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Citation de collectifpolar


Au fil des heures et des kilomètres, le train s’enfonça dans la nuit. Elle s’était assoupie et fut réveillée en sursaut par le fracas de la porte du wagon qui s’ouvrait sur deux hommes, assez grands, jeunes, la trentaine, un look spécial, jugea-t-elle. L’un était vêtu d’une veste à franges, genre western et de jeans déchirés aux genoux. Il avait des cheveux longs attachés en catogan et une dizaine de piercings sur le visage. L’autre était rasé. Un peu gras, il portait un tee-shirt crasseux qui laissait voir les nombreux tatouages de ses épaules, lui aussi avait un piercing à l’oreille et un deuxième à l’arcade sourcilière. Drôle de dégaine, l’archétype du marginal, se dit-elle. Elle ne les aurait même pas remarqués si elle les avait croisés rue Sainte-Catherine, mais là, dans ce train, elle leur trouvait la mine patibulaire.
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