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3.72/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Une autrice qui écrit du M/M (en tout genre : romance, érotique, contemporain, comédie, policier, science-fiction, fantasy, et cetera) pour s'amuser.


Mail : SiobhanJensenAuteure@gmail.com

Source : Amazon
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Trois mois après l’apocalypse zombie, Fairfield.
Mon père est en train de conduire le mini-van que nous avons bricolé ces dernières semaines dans le seul but de mener à bien cette expédition. Grâce à sa petite taille, il slalome sans trop de difficultés entre les véhicules abandonnés ici et là sur la route et dans les rues. De plus, son moteur silencieux n’attire pas trop les ZA – pour Zombies Affamés, c’est le nom qui circule le plus sur la toile.
Le véhicule appartenait au fils d’un de nos voisins. Il n’en a plus l’utilité aujourd’hui, puisqu’il doit être un zombie.
Je n’ai jamais revu Josh, ni Beanie, ni ma mère, ni qui que ce soit des neuf maisons de notre impasse. Tout le monde était au travail ou à l’école, lors de ce funeste jour.
Sur les réseaux sociaux, ils prétendent que plus de la moitié des humains autour du globe seraient morts. Plus les pays avaient une haute densité humaine au kilomètre carré, plus cela a été l’hécatombe. La Chine, le Bangladesh – et plus largement l’Inde – et le Japon ont littéralement été rayés de la carte.
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Certains auraient déjà renoncé à un partenaire aussi timide. Quant à moi, il me convient parfaitement dans la mesure où j’étais hétéro, jusqu’à notre rencontre. Bon, je suis jeune, l’erreur est compréhensible aussi. À vingt-deux ans, quand on sort d’une institution scolaire militaire, on est formaté dans un certain moule. De plus, les histoires de cœur ne m’intéressaient pas du tout. J’étais trop immature. Entrer de plein pied dans la vie active, prendre mon poste à Unicorn City, gagner un salaire… Et croiser aussitôt le chemin de Caleb. Est-ce le destin ? On ne choisit pas de qui on tombe amoureux – non pas que je m’en plaigne ici, hein – l’âme entre juste en écho avec celle de l’être aimé et trouve son complément. C’est tout.

Alors si Caleb a besoin de temps, il l’aura. De mon côté, je m’accoutume à l’idée et au désir d’être pris par un homme. Tantôt je rêve qu’il me sodomise, tantôt je rêve que je chevauche son cheval dans les plaines. Cet antagonisme m’a un moment laissé perplexe.
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Éveillée, j'étais cassée, dysfonctionnelle, terrorisée. Endormie, j'étais enfin libérée de mes chaînes.
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— Tu m’en feras part quand tu le décideras, d’accord ?

Il rit doucement. S’il savait… J’ai fait mon coming-out à table, hier soir. Un grand moment de gêne familiale. Ma mère bafouillant, mon oncle pétrifié et les jumeaux hilares… Nous avons vite changé de sujet.

J’inspire et me concentre.

— En vérité… J’ai rencontré quelqu’un. C’est tout nouveau, mais…

— Oui ?

— Il s’agit d’un homme.

Il ouvre des yeux si ronds que je redoute une seconde que ses globes tombent de leurs orbites et roulent sur le sol.

— J’ignorais que tu aimais les hommes, m’avoue-t-il.

— Moi aussi, rétorqué-je avec un sourire en coin. Mais il est… différent. Il me parle là.
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— Tyler, du clan Anderson, petit-fils du très regretté Merlin. Mort pour te protéger. Mort pour notre Salut à tous.
Ma colère émerge et afflue en force. Je le repousse et le cogne jusqu’à épuisement. Mon interlocuteur ne bronche pas, il encaisse bien que son chapeau atterrisse au sol, tandis que je pleure comme un gosse que je suis toujours du haut de mes dix-neuf ans.
— Tu n’as pas le droit ! Je t’interdis de parler de lui ! Salaud ! Tu ne sais rien ! Ferme-la !
Quand je m’effondre sans même réaliser que je viens de le tutoyer sous le coup de l’émotion, il me soulève et me bascule par-dessus son épaule. Trop éprouvé, je ne bronche pas tout de suite.
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— Écartez-vous ! ordonné-je.
Sans que je sache comment, les pégases sont balayés de mon chemin, et ma magie capture ma cible, à trois mètres de moi. La scène jette une certaine confusion que je ne réalise pas tout de suite. Je me vois l’oppresser avec mon pouvoir et le type se fige soudain, comme étranglé par une main invisible.
Du coin de l’œil, j’entrevois Main-agile sur le seuil du wagon, complètement ahuri par la boucherie qui s’y est déroulée en l’espace de dix secondes.
— Comment oses-tu ?! craché-je à celui que je soupçonne d’être un caméléon. Lâche ton arme !
— Tu es un monstre ! me rétorque-t-il.
— Toi aussi, assassin !
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— Tu ne dois plus parler de celui qui t’a sauvé.

— Pourquoi ?

— Il est un être de chair et de sang, tout comme toi.

Docile, je mordais mes lèvres afin de ne pas objecter mon désaccord et mon indignation. Mon air dut l’amadouer, car il se fendit d’un des rares sourires dont il était si avare à cause des lourdes responsabilités qui pesaient sur ses épaules de Chef.

— Le Chaman m’a appelé, plus tôt ce matin. Les Esprits l’ont contacté. Et après notre conversation, je me suis tourné vers nos ancêtres. Lucky… Celui qui t’a sauvé est une licorne. Un enfant de huit ans, du nom de Tyler Anderson.

— Ah oui ? Vraiment ?
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J’ai le nez collé au carreau quand nous arrivons à proximité de la terre qui m’a vu naître. Je ne tiens plus en place. Lové dans mon dos, Jayden ricane, amusé par mon exaltation enfantine.
La réalité me heurte subitement : d’ici quelques minutes, je pourrai serrer les miens dans mes bras. En attendant, je fais volte-face et m’accroche au cou de mon compagnon. Il m’embrasse le front.
— Je suis très fier de toi, Tyler.
Je peine encore à le croire. Jayden ne m’a pas rejeté ! Il m’a avoué être déconcerté par mes pouvoirs, il m’a surtout remercié de leur avoir porté secours.
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Dans l’un des bâtiments, que nous nommons la crypte bien que ce n’en soit pas une car sa fonction est avant tout symbolique, nous conservons les urnes funéraires de nos ancêtres. Petit, j’aimais à y méditer. Les anciens ont généralement un humour décapant. À certains égards, nous avons évolué vers le mysticisme des Peaux-Rouges. Nous sommes encore un peu à la traîne sur le sujet, parce qu’ils s’adressent à eux plus librement que nous les Visages-Pâles. Et je ne parle même pas des citadins déconnectés de leurs clans.
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— J’ai envie… chuchote-t-il.

— Oui ? demandé-je au bord de ses lèvres gonflées et malmenées par mes soins.

— J’ai envie que tu me prennes, avoue-t-il après avoir visiblement rassemblé tout son courage.

Il vient de lâcher une vraie bombe ! Genre, atomique. Boum !

— Que moi je te prenne ? Et pas l’inverse ? lâché-je de but en blanc.

Nous nous fixons, sourcils froncés.

Caleb se déplace et se pose à ma droite.

— Eh bien…
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