AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Babor , 1953
Biographie :

Slimane Zeghidour, né en Kabylie (Babor) en 1953, est un écrivain franco-algérien, vivant en France.

Slimane Zeghidour grandit dans le camp de regroupement d'Erraguene. Ses deux frères et sa soeur sont nés et décédés dans ce camp. Il s'installe à Paris en 1974 et débute comme illustrateur pour Libération et Pilote puis entame une carrière d'écrivain et de grand reporter (Le Monde, Géo, Télérama, El Pais, La Vie). Il est rédacteur en chef à TV5 Monde et chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il est chargé de cours à Sciences Po (Menton et Poitiers) où il assure un séminaire de « géopolitique des religions »,domaine auquel il consacre son blog.

Source : wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Slimane Zéghidour   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

150 journalistes, 300 photographes, 128 numéros, 3 700 pages de reportages spectaculaires, d'entretiens décisifs, de portraits fouillés mêlant les grandes figures et les témoins anonymes, de tribunes et de commentaires de tous bords, superbement choisis et illustrés : telle est la collection spéciale que la revue Historia commande, en 1971, à Yves Courrière dont le quatrième tome de la Guerre d'Algérie vient d'être couronné par l'Académie française. le prix Albert-Londres s'entoure d'experts français et algériens. Ensemble, sur quatre ans, ils vont bâtir une somme inégalée. Récits, photos, paroles, visages, lieux, faits, quotidiennetés, événements, destinées : à chaque page, c'est le choc. Un monument dont, sous la forme d'une suite chronologique et thématique, La Guerre d'Algérie en direct offre le meilleur. Si l'Amérique a produit une profusion d'albums et de films sur le Vietnam, en France, sur l'Algérie, les études abondent mais les récits et les images manquent. L'hypermnésie des acteurs ou de leurs héritiers rivalise avec l'amnésie dans la conscience collective et populaire. L'absence de représentation commune nourrit l'oubli des événements, creuse l'ignorance de l'histoire, nuit à l'apaisement des nouvelles générations. C'est ce vide que comble cet album sans précédent. Écrivain, journaliste, cinéaste et observateur capital de notre temps, Philippe Labro présente cet album. En 1959, à l'âge de 22 ans, il est appelé en Algérie où il servira pendant 730 jours. Affecté à la revue Bled puis à la radio F5, il connaît entretemps la violence des combats. En 1967, il publie son deuxième roman, Des feux mal éteints, bréviaire de toute une génération. Un récit sans concession de la terreur, de la torture et de la mort. Mais aussi un chant d'amour nostalgique célébrant Alger, la mer, le soleil. Historien, spécialiste internationalement reconnu de la guerre d'Algérie, Tramor Quemeneur a édité cet album. Enseignant aux universités Paris-VIII et CY-Cergy Paris, il est membre de la Commission mémoires et vérité instaurée à la suite du « Rapport Stora », ainsi que du Conseil d'orientation du Musée national d'histoire de l'immigration. Il est l'auteur entre autres, avec Benjamin Stora, de Lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre (prix des lectrices de Elle 2011) et, avec Slimane Zeghidour, de L'Algérie en couleurs. 1954-1962.

+ Lire la suite

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Alors que l'incendie n'épargne plus un empan du pays, que le feu d la discorde ravage tous les secteurs de l'opinion, qu'une guerre de tous contre tous se profile à l'horizon, l'état -major inaugure, le 10 mai 1958, un Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla (CIPCG), au sein de la willaya II. encore chez nous donc, au bourg côtier dit Jeanne-d ‘Arc- l'actuel Larbi Ben M'Hidi-, non loin de Philippeville, ville encore traumatisée par les massacres d’août 1955. Il s'agit aux yeux de ses promoteurs, Raoul Salan et Charles Lacheroy , d'y ériger la guerre psychologique en une discipline en soi, avec des méthodes et sur des critères quasi scientifiques, incluant manipulation mentale, intoxication , torture "intelligente", lavage de cerveau et plus encore s'il le fallait. Ce sera donc une "école" appelée à faire école, d'un bout à l'autre de la planète. Dispensés par des vétérans de l'Indochine, les cours s'ouvriront rapidement à des "étudiants" en treillis accourus de tous horizons, belges, brésiliens, argentins, chiliens, portugais, sud-africains, tous voués à lutter contre la "subversion rouge" en Amérique latine ou le "virus communiste" au Congo belge, en Angola et au Mozambique. Plus de huit mille, y compris, dit-on des Sud-Coréens et des Israéliens, y accompliront des séjours d'études, assortis parfois d'exercices pratiques, sur le terrain…………………………………………
De fait, je n’ai jamais croisé d’intellectuel ni de syndicaliste brésilien, chilien ou argentin sans qu’il ne soit question à un moment donné de la Escuela francesa, surtout en Argentine, pays où la doctrine aura été appliquée à la lettre, jusqu’à ses plus extrêmes limites, à savoir la technique de la « crevette Bigeard » consistant à jeter en mer, depuis un hélicoptère, un ennemi vivant et lesté d’un bloc de béton !Inventé et éprouvé en Algérie, cet expédient radical aura connu son score le plus meurtrier au large du Rio de Plata , avec un minimum de vingt mille disparus. !
Commenter  J’apprécie          20
Slimane Zéghidour
Je repense à une phrase attribuée à de Gaulle qui aurait déclaré : « L’Algérie restera française comme la Gaulle est restée romaine. » C’est-à-dire que les Gaulois avaient eu beau avoir chassé les Romains ils n’en avaient pas moins capté leur langue en héritage, le latin, ancêtre de notre français. Tout s’était passé comme si le général tenait à laisser au FLN une population aussi francisée que possible. En tout état de cause, le processus de francisation enclenché par la guerre ne pouvait plus s’arrêter, et l’indépendance, loin de le juguler ne lui en donnera que plus de vigueur ! [...] Tenez, avant l’indépendance, Alger n’avait que quatre quotidiens en français ; aujourd’hui, 55 ans plus tard, on en trouve 27 chaque matin, soit à peu près trois fois plus qu’à Paris ! Des dizaines de maisons d’édition y éditent pièces de théâtre, romans et essais, dans la langue de Camus. Dix fois plus qu’il n’y en avait à l’époque française. Plus encore, Il n’y avait, au début de la guerre, que 14% des enfants algériens qui allaient à l’école française. De nos jours, l’enseignement du français est obligatoire dès la deuxième année du primaire… Au bilan, il y a plus d’Algériens francisés aujourd’hui qu’il y en avait à l’époque de l’Algérie française. ("La guerre d’indépendance a rendu impossible la rupture entre la France et l’Algérie", Causeur, 25 mars 2017)
Commenter  J’apprécie          10
Les Chîîtes vivants en milieu sunnite se sont souvent ingéniés à "apercevoir" le croissant la veille ou le surlendemain du jour où leurs frères ennemis le repèrent.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Slimane Zéghidour (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
810 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}