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Citations de Sklaerenn Baron (13)


- Tu te trompes. Te souviens-tu lorsque j'avais avoué que tes questions à mon sujet étaient fondées ? C'était il y a bien longtemps... J'avais ensuite juré de tout te dévoiler un jour et je veux tenir cette promesse. D'autant plus qu'il me semble nécessaire, entre mari et femme, de ne rien se cacher.
Le cœur d'Alix fit un bond dans sa poitrine. Elle tourna un regard ébloui vers le jeune homme.
- Qu'as-tu dis ?
- Que j'allais tout t'avouer.
- Non, pas ça.
Il sourit malicieusement et l'enlaça.
- Tu veux me forcer à répéter c'est ça ?
- S'il te plait.
- Mari et femme. Si tu veux bien de moi pour époux, bien entendu.
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— Mademoiselle ? Pourrais-je avoir l’insigne honneur de me voir accorder cette valse ?
Il avait une voix incroyable : une voix grave, chaude et modulée, presque… envoûtante. Une voix qui glissait sur elle comme une caresse.
Surprise, elle ne sut d’abord que répondre, mais quand il la déshabilla du regard avec insolence, la colère la gagna et elle comprit qu’elle devait refuser. Cependant, il avait déjà profité de son trouble pour lui prendre la main. Elle se rendit compte qu’il avait la peau douce et chaude, et aussitôt, elle sentit un frisson la parcourir. Réaction purement physique et totalement insensée !
— Avec plaisir… s’entendit-elle répondre, troublée par ce simple contact qui la rendait toute chose.
À sa grande honte, l’homme perçut ce petit frémissement animal et il le regarda, ravi, se propager sur la peau délicate de la jeune fille. Il devait lui-même s’avouer que l’effleurement de cette petite main dans la sienne le remuait étrangement. Il l’avait saisie de façon franche et ferme, comme pour une poignée de main entre égaux, et il vit que la jeune fille appréciait ce geste, malgré tout.
C’était un loup, comprit soudain Alix, à son costume gris et au grand masque qui dissimulait la totalité de son visage, en dehors de la bouche et du menton. Cela expliquait son invitation. Le plus curieux était qu’en dépit de son costume relativement austère, il était impossible de ne pas éprouver la séduction qui émanait de lui. Des mèches brunes encadraient son visage, et, sous son masque, se dévoilaient seulement de beaux yeux bleus, intenses et chaleureux. En une fraction de seconde, ce regard happa la jeune fille. Elle eut le sentiment qu’elle s’y noyait, tandis qu’un vide enflait brutalement au creux de son ventre.
"J’ai déjà vu ce regard, songea-t-elle brièvement. Peut-être le frère d’une des filles du pensionnat."
Alors, toute volonté annihilée, elle se laissa entraîner. Sur la piste, l’homme l’attira contre lui, et elle se raidit imperceptiblement, cherchant à recouvrer son sang-froid.
— Allons, murmura l’inconnu, détendez-vous ! Je ne vais pas vous manger.
— Et comment le saurais-je ? ironisa-t-elle dans un sourire. Vous êtes le loup.
— C’est vrai, rétorqua-t-il avec amusement. J’ai hésité entre le costume du loup et celui du chat botté, mais j’ai finalement opté pour le loup, parce que je trouvais cela beaucoup plus amusant Et je dois dire que j’ai énormément de chance de rencontrer un aussi joli Chaperon Rouge.
Alix, surprise d’un tel discours, se demanda ce qui se cachait derrière cette arrogance et cette impertinence. Y avait-il un être généreux derrière le monstre, comme dans les contes de fées ? Ou n’était-il qu’un séducteur superficiel et effronté ?
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"Je me fis la réflexion in petto qu'une loi divine aurait dû interdire un tel timbre chez un homme. Formellement et définitivement. Il pouvait faire se damner une femme."
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Danser, boire un peu de Champagne, grignoter quelques gourmandises, écouter de la musique… c’était plutôt agréable et dans mes cordes.
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Julien gagnait honnêtement son argent avec son art, même s’il n’en gagnait pas encore assez pour pouvoir en vivre complètement. Mais il avait une petite notoriété locale et son travail était apprécié. En revanche, les gens du cru ne se rendaient pas vraiment compte de la valeur d’une œuvre. Ils étaient capables de lui proposer un poulet en échange d’une toile ou d’un cours de peinture, et les prix, pourtant fort raisonnables, que Julien demandait pour l’un ou l’autre, n’étaient souvent pas compris – et estimés comme trop élevés.
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On m’avait toujours dit qu’écrire des livres n’était pas un métier sérieux, et même pas un métier du tout ! Pour autant, ma lubie ne me lâchait pas et je planchais toujours sur mes bouquins, que je reléguais régulièrement au fond d’un tiroir, persuadée qu’ils étaient mauvais et ne trouveraient jamais preneur chez un éditeur.
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Se reposer entièrement sur les autres n’est pas une bonne chose. Cependant, parfois, il faut aussi savoir lâcher prise, si on veut pouvoir se détendre.
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Étrange, comment se nouent les liens entre les personnes. Ces deux femmes ont l’air tellement dissemblables, et pourtant, une amitié véritable les unit…
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La vie de Bohême est en général assez incompatible avec l’argent, par la force des choses, et ce que nous gagnions ne permettait certainement pas de se payer d’aussi onéreuses vacances.
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C’était toujours agréable de se sentir jolie, cela redonnait confiance en soi. Même si ce n’était qu’une apparence.
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Il est vrai que tout le monde n’a pas la chance d’épouser celui ou celle qu’il aime.
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Je n’étais pas particulièrement douée en société, ce qui était assez désastreux pour quelqu’un ayant une formation dans la communication. Je n’étais jamais très bavarde, surtout en groupe. J’étais plus du genre à observer qu’à parler. Je n’essayais pas d’attirer l’attention sur moi, je restais toujours dans mon coin, sans vraiment me mêler aux autres. Je n’y pouvais rien, j’étais faite ainsi. Et ce n’était pas parce que j’étais particulièrement timide ou parce que je ne m’intéressais pas à autrui. C’était dans ma nature, voilà tout.
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Je reste toujours persuadée que rien n’arrive par hasard et que nos chemins sont jalonnés de signes que nous devons déchiffrer. Nous rencontrons les gens que nous avons besoin de rencontrer, mais si nous ne restons pas réceptifs à ce qui nous entoure, nous pouvons fort bien nous trouver au bon endroit au bon moment, avec les bonnes personnes, et cependant laisser échapper l’opportunité qui aurait changé notre vie.
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"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée" Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.

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