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Critiques de Siri Ranva Hjelm Jacobsen (20)
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Île

Entre passé et présent l’histoire sur trois générations d’une famille des Îles Féroé, une province autonome du royaume du Danemark depuis 1948 . Un pays aux deux langues, le féroïen et le danois. La narratrice, sa maman féroïenne et son père danois, la Tarentule, vivent au Danemark. L'omma , la grand-mère maternelle y a émigré dans les années 40, alors que les îles étaient envahies par les troupes britanniques afin de contrôler l'Atlantique Nord, l'Allemagne nazie ayant envahie le Danemark.

À la mort d’Omma, sa petite fille revient à ses origines insulaires et nous conte l’histoire de sa famille maternelle avec une nostalgie poignante, "Nous héritons de notre caractère étranger, voilà ce que je voulais dire, on le met dans les valises de la prochaine génération."

Un livre qui questionne l’importance de nos origines et de son héritage dont la langue maternelle non apprise ou perdue au profit de la langue du pays immigré. "Si ce n’était pour ma omma, j’aurais été entièrement féroïenne, et non à demi danoise, sans asthme, ma mère se serait mariée à un pêcheur, un gérant de coopérative, un ornithologue, et non à une tarentule. J’aurais grandi avec de plus beaux paysages, plus de verdure, plus de Jésus, moins de lesbiennes, beaucoup de moutons, sans mal du pays pathologique. Cette dernière partie comptait....".



La beauté de ce récit qui insère la petite histoire dans la grande, tient aux détails. La sensation de l’herbe mouillée sous les pieds, un cerisier du Japon qui se tient comme un délicat travailleur immigré au milieu des arbres fruitiers anciens et noueux, le blé qui avait pour habitude de courir dans le vent, tout autour de la maison dans laquelle habitait omma et le papé , les fleurs et les petites pierres qui étaient comme du botox pour l’âme, le brouillard qui avait posé un couvercle sur le village....autant d’images qui embaument une histoire qui nous emmène à travers un voyage plein de poésie, où le pouls de la vie bat son plein avec ses peines et ses joies.

Magnifique premier roman, d'une prose sublime et bravo à la traduction.



"Une joie sucrée comme la chair d’une pomme,...."



Un grand merci aux éditions Grasset et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce très beau livre.

#Île#NetGalleyFrance



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Île

Belle découverte des îles Féroé avec ce roman très poétique , une très belle évocation des liens inextricables qui lient la troisième génération d'immigrés , dans ce cas l'auteur est moitié feroïenne par son père et danoise par sa mère .

Elle nous raconte l'histoire de ses grands -parents qui ont quitté les îles Féroé pour le Danemark ,la nostalgie de son grand - père qui regrettera durant toute sa vie son île .

Le grand père c'est papé qui transmet les légendes des Îles Féroé à sa petite fille , qui lui raconte l'histoire d'Ulysse qui revient à Ithaque , comme lui revenu sur sa chère terre natale .

Ce sont des choses qui ne s'oublient pas , comme ces mailles de tricot différentes sur l'île et au Danemark , Marita , la chère omma a le don de passer de l'une à l'autre , comme dans son enfance ou lorsqu'elle est près de sa petite fille .

Un roman atypique , poétique qui m'a donné envie de découvrir les îles Féroé , ces beaux paysages sauvages .

Une très belle lecture .

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Île

Voici une pépite nordique, un beau roman doux et poétique qui nous emmène ailleurs : l'histoire à la fois intime et universelle de trois générations d'une famille des Îles Féroé, province autonome du Danemark .



La narratrice , bercée par les récits familiaux et les mythes ancestraux nous conte avec grâce l'histoire de ses aînés : ses grands- parents qui ont quitté les îles Féroé pour le Danemark, leurs sourires , le ressenti de la migration en fonction du rapport à la langue et à la culture d'origine, ses souvenirs réels ou inventés : « Les migrations durent trois générations , la 1ère ressent la détresse et porte la Volonté , la dureté, une lourde pierre , on ramasse ses racines et on part »

...«  Les racines frémissent et cherchent . Elles transportent les particules mortes d'une autre terre... »



Ces images éthérées , floues , sorties de l'enfance ces phrases courtes, Instantanées , brutes : arêtes de la roche et des falaises, crêtes d'écume , nappes de brouillard , nuages flottant dans l'air autour des mots, herbe mouillée , petites pierres de brouillard , qui frémissent lorsqu'on les caresse, blé courant dans le vent , légèreté et envol vers les îles ...entre pierre , ciel et roche sculptent la quête identitaire et originale de l'auteure....



Ces détails sensibles et imagés donnent une tonalité gracieuse et bouleversante à ce texte dépaysant ....

C'est un roman où l'inoubliable circule entre ces mots magiques .

Il questionne à l'infini sur l'importance de notre héritage , la langue que l'on apprend ou que l'on perd selon notre voyage de migrant à travers les générations ....

«  Marita éclate de rire, il faut qu'elle court, elle court, et les pies de mer s'élancent , ses bras s'envolent dans l'air étincelant —-Ile —- Où étais - tu ?

Elle s'arrête , l'eau embrasse ses chevilles —— et elle rit ——jusqu'à manquer de souffle ... » .



Grand merci à Idil qui m'a fait acheter ce livre ! Lu d'une traite !
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Île

Merci tout d'abord à Net Galley et aux éditions Grasset pour cette belle découverte.



J'aime souvent souligner l'importance de la chronologie de nos lectures dans le ressenti qu'elles nous laissent. Savoir après quel livre nous en avons lu un autre est capital dans l'impression qu'il peut nous faire. Passer après Faulkner n'est pas tâche facile. Il faut de la légèreté histoire de ne pas plomber mon quotidien, mais une légèreté stylée, histoire de ne pas trop souffrir de la comparaison.



Et bien, de la légèreté stylée, cela résume bien l'impression que m'a laissée le premier roman de cette auteure danoise. Légèreté parce que le livre s'envole avec le vent et l'écume des côtes des Iles Féroé. On embarque pour un récit très personnel où la première personne est bien celle de l'auteur qui revisite l'histoire de sa famille en nous emmenant dans ses valises du retour au pays originel. La chronologie est brumeuse, comme le climat, on saute d'une époque à l'autre au détour d'un paragraphe, au gré de la mémoire des anciens comme de celle de la narratrice qui n'est jamais sûre d'où elle nous emmène.



Légèreté aussi parce que les images qu'elle nous tend sont très souvent sorties de l'enfance, instantanés flous comme des Polaroid qu'on n'aurait pas forcément laissé finir de se développer. le style est très poétique, le mélange de tous les sens est assumé dans des phrases dont on ne sait jamais comment elles vont finir mais qui touchent au but et sonnent parfois étonnamment justes. Les thèmes abordés sont essentiels dans le monde d'aujourd'hui : transmissions inter générationnelle, ressenti de la migration en fonction du rapport à la culture, à la langue du pays d'origine.



Légèreté enfin parce qu'on garde l'envie de s'envoler pour les lointains avec elle, que ce soit pour atterrir dans ce pays si peu connu des Iles Féroé auquel elle rend un magnifique hommage ; ou pour visiter une de ces îles flottantes, qui décident un jour de se fixer à un endroit, sans qu'on sache toujours pourquoi, sans que même les légendes n'aient d'explications à nous fournir. Ces îles sont là parce qu'elles attendent quelque chose. Quoi ? Là vous en demandez déjà trop...
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Île

Je remercie NetGalley et les Editions Grasset pour m'avoir permis de découvrir cette jolie histoire.



A la lecture j'ai eu l'impression de faire une veillée au coin du feu où la narratrice nous contait d'une voix douce et feutrée l'histoire de ses grands-parents qui avaient quitté les iles Féroé pour s'installer au Danemark, avant le seconde guerre mondiale.



Puis sa mère qui avait épousé un danois et elle, fruit de ce métissage qui lui a toujours donné l'impression d'être entre deux cultures, jamais totalement à sa place dans l'un ou l'autre pays. Chaque été sa famille proche allait en vacances aux Féroé et elle renouait avec une langue et des habitudes qu'elle connaissait peu ou pas ! Pour avoir un passé auquel se raccrocher elle parle de chacun de ces grands-oncles, grands-tantes, certains qu'elle n'a pas connu d'autres qui l'ont vu grandir. C'est sa quête d'identité pour définir sa place dans ces deux sociétés. En filigrane, son grand-père qui lui lit l'Odyssée, ses légendes et ses voyages, puis le retour au pays !



Le début de la lecture m'a semblé brouillon, j'avais beaucoup de mal à situer les personnes dont elle parlait et surtout quelle époque elle racontait, rien dans le texte ne donnait d'indication. Petit à petit j'ai abandonné cette idée de situer dans le temps et la lecture est devenu plus aisée. Je me suis laisser bercer par les mots comme dans une brume chaleureuse qui faisait apparaître sa famille, leur donnait vie mais de façon éthérée, sans angles aigus !



Un roman poétique et doux à lire, je dirais presque, « absolument » !



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Île

La narratrice, qui semble être l'auteure, ou tout au moins quelqu'un qui lui ressemble, raconte sa famille, marquée par l'émigration de ses grands parents des Îles Féroé vers le Danemark. Pour son grand-père, il s'agissait d'échapper à la vie rude de pêcheur, d'avoir une promotion sociale grâce à des études, et sa grand-mère a suivi, comme suivent les femmes. Il y a toujours les retours en vacances, les contacts avec la famille. Mais leur fille ne parle plus la langue, et même si elle a de l'attachement envers la patrie de ses parents, elle va épouser un Danois.



Ce qui fait que la narratrice a du mal à définir son appartenance, qu'elle se sent à la fois liée à ces îles où elle a tant de souvenirs, mais en même temps n'y trouve pas vraiment sa place. Elle raconte quelques épisodes de la vie de ses grands parents, on ne sait pas à quel point ils sont réels, à quel point inventés, mais peu importe, c'est un travail de mémoire, aussi bien symbolique et mythique que factuel, comme l'est toujours un travail de mémoire intime. Elle nous raconte aussi les Féroé, comme un lieu de conte presque, avec ses légendes, ses personnages haut en couleurs, ses coutumes d'une autre époque, ses paysages hors du temps.



C'est sans aucun doute un beau projet que ce livre, de raconter ce lieu, ainsi que l'histoire compliquée de ceux qui ont été obligé de le quitter, et qui ne s'en sont jamais remis, car l'exil ne laisse pas intact. J'avoue toutefois n'avoir pas été complètement emportée par ce roman. J'ai eu du mal avec cette manière de passer à un moment à un autre, à un lieu à un autre, en permanence, sans que les personnages et les situations ne soient pas plus développés. Il y a des passages qui m'ont séduits, mais j'ai eu un peu de mal à ne pas décrocher par endroits, je me suis un peu égarée dans les nombreux personnages évoqués, dans les sauts temporels permanents.



Peut-être que pour vraiment apprécier ce livre, il faut se laisser emporter au gré du courant, voir défiler les êtres, les sensations, les événements, sans vouloir faire de liens trop rationnels, accepter de ne pas tout saisir, Je n'en ai pas été complètement capable, mais je ne regrette pas cette lecture, il y a quand même eu de bien belles pages.
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Île

Court roman dont il ne faut rien attendre d'autre que la simple et poétique évocation des îles Féroé à travers l'histoire des grands-parents de l'auteure.

Bien qu'agréable à lire, la construction du récit est un peu déroutante, manquant de cohérence chronologique et laissant une impression de décousu, ce qui justifie mes trois ⭐️⭐️⭐️

L'auteure dépose ses impressions et ses souvenirs tels qu'ils lui viennent à l'esprit dans une prose qui ne manque pas de charme, faite de phrases courtes.

Une petite parenthèse légère mais qui, je pense, sera vite oubliée.
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Île

Étrange roman d'inspiration autobiographique sur la jeune narratrice, née au Danemark, d'une mère également née au Danemark mais issue de parents feroeiens. La narratrice retrace la vie de ses grands parents, sa omma et son papé, leur vie sur les îles feroé,leur immigration, ce qu'ils y ont laissé, beaucoup. Elle raconte aussi ses séjours sur cette île dont la langue lui est difficile d'accès, le fait d'être entre deux terres, entre deux cultures. Cet entre-deux, une identité à cheval entre deux pays, à l'image d'Omma tricotant à la danoise, pour mieux s'intégrer (quelle belle image choisie... pour la tricoteuse que je suis).

La narration du roman n'est pas des plus aisée, surtout au début. Il faut un peu lâcher prise. L'ecriture est belle, assez éthérée, à l'image des paysages des îles Féroé. Je me suis un peu accrochée pour le lire, étant un peu trop fatiguée, mais je suis vraiment contente de l'avoir lu.
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Île

Une pépite nordique, éthérée et poétique, coincée entre le ciel, la mer et la roche, tiraillée entre deux étendues de terre, entre présent et passé. Onirique et nébuleux, ce roman emmène ailleurs... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/05/02/ile-siri-ranva-hjelm-jacobsen/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Île

D'un père danois et d 'une mère féroïenne, la narratrice, une jeune femme part sur la trace de sa lignée maternelle aux iles Féroé.

D'une île à l'autre, d'une époque à l’autre, elle entremêle les récits et tisse ainsi une mini saga puissamment poétique , où la nature est personnifiée, voire habitée par des trolls dont il faut bien s'accommoder puisqu'ils résistent même aux bâtons de dynamite...

Elle scrute le passé à l'aide d'histoires courtes, qui parfois croisent la grande Histoire, et évoque avec précision des personnages qui ont fait le choix de quitter leur pays, quoi qu'il leur en coûte. L'humour n'est pas absent, "Elle s'était noyée, Jegvan s'en était abstenu." et les portraits sont brossés avec beaucoup de véracité et sonnent très justes.

La langue est juste magnifique et l'on comprend que Jón Kalman Stefánsson ait écrit tout le bien qu'il pensait de ce premier roman. Une autrice à suivre absolument.
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Île

C'est l'histoire d'une famille sur trois générations, d'une île, d'une identité, d'un héritage, d'une petite fille et ses ascendants.

Les narrations se mêlent, parfois s'emmêlent, avec beaucoup de délicatesse et de tendresse, tout comme les deux cultures, les langues danoise et feroïenne.

Les souvenirs remontent à la surface, entrecoupés de légendes, et le puzzle de toute une vie prend forme.

Roman parfois un peu brumeux, ode à l'insularité, à son identité profonde, où les paysages et les superstitions ont un rôle premier. Message d'amour à ses ancêtres et son pays.
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Île

Ø, titre original, traduction … île.

L’esprit originel est donc conservé … une curiosité car il ne s’agit pas d’une île mais d’un archipel perdu dans l’Atlantique nord. Les îles Féroé (1) dans lesquelles nous allons nous immerger pendant les quelques heures de la lecture, et beaucoup plus longtemps dans nos rêves.

Une narration qui alterne entre hier et aujourd’hui.

Nous allons découvrir petit à petit l’histoire de celle qui s’appelait Marita, partie pour la mère patrie pour recommencer sa vie avec celui qui s’appelait Fritz.

En alternance nous assisterons au retour de sa petite fille pour essayer de refaire lien avec ses îles en renouant le contact avec la famille de ceux qui sont partis, Omma et Papé.

Ainsi nous sont révélés l’importance de notre origine (même dans le cas de la troisième génération d’exilés) malgré une langue abandonnée et le besoin de découvrir les légendes propres à l’archipel.

Une belle introspection qui pour ma part nécessitera une relecture car je n’ai pas saisi la technique particulière du tricotage feroïen, une activité essentielle dans ce pays d’élevage où les moutons (75 000 têtes) sont plus nombreux que les hommes, la laine tisse le lien social, et les petits Féringiens, filles et garçons, apprennent le maniement des aiguilles dès l’école.

Pour découvrir un peu plus cet archipel, je vais m’empresser de lire « Les Collectionneurs d’images », de Jóanes Nielsen (éd. La Peuplade), une chronique de l’archipel pleine d’ironie.



(1)

Les îles Féroé forment un archipel de dix-huit îles principales au large de l’Europe du Nord. Elles sont centrées sur 62°N et 7°W.

L'archipel a e une superficie de 1 400 km2 et compte, en 2023, 54 175 habitants, appelés Féroïens. Le tracé littoral est évalué à 1 117 km ; aucun lieu n’est à plus de 5 km d'une côte. L'archipel culmine à 882 m. Il ne possède pas de lac ni de cours d’eau importants. Les profondeurs autour des îles sont comprises entre 150 et 200 m.
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Île

Siri, la narratrice, est danoise par son père et féroïenne par sa mère. C'est sa omma, Marita qui la première a quitté son île pour suivre son mari au Danemark. Après la mort de Marita, Siri éprouve le besoin de retrouver ses racines féroïennes et de mieux connaître la vie de sa branche maternelle. Toute sa vie son papé a eu la nostalgie de son île. C'est lui qui a transmis à Siri les légendes et les traditions féroïennes.



Etonnant premier roman qui fait la part belle aux sensations liées à la nature, aux éléments, à des moments fugitifs dans une langue très poétique. Siri n'a pas beaucoup d'indications pour retracer la vie de ses grands-parents. Son imagination et son intuition comblent les silences familiaux.



Elle évoque les dilemnes de la troisième génération d'immigrés, qui ne se sent ni vraiment d'ici, ni d'ailleurs, entre deux langues, deux histoires, deux cultures. Elle mêle harmonieusement évènements personnels et drames historiques, le Danemark occupé par les Allemands, l'indépendance des îles Féroé. Les caractères sont rudes et bien trempés, ce qui n'empêche pas les fortes têtes de respecter les éventuels trolls qui se trouvent sur leur route ..



Un beau roman, constitué plutôt de fragments de vie saisis au hasard des souvenirs qui remontent. Un bémol cependant à cause de la narration éclatée. Au début d'un chapitre on ne sait pas vraiment quelle génération prend la parole, dans quel lieu. Si on se repère vite, j'ai quand même été gênée par ces changements rapides.



Je n'ai pas été complètement emportée par cette lecture, c'est cependant une auteure à suivre de près.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Île

Île » est un voyage poétique, celui d’une jeune danoise en quête de ses origines. Originaire des îles Féroé, bercée par les mythes féroïens et les récits familiaux depuis sa plus tendre enfance, elle porte en elle sa culture, faisant d’elle une étrangère en son pays.



« Nous héritons de notre caractère étranger, voilà ce que je voulais dire, on le met dans les valises de la prochaine génération. »



Notre narratrice remonte le passé de ses aînés et nous conte le jour où sa « omma » a effectué la traversée pour rejoindre son fiancé à Copenhague, lestée d’un lourd secret. Abandonnant une partie d’elle-même sur l’île ce jour-là.



SUITE sur mon blog:

https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/08/20/ile-de-siri-ranva-hjelm-jacobsen/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Métamorphosées

C’est l’adolescence qui court dans l’herbe, les cigarettes qui fument dans le crépuscule, on a la peau grasse et les cheveux longs, on joue au foot, on mange de la pizza surgelée, on a la violence comme le cœur, immenses, on ne pense qu’à le faire, et on le fait, on est maladroit, on est obsédé, on est cru et cruel.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Île

Ce livre était resté en souffrance sur ma PAL depuis bien longtemps, et j'en repoussais la lecture sans cesse sans véritable raison. Je m'y suis enfin attelé, et grand bien m'en a pris, car ce livre est une véritable pépite. La narratrice croise habilement, dans un mouvement inverse, le départ de ses grands-parents des îles Féroé vers le Danemark, et ses propres voyages vers les Féroé pendant sa jeunesse. Les deux récits se répondent, et donnent le rythme du texte. Ce qui s'impose, c'est d'abord son style, empreint de poésie, et le regard de la narratrice, pétri de tendresse, sur ses proches et leurs parcours. Mais ce regard n'en est pas naïf pour autant. Elle décrit avec beaucoup de justesse et beaucoup d'amour ses proches, mais sait aussi discerner leurs travers et leurs failles. Le paysage des Féroé y est magnifié par une langue d'une grande beauté. Je le conseille vivement.





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Île

C’est âpre comme les falaises noires et la pluie qui cingle. C’est beau comme l’émeraude d’une vallée au-dessus de la mer. C’est doux comme un soleil de la Saint-Jean et l’odeur du foin dans la nuit. Les îles Féroé, un archipel pas plus grand qu’une Guadeloupe, pas plus peuplé qu’un stade de France, un pays dont la narratrice est l’invitée de sang, qui flotte quelque part au nord de l’Atlantique. Des bouts d’histoire familiale, des bouts d’histoire tout court qui servent de prétexte à Siri Ranva Hjelm Jacobsen pour nous promener dans la poésie des lieux et des gens, à moins que ce ne soit l’inverse. Un voyage étrange dans ces îles qui se situent en dehors du monde et en plein milieu.
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Île

🌊 La narratrice danoise retourne aux îles Feroé d'où est originaire une partie de ses aïeux - "je ne sais même pas prononcer mon nom de famille".



⛵ Elle retrace les pas de ses grand-parents qui ont rejoint le Danemark sans jamais couper totalement le lien avec l'île et elle évoque, entre rêve éveillé et souvenirs, la vie de ses ancêtres.



🎇 L'écriture est à la fois simple et très poétique, aux pouvoirs d'évocation très forts. C'est une belle découverte, pour un dépaysement assuré, et une auteure à suivre!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Île

Ce livre raconte combien il est important de ne pas perdre nos traces, de ne pas oublier ces racines qui, mêlées, portent en elles la source d'une universalité humaine qui ridiculise les frontières et toutes leurs conséquences.


Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Île

C’est à un voyage à travers la mémoire et les sensations profondes et acérées que nous convie la Danoise Siri Ranva Hjelm Jacobsen, 40 ans, avec Île, un premier roman sensible en forme de saga familiale concentrée qui nous fait prendre la mesure de la réalité insulaire.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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