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Critiques de Simon Hanselmann (27)
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Zone de crise

C'est totalement déjanté.

La première chose que j'ai faite en refermant cette bande dessinée a été de l'ajouter à la liste que j'ai créé : Trash, vulgaire, crade, politiquement incorrect et bande dessinée.

https://www.babelio.com/liste/16572/Trash-vulgaire-crade-politiquement-incorrect-et-ba



Ça remonte encore le niveau qui était pourtant déjà bien élevé, j'avoue que là, je suis sur le cul (encore qu'ici, il vaut mieux faire gaffe de ne pas le poser n'importe où). Zone de crise se moque de tout, internet, le jeux vidéos, le système de santé américain, la pornographie, les LGBTQIA+, la violence, l'éducation des enfants, les Gafa, la téléréalité, la création d'entreprise, la famille, le wokisme, les trous de balles, les strings, les tabous n'existent pas, toute la société américaine y passe de façon la plus dégueulasse qui soit, c'est crade, vulgaire, horrible, infâme, et hilarant. L'auteur se fait un malin plaisir de trouver toujours plus choquant, pas une case, pas une ligne qui ne le soit, comme un défi ultime.

Défi réussi !



Zone de Crise a été édité sous forme de feuilleton sur le net avant d'être un livre. C'était pendant la période du Covid, pendant le confinement, comme une sorte de journal au jour le jour. le dessin est brut, assez grossier, avec une colorisation au crayon de couleur, le dessin est tout aussi immonde que l'histoire, ça ne fait pas dans la demi mesure, on laisse le curseur de l'ignominie toujours au maximum.

C'est toujours dans l'excès, alors on n'est jamais loin de l'overdose, même moi je me suis senti obligé d'en prendre par petites lampées, Reiser passerait presque pour de la bande dessinée de catéchisme.

Conclusion : Peut-on rire de tout ? Ben, je me suis franchement marré, alors j'aurais tendance à dire oui, un rire gras et irrespectueux, totalement exutoire et joyeusement honteux.
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Zone de crise

La liste de jamiK, "Trash, vulgaire, crade, politiquement incorrect et bande dessinée" est une véritable mine d’or. Et ce dernier ajout est particulièrement trash, vulgaire, etc.

Sauf qu’il ne m’a, hélas, pas fait rire.

Les dessins sont simplistes mais ça ne m’a pas gênée.

L’histoire raconte le confinement (d’une bande de potes) mais ça ne m’a pas gênée non plus.

Les personnages sont très, très politiquement incorrects, mais ça non plus, ça ne m’a pas gênée.

Le problème, c’est que j’ai lu les 50 premières pages sans que ça me fasse rire, ou que ça éveille mon intérêt. Du coup, l’idée d’en lire 100 m’a ennuyée, et l’idée d’en lire 300 m’a découragée.

C’est peut-être générationnel ?

Allez, j’irai peut-être relire Les fabuleux Freak Brothers, tiens. Ou un vieux Edika.
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Megg, Mogg & Owl à Amsterdam

Hum... je pense que je me suis fait avoir...!

Ce genre de BD scato n'est pas vraiment mon style et j'ai fini par tourner les pages avec dégoût.

Amsterdam? Où ça? Rien vu moi, à part une bande d'obsédés déjantés et pas intéressants.
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Megg, Mogg & Owl à Amsterdam

Je ne connaissais pas du tout Simon Hanselmann : ma compagne m'a offert cette BD pour mon anniversaire sur les conseils de notre libraire favori.



S'il fallait peut-être commencer par les points négatifs de cet album, c'est que les petites histoires qui le composent sont parfois un peu inégales, et que tout baigne dans une sorte de gratuité, avec un effet "so what ?" parfois inévitable.



Néanmoins, j'ai plusieurs fois littéralement explosé de rire : c'est de l'humour noir bien crado, porté par un style de dessin sous acide. On y suit les frasque du couple Megg et Mogg (une sorcière et un chat) en colocation avec Owl (sorte d'incarnation du bon sens dans un monde de brute, dans un entourage plus que toxique, que l'on ne peut s'empêcher de plaindre). Il est le contrepoint nécessaire au tempérament plus extrême de Megg et Mogg, et leur quotidien fait de médocs, de drogues, d'alcools et de sexe.



L'effet de toxicité des relations, et de l'aspect envahissant des individus parfois problématique est parfaitement bien rendu, pour qui a déjà eu la malchance d'être mal entouré. C'est vulgaire, stupide, et donc terriblement drôle. Je ne rentre pas trop dans les détails, mais si les tabous, le sonore et le dégueulasse ne vous effraient pas, il y a fort à parier que vous trouviez votre compte dans cette BD.
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Megg, Mogg and Owl : Winter Trauma

Toujours le même kif de suivre les aventures déjantées, tordues mais poignantes menées d'une main de fer par Hanselmann. Il n'est comparable à rien ni à personne, et je ne connais pas de BD à l'esprit similaire. A dévorer sans hésiter si l'on n'a pas peur d'être un peu surpris :-)
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Megg, Mogg & Owl : Happy Fucking Birthday

Des personnages bizarres : une sorcière, un chat qui parle, un hibou, un ours cinglé...

Une histoire qui n'en est pas une...

Ah bon, et t'as aimé ?

OUI ! c'est barjo, c'est déglingué, ça parle de la vie d'étudiants attardés, de gens qui se cherchent en testant leurs limites dans les drogues et l'alcool... Qui se cherchent une famille, et qui en ont une pour finir, celle qu'ils se sont créée. Ils sont pas beaux, ils sont cheloux, et je les aime bien ces déglingos de Megg, Mogg et Owl.

Oué, happy fucking birthday ! :)
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Megg, Mogg & Owl, tome 1 : Maximal Spleen

Originaire de Tasmanie et vivant à Seattle, Simon Hanselmann est surtout connu pour sa série de bandes dessinées Megg, Mogg & Owl, dont le 4ème tome a obtenu un prix au festival d'Angoulême en 2018. Clin d'œil à une série anglaise de livres pour enfants des années 70, l'œuvre de Simon Hanselmann s’adresse carrément aux adultes. On y suit les histoires de Megg, une sorcière dépressive, Mogg, un chat dépravé, et Owl, un hibou qui tente de maintenir un semblant de normalité, ainsi qu’une galerie de personnages satellites, tous plus “freak” les uns que les autres. Cherchant à tromper l’ennui de leur vie de pavillon dans une morne banlieue, principalement en prenant des drogues, ces personnages déprimés et cyniques nous laissent d’abord désabusés et finissent par nous rendre accro. L’humour trash et le non-sens existentiel de cette œuvre ne ressemblent à rien d’autre !
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Megg, Mogg & Owl, tome 1 : Maximal Spleen

Cette BD vise donc terriblement juste en communiquant un mal-être indicible, résultat d’une modernité étouffante. Un univers au final porté par un attachant rire désespéré. À découvrir.
Lien : http://www.bodoi.info/megg-m..
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Megg, Mogg & Owl : Happy Fucking Birthday

Découvert après avoir lu un article consacré son auteur. J'ai bien l'impression que Megg est une sorte de double littéraire de Simon Hanselmann. Sous le trash, la tendresse est là, la mélancolie aussi. Un drôle de moment de lecture avec des personnages attachants, loufoques et perchés.
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Zone de crise

Si le confinement aura eu quelque chose de bon, c'est la suite des aventures de la coloc la plus cramée, au sens propre comme au figuré. Comment ne pas se laisser embarquer dans cet univers trash et sordide, dans lequel évoluent les personnages de cette série déjà culte. le trio de base est librement inspiré des personnages traditionnels Meg, Mog et Mo, que l'auteur propulse dans notre monde contemporain avec une virtuosité et une férocité certaine. Dans la colocation de la défonce c'est l'heure du confinement, mais comment nos anti-héros vont-ils vivre cette crise sanitaire ? Un volume explosif, en plein actualité, qui manifeste le mal être et le grotesque de toute une génération. Comme d'habitude Owl va devoir gérer toute une bande de dégénérés, de zonards, de squatteurs, de touristes, tandis certains se lancent dans le porno, dans la fake news, dans le trolling ou dans une série netflix, AnusKing ! Un mariage, quatre enterrements ratés, une quantité d'érections malvenues, une élection présidentielle et trois incendies seront au programme, ainsi qu'un projet nommé "Werewolf Jonestown Massacre", ce qui prouve définitivement, si besoin était, le bon goût de Simon Hanselmann.
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Megg, Mogg & Owl à Amsterdam

Une BD destinée et à réserver à un lectorat très très particulier. Le public de Requiem for a Dream ou Trainspotting, par exemple, mais encore plus crade, plus tox, plus ignoble (quoique moins gore).



Pas mal pour l'audace mais n'apportera malheureusement rien si vous avez lu le tome 1. Trop répétitif
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Megg, Mogg & Owl, tome 1 : Maximal Spleen

Cet étrange album publié par les éditions Misma est l’œuvre d’un jeune australien qui a le cerveau complètement down under.



Cette chronique sociale désabusée invite le lecteur à suivre un trio hors du commun. Ces trois personnages (qui donnent leurs noms au titre de cet album) sont Megg, une sorcière junkie au corps verdâtre, Mogg, un chat défoncé qui a la trique pour sa copine sorcière, et Owl, un hibou anthropomorphe et souffre-douleur de la bande. Dire que la vie de ces trois personnages complètement paumés tourne en rond serait un euphémisme. Ce sont tous de gros drogués qui traînent leur ennui au fil des pages.



Au niveau du scénario, à première vue (et c’est celle que je retiendrai), c’est complètement con. Simon Hanselmann propose en effet une succession d’histoires courtes qui partent dans tous les sens sans forcément chercher à aller bien haut. Les personnages passent leur temps à fumer, à consommer de l’alcool ou à faire des jeux débiles, le tout sans grande cohérence. Ce mélange de délires psychédéliques, de sexe et de mauvaises blagues m’a certes fait rire deux ou trois fois, mais j’ai tout de même eu beaucoup de mal à trouver de la profondeur derrière une type qui se râpe les couilles ou qui s’enfonce un jeu de société dans le cul. Car oui, derrière ce vomi et ce pipi/caca, se cache apparemment un réel fond, voire même une réflexion. Au fil des saynètes, l’auteur dépeint en effet le mal-être d’une jeunesse en quête d’identité, qui déprime et qui végète au sein d’une société peu reluisante.



Si tout le monde n’adhèrera donc pas au scénario, il ne sert également à rien de se procurer cet album pour la beauté du graphisme. Derrière cette couverture particulièrement moche se cache en effet un dessin enfantin souvent pourvu de couleurs fadasses. Le trait est tout sauf joli et l’ensemble tient plus de l’expérimentation que de la beauté artistique.



Un album que vous qualifierez de chef-d’œuvre ou de grosse merde… à vous de voir ! Je ne prendrai cependant pas le risque de vous le conseiller !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Megg, Mogg & Owl, tome 1 : Maximal Spleen

Derrière le côté régressif et souvent jouissif de ce que narre le dessinateur avec son trait de sale gosse, émerge un certain malaise mis en évidence par un humour qui fonctionne bien souvent à contretemps, tant pour surprendre que pour laisser le temps de s’interroger.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Zone de crise

Le contenu est vraiment surprenant quand on tombe sur ce livre sans connaître le travail de Simon Hanselmann, auteur bien connu de la communauté trans.
Lien : https://www.bdencre.com/2022..
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Zone de crise

Improvisé en 2020 comme un exutoire au confinement, un fascinant jeu de massacre où l'humour trash se nourrit des maux de l'Amérique
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Zone de crise

Un chat complotiste, une sorcière défoncée, un hibou inhibé, un loup-garou sodomite : voici les protagonistes, chaotiques et superbes bien connus des fans de Simon Hanselmann, dans "Zone de Crise" - écrit sur et pendant l'année du confinement. Préparez-vous à vous moquer de la condition humaine avec des personnages pas très humains.
Lien : https://www.actuabd.com/Zone..
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Megg, Mogg & Owl à Amsterdam

Bd en effet scato dont les gags sont trop répétitifs. C'est dommage, les personnages sont intéressants et originaux ! Mais trop de choses crados, trop de drogues et la consommation qui va avec. L'héroïne Megg n'est pas du tout sympathique. A lire quand même par curiosité !
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Megg, Mogg and Owl : Winter Trauma

Le dessinateur Simon Hanselmann [...] revient cet été avec un "Winter Trauma" toujours aussi trash, drôle et désespéré, qui apporte encore davantage de profondeur à sa série.
Lien : https://www.actuabd.com/Wint..
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Megg, Mogg and Owl : Winter Trauma

On rit, on pleure, complètement accrocs à ces héros maudits. Du grand art !
Lien : http://www.bodoi.info/megg-m..
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Megg, Mogg and Owl : Winter Trauma

Avec ce cinquième tome, Simon Hanselman, primé l'an dernier à Angoulême, ne faiblit pas dans sa chronique, en partie autobiographique, des cas sociaux ordinaires. C'est toujours aussi drôle, cynique, trash, et dans la continuité des précédentes histoires
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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