Sioux Berger

Le temps passe vite, cela fait déjà une semaine que j’ai lu ce court roman mais je n’ai pas encore pris le temps d’écrire un avis dessus. Les journées passent vite et pris par une routine quotidienne du métro, boulot, dodo on ne prend parfois plus trop le temps de profiter de l’essentiel. Des petits plaisirs simples de notre quotidien, de la nature qui nous entoure, de nos proches, du plaisir d’une soirée à discuter et à jouer à un jeu de cartes.



Des plaisirs simples mais essentiels qu’il ne faut pas oublier dans nos sociétés où la technologie prend toujours plus de place dans nos vies, ou conserver le contrôle de ses données est en pratique presque impossible, ou écrire une lettre de manière manuscrite et l'envoyer devient de plus en plus rare pour ne pas dire que cela ne se fait plus ou presque par les gens de ma génération. On écrit par mail, par les réseaux sociaux, entretenant des discussions parfois de pure forme parfois de manière assez hypocrite car on vous fait comprendre qu’aujourd’hui ne pas en faire vous porte préjudice, que de ne pas avoir de compte LinkedIn pour développer un réseau est se tirer une balle dans le pied.



D'hypocrisie nos sociétés n’en manquent pas, l’écologie en fait partie, on se dit vouloir être écolos en consommant toujours plus, en informatisant toujours plus les objets de nos quotidiens mais en votant de joli texte de loi en parallèle créant l’apparence de société qui se veulent plus propre et moins polluante, de jolis cache-misère.



Ce roman d’anticipation de Sioux Berger est court mais en moins de 200 pages il pousse à réfléchir sur vers quoi peuvent tendre nos sociétés d’ici une trentaine d’années, cela ne fait pas rêver… C’est un roman que j’ai lu presque d’une traite, j’ai beaucoup aimé. Les pentes est un récit intelligent qui incite à la réflexion sur notre société actuelle et sur ce qu’elles peuvent devenir, sur les limites à ne pas franchir.



Je ne veux pas en dire trop, c’est un texte à découvrir sans trop en savoir je pense, c’est un texte ou il faut se laisser porter. Se laisser porter par la forme épistolaire que j’ai beaucoup appréciée, par ces personnages attachants avec de belles relations familiales, par cette histoire qui sans violence physique ou sont dénoncés les excès de grand groupe en voulant toujours plus montre que l’on ne doit pas perdre de vue l’essentiel, sur nos rapports humains, sur notre consommation, sur la nature qui nous entoure et que peu à peu nous détruisons.



C’est un roman qui ne devrait pas vous laisser indifférent, qui donne malgré la société qui y est décrite tout de même espoir dans l’avenir. Prenant, touchant et parlant de sujet de société qui nous concerne tous ce petit roman est une petite pépite à découvrir et que je ne peux que vivement vous recommander.



Je profite de ma chronique pour remercier de nouveau anlixelle pour cette belle découverte :))

Quand j'ai lu le nom de Sioux Berger sur la couverture, une sensation d'harmonie et de quiétude a surgi du passé. En 2006, je l'avais découverte dans la presse et les livres de conseils pratiques pour retrouver (ou trouver) la sérénité. Dès le début de ma lecture, j'ai su que mon cerveau avait vu juste, la plume de Sioux Berger n'avait pas changé.



Quel bonheur de plonger à nouveau dans son univers de prédilection : le bien-être des vivants, et de la Terre.



Avec « Les pentes », cette fiction douce-amère nous propulse en 2050. Nous y suivons Sofia, une jeune femme qui utilise un réseau secret, (ainsi que du vrai papier !) pour s'adresser à ceux qui ont quitté les villes, qui occupent les pentes et qu'elle voudrait rejoindre, lasse de la tromperie gouvernementale à tous les niveaux et ivre d'un mode de vie plus en cohérence avec elle-même.



Entre eux, des usines et des champs agro électriques, des transformateurs, des parcs de panneaux solaires, des colonnes imposante d'éoliennes infinies, des engins agricoles automatisés, etc... tout un monde agressif et désolé. On dit qu'il n'y aurait plus âmes qui vivent en dehors des villes.

Dans les immenses agglomérations, partout la Norme surveille et l'humanité s'y éteint assurément. Au premier comme au second degré.

Dans ce monde de démocratie apparente, où la politique d'intérêt général des villes a fait des ravages, quelques résistants ont pourtant créé un lieu de vie cachée.

Mais les opposants sont nombreux et machiavéliques.



Rien de morbide pourtant dans ce texte, car Sioux Berger a choisi en partie un style épistolaire pour camper son intrigue. Sa plume nourrie de son amour de la Terre et de sa sincérité fait ici l'éloge de la joie de vivre, de la simplicité et du rapport sain à la nature.



APPRENDRE, COMPRENDRE pour S'UNIR et AGIR.



Ce récit littéraire raconte des trajectoires humaines, il documente notre potentielle vie future et nous invite surtout à ne jamais perdre l'essentiel. Avant qu'il ne soit trop tard.



Dès le début de ma lecture, j'ai su que j'avais affaire à un très joli premier roman pour adultes ou jeunes adultes. Un premier roman doux et fort à la fois. Tout ce que j'aime.



Merci à Babelio pour cette jolie découverte rendue possible grâce à la dernière masse critique.


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1986, rude année pour ceux qui s’en souviennent. Les attentats de la Rue de Rennes à Paris avaient été meurtriers et il y eu beaucoup de blessés. Le terrorisme était sur notre territoire. Je revois les images de ce Septembre 1986 à la télévision.

Suzanne jeune fille originaire de Charbonnier-les-Mines en Auvergne fait partie des victimes. Le traumatisme fait ressurgir des émotions, des ressentis qui ne sont pas de son époque. La guerre 14/18, les accidents malheureux sont pour elle comme une évidence, elle les sent.

Jeune fille brillante, elle est en Hypokhâgne au lycée Fénélon, elle ne se sent pas à sa place dans ce milieu. Une professeure de littérature l’a prend sous son aile et se lie amitié avec elle.

Ce sera un long cheminement, pour faire ressurgir des secrets, et les événements anciens qui touchent la jeune fille.

Très joli roman introspectif sur le mal-être de la jeune fille dans l’ombre d’un frère très brillant à qui ses parents ramènent tout. Elle étouffe et veut se trouver elle-même.

Sioux Berger nous livre là une belle écriture, sensible et fluide.

Le récit est émaillé de faits qui furent mon époque. Les attentats bien sûr, mais aussi Les Dossiers de l’écran avec ses débats fort intéressants, les années Mitterrand, la vie parisienne de l’époque.

Merci aux Éditions de Borée pour cette belle découverte.

Nous l’avons tous constaté, les mâts d’éolienne se multiplient dans le paysage, le long des autoroutes, dans les campagnes, dans les montagnes. Une des formes d’énergie renouvelable qui se présente comme une alternative à l’énergie carbonée. Comment expliquer ce déploiement ? Si l’énergie fossile est amenée à disparaître, nos besoins exigent des solutions alternatives. L’éolien est-il la bonne solution ? Un réel bienfait ? Les voix s’élèvent pour ou contre.



On voit comment les difficultés des agriculteurs ou les besoins financiers des petites mairies rendent tentantes les propositions des promoteurs d'éolien. Mais les compensations sont-elles justes et équilibrées ? Et puisque nous parlons d’énergie verte, qu'en est-il du recyclage des parcs en fin de vie ? Les promoteurs seront-ils toujours là le moment venu ? Pourquoi déboursent-ils jusqu'à 75 fois le prix du terrain en loyer plutôt que de l'acheter ?



Et les conséquences dont se plaignent les personnes qui habitent à proximité de parcs éoliens : effets psychologiques ? Les témoignages s'accumulent : acouphènes, migraine, bruit, décès d'animaux sans explication médicale : les faits semblent parler d'eux-mêmes. On se demande quelle est la proportion de personnes touchées, de décès excessifs dans les zones de déploiement des éoliennes, sans pour autant nier la réalité des témoignages.



À travers des témoignages, des études ou ses propres observations, Sioux Verger met en texte t(avec l'aide de Maxime Poisot) et en images (par le trait de Baptiste Chouët) les effets des éoliennes sur la faune et sur les êtres humains. Les explications sont claires, illustrées d’un dessin moderne, agréable à regarder. Chaque chapitre commence par une situation à laquelle succède une explication étayée par des arguments pratique, scientifiques, économiques. Un panorama qui semble complet sur les questions posées par ces installations.

En lisant ce livre beaucoup de questions nouvelles se posent.



Mes convictions écologistes sont perturbées par cette lecture. Mon désir de partir en province au moment où je prendrai ma retraite doit-il être abandonné tant les champs d'éoliennes se multiplient dans ma région cible (sans parler des minis centrales nucléaires). Les auteurs apportent beaucoup d'informations et le dessin permet de faire passer les messages d'une façon plus agréable qu'un essai scientifique ou un récit documentaire. On a surtout la sensation que les décisions politiques sont prises sans considération pour les écosystèmes, l'environnement (un comble) ou le bien-être, et que ceux qui s’opposent à ces parcs sont traités par le mépris, mis en prison, assignés en justice. La santé publique et les effets sur la faune apparaissent dès lors comme des données qui empêchent la finance de tourner rond.



Alors, quelle est la solution ? Et le solaire dans tout ça ?

L’énergie la plus verte est celle que nous ne consommons pas. Mais avec l'informatique omniprésente dans nos vies, avec nos routes qui vont se couvrir de véhicules électriques, avec nos objets connectés (sont-ils vraiment tous nécessaires ?), nos usines (pour ce qu’il en reste) qui ont besoin d’énergie pour répondre à nos besoins de consommation, quelle est la réponse la plus verte, la plus saine ? Comment consommer moins d’énergie, moins d'électricité ?



En refermant ce livre par ailleurs très intéressant, j’ai le sentiment que la notion de progrès a bien changé. Au 21e siècle il me semble qu'il n'a plus du tout la portée philosophique des siècles précédents qui en donnait la définition suivante : « Le progrès est le processus d’évolution de l’’espèce humaine dans le sens d’un perfectionnement scientifique, technique, économique et social ». La marche en avant doit-elle se faire à marche forcée ?



Merci à Babelio et aux Editions du Rocher pour cette lecture enrichissante dans le cadre d’une opération Masse Critique.

"To-do list", une expression nouvelle ? un nouveau concept ?



Non, l'idée de faire des listes pour bien s'organiser n'a rien d'un scoop.

Une de mes proches, particulièrement active, gère même trois listes, une qui lui sert à organiser l'ensemble de ses tâches professionnelles par écrit dans un carnet, une autre sous sous forme de post-it chronologiques, et enfin celle des activités de la maison...

Moi-même je gère de front deux listes...

Savoir s'organiser est un don, et il faut reconnaître que nous ne sommes pas tous doués. Mais par contre, un peu de méthode et de logique peuvent se révéler très utiles.

L'ouvrage de Sioux Berger : Ma to-do list pour bien m'organiser, aux Editions Marabout, m'a beaucoup plu pour plusieurs raisons.

J'aime bien la façon dont les rubriques sont ordonnées, chacun peut s'y retrouver facilement, glaner les informations qui lui seront plus particulièrement utiles. Le ton est léger, mais pas simpliste. Les conseils qui sont donnés sonnent juste. La lecture est agréable.

Le sommaire reprend les grand thèmes :

du temps...

. pour moi

. pour mes amours

. pour mes enfants

. pour mon job

. pour mes amis

. pour mes loisirs

. pour ma maison

. pour ma santé



Les expressions qu'on y rencontre le plus souvent :

"des règles d'or", des façons d'optimiser, des recettes express, des secrets, des façons de planifier... nous placent rapidement en situation : le problème, l'analyse, la solution.



Selon moi, en suivant les conseils de Sioux Berger, en revoyant petit à petit son organisation actuelle, il est possible de gagner beaucoup de temps et d'énergie.



J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et décidé dans un premier temps de mettre en pratique la partie "pour mon job" et "pour ma maison"... grâce à cette aide, j'espère que mes to-do lists actuelles ne vont plus exploser, mais au contraire, se mettre au régime.

Elles me permettront de gagner du temps et de l'énergie.... et ce temps-là, je n'aurai besoin d'aucune liste pour l'apprécier et l'organiser.

Une nouvelle chouette lecture SFFF, j'aime de plus en plus ce genre.



Un roman très court qui nous transporte vers le futur en 2050. Dans un monde hyperconnecté où la nature a quasi disparu au profit de champs de production électrique et de décharges à ciel ouvert. Il reste bien peu d'endroits encore viables hors les villes.

Sofia, jeune citadine, entretient une correspondance papier par des réseaux clandestins avec sa grand-mère qui vit sur les pentes, elle a pour projet de la rejoindre. Cet endroit est préservé grâce à sa typologie escarpée difficile d'accès. Un petit nombre de personnes réfractaires à la modernité effrénée s'y sont réfugiées et cultivent un art de vie traditionnelle où chaque geste du quotidien est en harmonie avec la nature.



Cependant, la société moderniste se heurte depuis peu à un problème de taille, il n'y a plus de natalité en ville, plus d'avenir alors que sur les pentes, des naissances s'annoncent.

Antoine est envoyé sur place pour tenter de trouver la solution. Mais rien ne se passera comme prévu...



Personnages attachants, rencontres, évolutions de certains, prise de conscience, intrigues, affrontements, ruses, message écologique, romance : un fort joli roman auquel l'alternance judicieuse entre récit et lettres contribue grandement.



La fin un peu rapide n'entache en rien le plaisir de cette lecture.
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Dans l'inconscient collectif, l'éolien est une énergie verte et durable. Seulement en plus de dévisager les paysages, les éoliennes sont sources de pollution sonore, tuent chaque année des milliers d'oiseaux et en prime rendent malade les animaux humains et non humains : en cause les champs électromagnétiques qu'elles dégagent mais tout cela est bien mieux expliqué dans ces pages que je ne le fais. En somme cette énergie n'est pas la panacée et n'est pas si anodine que cela... L'autrice mène l'enquête et au fil des témoignages nous fait découvrir les coulisses de cette énergie et l'omerta sur ses multiples effets délétères.



Malgré la technicité du propos et du sujet, Sioux Berger vulgarise ce thème et rend très accessible le fonctionnement de l'éolien au plus grand nombre. Tout y est très fluide et les chapitres défilent. Les dessins sont agréables sans être pour autant renversants. Le rythme est là et pour ma part j'ai beaucoup appris de cette lecture.



Merci pour cette dernière masse critique qui m'a permis de découvrir cette autrice et en particulier CETTE documentaire !

Ce livre est organisé entre grandes catégories: les plantes sont présentées en fonction de ce qu'elles apportent:

. pour retrouver la minceur, (aussi grâce à l'élimination);

. s'il s'agit de plantes anti-oxydantes... tout ce qu'il faut pour trouver la santé et le bien-être grâce à la phytothérapie et l'herboristerie...



J'ai trouvé ingénieux de regrouper la notion de minceur et les plantes de l'élinination;

ensuite d'évoquer les plantes anti-oxydantes,

puis les petits maux de l'hiver,

et enfin les remèdes contre le stress;



Les remèdes des plantes sont remis au goût du jour, avec un accent de modernité qui montre que ces remèdes ne sont jamais passés de mode.

Un petit livre bien pratique, simple, clair et joliment illustré. Des recettes de grand-mère toujours à porter de main pour les petits bobos de la vie quotidienne, pour les trucs et astuces, des recettes incontournables pour remédier aux corvées ménagères. Il y en a pour toute la famille.

Et le tout avec des ingrédients basiques, naturels le plus souvent.

Des recettes qui sont connues de tous mais d'autres moins répandues. A tester donc voir si ça marche.

Le livre se décompose en semaine et en jour.

Semaine 1 : organisez-vous pour optimiser votre temps

Semaine 2 : Cuisinez pour tout réussir

Semaine 3 : Faites vos soins pour un confort au quotidien

Semaine 4 : profitez de vos extérieurs et de vos animaux



Si vous avez l'occasion de le feuilleter vous verrez qu'il est intéressant et pratique même si des sujets ne vous concernent pas vous pourrez toujours refiler les astuces à votre entourage.

Un livre de presque 300 pages ayant pour sujet les plantes médicinales et leurs usages.

Ce n'est qu'une partie bien précise de la plante qui est utilisée pour chaque usage et il y a trois modes d'extraction principaux des principes actifs: infusion, décoction et macération.

Tout y est bien expliqué.

On y apprend la différence entre herboriste et phytothérapeute, puis quand et pourquoi le métier d'herboriste n'est plus reconnu en France.

Un ABC reprend chaque plante en détail en fin de volume.



Je ne mets que trois étoiles car je m'attendais à davantage de recettes "maison" et ce livre propose surtout l'utilisation d'huiles essentielles, farines, gélules... des infusions mais pas à faire soi-même directement.

Cela dit il est clair, agréable à feuilleter, on s'y retrouve facilement.

Des informations sur les plantes et la manière de les utiliser pour combattre les problèmes de stress, d'angoisses ou insomnies.

Un petit livre bien fait, une mine de conseils utiles.

Je savais que les énergies renouvelables, dont l'éolien, n'étaient pas dépourvues de problèmes et de défauts. Mais à ce point, je l'ignorais.



Sioux Berger produit une BD documentaire, engagée, militante, instruisant à charge uniquement contre l'éolien. Contre tout l'éolien, du pylone aux lobbys industriels véreux, en passant par l'électro-magnétique et les effets sur la santé. Mais cela ne e dérange pas que Sioux Berger ne présente qu'une seule version. On entend toujours sempiternellement le même son de cloche pro-éolien depuis des années. Alors un peu de mouvement de balancier dans l'autre sens, cela ne peut faire que du bien.



La BD est largement documentée, fort pédagogique, claire et précise. On a des faits, des témoignages, des chiffres et du vécu.



Bien sûr, on peut toujours mettre, en tant que lecteur, citoyen... les bienfaits en balance avec les problèmes. Mais l'importance croissante des problèmes doit clairement nous inciter à la prudence, d'abord, et à davantage d'analyses ensuite. Visiblement, l'industrie joue les apprentis-sorciers avec la vie du bétail et des gens (voire de nos enfants). Les études d'incidence sont bâclées. Les analyses biaisées. Les décisions forcées...



La BD se divise en 3 parties: 1. une présentation documentaire, façon reportage, des effets des éoliennes et du business éolien en général (fortement intéressant, et utile), 2. un petit récit politico-thriller (moyennement intéressant), 3. un trombinoscope des personnes impliquées avec Sioux Berger dans le combat contre l'éolien (très touchant).



On retire de tout cela l'impression que l'intérêt collectif n'est pas l'objectif visé, mais que c'est plutôt la maximisation à court terme des profits de grands groupes industriels (bénéfices + subsides), voire de fonds de pension situés à l'autre bout du globe. Et ça, ça fait peur.



Une BD à lire et à méditer, que l'on soit pour ou contre l'éolien ou le renouvelable en général, car elle apporte du concret et suscite la réflexion. Au terme de l'ouvrage, on peut décider de ne pas changer d'avis. C'est un droit inaliénable. On peut aussi décider que l'on n'en sait pas assez et chercher à en savoir davantage. C'est mon cas.

Cette bande dessinée documentaire est le résultat d'une enquête à charge menée par la journaliste Sioux Berger sur le "business de l'énergie éolienne".

Chaque chapitre combine des explications sur le fonctionnement des machines, le processus de vente, l'implication de tous les acteurs de ce commerce y compris à l'échelle de l'état ainsi que des observations faites sur la faune, le bétail et des témoignages de victimes.

Je suis assez partagée sur cette lecture. J'ai trouvé l'ensemble assez brouillon, les chapitres se suivant sans réelle logique et n'étant pas toujours pertinents pour certains d'entre eux. Plusieurs comparaisons m'ont semblé maladroites et des exemples discutables pour expliquer quelques concepts.

En outre, les parties concernant les explications scientifiques et techniques sur l'électricité sont truffées de notions approximatives si bien qu'elles donnent l'impression que l'auteur ne maitrise pas totalement son sujet au risque de manquer de crédibilité.

Dommage encore, de n'avoir abordé que très succinctement la destruction et la bétonisation (1500 tonnes de béton coulé pour une seule éolienne) des sols agraires, le saccage de haies, de bocages, de sources souterraines…, le goudronnage et l'élargissements de sentiers (pour dégager le passage des camions grues et autres bulldozers) qui représentent une part très importante de la pollution de cette soi-disant « énergie verte ».

Le travail intéressant de ce documentaire est celui du recueil des témoignages de personnes impactées par l'implantation des éoliennes partout en France, les constats faits sur leur santé et celle des animaux. La nécessité aussi de l'action citoyenne et le travail de nombreux bénévoles dont une trentaine de portraits sont dessinées en fin d'ouvrage.

Les éclaircissements détaillés sur le fonctionnement de la démarche commerciale des promoteurs avec la complicité de l'état sont également très instructifs.

On comprend malgré tout très bien ou l'auteur veut en venir, ce avec quoi je suis d'accord : sensibiliser le plus grand nombre sur ces aérogénérateurs qui ne sont absolument pas une énergie renouvelable, ni rentable, ni propre mais un trafic à grande échelle au seul nom du profit. C'est aussi un futur scandale sanitaire qui se profile. A noter que les illustrations de Baptiste Chouët sont fluides et agréables.

Après Les pentes voici le second roman de Sioux Berger. Avec 1986 l'autrice nous offre un superbe roman où les histoires de famille qui surgissent du passé, viennent percuter le présent de la jeune Suzanne.

Suzanne est montée à Paris comme on dit, poursuivre ses études. Elle y retrouve son grand frère brillant étudiant en Normal Sup, déjà installé. A eux deux, ils s'élèvent ainsi de la condition de leur parents garagistes. L'histoire commence le 17 septembre 1986, tous deux feront partis des blessés de l'attentat de la rue de Rennes. A la suite de cet événement traumatique, Suzanne qui est une jeune fille sensible va vivre de nombreux flash qui la transporte dans les tranchées de 1914. Elle subit ces visions qu'elle ne comprend pas et trouvera du soutien auprès de sa professeur de Lettres mais aussi en tenant sont journal intime.

On plonge avec ferveur dans ce roman intime et poétique mais pas que. L'auteur aborde un thème qu'elle maîtrise parfaitement et intègre des éléments de psychogénéalogie à son intrigue. Elle explore les liens entre les générations et les héritages familiaux. L'accent est mis sur l'influence des traumatismes vécus par les ancêtres sur la psyché de Suzanne. C'est tout bonnement passionnant, la transmission intergénérationnelle, le poids des secrets familiaux et l'importance de la guérison pour rompre le cycle des blessures du passé. L'écriture est fluide et reste légère, j'ai retrouvé avec plaisir les codes des années 80. C'est l'occasion d'une réflexion profonde sur l'impact de notre passé familial, sur notre identité et notre bien-être psychologique. Ce livre invite le lecteur à s'interroger sur ses propres héritages silencieux et à prendre conscience de l'importance de la connaissance e soi et de la guérison émotionnelle pour construire un avenir plus épanouissant. Bonne lecture.
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Je remercie Masse Critique pour cette formidable découverte.



Dans ce roman d'anticipation, Sioux Berger confronte le monde rural au monde citadin, nous obligeant à nous interroger une fois de plus sur le devenir de notre planète face à ce monde de plus en plus connecté, tout en nous poussant à la réflexion qui nous mènerait vers une vie plus simple et moins futile quitte à délaisser la technologie.



Depuis la pandémie, beaucoup ont quitté les villes pour la campagne, faisant de nouveaux adeptes des plaisirs simples, amoureux du calme et de la nature bien trop souvent effacée dans les villes où le béton est roi.



Rien de bien nouveau pour ce genre de roman, mais tout ici est amenée avec douceur, éveillant en nous un cruel besoin de se ressourcer et de se déconnecter.



Un roman qui rappelle également l'importance d'écrire, d'envoyer de précieuses lettres comme dans ce récit, pour préserver un lien et des souvenirs, ce qu'aucune boîte mail ne pourra retranscrire ni conserver dans le temps où tout sera effacé le jour du grand Bug final.



Un roman qui rappelle l'importance de l'essentiel, l'importance de préserver ce que la terre nous a généreusement offert, l'importance de vivre plus simplement pour sauver notre planète.



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Pas de violence ni de leçons de morale. Juste un constat. en 2050, le monde est devenu virtuel et c’est comme ça. Il a glissé peu à peu, vers une société totalement connectée. Les chants des cigales sont diffusés par des hauts parleurs, les parcs pour joggeurs sont reconstitués sans insectes ni pierres. Toute sa vie passe par son portable, le papier et les livres ont même été interdits. Et autour, tout est contaminé et déclaré invivable. Pourtant à la manière du village d’Astérix, un groupe d’irréductibles ruraux a fui les ondes et s’est installé sur Les pentes. Un coin de campagne où ils plantent de vrais légumes, font leur propre pain, écoutent le tic-tac des horloges et le chant des oiseaux. Un lieu sans internet ni réseaux sociaux. Les Pentes, c’est une poussière dans les rouages de la société de consommation qui va faire dérailler le système et insuffler, au travers d’une jeune fille rebelle et sa grand-mère déterminée, l’espérance d’un retour aux sources. Un court roman politico-écolo comme un avertissement sur notre futur trop proche.

Avis : SURPRENANT

Pourquoi ai-je souhaité lire un roman qui me raconterait 2050 ? Peut-être parce que la quatrième de couverture m’avait intriguée en me laissant entendre que des habitants du monde rural faisaient de la résistance. Je vis dans la diagonale du vide, appelée aussi France profonde, et ma curiosité a été piquée.

Sofia est une jeune fille qui vit avec ses parents, dans l’une des immenses villes qui rassemblent les habitants du pays. Ailleurs, ce ne sont qu’usines électriques et terrains d’enfouissements des déchets. Le bonheur est à la ville avec les objets connectés, dont le principal, le téléphone, est synonyme d’existence. Si on vous déconnecte, vous ne pouvez même plus rentrer chez vous... Plus de vie légale, vous n’êtes plus rien. Mais Sofia a une grand-mère nommée Suzanne qui a décidé, avec quelques autres agriculteurs, de résister et de rester habiter sur les pentes, des terres difficiles qui ne permettent pas d’être utilisées par le gouvernement. Dans quelle aventure se lance Sofia qui veut rejoindre sa grand-mère ? Vont-elles trouver de l’aide au sein des instances dirigeantes ? Leur combat peut-il faire renaître la vie ?

Je craignais la caricature mais je dois saluer un roman parfaitement construit, en pleine connaissance des territoires ruraux et de ce qu’ils ont déjà commencé à devenir. C’est un premier roman, il est plaisant de constater que c’est l’envie d’écrire sur le futur qui a motivé une auteure plutôt connue pour ses ouvrages pratiques.

Roman épistolaire, polyphonique, dystopique, j’y ai trouvé matière à réflexion et plaisir de l’aventure puisque le passé se liant à l’avenir, c’est dans les souterrains ayant caché les protestants, les résistants que se protègent encore les femmes et les enfants.

Chaque protagoniste raconte ce qu’il vit dans des courriers acheminés clandestinement, donnant ainsi au récit et au lecteur des visions différentes de la situation. C’est vivant, prenant, tout se joue et se dessine sous nos yeux. Et je pourrais y croire.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce que pourrait être la France de 2050, et ensuite d’y réfléchir.

Je remercie De Borée Editions pour le partenariat qui m’a permis de découvrir Les Pentes de Sioux Berger.

Un court roman comme une fable sur ce qui pourrait bien être notre futur d'ici trente ans. Ca a le goût d'un post-a, ça a la couleur d'un post-a mais ce n'est pas tout à fait un post-a, il n'y a pas eu d'apocalypse à proprement parler, juste un changement drastique de notre façon de vivre et pas pour le mieux bien entendu. Nous sommes en 2050 et Sofia vient d'atteindre la majorité, elle n'a qu'une envie rejoindre les Pentes, un lieu mythique où vit sa grand-mère mais aussi tout un tas d'irréductibles. Le monde dans le quel vit Sofia ne lui convient pas alors le grand départ se profile. Elle rencontrera Antoine qui a une mission bien particulière a mener. Bientôt ils seront porteurs d'un enjeu phénoménal pour l'humanité tout entière, de quoi redonner de l'espoir à la planète mais il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond.

Un roman politico écolo très actuel avec des thématiques sociétales fortes. On se laisse happer par un récit qui vient faire écho à toutes nos craintes les plus folles quant au futur qui nous attend. L'auteure à choisi d'utiliser une relation épistolaire pour faire avancer l'intrigue et à l'époque des boites mails, cela fait du bien de lire ces échanges écrits « à l'ancienne » sur papier transmis de façon peu protocolaires. Un plaidoyer sur la vie au grand air, l'auto-suffisance et les rapports humains sains. Ce roman m'a fait rêver, Sioux Berger distille avec justesse des poches d'espoir et de lumière même dans les heures les plus sombres. Un territoire sacré, où tout reste possible voilà ce que les Pentes représentent. Tout en simplicité, un récit axé sur les rapports humains, le personnage de Suzanne, la mamie des pentes reste essentiel avec sa sagesse, son calme, sa bienveillance et sa grande expérience, elle apporte un contrepoids face aux excès des parties adverses. A lire l'esprit et le cœur ouvert. Bonne lecture.
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10 minutes pour être zen est un livre pour apprendre l'art de se détendre et de prendre soin de soi ! Il y en aura pour tous les goûts : exercices de respiration, l'automassage, se détendre avec l'eau, être à l'écoute de son corps, le lâcher prise, les fleurs de Bach, l'alimentation adaptée, la méditation, et pleins de précieux conseils pour la vie quotidienne.

Tout m'a attiré dans ce roman, sa couverture, son résumé et l'auteure que je ne connaissais pas. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre et dès les premières pages, j'ai été séduite par le style fluide et actuel de Sioux Berger et surtout par son ton, sans faux semblants.



Ses personnages sont biens ancrés dans leur époque et l'histoire quant à elle, est vraiment très originale, je n'ai jamais rien lu qui se rapproche de près ou de loin à ce roman ! J'ai adoré les références historiques et j'ai même appris des choses sur les bains parisiens !



Suzanne est une héroïne moderne, qui tente peu à peu de s'émanciper de l'emprise masculine, que ce soit celle de son frère ou de celle de son premier amour quelque peu libertin. Elle trouve en sa professeure de français une amie et alliée à laquelle elle peut se confier et qui l'aidera, à sa façon à faire le lien entre le présent et son histoire familiale un peu compliquée.



Entre première guerre mondiale, la société des années 80 en mutation et une touche d'ésotérisme, ce roman a su me captiver, de la première page à la dernière !
Lien : http://taste-for-troubles.ov..