Citations de Siobhan Curham (121)
Elle avait aussi appris que même dans les heures les plus sombres, une petite lumière brillait au bout du tunnel ; et qu’il n’était pas impossible de trouver l’amour même au cœur de la tempête.
Mais j’adore ta manière de surmonter tes peurs, de ne pas les laisser te dicter tes actes.
beaucoup de nos peurs ne sont que des ombres
Parfois, on ne sait pas de quoi on a besoin, ce qui nous manque… jusqu’au moment où on le trouve.
Notre société n’a pas besoin d’un tas d’esprits libres qui savent ce qu’ils veulent et qui savent comment l’obtenir, en suivant leur propre chemin. Notre société a besoin d’un troupeau de moutons prêts à faire aveuglément tout ce qu’on leur dit de faire. C’est à l’école primaire que ça commence. C’est là qu’on nous éduque à devenir de bons petits moutons bien conformes.
C’est alors qu’une pensée lui vint : aussi longtemps qu’on garde son imagination, tout n’est pas perdu. Il reste toujours de l’espoir.
Mais je pense qu’il y a une force d’amour au fond de chacun de nous, et dans tout l’univers.
Comment je suis censée savoir quoi faire de ma vie si je ne sais pas qui je suis vraiment ? Si je ne le sais jamais ?
Parfois, les choses ne se passent pas comme on le voudrait, mais ce n’est pas forcément grave, parce que ce qui arrive à la place peut être très bien aussi.
Du moment que vous faites quelque chose que vous adorez faire, peu importe combien de gens vous écoutent.
C’était ça, le véritable usage des lettres : offrir une pause, faire réfléchir, aider à se sentir moins seul.
Oui, je suis un rêveur. Car le rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu’au clair de lune, et son châtiment est de voir l’aube bien avant le reste du monde.
« Je n’aime pas vraiment les garçons, poursuivit Ambre dont les joues s’étaient mises à brûler. Enfin, je veux dire, je ne suis pas gay non plus. Je ne suis rien, je suppose… Tout ceci était vraiment pénible. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire de sa vie, et elle n’avait pas de sexualité. C’était officiel : Ambre était une non-personne. – Mais qu’est-ce que tu veux dire, tu n’es rien? Bien sûr que si, tu es quelque chose. (…) Mais Ambre n’y croyait pas : le monde entier était organisé par couples. »
Lune nous avons besoin de ton aide. Tu ne peux pas changer ce qui arrive au père de Maali mais tu peux notre amie à se sentir plus forte. Et aussi,si tu pouvais trouver un moyen de lui faire savoir que nous sommes là,ce serait génial.
-Je le sais, fit une voix douce sortant de l’ombre.
Rose se retourna, Maali était derrière elle, souriante.
Rose se crispa. Ce qu’elle venait de dire était pathé- tique. La mère de Sky était morte, enfin ! Elle donnerait tout, probablement, pour qu’elle soit vivante et partie en Amérique. Elle devait trouver que Rose n’était qu’un monstre de gamine trop gâtée. Mais Sky hochait pensivement la tête. Et Rose avait soudain envie de tout lui raconter. Tout. Peut-être alors que Sky s’approcherait pour la prendre dans ses bras. Et cette fois, Rose la laisserait faire.
« Sky était toujours un peu triste pour les musiciens des rues sans public, et pourtant, en regardant le guitariste égrener les derniers vers comme s’il les murmurait à l’oreille d’une fiancée, elle comprit pour la première fois quelque chose de très important. Du moment que vous faîtes quelque chose que vous adorez faire, peu importe combien de gens vous écoutent. »
« Les filles de Brick Lane sont fières de ne pas être comme les autres. Elles préfèrent n’importe plutôt que ressembler à tout le monde. Ressembler à tout le monde est un crime contre l’originalité ; l’équivalent humain de la peinture beige. »
La flamme finit par mourir et le dernier de mes souhaits s'envole. Je rentre le récipient dans ma chambre et vais prendre un mouchoir pour ôter la suie qui a taché l'intérieur. En nettoyant le récipient, je découvre un petit bout de papier carbonisé dans le fond. Je le prends et le lève à la lumière. Je suis alors si choquée par ce que je vois que je manque de lâcher le bol. Au centre du papier, écrit de ma main, apparaît le mot danger....
J'aurais préféré être un poisson parmi les autres, sans rien à faire que nager toute la journée, même s'il fallait voir les copains farinés passer à la poêle deux mètres plus loin.
Le journal local ! J'en étais sûre ! Sauf que je n'y serai pas. A cette pensée, je m'affaisse sur ma chaise. Mon nom n'apparaîtra nulle part.