La vie des malades passionnait le village, chaque anecdote représentant une véritable monnaie d’échange. Gaultier songeait parfois qu’il lui serait possible de vivre ici comme un prince, rien qu’en échangeant des histoires sordides, véridiques ou non, se déroulant à l’hôpital. Finalement, chacun se fichait bien de la véracité des récits, pour peu qu’ils divertissent, qu’ils fassent causer, qu’ils permettent au temps de s’écouler plus vite.