistrement de la première émission l'animateur de ce jeu est assassiné. C'est alors qu'une assistante est arrêtée et inculpée. Mais ses amis sont persuadés qu'elle est innocente. Aussi font-ils appel à Paris pour la disculper. Ce petit polar vaut plus par son décor et son contexte que par la psychologie de ses personnages. En effet si devine progressivement qui est l'assassin ce qui nous intéresse ici c'est surtout la description que fait l'auteur du milieu de la télévision ainsi que celle des jeux télévisés. L'étude psychologique des motivations de ceux qui participent à ses émissions les bien plus intéressante et détaillé que celle des protagonistes de cette histoire. L'intrigue importe peu non c'est le portrait féroce du monde de la télé qui tient debout ton bout ce roman noir qui se cachent sous un whodunit classique. Ah oui, j’ai aimé aussi le second degré et l’humour parfois féroce qui se dégage de ce court polar
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Les secrets et les mensonges d'une famille durement touchée par l'esprit criminel.
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Un acteur raté découvre que le directeur du théâtre où il joue s'apprête à torpiller la pièce qui est actuellement à l'affiche afin de faire fermer l'établissement. Cette opération aurait pour but une vaste fumisterie et escroquerie. En effet une fois le théâtre fermé définitivement notre directeur pourrait opérer une considérable et profitable opération immobilière.

Nous avons là un scénario plutôt bien imaginé pour ce qui se révèle être une pseudo histoire policière. C'est bien dommage que l'enquête ne soit pas du niveau du scénario cela aurait permis au lecteur de pouvoir s'immerger totalement dans cette intrigue. J'avoue j'étais quelque peu déçue


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« Qui portera le chapeau ? » n’est pas seulement un bon titre pour un roman policier, c’est également celui d’une émission de télévision adaptée de la version américaine « Chapeau bas ». Dans ce jeu télévisé quatre célébrités doivent découvrir les professions respectives, symbolisées par un chapeau, de quatre invités. Parmi ceux-ci, l’acteur raté mais détective amateur talentueux Charles Paris. Or, durant le tournage de l’épisode « pilote » du jeu le présentateur vedette meurt, empoisonné en plein moment de suspense, alors que le public va enfin savoir si l’heureux gagnant de la soirée pourra repartir avec l’Austin Martin. Charles Paris va forcément mener l’enquête pour disculper une jeune femme un peu trop rapidement accusée et découvrir le véritable coupable.

Le Londonien Simon Brett (né en 1945) exerce de nombreux métiers avant de se spécialiser dans le roman policier traditionnel (de type whodunit) mais empreint d’un humour très prononcé. En 1975, il publie CAST, IN ORDER OF DISAPPEARANCE, la première des dix-huit enquêtes (seules trois seront traduites en français au Masque) de son acteur raté Charles Paris. Par la suite il lance deux autres séries, l’une consacrée à Mrs Pargeter (dont quatre aventures seront publiées au Masque), l’autre à un petit village fictif, Fethering (inédite en français). On lui doit aussi des romans isolés, des pièces de théâtre, des livres pour enfants et des recueils de conseils pour parents ou grands parents.

Datant de 1985, QUI PORTERA LE CHAPEAU est la onzième aventure de Paris mais la troisième et dernière éditée par le Masque. Ayant travaillé plusieurs années pour la BBC, Brett connait forcément l’envers du décor de la télévision et se permet une satire assez mordante et bien vue des jeux télévisés (et encore, ceux de 1985 apparaissent comme des modèles d’intelligence et de bon goût comparé à ceux que l’on subit aujourd’hui).

La présentation des personnages, tous très typés et amusants, occupent ainsi le premier tiers d’un roman assez court (moins de deux cents pages) avant que ne survienne le crime proprement dit, celui du présentateur vedette, empoisonné en direct par son verre d’eau…ou plutôt de gin puisque le bonhomme aimait s’alcooliser ainsi. Ni vu ni connu. Charles Paris, lui, a été choisi pour incarner l’acteur typique. Bien évidemment, pour ne pas gâcher le jeu des spectateurs, le comédien en question doit être totalement inconnu du grand public. Un rôle parfait pour le pauvre Paris, au plus bas de sa carrière et sur la pente savonneuse de l’alcoolisme. Heureusement, notre héros se révèle plus doué pour la détection que pour la comédie. Il va enquêter dans le milieu de la télévision, interroger les différents suspects et déterrer quelques secrets avant de démasquer le coupable. Bref, QUI PORTERA LE CHAPEAU ne cherche pas à innover mais plutôt à retrouver le charme des whodunit classiques de l’Age d’Or, avec leurs personnages brossés à gros traits (et volontairement caricaturaux), leurs fausses pistes nombreuses et leurs révélations en cascade. La principale originalité de Brett est de saupoudrer une énigme bien ficelée mais classique de nombreuses digressions humoristiques, de jeux de mots plus ou moins réussis et d’un second degré souvent plaisant. Il accouche ainsi d’une satire enlevée et fort divertissante qui ne renouvelle pas le roman de mystère mais s’applique cependant à offrir au lecteur un véritable plaisir de lecture. Qu’il en soit remercié !


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Imaginez le journal intime des 12 premiers mois de la vie d'un bébé... Ah oui juste un petit détail avant de commencer : bébé est une teigne et balance à tout va !

A pleurer de rire...

Une enquête dans un centre de remise en forme : le cadavre d'une jeune fille anorexique est aperçu par l'héroïne avant de disparaître, puis une employée est retrouvée noyée dans un bain de boue.

La description des régimes et séances de sport est caricatural, mais apporte un zeste d'humour à ce roman policier léger, qui fait passer un bon moment de lecture (sans plus).

Dans ce roman à suspense qui a pour cadre la magnifique Corfou, on retrouve l'humour cynique, caractéristique de cet auteur et l'ineffable Mrs Pargeter.
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