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Note moyenne 4.26 /5 (sur 119 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lacanau
Biographie :

Après une carrière dans l’enseignement, Simone Gélin se consacre à l’écriture de romans dont le cadre privilégié est Bordeaux et le bassin d’Arcachon, où elle vit et puise son inspiration.

Ses écrits ont reçu plusieurs récompenses : Prix de la nouvelle au salon du livre de Hossegor en 2012, et au Festival Paris Polar en 2016 ; Prix Augiéras en 2014 à Périgueux et prix du jury au salon de Saint‐Estèphe pour le roman Le Journal de Julia. En 2017 elle obtient le Prix de l’Embouchure au festival international de littérature policière Toulouse Polars du Sud pour L’Affaire Jane de Boy.
En 2018 elle publie dans la collection Du Noir au Sud Sous les pavés la jungle, en 2019 la réédition en poche de Truc vert , en 2020 une nouveauté remarqué par la critique Adieu Lola et la réédition poche du titre Le journal de Julia.

En 2021, son titre " Adieu Lola" est récompensé par le prix Jaune Corbeau lors du Festival Regards Noirs de Niort.

Twitter : https://twitter.com/legeotte
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Source : www.editions-cairn.fr
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Citations et extraits (137) Voir plus Ajouter une citation
"L'idée s'impose qu'il est vain de prétendre tout prévoir. Tu as beau essayer de diriger ta vie, de prendre de belles résolutions pour qu'elle aille dans le bon sens, elle n'en fait qu'à sa tête. Elle t'échappe."
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"Chaque vérité a son prix.
Kevin a payé pour l'avoir et Milo s'estimait prêt à braquer pour avoir la sienne? Il se croit toujours plus fort qu'il n'est.
Mais la vérité est une pute qui ne fait que tendre des pièges.
Lui aussi s'est vautré dedans.
Il regrette comme un malade de s'être entêté là-dedans. Il a fallu qu'il s'obstine. C'est bien fait pour lui. Il n'avait qu'à la laisser tranquille la vérité. Là où elle était enterrée deouis cinquante ans. Elle avait fait son oeuvre en son temps et assez de dégâts, réduite au silence, aujourd'hui, elle ne risquait plus de faire de mal à personne. Il ne fallait pas la réveiller."
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"Le premier point à aborder c'est celui de la prison, il sait que c'est ce qui l'effraie le plus et cela ne l'étonne pas, il a souvent été à même de constater que lorsque les gens avaient connaissance de son statut d'ex-taulard, ils ravalaient illico leur sympathie. Ils ne pouvaient cacher leur défiance, voire leur répugnance, la prison, c'est une maladie qui laisse des stigmates sur la personne, comme la variole une grêle sur le visage."
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Simone Gélin
Et puis ses yeux hagards se posent sur le niveau de l'eau sinuant comme un serpentin sur la paroi, juste en face d'elle. Un fil vacillant qui danse sur la petite musique du clapotis. Elle s'aperçoit que le S de salope commence à réapparaître, de temps en temps, entre les ondulations de la surface. Ce qui signifie qu'elle a peut-être mal évalué l'heure. Elle ne lâche plus le mur du regard. Pour être sûre de ce qu'elle voit. Une preuve que la marée redescend. Jusqu'à ce que cette lettre apparaisse en continu. Et son agitation intérieure se renverse, comme le flux qui tangue.
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"Parce que force est de constater que l'homme supporte, même le pire, quand il ne peut faire autrement, qu'il s'adapte pour survivre. Parce que les moyens qui semblaient avoir été précieusement collecté, mis à profit pour organiser la survie dans une situation d'extrême urgence, produire une illusion de société dans cette zone d'errance et surtout sauvegarder un restant d'humanité, cette part irréductible d'humanité qui résiste en dépit de tout et ne veut pas mourir même quand on a tout perdu."
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Tout était trouble et flou, en demi-teinte, autour de moi. Je n'avais pas assez de recul, ni personne pour m'aider à prendre mes distances.
J'avais l'esprit embrouillé et le coeur secoué par les contradictions et les reculades. Car Sacha avait l'art de m'infliger ses coups en douce, comme un parfait prestidigitateur, sans que je m'en aperçoive. Il plantait adroitement ses banderilles empoisonnées sans que je puisse soupçonner leur toxicité.
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"Il lui reste aussi son téléphone, qui ne lui sert plus à rien, parce qu'à part Milo, Kevin n'a plus aucun contact et il n'y a pas plus con ni plus cruel qu'un téléphone, quand on n'a personne à qui appeler."
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Dans la rue, de rares passants, des silhouettes emmitouflées, les volutes de leur haleine. Je voyais des gens pressés marcher sur le trottoir, des inconnus s’éloigner dans le froid. Lequel d’entre eux avait pu déposer ce billet chez moi ? Qui ? Je tournai la tête de chaque côté, optai pour la gauche ; sans manteau – je n’avais même pas eu la présence d’esprit de me couvrir ni de me chausser – je fonçai dans cette direction avec des mules aux pieds dans la neige, doublant et dévisageant au passage des individus qui devaient me prendre pour une folle, puis je fis demi-tour, j’accélérai pour rattraper ceux qui étaient partis dans l’autre sens et je ne reconnus personne. Enfin, je ralentis, essoufflée, je baissai les bras, réintégrai mon appartement en grelottant.
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En France, sur le bassin d’Arcachon

Jane, petite contorsionniste espiègle, capable de se faufiler dans un trou de souris.
Un bout d’chou de même pas trois ans, un talent fou pour inventer des cachettes inattendues et le chic pour disparaître en moins de deux. Si sa mère tourne les talons une minute, elle en est quitte pour perquisitionner la maison.
À cause de cette fantaisie, un temps précieux sera perdu.
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Les secours fendaient la foule pour atteindre l'emplacement du drame. Pour ramasser les morceaux. Des personnes, au bord de l'évanouissement, se détournaient. L'homme, à genoux, poussait des gémissement de bête. Une femme s'effondrait, secouée de convulsions. Une enfant regardait en silence, un masque de terreur sur le visage.
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